• Aucun résultat trouvé

Enfin ! ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Enfin ! ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

ET DES PRATIQUES N A T I O N A L O B S E R V A T O I R E

DES PROGRAMMES

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

Enfin !

Les maxima de service des enseignants d’éducation

musicale et d’arts plastiques vont enfin être alignés sur ceux des autres disciplines !

Mesure de justice, qu’inlassablement le SNES, avec

la profession, revendiquait depuis des années, multipliant les demandes, les pétitions et les actions...

Jack Lang s’y était engagé lors de nos états généraux

de mai 2000. Mais il a fallu toute l’obstination du SNES et des enseignants concernés pour qu’enfin cette promesse soit concrétisée.

Les modalités en sont donc connues : moins une heure à la rentrée 2001, moins une heure à la rentrée 2002.

Les décrets seront présentés au CTPM (Comité technique paritaire ministériel) de mars, c’est ce que Jack Lang

nous a assuré le 13 février dernier.

Cependant tout n’est pas encore réglé : la prise en compte des chorales, ensembles instrumentaux, ateliers dans les services, l’obtention de l’heure de première chaire en lycée, sans parler des conditions d’enseignement tant au collège qu’au lycée.

Le plan quinquennal de Jack Lang pour les arts et la culture à l’école fixe des orientations générales sur la place

des enseignements artistiques dans le système éducatif.

Certaines ne peuvent nous convenir, car trop éloignées des propositions que nous formulons, mais d’autres sont des éléments positifs sur lesquels nous pouvons nous appuyer dans les mois à venir. C’est pourquoi, les pages suivantes sont consacrées à une étude détaillée de ce plan, puis à nos propositions qui seront débattues au congrès de Strasbourg. Pour nous donner votre avis, vous disposez notamment des forums de discussion du SNES, sur Internet et du site des observatoires.

Faites-nous part de vos commentaires, de vos réactions, car le SNES, c’est aussi cela : un syndicat qui permet le débat, l’initie, et vous donne la parole.

Sandrine Charrier, Hélène Davit, Denis Paget (cosecrétaire général)

Observatoire national des programmes et des pratiquesSupplément au n° 541 de l’US • 10 mars 2001 1

(2)

2 Observatoire national des programmes et des pratiques• Supplément au n° 541 de l’US • 10 mars 2001

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

Pour une politique des arts

Présenté par le ministre le 14 décembre, ce plan a été envoyé dans les établissements dans une version syn- thétisée (lettre flash du 19/12/2000), la version intégrale de 92 pages étant consultable sur : www.education.gouv.fr/

discours/2000/arts/sommaire.htm

Initié par Jack Lang, il a été rédigé conjointement par le ministère de la Culture et par l’équipe de « la mission de l’éducation artistique et culturelle » travaillant sous la res- ponsabilité de Claude Mollard, conseiller du ministre pour les enseignements artistiques.

Ce plan tente de renouer le dialogue avec les enseignants :

« s’il est aujourd’hui question de changer de logique, de franchir un palier, il ne saurait être question de méconnaître notre dette envers

ce qui existe déjà... trop souvent, ce qui s’est accompli le fut à tra- vers des gestes de militantisme artistique et culturel... », d’autres phrases sont là pour rassurer, apaiser, comme par exemple l’annonce de l’alignement des services des professeurs d’éducation musicale et d’arts plastiques.

Si nous souscrivons pleinement aux objectifs : « ne plus consi- dérer l’art comme le supplément d’âme du système éducatif, généraliser les pratiques artistiques et étendre l’accès de tous à la culture, faire de l’école le lieu de rencontre de tous avec l’art »,les moyens mis en œuvre pour atteindre les deux derniers objectifs com- portent des éléments inquiétants. Ils entretiennent la confu- sion entre objectifs d’enseignement, accès à une pratique artis- tique, participation à un projet ou découverte d’un lieu artistique ou culturel.

