• Aucun résultat trouvé

Transition rugueuse et localisation pour une singularité linéaire dans un espace à deux ou trois dimensions

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Transition rugueuse et localisation pour une singularité linéaire dans un espace à deux ou trois dimensions"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00209343

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209343

Submitted on 1 Jan 1981

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Transition rugueuse et localisation pour une singularité linéaire dans un espace à deux ou trois dimensions

M. Vallade, J. Lajzerowicz

To cite this version:

M. Vallade, J. Lajzerowicz. Transition rugueuse et localisation pour une singularité linéaire dans un espace à deux ou trois dimensions. Journal de Physique, 1981, 42 (11), pp.1505-1514.

�10.1051/jphys:0198100420110150500�. �jpa-00209343�

(2)

1505

Transition rugueuse et localisation pour une singularité linéaire

dans un espace à deux ou trois dimensions

M. Vallade et J. Lajzerowicz

Laboratoire de Spectrométrie Physique, Université Scientifique et Médicale de Grenoble, Boîte postale 53, 38041 Grenoble Cedex, France

(Reçu le 14 mai 1981, accepté le 17 juillet 1981)

Résumé. 2014 Le modèle gaussien continu est utilisé pour décrire les propriétés thermodynamiques de la ligne d’inter-

face dans le modèle d’Ising à deux dimensions ; on retrouve les résultats exacts concernant la transition rugueuse du modèle d’Abraham pour TR ~ Tc On calcule en outre la fonction de corrélation de position des points de l’inter- face et on étudie l’influence d’un champ extérieur uniforme. Le même modèle est étendu au cas d’une singularité

linéaire dans l’espace d = 3 : on montre qu’on peut avoir une transition rugueuse avec une énergie libre possédant

une singularité en exp- (A/TR-T).

Abstract. 2014 The continuous Gaussian approximation is used to describe the thermodynamical properties of an

interfacial line in the two-dimensional Ising model ; the exact results concerning the roughening transition of the Abraham model are recovered for TR ~ Tc. Furthermore the correlation function for the displacements of the

interfacial points is calculated and the influence of a uniform applied field is also studied. The same model is extended to the case of a linear singularity in the three-dimensional space : it is shown that one can get a roughening tran-

sition and the free energy exhibits an essential singularity - exp - (A/TR-T).

J. Physique 42 ( 1981 ) 1505-15 I 4 NOVEMBRE 1981,

Classification

Physics Abstracts

05.50 - 64.60 - 68.48 - 75.60C

1. Introduction. - Le problème de la nature de

l’interface entre les deux phases d’aimantation oppo- sée dans un système d’Ising a été l’objet d’études

récentes [1-3] ; dans le cas bidimensionnel on

démontre [4] que cet interface (ligne) est o diffus » (ou « rugueux »), c’est-à-dire que les fluctuations de

position de la paroi sont très grandes pour toutes

températures T Tc. Au contraire, en dimension 3 l’interface (surface) est localisé à basse température

et ne devient diffus qu’au-dessus d’une température TR T,, [5]. Abraham et al. [6] ont donné une solu-

tion exacte d’un modèle d’Ising ferromagnétique à

d = 2 dans le cas où les conditions aux limites impo-

sent l’existence d’une paroi de domaine ancrée en

deux points de la surface d’un système semi-infini distants d’une longueur s. Ils trouvent que l’interface est diffus sur une largeur variant comme foi. Plus

récemment Abraham [7] a montré que si, dans ce

même modèle, on choisit une interaction d’échange Jo

au voisinage de la surface plus faible que celle du reste du système, il existait une température de

transition rugueuse T R variant entre 0 et Tc selon

la valeur de Jo.

Le but de cet article est de montrer qu’une approche semi-phénoménologique basée sur la fonctionnelle à la Landau-Ginzburg permet de retrouver les résultats

exacts (pour TR Tc); en outre on peut généraliser

facilement les résultats à des formes d’inhomogénéités

variées et étudier l’influence d’un champ extérieur.

Le cas d’une singularité linéaire à d = 3 peut également être abordé par cette méthode.

2. Modèle semi-phénoménologique de la ligne d’inter-

face à deux dimensions. - Nous partons de la descrip-

tion du modèle d’Ising (n = 1, d = 2) à l’approxima-

tion gaussienne continue [8, 9], où la densité d’énergie f

est une fonctionnelle du paramètre d’ordre q(x, y) du type Landau-Ginzburg

(v est une fonction régulière de r¡2).

