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Sur une propriété appartenant à certaines hélices

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P AUL -J. S UCHAR

Sur une propriété appartenant à certaines hélices

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 3

(1903), p. 511-514

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1903_4_3__511_1>

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(2)

[M'g]

SUR UNE PROPRIÉTÉ APPARTENANT A CERTAINES HÉLICES;

PAR M. PAUL-J. SUGHAR.

Considérons les courbes G, C{ et C2? où Gt est le lieu des centres de la sphère osculatrice à la courbe C, et C2 le lieu des centres de la sphère osculatrice à la courbe C< •,

M(x,y,z), M

i

(x

i9

y

if

z

i

)

}

M

2

(x

2

,y

2

, Z

2

) trois poinls

(3)

correspondants; M< étant le centre de la sphère corres- pondant à M, et M2 le centre de la sphère correspon- dant à M | .

Je me propose de démontrer le théorème suivant : Si les distances des points M4 et M2 aux plans oscil- lateurs aux courbes C et Ci sont constantes, ces courbes sont des hélices.

En effet, soient a, p, y; a', £', y'; a", £", y" les cosi- nus directeurs de la tangente, de la normale principale et de la binormale à la courbe C au point M. Les cosinus directeurs de la tangente, de la normale principale et de la bi-norma!e au point correspondant M< seront aux signes près a% P", y"} a', p', y'; a, p, y. Désignons encore par p el T, p{ el T< les rayons de courbure cl de torsioi*

de deux courbes aux points M et M{, et par s et s{ les arcs de deux courbes.

Nous aurons, d'après les formules de Frênet,

\ ds ~~ -, d*

ds dx"

~ds~

a

== — >

y!

= 7'

dy"

7is~ï

dz 77v7

y.'

yj

d'où

, x f^i _ Pi _ 21

{ } ds -z ' p

Cette dernière formule nous montre que, si la courbe C ost une hélice, la courbe C* sera aussi une hélice.

Remarquons que les distances des points M, et M2 aux plans osculaléurs en M et M< sont T - ~ et T, —•; on aura alors

(4)

( 5 , 3 )

A et A i étant des constantes. Je dis que les rayons de courbures aux points M, M< et M2 sont égaux.

En effet, on a pour les coordonnées du point Ml

d'où, en différentiant et en ayant égard aux formules de Frenet, on aura

et comme on a, aux signes près,

dvi _ „* dri _ o,

on aura, en ayant égard à ( 2),

£.•=±[£ + ^ ( ,

T Lx ds \ ds

et, par analogie,

•ci L^i d&x \ d

II résulte donc, d'après (3) et (4), que ces rayons de courbure sont égaux.

Si nous divisions les relations (3) et (4)7 on trouve, en ayant égard à (2),

P At

Ann, de Mathémat., 4e série, t. III. (Novembre 1903.) 3 3

(5)

c'est-à-dire que la courbe C est une hélice, et d'après la remarque laite au début, il résulte que les courbes C4

et C2 sont aussi des hélices. On remarque que le théo- rème proposé est en défaut si la constante A = o , car cette condition entraîne aussi la condition A4 = o. En effet, la courbe C2 coïncide avec la courbe C, puisque o est constant, et les deux courbes C et C| sont alors réciproques; le rapport - sera indéterminé.

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