UN PLAN QUI CONCERNE PRINCIPALEMENT LE PREMIER DEGRÉ

Les axes principaux sont la mise en place de « classes à pro- jet artistique et culturel (PAC) », l’établissement de plans aca- démiques pour les arts et la culture, un renforcement des for- mations artistiques dans la formation initiale des maîtres et une place accrue donnée aux intervenants extérieurs dans le premier degré avec, par exemple, l’augmentation du nombre de centres de formation de musiciens intervenants (pour les élèves des Beaux-Arts, une formation à l’inter- vention en école primaire vient également d’être mise en place).

Qu’est-ce qu’un classe à PAC ? : C’est un projet de classe qui s’adresse à tous les élèves, « une organisation pédagogique ouverte à un partenaire artistique ou culturel », à l’intérieur des pro- grammes et des horaires habituels de la classe. Il s’agit « d’un fil rouge de traitement des programmes »qui s’adresse à tous les enseignants volontaires, de toutes les disciplines. Inscrits dans le cadre horaire actuel des enseignements obligatoires, ces pro- jets devront concerner à terme tous les élèves, et seront expé- rimentaux en collège et en lycée dans un premier temps. A la rentrée 2001, ils s’implanteront prioritairement en primaire et en lycée professionnel. Pour le SNES, si ces classes peuvent assez facilement s’intégrer à un fonctionnement des écoles pri- maires, il n’en va pas de même au collège ou au lycée où elles risquent de s’ajouter aux dispositifs existants sans forcément permettre un prolongement des enseignements artistiques. Si, comme nous l’avons dit dans le communiqué de presse de décembre, nous pensons qu’il est positif que le ministère se penche avec attention sur les enseignements artistiques, nous regrettons que ce plan se contente de l’existant dans le second degré et n’améliore pas réellement l’enseignement des disci- plines artistiques au collège et au lycée. Il manque une vraie cohérence, on a le sentiment d’un placage.

LES DOMAINES ARTISTIQUES DES PAC

Placés sous le signe de « la rencontre avec l’art »,par le biais d’intervenants extérieurs, douze « domaines artistiques » sont proposés : « une chorale à l’école ; musique de la maternelle à l’uni- versité ; musiques actuelles ; littérature et poésie ; théâtre ; danse ; arts plastiques ; cinéma ; architecture ; patrimoine, musées, archives ; arts du quotidien ; arts du goût ».Si tout ce qui est artistique est culturel, l’inverse n’est pas vrai et la diversité des domaines envisagés risque d’entraîner certaines dérives : la « culture scientifique et technique » par exemple permettra de donner un intitulé « PAC » à des projets assez éloignés de l’artistique.

D’autre part, si « doter chaque élève d’une culture générale ali- mentaire »est important, les « arts du goût »ont-ils leur place dans le cadre des domaines artistiques ? Les « musiques actuelles » ne devraient-elles pas s’intégrer au dispositif

« musique de la maternelle à l’université » ?D’autant plus que leur présence semble guidée par la soi-disant nécessité de « réduire les écarts esthétiques entre enseignants et élèves » !

En tout état de cause, l’application de ce plan en collège reste soumis aux dispositions que le ministre prendra suite aux pro- positions de Philippe Joutard.

LES ATELIERS, LES CHORALES ET ENSEMBLES INSTRUMENTAUX

L’inscription des chorales dans les DHG des collèges est un point positif. Simultanément, la volonté de simplifier les modalités de mise en œuvre des ateliers artistiques est affi- chée (tous les ateliers existants étant regroupés sous la même appellation d’ateliers artistiques des collèges et des lycées), sans que soit vraiment justifiée l’exhortation à les rendre plus largement pluridisciplinaires.

(3)

Observatoire national des programmes et des pratiques• Supplément au n° 541 de l’US • 10 mars 2001 3

s et de la culture à l’école ?

