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Sur deux groupes remarquables de lieux géométriques

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240463

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240463

Submitted on 1 Jan 1900

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Sur deux groupes remarquables de lieux géométriques

E. Mathias

To cite this version:

E. Mathias. Sur deux groupes remarquables de lieux géométriques. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9

(1), pp.479-487. �10.1051/jphystap:019000090047901�. �jpa-00240463�

(2)

479

donne d’ailleurs à penser que le cinquième chiffre est exact. On ne

saurait en dire autant d’autres nombres cités par M. Dtifet dans son travail sur les ~.’o~m~t~zntf~s OlJllOques.

SUR DEUX GROUPES REMARQUABLES DE LIEUX GÉOMÉTRIQUES ;

Par M. E. MATIHAS.

§ 1 .

-

Dans son beau travail expérimental snr l’acide carbonique (1),

M. Amagat a considéré, dans le plan des ty, 2~~, le lieu des points tels

que, pour un poids total de liquide, et de vapeur saturée égal à l’unité, le volume du liquide soit constamment égal à celui de la

vapeur. D’après ce savant, ce lieu serait rigoureusement une ligne

-droite presque perpendiculaire à l’axe des abscisses

».

Soient u, it, .o~ 1’, 1), les volumes spécifiques, les deux sortes de densités et la pres-

sinon de la vapeur saturée à la température t°; le volume total relatif à l’égalité des volumes du liquide et de la vapeur est :

Exprimons que la droite qui joint le point cy, 1-I au sommet K (’4, cp) de la courbe de saturation a un coefficient angulaire constant ;

il 1 v ient :

-

S’il en était ainsi, l’élimination de 2 entre l’équation (2) et

celle du diamètre rectiligne

dans laquelle a est le coefficient angulaire de cliamË~tre, ~ - ~ la don-

o sité critique, et 9 la température critique absolne, donnerait l’expres-

sion de p en fonction de la température seule eu des constantes cri- (1) E.-II. ~w~.~T, J. de PhY8., 3~ série. t. l, p. 288:

-.

1892.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090047901

(3)

480

tiques r, 0 et A, expression d’où l’on tirerait des relations nouvelles d’une importance capitale pour l’étude des fluides saturés. Je me pro- pose Je démontrer, au con traire, que le lien conaüdé~°ce~~zr j1J. Ama-- gat est une courúe constamrnent c~o~zZ~exe vers l’axe des abscisses, qui

est la seule des courbes définies par la constance du raplJOr’l des voTuJn-3s du liquide et de Z« Z,c~peur coul)aul la courbe de saturation

au ~~>inG critique sou s

un

angle fini.

En effet, le coefficients angulaire de la tangente au lieu considéré,

est :

01~, en vertu de (3), on a :

d’o ii :

L’expression (~/ montre que 2013 est constamment positif ; à tem- pérature suffisamment basse, 2013 tend vers zéro en même temps que

dv

dp ; à la température critique on a :

dt

le lien considéré rencontrant la courbe de saturation sous un angle

fini.

§ 2.

-

Formons 111maintenant le ~~ ~; ; * comme il s’agit de fluides

d2~-

b

saturés, toutes les quantités sont exclusivement fonctions de la tem-

pérature, d’où :

Cumme d~ est toujours fini et positif, les points c~’inflexion du

cl p

1

(4)

481 lieii considère seront duiinés par

Tout calcnl fait, on tire de (4)’ la relation (6,1 :

Si l’on remarque que le premier facteur est toujours différente de zéro

et que l’on a :

fi étant une constante bien connue, voisine de un dans un grand

nombre (te cas, il vient etlfin :

,

relation qui peut S~ 111ettra sous la forme :

~r ~ ~ ~ est ~ voisin de u~2; lorsque ’l’ croît el,

a extrêmement voisin de ~~; lorsque T croît d’une façon continue jusqu’à 8, le second membre de (7), toujours positif.

va sans cesse en diminuant jusqu’aux environs de ~ ~ C.011~11~eI1i varie,

.

dans ces conditions, la fonction de la température représentée par le

premier membre ? On peut le voir de deux façons : la première et la plus naturelle consiste à suivre la variation de la fonction considérée

sur un corps particulièrement bien étudié ; dans le cas de 1’/ie.;a>ie

normal, étudié par ~1. S. Young ~’ ~, on trouve ainsi :

______ ~ _ _ __~_~- _ ~ ~ ~---~-

~1) S. YOUNG, l’~°c~ns. af’. the Chem. Soc., 1H9J.

