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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241821

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241821

Submitted on 1 Jan 1912

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Sur les mesures du phénomène de Zeeman

A. Cotton

To cite this version:

A. Cotton. Sur les mesures du phénomène de Zeeman. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.97-104.

�10.1051/jphystap:01912002009701�. �jpa-00241821�

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sorte qu’un nouvel afflux est’nécessaire pour que les parties plus

distantes du canal refroidi s’humectent à leur tour. 11 est probable

que ce procédé est la cause du lent progrès de l’assombrissement des canaux. Finalement l’eau va vers le pôle sombre et ne rentre

dans la circulation qu’une demi-année plus tard. Le méme jeu se reproduit ensuite en sens inverse : refroidissement, congélation et disparition de la couleur sombre des canaux khevirs 13 et 14).

SUR LES MESURES DU PHÉNOMÈNE DE ZEEMAN;

Par M. A. COTTON.

Dans l’Astrophysical Journal de décembre 1911 (XXXI,r, p. 212),

J.-E. Purvis signale que les valeurs absolues de l’effet Zeeman pour quatre raies du chrome données par lui-même et par Miller, Hart-

mann, Babcock ne sont pas du tout d’accord. Je me propose de mon- trer ici que ce désaccord provient, pour la plus grande part, de la

mesure des champs magnétiques utilisés et d’attirer l’attention des

physiciens sur les précautions qu’il faut prendre pour rendre com-

parables entre elles les mesures effectuées dans divers laboratoires.

Je remarquerai d’abord que Purvis utilise les mesures de Millier,

en admettant la valeur du champ 23.850 unités, donnée dans le mémoire de l’auteur. Or Miller n’avait pas mesuré directement les

champs magnétiques qu’il employait. Comme plusieurs autres phy- siciens, Moore, Jach, etc., il a calculé la valeur des champs qu’il employait en partant du changement rnagnétique des raies de séries

étudiées par Runge et f>aschen.

Or, dans leurs beaux travaux (1), ces savants ne s’étaient pas eux- mêmes proposé de faire des mesures absolues. C’est une mesure de Farber sur les raies bleues du zinc qui les avait conduits à estimer provisoirement à 23.850 unités ce champ qui leur a servi pour l’étude des raies du mercure et qui a été pris ensuite comme cllamp de com- paraison par plusieurs physiciens.

Nous avons, M. P. "T eiss et moi, publié ici même, en 1907~ . les ré-

(1) et Académie des Sciences de Berlin : 1902 ;

XIX, p. 330, et XXXII, p. 330

(2) P. VVEiss et A. COTfOX, ,1. de Phys., 4d sl’rie, YI, p. 42> (190-j).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01912002009701

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sultats d’une mesure absolue du phénomène de Zeeman pour ces raies. Les champs magnétiques utilisés avaient été mesurés avec

soin par deux méthodes distinctes, les clichés ont été mesurés sépa-

rément par les deux collaborateurs, en s’astreignant à faire les

mesures en des régions diverses des raies étudiées, pour éviter l’in- fluence du grain des clichés photographiques. Le résultat obtenu s’écartait notablement de celui de Fârber : nous avons expliqué l’écart, qui dépassait 3 0 0, en critiquant la métliode de mesure des

champs adoptée par Fârber : la spirale de bismuth, dont il s’était servi comme intermédiaire, donne rapidement une valeur grossière

du champ, mais exigerait, pour qu’on puisse en tirer des résultats

précis, des précautions que l’on ne prend pas.

Le résultat de nos mesures était le suivant : appelons à (À) l’écart

entre les composantes extérieures de ces raies moditiées par le champ,

par exemple l’écart entre les composantes latérales du triplet pur donné par la raie 4.680; on a, en adoptant les unités électromagné- tiques C. G. S., c’est-à-dire évaluant ), et 1 (>,) en centimètres et H

en gauss :

au lieu de 1,813 donné par Farber.