L’EVALUATION DES ÉLÈVES EN LYCÉE

Nous ne pouvons pas souscrire à la conception de l’évalua- tion qui est proposée en lycée : « Les élèves qui peuvent faire état d’une compétence artistique acquise, soit dans un atelier d’expression artistique, soit dans un projet artistique de classe, soit par eux-mêmes, devraient pouvoir être évalués à partir d’une épreuve sur dossier ».

Pour le SNES, il n’est pas souhaitable que des épreuves du bac évaluent uniquement des compétences acquises en dehors de l’école : il ne saurait être question de renouer avec des épreuves du baccalauréat qui cautionneraient une absence d’enseignement. L’absence d’évaluation des ateliers au bac- calauréat semble remise en cause : pour l’instant le SNES a obtenu que ces derniers ne soient pas évalués au baccalau- réat car ce sont des activités, pas des enseignements.

LA FORMATION DES ENSEIGNANTS

En termes de formation initiale des enseignants du second degré, une mission a été confiée à Alain Boissinot pour rénover les concours de recrutement. Cependant, le plan Lang propose que certains CAPES ou CAPET « comportent, sous une forme non encore précisée, une évaluation artistique ou cul- turelle qui viendrait sanctionner par une note ou une mention par- ticulière les acquis de l’étudiant pendant le second cycle, l’université, et la première année de l’IUFM pour les élèves qui y sont admis ».

Le SNES n’acceptera jamais que les disciplines artistiques fai- sant l’objet d’un CAPES puissent par ailleurs être évaluées dans le cadre d’autres CAPES. Pour les autres domaines artis- tiques (histoire des arts, cinéma, audiovisuel, théâtre, danse), cela mérite pour le moins un débat sur les conséquences en termes de statut des enseignants, de qualification des postes, de recrutement et sur les modalités de mutation.

LES PROJETS ACADÉMIQUES ET DÉPARTEMENTAUX

Ce plan s’intègre dans le cadre des projets académiques et départementaux, chacun d’entre eux devant à l’avenir com- porter un volet artistique et culturel élaboré avec les différentes structures territoriales et partenaires locaux (DRAC, Jeunesse et sports par exemple). Le SNES constate que cette méthode risque de conduire à des déséquilibres entre académies et entre secteurs d’une même académie : offre minimum ici, plus valorisante ailleurs. D’autre part, il ne saurait accepter que des activités prévues dans le cadre des projets académiques, départementaux, ou dans le cadre des contrats éducatifs locaux puissent se substituer aux enseignements existants.

LE FINANCEMENT DU PLAN

Pour 2001, il est assez élevé : 263 MF pour l’Education nationale, 16,5 MF pour le ministère de la Culture ; sachant que 109 MF sont déjà retirés pour « les opérations artistiques et culturelles »(expos, Festival national des arts à l’école…) et pour la création d’outils pédagogiques (CNDP, présidé par Claude Mollard). Ces sommes risquent de se transformer en saupoudrage où le médiatique sera favorisé. Ramenés au ter- rain, les chiffres sont plus modestes, le coût estimé d’une

classe à « PAC » étant de 8 000 francs (4 000 francs à la charge du ministère de l’Education nationale et 4 000 francs à la charge des collectivité territoriales).

Pour certains domaines artistiques, des promesses d’équi- pement sont faites : DVD, mini-caméra DV pour le cinéma, par exemple.

LES PROPOSITIONS DU SNES

POUR LES ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES PARTICIPENT D’UNE AUTRE LOGIQUE

Plutôt énoncées dans un plan « Culture » qu’« Education nationale », ces nouvelles orientations ministérielles ne cla- rifient pas les liens entre culture, éducation et collectivités ter- ritoriales, ni leurs missions et prérogatives. Dans un objec- tif annoncé de démocratisation, les enseignements artistiques risquent de se faire instrumentaliser dans une logique de consommation culturelle.