Quand on impose des conditions aux limites telles que en y = ± oo le paramètre d’ordre 1 ait des

valeurs opposées, on contraint le système à posséder

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0198100420110150500

(3)

au moins une paroi de domaine. L’énergie libre totale est donnée par l’intégrale fonctionnelle

la sommation sur les chemins q(x, y) étant restreinte

aux fonctions qui satisfont les conditions aux limites.

Dans une approximation de type « champ moyen »

on admet que 5- ,:t F( r¡m) r¡m est la fonction qui

minimise F. Pour la fonctionnelle (1)

le profil de la paroi est décrit par la fonction g(u) impaire qui tend vers + 1 quand u - + oo ; 03BE est

la longueur de corrélation qui fixe la largeur de la paroi. La « forme » de la paroi, définie comme la

courbe où il = 0, est dans ce cas la droite y = Yo (Yo arbitraire). L’hypothèse principale que nous

allons faire, consiste à admettre que l’on peut décrire les fluctuations de la paroi en supposant que celle-ci reste presque « raide » ; plus précisément on admet

que sa «forme » peut être décrite par une fonction y = Y(x) (non multiforme) dont le rayon de courbure est grand devant 03BE. (Nous ne nous intéresserons

qu’aux températures T Tc de sorte que 03BE reste petit.)

On restreint donc l’intégration (2) aux fonctions

Dans le cas d’un système où les interactions sont

inhomogènes, la fonction v dans (1) dépendra expli-

citement de x et y.

Si v(x, y) reste constant sur les distances grandes devant 03BE, on peut considérer que l’approximation (3)

reste valable, et l’on a :

A représente donc la tension de ligne.

On note que les régions où les interactions sont minimales correspondent à des maxima de v( y, x) et

donc à des minima de V(Y, x).

Dans le cas l’on applique un champ conjugué

du paramètre d’ordre H, on doit ajouter à F un terme

Cette approximation permet ainsi de passer d’un

problème bi-dimensionnel à un problème à une

dimension, l’intégrale fonctionnelle (2) portant main-

tenant sur les fonctions Y(x).

Pour calculer les propriétés thermodynamiques on

va utiliser les résultats bien connus concernant l’inté-

gration fonctionnelle [10] ; en particulier si V (et h)

sont indépendants de x la densité de probabilité pour que Y(x) soit compris entre y et y + dy, avec les

conditions aux limites

est donnée par :

9,,(y) et Àn sont les fonctions propres et les valeurs propres de l’équation (analogue à une équation de Schrôdinger) :

on va étudier les solutions de (8) dans quelques cas simples.

2. 1 SYSTÈME HOMOGÈNE SEMI-INFINI. - Imposons

comme conditions aux limites, celles choisies par Abraham (voir Fig. 1) :

correspondant à un ancrage de la paroi sur la surface

aux points y = yo xr 0, x = ± s/2.

Les approximations précédentes restent valables

pour (s12 - x 1) et y > 03BE. Le « potentiel » vu par la

paroi est un puits de potentiel rectangulaire à bords

infinis en Y = 0 et L. Le spectre des valeurs propres

= (7Y L A forme un quasi-continuum à la limite

Lu oo (A = T/2 A a la dimension d’une lon-

gueur).

(4)

1507

Fig. 1. - Modèle d’Ising similaire à celui d’Abraham (Réf. [7])

utilisé aux paragraphes 2 et 3 pour décrire la transition rugueuse à d = 2. Une ligne d’interface est ancrée en x = ± s/2, y - 0.

d représente l’épaisseur sur laquelle les interactions ont une valeur

plus faible dans le modèle du paragraphe 2.2.

[Ising model similar to that of reference [7] used in sections 2 and 3 to describe the roughening transition at d = 2. An interfacial line is pinned at x = ± s/2, y - 0. d is the thickness for which the interactions have a lower value in the model of section 2.2.]

La densité de probabilité donnée par l’équation (6)

se calcule exactement :

On en déduit la valeur moyenne de la position de la paroi et ses fluctuations :

On constate donc que Y(x) a un caractère essentielle- ment brownien, les fluctuations pour 1 x s/2

croissant comme

Ceci est en accord avec les résultats donnés par

°

les solutions exactes pour s - oo [6]. On remarque que notre hypothèse considérant que la paroi est

presque « raide » est cohérente puisque le rayon de courbure tend vers l’infini avec s. Néanmoins la

paroi est « rugueuse » à toutes températures T 7.