(5)

482

~ , ., .

! .)

.

Par conséquent, l’expression 7p E dl cl~ clG= / y.7 est une fonction toujours

croissante de la température et toujours positive; pour les très petites

valeurs de la pression, la fonction considérée a des valeurs de

quelques centièmes seulement, qui augn1entent à peu près linéaire-

ment avec la température. Lorsqu’on se rapproche de la tempéra-

ture critique, l’augmentation se ralentit de plus en plus, la fonction

tendant, pour la température critique, vers un maximum absolu voi- sin de 0,176, dans le cas de l’liexane normal.

On peut encore étudier l’allure de la fonction au moyen de la for- mule de J. Bertrand à trois constantes :

qui donne :

Le second membre de (8) est une fonction de la température tou- jours croissante. Dans le cas de l’acide carbonique on a (i) :

Au point critique :

(1) J. BERl’RA~O, T~teoy~2ocl~~iarnzque, p. 1.63.

,

(6)

483 On peut donc affirmer que, le premier membre de l’équation B7)

étant toujours plus petit que 0,30, tandis que le second membre est

toujours plus grand que 0,50, l’équation n’est jamais satisfaile : le lieH co~~~e n’a d»ie pas de point ~’~/7ë~’~~, ~ ~of~f r,eLenG angu- laire allant toujours en er~~zssc~~zt ~~~ee lc~ ~~~A~~~re.

~ 3.

-

Lorsque la pression tend vers zéro, u’ croit indéfiniment ; (1) donne alors :

D’après la Ioa CZz~ tz~os de la densité, cela devient :

Sur la (ig. 1, on a : OK’-- ~,, OH ---- ~ - 3 c~, OI ?l -= ~ 1’; 3 Il est l’eztro-

I’ ’ I(~. 1.

mité de la courbe de saturation du côté du liquide, le lieu considéré par M. Amagat ayant la forme IK. Sur une très grande étendue, ce

lieu est extrêmement rapproché de sa tangente au point critique KT ;

on s’explique donc très bien comment, en restant au voisinage du point critique (entre et 3 i °~, 1VI. Amagat a, ~~ar construction gr·cc-

~~hique. identifié ce lieu avec une droite presque perpendiculaire à

l’axe des abscisses.

§ 4. Parmi les courbes de titre constant, c’est-à-dire telles que, pour un poids total du liquide et de la vapeur égal à l’unité, le poids

de la vapeur soit constant, il en est une et une seule qui rencontre

(7)

484

la courbe de saturation sous un angle fini; c’est celle tp1Î corresp>ii1

à des poids égaux dru liquide et de la vapeur (1 ~.

Il est remarquable qn’elle aussi ait pour coefficient angulaire de la tangente au point critique :

c’est-à-dire qu’elle soit tangente au lieu considère par 1B,I. Amagat.

La fig. 1 donne la forme du lieu I~L obtenu ainsi et qui a pour

, ! 1/ ,

,

. , .

coordonnées p et v’ on trouve alsen1ent que le coefficient

angulaire de la tangente à ce lieu, d’abord positif

au

point critique,

croît d’abord et arrive u fl- ~c , un peu au-dessous de la température criticlue : -. il passe alors de +

x

a

- ~

et continue à croître alg>é>- briquement jusqu’à zéro, lorsque la pression décroît sans cesse.

§ 5..-- Les lienx IiI et l(L sont tangents, en It, à un troisième lieu ; en effet, des équations

on tire

Le lieu qui a pour coordonnées ~~, ?~ , étant compris entre les

lieux (1), v) et (p, 2~’~ en vertu de (9; , admet nécessairement leur tan-

gente commune en li, ainsi qu’on peut s’en assurer par un calcul direct. On verrait de même que ce lieu NN’I a une forme tout a fait semblable ii celle de K1..

La double relation (H 1, ton vertu de laquelle l’abscisse du lieu lil~I est, pour une même valeur de la pression, la moyenne géométrique

des abscisses de KI et 111.~ d’une part, des abscisses des branches 1(1-1 et KG de la courbe de saturation d’autre part, conduit à une cons- truction géométrique simple des lieux KI et KI,, quand on suppose

connus la courbe de saturation et le diamètre Kil conjugué de ses.

cordes horizontales.