Pour le SNES, si l’on veut valoriser et renforcer l’approche artistique des élèves et leur formation, il faut s’appuyer sur les enseignants, ne pas rajouter des dispositifs, mais donner du temps aux élèves, du temps de qualité, et assurer dans tous les collèges l’obligation des deux enseignements. C’est en se basant sur la construction de savoirs, de savoir-faire, de recherches, d’expérimentations, de créations dans le cadre des enseignements, que l’élève peut s’ouvrir à la rencontre avec des artistes. Nous avons ainsi proposé de renforcer les enseignements obligatoires en collège (éducation musicale et arts plastiques) par des allègements d’effectifs et par la prise en compte systématique dans la DHG et dans l’emploi du temps des enseignants, des différents dispositifs (non seule- ment les chorales mais aussi les ateliers d’arts plastiques, de musique et les ensembles instrumentaux). Quant au lycée, améliorer ce serait déjà se pencher sur la présence des ensei- gnants spécialisés dans les établissements en obligeant par exemple tous les lycées à offrir une option artistique en seconde, réfléchir à la place de certains enseignements artis- tiques dans la série S... Nous aborderons toutes ces questions à Strasbourg, dans le cadre de notre congrès national.

Hélène Davit, Sandrine Charrier

(4)

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

L’Université Syndicaliste, suppl. au no541 du 10 mars 2001, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : SIPE, Paris - NoCP1578 D73 – ISSN no0751-5839

C’est un lieu d’échanges et de débat aussi bien sur les contenus d’enseignement que sur les pratiques des enseignants. Malgré nos demandes, une telle structure n’existe pas de façon institutionnelle dans le système éducatif.

C’est pourquoi le SNES a décidé de la mettre en place, aux niveaux national et académique.

C’est aussi parce que le SNES est consulté sur les programmes par le ministère et notamment dans le cadre du CSE (Conseil supérieur de l’éducation) que des échanges avec l’ensemble de la profession sont absolument nécessaires.

De nombreux débats traversent les disciplines artistiques, débats quelque peu occultés jus- qu’alors par les conditions d’enseignement et les maxima horaires imposés aux profes- seurs d’éducation musicale et d’arts plastiques.

Au SNES, nous pensons que c’est justement en interrogeant les contenus et les pratiques, que nous sommes plus forts pour réclamer les horaires, les conditions de travail et les recru- tements nécessaires.

En ce qui concerne le collège, nous avons déjà fait paraître un premier document de tra-

vail dans le n° 509 de l’USdu 13 novembre 1999. D’autre part, les groupes d’experts minis- tériels vont semble-t-il travailler prochaine- ment sur de nouveaux programmes de collège.

A ce titre, il est indispensable que vous nous donniez votre avis sur les programmes actuel- lement en vigueur et sur l’analyse que nous avons portée dans ce document.

Pour les lycées, le ministère a soumis les pro- grammes expérimentaux de Seconde et les projets de Première (option facultative et série L) à consultation.

Elle a été plus ou moins faite suivant les aca- démies. Faites-nous part de vos avis et ren- voyez-nous les comptes rendus des consulta- tions académiques. Nous avons publié une première analyse de ces programmes dans un supplément au n° 531 de l’US du 27 octobre 2000, accompagnée d’un ques- tionnaire. Merci de nous le renvoyer. Les groupes d’experts ministériels sont en train de travailler sur les projets de programmes de Terminale. Une consultation nationale devrait être mise en place en mars.

Les Observatoires du SNES, qu’est-ce que c’est ?

Les enseignements artistiques

sur Internet

Plusieurs outils sont à votre disposition sur le site Internet du SNES : www.snes.edu :

• Des forums de discussion :un forum observatoires pour débattre plus spécifiquement des programmes et des pratiques ainsi qu’un forum

enseignements artistiques, accessibles à tous.

• Un site enseignements artistiques :

www.snes.edu/artspour les informations générales.

