HAL Id: hal-00719857
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Modèle effectif de couche mince rugueuse périodique sur
une structure semi-infinie
Jean-Baptiste Bellet, Gérard Berginc
To cite this version:
Jean-Baptiste Bellet, Gérard Berginc. Modèle effectif de couche mince rugueuse périodique sur une
structure semi-infinie. ESAIM: Mathematical Modelling and Numerical Analysis, EDP Sciences, 2013,
47 (5), pp.1367-1386. �10.1051/m2an/2013073�. �hal-00719857�
UNE STRUCTURE SEMI-INFINIE
JEAN-BAPTISTEBELLETANDGÉRARDBERGINC
Abstra t. Westudythe ee t of aperiodi rough thinlayerabovea semi-innitemedium, in
abi-dimensionnalHelmholtz ontext. Ee tivetransmission onditionsareformallyderivedusing
homogenizationtypete hniques. Thenthesolutiontotheproblemoftheee tivemediumillumi-
natedbyaplanewaneis omputedusingFourieranalysis. Soistheee tiveGreenfun tion. The
se ondstepisdedi atedtothes atteringproblemfromanembeddedin lusioninthesemi-innite
mediumthatis overedbythe roughlayer. It issolved by theboundaryelement methodinthe
ee tivemedium.Somenumeri alresultsareshown. Tonishwith,theee tivemodelisvalidated
inthe aseofaatlayer,andtheBEM odeis he kedwiththeBornapproximation.
Résumé. Nousétudionsl'eetd'une ou hemin erugueusepériodiquedéposéesurunestru ture
semi-innie,dansle ontexte Helmholtzbi-dimensionnel. Formellement,nousobtenonsdes ondi-
tionsdetransmissionéquivalentesàl'ordre1,pardeste hniquesdetypehomogénéisation.Suivent
alorslarésolutionduproblèmedumilieuee tifé lairéparuneondeplane,etle al uldelafon -
tiondeGreenee tive;letoutparanalysedeFourier.Dansundeuxièmetemps,nous onsidérons
leproblèmededira tionparunobjetpénétrableenfouidanslastru turere ouverteparla ou he
rugueuse.Nous lerésolvons parlaméthodedesélémentsnisdefrontière,danslemilieuee tif.
Desrésultatsnumériquessontprésentés.Enn,lemodèleee tifestvalidédansle asd'une ou he
plate,etl'approximationdeBornestutiliséepourtesterle odedeséquationsintégrales.
1. Introdu tion
En photonique/optique, on onsidèredesstru turesen ou he grandedevant lalongueur d'onde
que nous pouvons appro her par des espa es semi-innis. Ces stru tures ont des fon tionnalités
d'anti-reet; ellessontstru turéesou ontiennent desnanoparti ulespermettantd'augmenterleurs
propriétés. Ellessontsouvent protégéespar une ou he min e detraitement dur.Le dépt de ette
ou heestsouvent omplexe; ette ou hemin eprésenteunesurfa equin'estpaslisse.L'inuen e
de ettestru turationsurfa iqueinvolontairesurlafon tionnalitédelastru turedoitêtreexaminée.
Nousren ontrons unse ond problèmequiestla lusterisation desnanoparti ules quiformentalors
un aggrégat. Déte ter la présen e de es aggrégats est né essaire. Une déte tion non invasive est
parti ulièrement intéressante. On omprend leparallèle ave ladéte tionde ellulesmalignes dans
une stru ture omme la peau. Dans et arti le, on s'atta he à la prise en ompte de l'eet de la
ou he de prote tion danslapropagation desondes, pour unproblème modèle. Ceproblème entre
don dans le adre des problème de dira tion des ondes par des stru tures rugueuses, sujet aux
multiples appli ations : optique, a oustique,radar, et .
Auseindediérentes ommunautés,physique,ingénierie,oumathématiquesappliquées,denom-
breuses méthodes de résolution analytiques et numériques ont vu le jour [7,8,13,16,20,22 24℄.