Notre résultat a été tout à fait confirmé par les mesures absolues faites à Tübingen par A. Stettenheimer et par Grrielin (1). Ce

.

dernier, qui a mesuré lui aussi les champs magnétiques par deux méthodes distinctes, donne finalement la valeur :

qui ne différe de la nôtre que de 2 millièmes environ.

D’autre part, on peut ajouter que le fait suivant apporte également

à ces mesures une confirmation indirecte. Lorsque nous avons publié

notre travail, on admettait avec Runge que le triplet pur de la raie 4.680 avait le double de l’écart du triplet normal prévu par la théorie élémentaire de Lorentz. Nos mesures sur les raies bleues du zinc

conduisaient cependant, en partant de là, à une valeur du rapport - m

-

de la charge à la masse d’un électron plus petite de 6 0/0 que celle

~1~ GMELIX, Annalen cler Ph., XXVIII, p. 1019 (I909;.

(4)

admise alors. Des nombres précédents on peut déduire en effet :

Or, depuis, les mesures directes de la valeur de e pour les cor- 1n

puscules cathodiques de faible vitesse ont montré que c’était la valeur déduite du phénomène de Zeeman qui était correcte (’ ). Voici les

résultats des mesures récentes :

On connaît donc mieux aujourd’hui les champs utilisés par Runge

et Paschen : dans leurs recherches sur le spectre du mercure, le

champ (dont la valeur provisoire était 23.850) était en réalité très

voisin de 23.000 gauss :

L’autre champ (évalué à3i.000), auquel sont ramenés les résultats donnés par les mêmes auteurs pour les spectres d’étincelles, doit être

réduit dans la même proportion, ce qui le ramène à 29.900 gauss environ :

Quand on compare les résultats donnés par Miller, Jack, etc., à

(1) WEiss et C. R., CXLVII, p. 968 (1908).

(2) CLASSEN, Zeitsclu’ift, IX, p. 768 (1908).

(3) M°oLz, Annalen der Ph., XXX, p. 288 (1909).

(4) MALASSEz, Annales de Ch. et Pla., XXIII, p. 4.? (1911).

(5) BESTELMEYER, Phys. Zeitsch1’ift, XII, p. 9 î4 (i911¡.

(5)

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des mesures où on a déterminé directement le champ mag nétique, il

faut donc se rappeler que les nombres donnés se rapportent à un champ de 23.000 gauss et non de 23.850. Pour la même raison,

les résultats donnés par Moore 1 se rapportent à un champ de

23.600 gauss et non à un champ de 24.450. Moore avait pris soin

lui-même d’indiquer que les mesures absolues ultérieures permet-

traient d’en préciser la valeur.

Si l’on fait cette correction pour les résultats de Miller cités par

Purvis, on trouve qu’ils se rapprochent de ceux trouvés par Babcock.

Mais cette correction ne fait qu’accentuer la différence entre les résul- tats de Purvis et ceux de Miller. J’avais déjà constaté cette diffé-

rence, et signalé que les mesures de Purvis, d’ailleurs étendues (z)

et fort intéressantes, n’étaient directement utilisables qu’en valeur relative, parce que la valeur adoptée pour le champ magnétique (39.980)

est certainement beaucoup trop élevée. Comme Purvis, dans sa note,

indique qu’il n’a aucun doute sur la valeur absolue de ce champ, sans

donner de renseignements sur la méthode qui a servi à le mesurer,

j’indique de quelle façon on peut le calculer indirectement, en par-- tant de diverses mesures faites par Purvis sur ses clichés :

1° Dans son travail sur les raies des éléments Pb, Sn, Sb, Bi, Au,

Purvis a eu l’occasion de mesurer les changements magnétiques des

deux raies 3.383 de l’argent et 3.274 du cuivre qui se comportent

comme la raie D~ 1 du sodium. Comparant les distances des quatre composantes de ces quadruplets à celles trouvées par Runge et

Paschen, j’obtiens pour la valeur du champ 30.800 au lieu de 39.980 ;

2° Dans son travail sur les raies des éléments Ti, Cr, 1B1n, Purvis

a mesuré le triplet pur donné par la raie 4.274,9. Ce triplet est indiqué par Miller comme ayant le double de l’écart normal ; Dufour (mesure inédite) a trouvé de son côté ce résultat vérifié (3). Admettant cela, je calcule pour le même cllamp de Pnrvis 29.800 ;

3° Dans le même travail, Purvis donne les résultats de quelques

mesures sur des raies du zinc, du magnésium et du cadmium (deu-

1) B.-E. MooHE, Jù1lt’na!, p. 8 (1908’,; 143

p. 385 (9911).