Il est aussi possible de calculer exactement la fonction de corrélation de position de la paroi à l’aide du for-

malisme précédent ; on obtient (voir appendice A)

F est la fonction hypergéométrique.

Quand 1 Xl 1 et lx,l«s/2ona :

La valeur moyenne du paramètre d’ordre 1J(X, y) >

est reliée simplement à la probabilité P4 Y(x) y) :

avec

on constate que (12) est précisément le résultat exact trouvé par Abraham [6] pour x = 0 et s --> oc. Ceci montre bien que les deux modèles appartiennent à

la même classe d’universalité.

Remarquons que pour l’énergie libre Y on a,

d’après (7) :

alors que si la paroi n’était pas ancrée on aurait :

Ces termes (non extensifs en s), proviennent des grandes fluctuations de la paroi et sont les termes

correctifs de nature entropique à l’énergie libre de

création de la paroi - As.

2.2 SYSTÈME SEMI-INFINI INHOMOGÈNE. - Consi- dérons le système précédent mais dans lequel l’inter-

action d’échange a une valeur plus faible au voisinage

de la surface [7] ; V( y) sera alors plus petit près de

cette surface, ce qui correspond donc à une attraction

(5)

de la paroi vers la surface. Choisissons l’origine des

«’potentiels » telle que :

(V. et v 1 correspondent aux valeurs de v( y) respecti-

vement pour y d et y > d). L’équation (8) est

facilement résolue dans ce cas et l’on trouve que le spectre possède des niveaux discrets à condition que :

Il est aisé de voir que l’existence de tels états liés

correspond à une localisation de la paroi près de la surface ; en effet si l’on considère la limite où s est très grand, dans la densité de probabilité (Eq. (6)) les

termes en e - i.os/T deviennent prépondérants dans (6)

et (7) pour T TR et :

go est la fonction propre correspondant au niveau

fondamental ,10 :

avec

d’où l’on déduit pour 1/a > d :

encore on retrouve la divergence en 1 t 1- obtenue

par le calcul exact d’Abraham [7], lorsque T tend

vers TR’

On peut calculer la fonction de corrélation pour

s - oo (voir appendice A). On obtient :

On voit ainsi apparaître deux longueurs !x et caractéristiques des corrélations selon x et y respec- tivement :

L’énergie libre par unité de longueur de la paroi

est :

et la chaleur spécifique présente donc une disconti-

nuité à T,.

Lorsque T > TRIe spectre de l’équation (8) est un

continuum et l’on retrouve pour l’essentiel les pro-

priétés du système homogène du paragraphe 2.1.

Il est possible d’étudier le comportement du système lorsque la longueur s est grande mais finie. On obtient pour T R > T des corrections à la loi de probabilité (17)

qui deviennent importantes si Asa - d 1. On passe alors continuement de la loi de probabilité (17) à (9) quand T - TR.

2.3 AUTRES TYPES D’INHOMOGÉNÉITÉS. - Le for- malisme précédent peut être aisément généralisé à

d’autres types de potentiel V(Y). Si l’on considère un

puits rectangulaire de largeur d et de profondeur U

situé à l’intérieur du système, et correspondant par

conséquent à des interactions d’échange affaiblies le

long d’une bande parallèle à l’axe des x, mais éloignée

de la surface, le spectre de l’équation (8) admet alors

toujours au moins un état lié (ceci reste vrai égale-

ment pour des puits plus généraux de « largeurs » d

et tels que V( + dl2) = V(- d/2)). Dans ce cas notre

modèle prévoit donc que la paroi est localisée sur

le défaut pour toutes températures T T, (tout au

moins tant que 03BE « d).

Dans le cas où le potentiel V(Y) est périodique, la paroi est délocalisée puisqu’il existe des «bandes».

On peut noter que c’est A qui joue un rôle sem-

blable à la masse dans l’équation de Schrôdinger

(6)

1509

pour un électron ; par analogie on pourra décrire les fluctuations de la paroi comme celles d’un système homogène où A est remplacé par un A effectif (o masse effective ») qui croît avec l’amplitude de V( Y).

En particulier on retrouve une quasi-localisation

si la transparence de la barrière entre les minima de

V( y) devient très petite.