Certainsauteurssesont égalementintéressésàdesquestionsd'existen eet d'uni ité[6,10℄.Pourle
asde ou hesmin espériodiques, itonsparti ulièrement lesméthodesasymptotiques detypeho-
mogénéisation [1,12℄.L'undesobje tifsde notrearti leestd'appliquer ettete hnique, demanière
formelle, an d'obtenir un modèle ee tif de ou he min e rugueuse périodique re ouvrant une
stru ture semi-innie, supposée anisotrope. L'anisotropie provient éventuellement d'un eet d'ho-
mogénéisation àunetrèspetiteé helle. Onobtient ainsiunproblèmedetype Helmholtzdansdeux
demi-plans,ave àl'interfa e,enguisede ou he,des onditionsdetransmissiondetypeLeontovi h.
Date:16juillet2012:V4.0.
2010Mathemati s Subje tClassi ation. 78A25,78M35,78A45,78M15.
Keywordsand phrases. Ele tromagneti s,Opti s,roughlayer, asymptoti analysis, ee tive transmission on-
ditions, s attering,BoundaryElementMethod.
Ce type de modèle, original de par saprovenan e, entre dansla atégorie desmodèles stratiés
innis.Commedans[4,14,15,18,19℄,l'analysede Fouriertangentielleàl'interfa e onstitueunbon
adred'étude.Eneet,dansledomainespe tral,les al ulssontexpli ites,et leprin ipe d'absorp-
tionlimite permet deposerleproblème onvenablement,en séle tionnantlasolutionphysiquement
réalisable.Cetteméthodepermetle al uldelasolutionduproblèmedelastru tureee tiveé lairée
par une onde plane, ainsi que lafon tion de Green ee tive. On onstate alors, formellement, que
l'eet de la ou heest une perturbation des oe ientsde réexion/transmission deFresnel.
Dansunse ondtemps,nous onsidéronsleproblèmed'unaggrégatenfouidanslastru turesemi-
innie,ave poursour ed'é lairage,uneondeplanedanslemilieuextérieur.Formellement,la ou he
prote tri eestinterprétéeàl'aidedes onditionsde transmissionee tives al uléesaupréalable.Il
s'agitdon d'unproblèmede transmissiondansunobsta le pénétrable, posédanslemilieuee tif,
dont on vient de pré iser le al ul lafon tion de Green, et l'onde qui sepropagerait sans obsta le.
À partir d'une représentation intégrale simple ou he [3,5,21℄, la méthode des éléments nis de
frontière [17,18℄estdon appropriéepourlarésolutionnumérique.Nousené rivonslaformulation.
L'étude présentéedans etarti le onduitàun ode de al ul. Nousprésentonsdon ensuitedes
résultatsnumériquesàtitred'illustration.Dansunpremiertemps,pour desmatériauxdire tement
inspirésdelaphysique.Dansundeuxièmetemps,pourdesparamètresplusa adémiques,autorisant
desvariations de perméabilité.
Enn,nousprésentonsquelquestestsdevalidationde etravail.Con ernantlemodèleee tif,le
asd'une ou heplate estintéressant artousles al uls sontexpli ites. Formellement,lasolution
ee tive oïn ideave lasolution exa teà l'ordre 1.Numériquement, on peut également observer
que l'erreur d'approximation est d'ordre 2. D'autre part, le ode des moments est testé pour un
aggrégat de permittivité, en omparant ave l'approximationde Born.