(‘’) J.-E. PuRvis, Cumbr. XX, p. 99~3 (1906~ . Pî-oc. Carnbridge, XIII, p. 82, 325, 354 (1906) XIV, p. 43. 2)7 î (1907).

(3) Cette raie fait partie d’un triplet naturel du chrome que l’on retrouve dans l’ultra-violet. Je signale à cette occasion que les deux autres raies qui l’encadrent

née donnent pas, comme on le pensait, des triplets purs : BABCOCK (Asi7 oph.

XXXIII. p. 382; 1911).

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xièmes séries secondaires). Purvis n’indique pas expressément que le courant était réglé à la même valeur que dans le reste du travail.

Admettant qu’il en était ainsi, je trouve 29.600 environ en utilisant

les mesures absolues indiquées plus haut pour ces raies :

4~ Enfin, ce n’est pas seulement pour les quatre raies du chrome citées par Purvis que ses résultats s’écartent beaucoup de ceux de

Millier. Pour les autres triplei s du chrome, pour les triplets du man- ganèse, on trouve le même désaccord systématique. Comparant, pour

une vingtaine de triplets de ces deux substances, les valeurs indi-

quées pour les écarts, on peut estimer le rapport entre le champ

utilisé par Purvis et celui (23.000) auquel se rapportent les résultats de Miller. Je retrouve ainsi pour le champ de Purvis 2).900 : les

valeurs relatives aux raies du chrome seul donneraient même seulement. ‘Avec cette dernière valeur admise pour le champ, les

résultats s’accorderaient avec ceux de Miller et de Babcock.

On comprend dès lors pourquoi, dans le tableau de quelques

mesures sur le phénomène de Zeeman que j’ai dressé pour les Tabl s de la Société de Physique (’), ’j’ai admis que les résultats donnés par Purvis se rapportent non à un champ voisin de 40.00(>,

mais de 30.000 environ seulement. Pour obtenir d’ailleurs, dans

l’entrefer utilisé par Purvis (pièces polaires terminées par des disques

de 7 millimètres de diamètre, distants de 4 millimètres) un champ

de 40.000, il faudrait avec les meilleurs fers actuels un gros instru-

ment dans le genre des électro-aimants Weiss, et Purvis aurait cer-

tainement indiqué dans ce cas le diamètre des noyaux.

Lorsqu’on constate de même, entre les résultats obtenus par deux observateurs différents, des différences s ystéJ>i«tiqies, on est de

même conduit à soupçonner que c’est la mesure du champ magné- tique qui est en cause. On ne constate jamais des différences aussi

grandes que dans le cas des mesures de Purvis; mais il y a d’autres

exemples ces différences sur les valeurs de 2013 A- atteignent 5 ou

même 10 0/0. Ainsi les résultats d’Hartmann sur le chrome sont

plus faibles que les autres ; il est bien probable que la mesure directe, du champ (faite par une méthode d’induction) explique ici encore lc s

écarts avec les résultats des autres physiciens : en effet, la compa- raison des nombres d’Hartmann avec ceux que vient d’obtenir, au

(1) A. le p. 42~ 19i 1.

(7)

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laboratoire de Zeeman, Me I.-M. Graftdijk sur un autre spectre,

celui du nickel, conduit à la même conclusion : les champs magné- tiques indiqués par Hartmann sont un peu trop grands.