3. Influence d’un champ appliqué. - Revenons au système décrit au paragraphe 2.2 et étudions

l’influence d’un champ uniforme ; il est clair que selon

que h est positif ou négatif, la paroi va être repoussée

vers y = 0 ou y = L. Toutefois, les fluctuations de la

paroi étant différentes si celle-ci est localisée ou non, on s’attend à ce que la réponse au champ extérieur change de nature à TR. Nous allons donc étudier son

comportement dans le plan h, T et en particulier pour t 1 et

le potentiel est représenté sur la figure 2.

e h > 0 : Le spectre de l’équation (8) est étudié dans

l’appendice (B. 1). Les niveaux sont de la forme :

Fig. 2. - Formes du potentiel agissant sur la paroi dans le cas du

modèle décrit figure 1 en présence d’un champ magnétique positif (Fig. 2a) ou négatif (Fig. 2b). 03BBo(h) correspond au niveau localisé

vers y - d quand h - 0 et ço(h) est la fonction propre correspon- dante.

[Shape of the potential acting on a wall for the model described in

figure 1 with the addition of a magnetic field either positive (Fig. 2a)

or negative (Fig. 2b). 03BBo(h) corresponds to a bound level localized

near y - d when h - 0 and (h) is the corresponding eigen- function.]

En particulier le niveau fondamental est de la forme :

A la limite où s - oo, 03BBos passe donc continû- ment de la forme (25a) à (25b). Le changement ayant lieu pour th-1/3 = 1 (voir Fig. 3). La susceptibilité

x - ôF/âh change dans le même temps de

Fig. 3. - Diagramme de phase dans le plan température-champ magnétique. La ligne (1) sépare (approximativement) la région

la susceptibilité est en t -1 de celle où elle est en h - 1/3. La ligne (2) correspond à Ào(h) = Â*(h) et la ligne (3) correspond à la limite d’existence du niveau lié À-o(h). On montre aussi la courbe W - 1/s.

[Phase diagram in the temperature-magnetic field space. Line (1)

is the (approximate) boundary between the region where the susceptibility is proportional to 1 t 1 - 1 and that where it is pro-

portional to h- 1/3 . Line (2) corresponds to Ào(h) = À*(h) and

line (3) corresponds to the limit of existence of the bound state

À-o(h). The W = 1/s curve is also shown.]

Ceci illustre bien le fait que pour T > T R la paroi

est un système « critique » dont la susceptibilité est indépendante de la température et diverge quand

h - 0.

2022 h 0 : Le potentiel V( Y) présente alors deux minima en Y = d et Y = L (Fig. 2b). Le spectre des niveaux d’énergie pour L fini est discuté dans l’appen-

dice (B. 2). Pour T > T R et à l’approximation

les niveaux

(7)

forment un quasi-continuum de la forme :

A la limite s --+ oc, la paroi dont les fluctuations

en champ nul divergent, va se localiser vers Y - L

pour un champ h arbitrairement petit. Il est cependant

intéressant de considérer le cas où s est grand (devant A

et d) mais fini. Il est clair que même dans ce cas, si l’on prend la limite thermodynamique (surface 8 du système infinie) avant la limite h - 0, l’état stable

correspondra à un retournement complet de l’aiman- tation. Ceci correspond à une forme de paroi qui ne

peut en aucun cas être décrite par l’approximation gaussienne (Eqs. (3-4)).

Toutefois il est possible d’examiner les premières étapes du retournement en étudiant les états méta- stables dans lesquels la paroi présente encore une

faible courbure. A l’approximation de « champ

moyen » l’énergie libre vaut :

(on évalue la sommation par la méthode du col en

tenant compte de ce que cp;(Yo) décroît exponentielle-

ment avec ( U - Àn)3/2).

A cette approximation, le profil de la paroi est

donné par :

L’approximation n’est correcte que si les fluctuations

J d Y 2 )- J As sont petites devant Y ), soit

pour

La forme de la paroi est donc parabolique pour des

champs suffisamment faibles tels que la courbure

= d Y/dx reste très petite. Pour des champs plus

élevés la paroi est plus correctement décrite en

remplaçant p ç A 2 dx d Y 2 dx par AL p où £ est la longueurg

de la paroi. Dans ce cas, on retrouve un résultat bien

connu [11] : la paroi prend la forme d’un arc de cercle passant par les points d’ancrage et de rayon Ail h 1

tant que h 2 A/s (où elle a la forme d’un demi-

cercle). Au-delà de cette valeur aucun état métastable

n’existe dans notre description.