2. Modèleeffe tif de ou he min e rugueuse périodique
2.1. Modèle rugueux. Un milieu anisotrope rempli le demi-plan inférieur
D − = {x 2 < 0 }
. Onsuppose que e milieu est re ouvert d'une ou he min e périodique
D cl
ξ = {(x 1 , x 2 ) : 0 < x 2 <
ξf (x 1 /ξ) }
, oùf > 0
est une fon tion 1-périodique, etξ > 0
est paramètre désignant la périodede la ou he et l'ordre de son épaisseur. Le milieu extérieur est
D +
ξ = {x 2 > ξf (x 1 /ξ) }
. Le toutonstitue undiéle triquehomogène dans haque partie dudomaine :l'inverse de laperméabilité et
lapermittivitésontrespe tivement :
A ξ (x) = 1
µ + 11 D +
ξ (x) + 1
µ cl 11 D cl
ξ (x) + A − 11 D − (x), ε ξ (x) = ε + 11 D +
ξ (x) + ε cl 11 D cl
ξ (x) + ε − 11 D − (x),
où
11 ·
est la fon tion indi atri e,A −
est une matri e onstante symétrique dénie positive, etµ + , µ cl , ε + , ε cl , ε − > 0
sont des onstantes réelles. Quitte à ee tuer une renormalisation, nous supposerons queA −
est de la formeA − = s t
t 1
. La ou he est délimitée par les interfa es
γ 0 = {x 2 = 0 }
de normaleν = 0 1 T
et
γ ξ = {(x 1 , ξf (x 1 /ξ)), x 1 ∈ R}
de normaleν x 1 =
√ 1
1+f ′ (x 1 /ξ) 2 −f ′ (x 1 /ξ) 1 T
au point d'abs isse
x 1
.Nous étudions e milieu en régime basse fréquen e : la pulsation
ω > 0
des ondesest supposéevérier
ωξ
petitdevant1
.Defaçon équivalente,noussupposeronsqueξ
estpetitdevantlalongueurd'onde de ha un desmilieux.
Dans ette première se tion, on supposera que le milieu est é lairé par une onde plane dans la
partie supérieure
D +
ξ
du domaine :u inc (x) = e ik + θ·x ˆ
, de nombre d'ondek + = ωpε + µ +
, et d'angled'in iden e
θ = (ˆ ˆ θ 1 , ˆ θ 2 )
aveθ ˆ 2 < 0
etθ ˆ
= 1
. Salongueur d'onde estλ + := 2π/k +
.Le problème onsidéré i i estl'étudede lapropagation del'onde résultante
u ξ
dansle milieu:
1
µ + ∆u ξ + ω 2 ε + u ξ = 0,
dansD +
ξ ,
1
µ cl ∆u ξ + ω 2 ε cl u ξ = 0,
dansD cl
ξ ,
∇ · A − ∇u ξ + ω 2 ε − u = 0,
dansD − ,
[u ξ ] | γ 0 = 0, h
∂ ν Aξ u ξ i
γ 0
= 0,
surγ 0 ,
[u ξ ] | γ ξ = 0, h
∂ ν Aξ u ξ i
γ ξ
= 0,
surγ ξ ,
(2.1)
où l'on note :
[u] | γ 0 = u | γ 0 + − u| γ 0 −
, respe tivementh
∂ ν Aξ u i
γ 0
= µ 1 + ∂ x 2 u | γ 0 + − t 1 ∇u| γ 0 −
, lesaut de
u
, resp. de sadérivée onormale, à traversγ 0
; et[u] | γ ξ = u | γ +
ξ − u| γ −
ξ
, resp.
h
∂ ν Aξ u i
γ ξ
=
1
µ + ν · ∇u| γ +
ξ − µ 1 cl ν · ∇u| γ −
ξ
, lesautde
u
, resp. de sadérivée onormale, à traversγ ξ
.Pour que le problème (2.1) soit bien posé mathématiquement, il faut lui ajouter des onditions
detype onditionsderadiation.Ces onditions,surle omportementdelasolution, séle tionnentla
solutiona eptable physiquement.I i,d'unepart,l'onde réé hie
u ξ − u inc
danslemilieusupérieurD +
ξ
doit être montante, et l'onde transmiseu ξ
dans le milieu inférieurD −
doit être des endante.D'autre part, omme dans [19℄, la fon tion de Green risque d'avoir une omposante en ondes de
surfa e qui sepropagent lelongde la ou he min e. Il faudrait onnaître le omportement asymp-
totique de es ondes pour trouver les onditions de radiation orrespondantes. Cette question est
di ile et reste ouverte.
Dans lasuite de ette se tion, nous transformons formellement l'équation (2.1) sous une forme
ee tive, sans sepréo uper des onditions deradiation.