Comment éviter à l’avenir de telles difficultés dans les comparai-

sons, difficultés qui enlèvent une partie de leur valeur aux résultats de mesures qui exigent beaucoup de temps et de patience ? Il suffirait

d’apporter un plus grand soin à la détermination des champs magné- tiques. On peut faire cette mesure indirectement, en utilisant les

mesures sur les raies du zinc pour lesquelles les mesures absolues

ont fourni des résultats pratiquement identiques : c’est ce procédé qui est actuellement employé au laboratoire de Zeeman ( ~ ), c’est

celui qu’a employé aussi, dans un travail récent fait à Gôttingue, Stephan Rybar (1). Cette mesure optique du champ est d’ailleurs la meilleure lorsqu’on étudie les spectres d’étincelles obtenus avec des électrodes formées de métaux ferromagnétiques dont la présence

vient nécessairement troubler le champ étudié. Elle est d’ailleurs

d’un emploi assez rapide, et les clichés utilisés se prêtent facilement

à des mesures précises, si l’on a soin de rendre bien fines les raies

avec une self-induction convenable intercalée dans le circuit de

décharge (Hemsalech). La raie à employer de préférence est la raie

4.680 du zinc, qui donne un triplet pur.

Ce n’est pas la seule qu’on puisse utiliser : les mesures de Runge

et Paschen, celles que nous avons faites à Zurich, celles de Tiibingen,

s’accordent à montrer que pour d’autres raies de séries l’effet Zeeman varie bien proportionnellement au champ et peut servir à le

mesurer. Mais il importe de réduire autant que possible le nombre

des raies intermédiaires qui servent finalement à rapporter la mesure

aux mesures absolues proprement dites. Chacune de ces comparai-

sons apporte avec elle une légère incertitude : doit- on par exemple

utiliser les relations simples établies par Runge et Paschen, ou bien

tenir compte des très petits écarts que ces physiciens trouvent eux- mêmes, dans les diverses mesures, avec ces lois simples? A ce point

de vue il serait désirable que les physiciens qui emploient ce procédé indiquent avec précision, dans leurs mémoires, de quelles raies ils

se sont servis, et quels sont (en unités d’Angstrôm par exemple) les

écarts effectivement mesurés sur les clichés servant à étudier le

(1) BILD. vw MEURS, Proceedings Anlsterdam, XI, p. 223 (1908) (thèse d’Ams- terdam) ; 1.B1. GRAFTDIJK (thèse d’Amsterdam, décembre 19il).

(2) STEFAN HYBAR, Phys. Zeilschrifl, XII, p. 889 (1911) (thèse de Budapest, 1911).

(8)

chanip. De cette façon on pourrait plus tard rendre plus précis

encore les résultats calculés pour ce champ, en profitant des

connaissances plus complètes que les recherches ultérieures appor- teront à la connaissance exacte des rapports entre les changements magnétiques des diverses raies et des valeurs absolues elles-mêmes.

L’exemple de Purvis montre bien que la mesure directe du champ peut conduire à des erreurs lorsqu’on a employé une seule méthode

pour faire cette mesure en valeur absolue. Un contrôle est toujours

nécessaire pour éviter des erreurs qui peuvent alors échapper, même

à un très bon physicien. Une mesure absolue est d’ailleurs assez

longue, puisqu’on doit vérifier ou étalonner les appareils dont on se

sert. La balance dont nous nous sommes servis en particulier,

P. Weiss et moi, et dont P. Sève a décrit récemment un modèle

encore perfectionné (’ ), donne rapidement, quand on a un ampère-

mètre vérifié, une valeur très précise du champ lorsque l’entrefer est suffisamment étendu. Mais on emploie le plns souvent, pour l’étude du phénomène de Zeeman, des pièces polaires trop petites pour

qu’on puisse utiliser directement cet instrument. Il faut alors ses

servir de la balance pour étalonner, dans m champ bien uniforme,

l’ensemble d’une petite bobine reliée à un galvanomètre balistique

ou à un fluxniètre de Grassot (2). Ce dernier appareil, une fois éta- lonné, est d’un emploi très commode (3) et permet de vérifier souvent le champ dont on se sert. C’est une dernière précaution, nécessaire

surtout dans des recherches de longue durée, que je crois utile de signaler : Le plus souvent on se borne à mesurer une fois pour toutes le cliamp pour diverses valeurs du courant magnétisant, et on

,

cherche ensuite à ramener dans les mesures magnéto-optiques pro-

prement dites le courant à la même valeur. Ce procédé est théoriquement légitime, puisque, pour les fortes inductions que l’on

emploie, les erreurs provenant de l’ « llistoire antérieure » de l’élec-

C. H. , CL, 1303 (1910).

-

On trouvera dans la thèse de :B1. Sève, actuel- lement à l’impression, des détails sur l’emploi de cet instrument, construit par Pellin.