• Un site

« observatoires » concernant plus spécifiquement les programmes :

www.snes.edu/observ/arts.

• Une boîte aux lettres où nous répondons à vos questions :

ens.artistiques@snes.edu

Une liste de diffusion interne au SNES qui permet d’échanger entre collègues syndiqués des disciplines artistiques. Si vous souhaitez participer à cette liste de diffusion, merci de nous envoyer votre mél.

4 Observatoire national des programmes et des pratiques• Supplément au n° 541 de l’US • 10 mars 2001

A propos des “Cahiers du cinéma”

«Beaucoup s’accordent à dire que les enseignements des arts plastiques et de la musique se sont révélés catastrophiques dans la plupart des établissements scolaires» : de nombreux collègues ont été choqués par ces propos extraits des Cahiers du cinémade décembre 2000.

Brutale, diffamatoire et sans nuance, cette formule était, de plus, commentée par l’ins- pectrice générale de cinéma, Mme Juppé- Leblond qui prétendait alors : «il ne faut surtout pas de profs spécialisés comme on en a eu en dessin ou en musique» ; puis, c’était au tour d’Alain Bergala, cinéaste, enseignant, à la tête de la Mission ministérielle pour l’en- seignement du cinéma de jeter le discrédit sur les enseignants de cinéma et sur leur formation.

Ne pouvant se satisfaire du simple démenti que Mme Juppé Leblond aurait

adressé aux IPR, le SNES a demandé un droit de réponse au journal.

La lettre est disponible sur le site enseignements artistiques du SNES : www.snes.edu/arts

Filière arts appliqués :

le ministère change de stratégie

Le plan Lang présenté en décembre com- porte un volet nommé « plan design » dont les axes principaux sont : 1. les classes de mise à niveau pour les bacheliers n’ayant pas passé un bac « arts appliqués » ; 2. l’officialisation de classes dans les lycées publics permettant d’accéder aux filières des écoles d’arts ; 3. l’ins- cription des classes préparatoires aux grandes écoles et des classes de BTS dans le disposi- tif des projets artistiques et culturels de classe.

En complément du plan annoncé, le ministère proposait en décembre de conformer les diplômes des arts appliqués au modèle 3. 5. 8.

en transformant les BTS en diplômes à bac plus 3, en mettant en place un projet de DSAA à bac +5 et un 3ecycle à Fontenay-aux-Roses.

Depuis le mois de janvier, le ministère change de stratégie : il souhaite revenir aux BTS en deux ans dont les contenus devraient être transformés, avec des licences professionnelles préparées en partenariat

avec les universités.

Nous attendons des pré- cisions sur les décisions ministérielles.

Références

Documents relatifs

Si le s œuvres sorties de nos classes étaient cer t es artistiques en ce se ns qu'elles étaient investies de la person- nalité de leurs auteurs qui se créaient

- Approfondissement artistique et culturel : arts du son, arts visuels, patrimoines, spectacle vivant. Cette partie du programme ouvre à d’autres pratiques, à d’autres domaines,

- Échanger avec un artiste, un créateur, un scientifique ou un professionnel de l’art et de la culture - Mettre en relation différents champs de connaissances. Classes

Absentes du socle commun, les pratiques artistiques risquent ainsi de n’être bientôt plus dispensées que dans le cadre de l’accompagnement éducatif, et les enseignements

- connaître des références essentielles de l’histoire des arts - Situer les œuvres dans leur contexte historique et culturel - pratiquer différentes formes

Aucun enseignement artistique au choix n’est proposé dans les enseignements obligatoires du cycle terminal alors même que sont identifiés des « domaines de compétence

L’enseignement d’exploration appelé « Création et activités artistiques » pourrait être proposé dans certains lycées dans les domaines suivants : arts visuels, arts du son,

• 2h 45 par classe (co-interventions possibles mais non obligatoires, pas de mise en barrette imposées ).