2.2. Cal ul asymptotique formel.
2.2.1. Plan de travail. En suivant la démar he de [1,12℄, nous allons obtenir un développement
asymptotique formelde laformesuivante :
u ξ (x) = u 0 (x) + u cl,ξ 0 (x) + ξ
u 1 (x) + u cl,ξ 1 (x)
+ · · ·
(2.2)Les termes
u i
sont solution d'un problème de Helmholtz dans le domaine sans la ou heD +
ξ
,ave des onditionsdesautàl'interfa e
γ 0
entreledemi-planinférieurD −
etledemi-plansupérieurD + = {x 2 > 0 }
. Laforme de esproblèmes estlasuivante :H [F 0 , G 0 ](u) :
1
µ + ∆u + ω 2 ε + u = 0,
dansD + ,
∇ · A − ∇u + ω 2 ε − u = 0,
dansD − ,
[u] = F 0 ,
surγ 0 ,
1
µ + ∂ x 2 u | γ + 0 − t 1 ∇u| γ 0 − = G 0 ,
surγ 0 .
Lestermes
u cl,ξ i
sontdes orre teursde ou helimite.IlssontsolutiondeproblèmesdeHelmholtz posés dansledomaine ave la ou he, ave un se ond membre et des onditions de sautauxinter-fa es :
H cl [S, F 0 , F 1 , G 0 , G 1 ](u)
∇ · A ξ ∇u + ω 2 ε ξ u = S,
dansD +
ξ ∪ D ξ cl ∪ D − ,
[u] | γ 0 = F 0 , h
∂ ν Aξ u i
γ 0
= G 0 ,
surγ 0 ,
[u] | γ ξ = F 1 , h
∂ ν Aξ u i
γ ξ
= G 1 ,
surγ ξ .
Les orre teurs de ou he limite sont dénis à partir de problèmes dans la bande de périodi ité;
eux- i leur donnent la parti ularité de dé roître exponentiellement dans la dire tion normale à
l'interfa e
γ 0
.Par remiseà l'é helle
y = x/ξ
, labande depériodi itéest(0, 1) × R
et lesinterfa esγ 0
etγ ξ
ontpour imagesrespe tives
Γ 0
etΓ 1
. Lesproblèmes de bande en questionont laforme suivante :B [F, g 0 , g 1 ](Ψ, ψ) :
∇ · A Y ∇Ψ = F,
dans(0, 1) × R \ Γ 0 ∪ Γ 1 ,
[Ψ] | Γ 0 = 0, h
∂ ν AY Ψ i
Γ 0
= g 0 ,
surΓ 0 ,
[Ψ] | Γ 1 = 0, h
∂ ν AY Ψ i
Γ 1
= g 1 ,
surΓ 1 ,
y 1 7−→ Ψ(y 1 , ·), 1
-périodique,
Ψ −→ 0, y 2 → −∞; Ψ −→ ψ, y 2 → +∞,
où les in onnnues sont la fon tion
Ψ
et salimiteψ
. I i,A Y (y) = A(x)
et les ro hets désignent lesautde
Ψ
oudesadérivée onormale∂ ν AY Ψ(y) = ∇ y Ψ(y) T A Y ν y
à traversles interfa es.Sousdes hypothèseste hniquessurlese ond membreF
, omprenant sapériodi itéeny 1
, et ladé roissan e exponentielle de ses oe ients de Fourier en dehors d'un domaine susamment grand(0, 1) ×
( −M, M)
, alors, sousla onditionde ompatibilité dessautsg 0
etg 1
:Z
(0,1)×(−M,M )
F dy +
Z
Γ 0
g 0 dσ +
Z
Γ 1
g 1 dσ = 0,
leproblème
B [F, g 0 , g 1 ](Ψ, ψ)
possède uneuniquesolution(Ψ, ψ)
; les onvergen esdeΨ
en+ ∞
et−∞
sont alors exponentielles. Ce résultatest démontré rigoureusement dans [12℄ lorsque lemilieu inférieur estisotrope, preuve quenousavonsadaptée dans[9℄pour leproblème i-dessus.2.2.2. Développement formel. Commençons simplement par appro her
u ξ
paru 0
, solution d'unproblème sansla ou he :
H [0, 0](u 0 )
.Celà introduit une erreur d'approximation sur les sauts des dérivées normales à travers les in-
terfa es
γ 0
etγ ξ
. Pour les orriger, on introduit le premier orre teur de ou he limiteu cl,ξ 0
telque:
H cl
O (1) , O (ξ) , O (ξ) ,
1
µ + − 1
µ cl
ν · ∇u 0 | γ 0 + + O (ξ) ,
1
µ cl − 1
µ +
ν · ∇u 0 | γ 0 + + O (ξ)
u cl,ξ 0
.