Menons, 0n effet, une parallèle PAB à l’axe des abscisses, qui ren-

contre en C le diamètre KL. Sur PC comme diamètre, construisons

une circonférence et, du point C comne centre avec AC pour rayon décrivons une autre circonférence qui coupe la première au point l~ :

(1; E~.~w ~o, J. de 1’hys., :3’ >’i’i>. l, f, p. 461 : ’18n~.

(8)

485 zivec P pour centre et PF pour rayon, décrivons une circonférence

qui coupe PAB en E et projetons F en D ; les points D e[ l~ sont les points des lieux KI et I131 qui correspondent â UP = 1).

Fi,. 2.

~’, n c~ 1’~c~ t , ~ I c ~ ~ ~ ~ m t i ~’ f ~ :

flr dans le triangle rectangle PFC on a :

d’oit

1)~aiiii,i> part. un a

d’en

§ G.

-

On peut tracer dans le plan de la cour’oe des densités des

lignes qui ont la plus étroite analogie avec les lieux KL, KI et KM de

la fig. 1. La courbe des densités est l’analogue de la courbe de satu-

~, --~ r-~,

ration ; le diamNre rediligne, y =~ ~j ~ ~~~ est le lieu des points tels

que l’ordonnée est la densité moyenne d’un mélange de liquide et de

vapeur, lorsque ceux-ci ont leurs volumes égaux.

(9)

486

9""

Quant au lieu .~y - 0 1 -t- ~, , son ordonnée donne, pour chaque valeur

o

-t- 6

de 1, la densité moyenne d’un mélange de liquide et de vapeur, iels que les poids du liquide et de la vapeur sont égaux.

Or les deux derniers lieux sont tels que l’on ait

en désignant par x~ l’ordonnée d’un nouveau lieu géométrique qui

a, avec les précédents et avec la courbe des densités, les mêmes

relations que les lieux KL, I~I et 1(1B’1 de la (ig. 1 ont entre eux et

avec la courbe de saturation.

Fic.3.

Les relations (10), identiques aux relations (9), prouvent que la construction géométrique relative aux abscisses de la ~g~. ~ s’ap- plique aux ordonnées de la flg. 3. Il est en outre, très facile de démon-

trer directement que les lieux dont les ordonnées sont et .~ sont

tangents au diamètre rectiligne à la température critique.

-

En effet, pour le premier, on a :

La parenthèse p a évidemment même limite que q dl ’ + dt ’ - ~~‘ ’

comme x et ~ ont pour limite commune.1, on a, à la température cri-

ti que,

(10)

487 On a, d’autre part,

A la température critique, on a

SUR LE RETARD DE DÉCHARGÉ;

Par M. R. SWYNGEDAUW.

Histo~°z ~ZCe.

--

En général, lorsqu’on établit entre les pôles d’un

excitateur une différence de potentiel donnée, ou bien l’étincelle éclate aussitôt ou elle n’éclate jamais.

, M. Jaumann ~") a montré que, dans certains cas, si la différence de potentiel est cornprise entre certaines limites, l’étincelle n’éclate pas aussitôt, mais au bout d’un certain temps, appelé retard de décharge.

Ce retard est d’autant plus grand que la différence de potentiel

est plus petite ; le plus grand retard observé est de quatre ou cinq

minutes.

Un excitateur, d’après 1~’I. Jaumann, peut donc se décharger avec

des retards variables pour une infinité de potentiels compris entre

deux limites V et ~’’ ; pour les potentiels inférieurs à V, l’étincelle

n’éclate jamais ; le retard est infini. Pour les potentiels supérieurs à YB

elle éclate toujours avec un retard nul. Si on appelle respectivement

Y et V’ les potentiels explosifs statique et dynamique de l’excitateur,

on peut dire que, s’il y a retard, V lue potentiel explosif statique

est plus petit que le potentiel dynamique.

-

M. Warburg a comparé les retards à l’obscurité et à la lumière ultra-violette.

Il a mesuré les potentiels explosifs statique et dynamique V et V’

d’un même excitateur pour une charge durant quatre ou cinq mi-

nutes et une charge d’une très petite fraction de seconde.

La charge lente s’obtient en diminuant la capacité d’un condensa- teur en communication avec les pôles de l’excitateur.

(1) 1-Vied. Ann., t. LV, p. 658.

.

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