Pour T « TR il existe dans le spectre en plus du quasi-continuum (27) un niveau ,1o(h) coïncidant

avec l’état lié 03BBo quand h tend vers zéro et corres- pondant à un état localisé vers la surface.

Si la paroi n’était pas ancrée son énergie libre par unité de longueur vaudrait ,1o(h) pour h > 0 et

03BB1(h) pour h 0 03BB,1(h) est le niveau le plus bas du

continuum (27). On en déduirait alors que la dérivée

~h serait alors discontinue (transition du premier

ordre en h = 0 correspondant au retournement brutal de l’aimantation). Du fait de l’ancrage il

existe des états métastables la paroi reste localisée : l’état 03BB*(h) décrit ci-dessus pour T > T R (Eq. (28))

et l’état Ào(h) correspondant à une localisation au

voisinage immédiat (- d ) de la surface.

Ce dernier a une plus basse énergie tant que

1 h 1 ;S Ta/s. Il est possible de caractériser sa stabilité de la façon suivante [12] : Supposons qu’au voisinage

des points d’ancrage on impose au système d’être

dans l’état go(Y); alors, d’après (6) :

P4 Y(x) = Y) - ~2(y) (31)

La probabilité par unité de longueur selon x pour que la paroi s’évade au-delà de la barrière de potentiel

y > u - Â0 est W = ~ 2 dY dx dY /d x pe ut

1 hl ) est W [= 0 dx_Y=Y Y/dx peut

être approximé par sa valeur en champ moyen :

On en déduit :

On remarque que W peut s’écrire à l’aide des lon- gueurs de corrélation en champ nul :

Ce que l’on peut interpréter en notant que 1 h I/x Iy

est l’énergie du champ h sur un « noyau » de corré- lation : la paroi ne quittera le voisinage de la surface que si cette énergie est grande devant T. Ce résultat

est à rapprocher des lois décrivant la nucléation au cours des transitions du premier ordre [13].

Il est important de noter toutefois que toute descrip-

tion de la cinétique est absente de notre modèle et que la probabilité W ne décrit pas l’évolution tem-

porelle de la paroi. W-1 est en fait une longueur caractéristique de la stabilité de l’état localisé près

de la surface : si Ws > 1 la probabilité pour que la

paroi se « décroche » devient de l’ordre de 1. Cette

longueur W-1 présente une singularité essentielle en

fonction de h tendant vers l’infini quand h - 0.

Lorsque T T R et ! t3 h 1 1, le niveau Ào(h)

n’existe plus.

Dans ce cas le comportement est semblable à celui décrit pour T > TR : Les fluctuations thermo-

dynamiques sont suffisantes pour initier le mécanisme de décrochement de la paroi.

4. Cas d’une singularité linéaire dans l’espace d = 3.

- Envisageons maintenant le cas d’un modèle n = 2 à d = 3. Il existe des lignes de singularité. Si une telle

Références

Documents relatifs

Une schématisation bidimensionnelle a été retenue pour caractériser les conditions abiotiques qui prévalent au sein du site à l’étude. Ce choix résulte des considérations

Donc si le modèle de Landau donne un changement de phase, c'est à cause de la méthode de solution utilisée (formule 3) ; or, cette méthode analogue à l'équation de Newton

Le comportement des susceptibilités perpendiculaires met bien en évidence le crossover avec l'anisotropie d'échange ; l'exposant de crossover correspondant a une valeur élevée,

Les courbes d’´energie, de chaleur sp´ecifique, de conductivit´e et de facteur d’antiferromagn´etisme en fonction de la temp´erature sont pr´esent´ees pour diff´erentes valeurs

Un arpenteur utilise un théodolite pour mesurer l’angle d’élévation formé par l’horizontale et la droite reliant le sommet de l’instrument au sommet d’un immeuble.. La

en tout cas, un fait que, soit au point P pour les coucher liquides (où la couche reproduit la surface du liquide pur), soit dans les couches solides (où l’on

la solution u ξ du problème (2.1) de la stru ture semi-innie re ouvert d'une ou he, é lairée par une onde plane, se al ule expli itement. De même pour le terme

Deux espaces dont les métriques ont mêmes coefficients en un point et mêmes dérivées de ces coefficients sont dits osculateurs en ce point.. Cette notion ne s’applique pas aux