Pour elà, onpose
u cl,ξ 0 (x) = ξ
Ψ 0 x
ξ
− ψ 0 11 D + (x)
· ∇u 0 | γ 0 + ,
où
(Ψ 0 , ψ 0 )
estlasolution deB
0,
1
µ + − 1
µ cl
ν,
1
µ cl − 1
µ +
ν
(Ψ 0 , ψ 0 ).
(2.3)Enappro hant
u ξ
paru 0 + u cl,ξ 0
,on ommetuneerreursurlesautàtraversγ 0
.On orrige esautà l'aide du terme suivant
ξu 1
, aveu 1
solution d'un problème dans le domaine sans la ou he, detype
H [ψ 0 · ∇u 0 | γ 0 + , G 1 ](u 1 )
. LesautG 1
seraxélors deladénitionduterme orre teursuivant.L'estimationde
u ξ
paru 0 + u cl,ξ 0 + ξu 1
donneune erreursurlessauts desdérivéesnormalesainsique dans l'EDP. On introduit alors le se ond orre teur de de ou he limite
u cl,ξ 1
pour orriger àl'ordre supérieur eserreurs:
H cl
−
2
µ + 0
11 D +
ξ −
2
µ cl 0
11 D cl
ξ − 2r 2s 11 D −
∇ y Ψ 0 (x/ξ)∂ x 1 ( ∇u 0 | γ 0 + )
−ω 2 (ε cl − ε + µ µ + cl ) u 0 | γ + 0 11 D cl
ξ + O (ξ) ,
O ξ 2 , O ξ 2 ,
ξs Ψ 0 | Γ 0 (x/ξ) · ∂ x 1 ( ∇u 0 | γ +
0 )
γ 0
+ ξ
1
µ + − µ 1 cl
ν · ∇u 1 | γ +
0 − ξG 1 + O ξ 2 ,
ξ
1
µ cl − µ 1 +
f (x/ξ)ν ·
∂ x 2 2 x 1 u 0 | γ +
0 ( −k +2 − ∂ x 2 1 2 )u 0 | γ +
0
T
+ξ
1
µ cl − µ 1 +
ν 1 Ψ 0 | Γ 1 − ψ 0 · ∂ x 1 ( ∇u 0 | γ 0 + )
γ 0
+ξ
1
µ cl − µ 1 +
ν · ∇u 1 | γ 0 + + O ξ 2
ξu cl,ξ 1
.
Il sut pour elà deposer
u cl,ξ 1 = ξ n
Ψ 0 x
ξ
− ψ 0 11 D +
· ∇u 1 | γ +
0 +
Ψ (1) 1 x
ξ
− ψ 1 (1) 11 D +
· ∂ x 1 ( ∇u 0 | γ +
0 )
γ 0
+
Ψ (2) 1 x
ξ
− ψ (2) 1 11 D +
· ∂ x 2 2 x 1 u 0 | γ +
0
( −k +2 − ∂ x 2 1 2 )u 0 | γ 0 +
!