,

(2) GHASSOT, J. de l’lys., 4" série, t. 11I, p. 696 (190Í) (appareil construit par la

Compagnie pour la fabrication des compteurs’,.

(3) Une autre méthode, suggérée par Faraday, permettrait aussi de comparer très rapidement et d’une façon sure un champ magnétique à un champ étalon :

on utiliserait les propriétés des cJ’islau,J.’ diamagnéliques ou paramagnétiques en

mesurant simplement, par exemple, des durées d’oscillations. J’espère revenir ultérieurement sur cette méthode, dont nous avons P. Sève et moi, entrepris

l’étude.

(9)

104

tro-aimant ne sont pas sensibles. Mais il ne faut pas oublier qu’il

suppose essentiellement qu’on n’a pas touché dans l’intervalle à

l’ampèremètre, que cet instrument ne renferme pas des aimants ou des ressorts qni peuvent se modifier avec le temps, et qu’on admet

aussi que les bobines de l’électro-aimant sont restées bien isolées.

Un travail de II.-D. Babcock., paru aussi dans le numéro de décembre 1911 de (XXXI’T, p. 288), montre

lui aussi que les remarques précédentes ne sont pas inutiles, et fait

ressortir l’intérêt qu’il y aurait à mieux connaître les valeurs absolues des changements mesurés dans divers laboratoires. Babcock a été conduit par ses propres mesures sur le chrome et le vanadium (1)t

par les mcsures de King (2) sur le titane et le fer, faites aussi au

Laboratoire de Pasadena, à remarquer que ies triplets purs des raies non sériées qui varient, comme on sait, dans de larges l imites,

ne sont pas cependant répartis au hasard, mais paraissent se grouper autour de certaines valeurs privilégiées.

Babcock ne savait pas que j’avais moi-même signalé ce fait, et -présenté des courbes représentant la distribution des écarts d’après

leur grandeur même (3). Il retrouve des résultats analogues aux miens, mais nos résultats ne sont pas identiques, parce que Babcock.

utilise sans les corriger les valeurs des champs magnétiques donnés

dans les mémoires de lBt!illcr et de 1B1oore. Aussi la coïncidence qu’il signale entre la valeur moyenne des écarts voisins du premier mai-

mum et la valeur de l’écart norm al me paraît tout à fait accidentelle : pour 8 des 13 spectres étudiés, il faudrait en réalité augmenter de plus de 3 0/0 les valeurs de tous les écarts rapportés à l’unité de

champ.

(1) H.-D. BABCOCK, Cúnlt’. l1/ount Wilsora Solal’ nOS 2 AstJ’oph.

XXXIII, p. 211, et XXXIV, p. 209 (1911).

-

Le champ est mesuré par une

spirale de bismuth.

(2) KmG, (.’oafr°. l110unt Wilson SoLccr n° 56 Journal, XXXIV, p. 225 (1911).

(J) Société française de Physique, séance du 7 mai 1909 (Bulletiîz des Séances, fasc. 4, p. 05: 1909).

-

On trouvera des réductions de deux de ces courbes dans

le Radium. YIII, p. 4.2 (1911)..

llTme Graftdijk visent de publier une étude plus complète à ce point de vue du spectre du fer (138 triplets), et a publié aussi des courbes analogues relatives au

nickel (163 triplets) et au cobalt (59 triplets). Graftdijk trouve que le premier

maximum s’ubserve pour des valeurs dépassant notablement la valeur de l’état normal. Elle retrouve pour le fer, mais non pour le nickel, un maximum pour

un écart voisin des de l’état normal.

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