+ ω 2
ε cl − ε + µ +
µ cl
Ψ (3) 1 x
ξ
− ψ 1 (3) 11 D +
u 0 | γ 0 + o
,
où
(Ψ (1) 1 , ψ 1 (1) )
,(Ψ (2) 1 , ψ 1 (2) )
et(Ψ (3) 1 , ψ (3) 1 )
sont solutions respe tivesde :B h
−
2
µ + 0
11 y 2 >f (y 1 ) −
2
µ cl 0
11 0<y 2 <f (y 1 ) − 2r 2s 11 y 2 <0
∇ y Ψ 0 ,
s Ψ 0 | Γ 0 − G (1) 1 ,
1
µ cl − 1
µ +
ν 1 Ψ 0 | Γ 1 − ψ 0
i
(Ψ (1) 1 , ψ 1 (1) ),
B
0, −G (2) 1 ,
1
µ cl − 1
µ +
f ν
(Ψ (2) 1 , ψ 1 (2) ), B h
−11 0<y 2 <f (y 1 ) , −G (3) 1 , 0 i
(Ψ (3) 1 , ψ 1 (3) ).
Pour assurer l'existen e et l'uni ité de la solution à es problèmes,
G (1) 1
,G (2) 1
etG (3) 1
sont hoi-sis pour satisfaire les onditions de ompatibilité de es équations :
G (1) 1 = −s R
Γ 0 Ψ 0 | Γ 0 dσ +
1
µ + − µ 1 cl
R
Γ 1 ν 1 Ψ 0 | Γ 1 dσ
,G (2) 1 =
1
µ cl − µ 1 +
R 1
0 f 0 1 T
,
G (3) 1 = − R 1
0 f
. Reste à pré iser lehoix dusaut
G 1
:G 1 = G (1) 1 · ∂ x 1 ( ∇u 0 | γ +
0 )
γ 0
+ G (2) 1 · ∂ x 2 2 x 1 u 0 | γ + 0
( −k +2 − ∂ x 2 1 2 )u 0 | γ 0 +
!
+ ω 2
ε cl − ε + µ +
µ cl
G (3) 1 u 0 | γ +
0 ,
= (ϕ 2 ∂ x 2 1 2 + ϕ 1 ∂ x 2 1 x 2 + ϕ 0 )u 0 | γ 0 + ,
ave
ϕ 0 = ω 2 (ε + − ε cl )
Z 1
0
f, ϕ 2 +
1
µ cl − µ 1 +
R 1
0 f
ϕ 1
!
= G (1) 1 .
2.3. Modèle ee tif. Par dé roissan eexponentielle des orre teursde ou he limite
u cl,ξ i
dansledéveloppement (2.2) , onpeut appro her
u ξ
, ex eptéà proximitéde la ou he,paru ξ ≈ u 0 + ξu 1 .
(2.4)Comme etteapproximation satisfait:
H [ξψ 0 · ∇u 0 | γ 0 + , ξ(ϕ 2 ∂ x 2
1 2 + ϕ 1 ∂ x 2 1 x 2 + ϕ 0 )u 0 | γ 0 + ](u 0 + ξu 1 )
,on appro he nalement lasolution
u ξ
de (2.1) parU
, solution d'un problème sans la ou he aveonditions de transmissionde typeLeontovi h àtraversl'interfa e
γ 0
:
1
µ + ∆U + ω 2 ε + U = 0,
dansD + ,
∇ · A − ∇U + ω 2 ε − U = 0,
dansD − ,
[U ] = ξψ 0 · ∇U| γ 0 + ,
surγ 0 ,
1
µ + ∂ x 2 U | γ 0 + − t 1 ∇U| γ 0 − = ξ(ϕ 2 ∂ x 2
1 2 + ϕ 1 ∂ 2 x 1 x 2 + ϕ 0 )U | γ 0 + ,
surγ 0 .
(2.5)
Plus généralement,dans unproblème posé danslemilieu ave la ou he, on rempla e, formelle-
ment,la ou he par les onditions de transmissionee tives quenousvenonsd'obtenir. Ce iestle
as pour leproblème de la ou he é lairée par une ondeplane, pour leproblème d'un point sour e
dans lemilieu inférieur (fon tionde Green), maisaussipour leproblème de dira tionpar unob-
sta le enfouidansle milieu inférieur.Cesont pré isément esmodèles ee tifs résultants quenous
étudions danslesse tions suivantes.
Restent les questions d'existen e et d'uni ité pour le problème ee tif, et surtout la question
di iled'équivalen edumodèleee tifetdumodèleinitial.Pour qu'unproblèmedetype(2.5)soit
bienposé, ilfaut luiajouterdes onditions deradiation.Si ettequestionestenpartierésoluedans
lapro hainese tionàl'aided'unprin iped'absorptionlimite,iln'estpasévidentqueles onditions
de radiation in onnues du problème initial (2.1) soient identiques. De e point de vue, il peut y
avoir a priori non équivalen e des modèles. En parti ulier, les onditions susantes de la se tion
suivantepourassurerl'existen eetl'uni itédelasolutionee tivenesont peut-êtrepassusantes
pour bienposerleproblème initial.
3. Analyse spe trale du modèle effe tif
3.1. Onde in idente plane. On onsidère
U
vériant le problème ee tif (2.5) , ave l'onde in-idente plane
u inc (x) = e ik + θ·x ˆ
pour é lairage dansle milieu supérieur. Cette ondition d'é lairage nousin ite àdé omposer l'ondeU
souslaformeU (x) =
( u inc (x) + u refl (x), x ∈ D + ,
u trans (x), x ∈ D − ,
où les ondes
u refl
etu trans
seront appelées respe tivement onde réé hie et onde transmise. Par transformationdeFourierenlavariabletangentiellex 1
,etdevariablespe traleζ
,laversionspe traleα = 0, β > 0
α > 0, β = 0
α > 0, β = 0
α = 0, β > 0
k
α > 0, β = 0
−k
α > 0, β = 0
α > 0, β > 0
α < 0, β > 0 α > 0, β < 0 α > 0, β > 0
α > 0, β < 0 α < 0, β > 0
α := ℜ( pk 2 − ζ 2 ), β := ℑ( pk 2 − ζ 2 )
−k − iR +
k + iR +
Figure 1. Détermination de
pk 2 − ζ 2 := − √
k − ζ √ −
k + ζ
pourk > 0
.duproblème (2.5)estun systèmed'équationsdiérentiellesordinaires en
x 2
ave des onditionsdera ord :
∂ x 2
2 2 U (ζ, x ˆ 2 ) + (k +2 − ζ 2 ) ˆ U (ζ, x 2 ) = 0, x 2 > 0,
∂ x 2
2 2 U (ζ, x ˆ 2 ) + 2itζ∂ x 2 U (ζ, x ˆ 2 ) + (ω 2 ε − − sζ 2 ) ˆ U (ζ, x 2 ) = 0, x 2 < 0,
U (ζ, 0 ˆ + ) − ˆ U (ζ, 0 − ) = ξψ 0 · iζ ˆ U(ζ, 0 + ) ∂ x 2 U (ζ, 0 ˆ + ) T
, x 2 = 0,
1
µ + ∂ x 2 U (ζ, 0 ˆ + ) − t 1
iζ ˆ U(ζ, 0 − ) ∂ x 2 U (ζ, 0 ˆ − ) T
= ξ
(ϕ 0 − ζ 2 ϕ 2 ) ˆ U (ζ, 0 + ) + iζϕ 1 ∂ x 2 U (ζ, 0 ˆ + )
x 2 = 0.
La résolution de e système va faire intervenir des ra ines arrées à dénir proprement. Posons
d = det A −
,k − = ω
q ε −
d
,λ + (ζ) = p
k +2 − ζ 2
etλ − (ζ) = √
d p
k −2 − ζ 2
, où les ra ines arréessontdéterminées ommesuit.Onpose,pour
z 6= 0
d'argument− π 2 < arg z < 3π 2
,− √
z = p|z|e 2 i arg z
,et on posepour
k > 0
,pk 2 − ζ 2 = − √
k − ζ − √
k + ζ
. Cette détermination (Figure 1) a été hoisie telleque√ k 2 − · 2
estanalytiquesurC
privédesbran hesde oupek + iR +
et−k −iR +
,ettellequepour
ζ ∈ R
,pk 2 − ζ 2
estdanslepremier quadrant.Sous esnotations, leséquationsdiérentielles signient que lesondesréé hieet transmise sont delaforme :ˆ
u refl (ζ, x 2 ) =α + (ζ)e iλ + (ζ)x 2 + β + (ζ)e −iλ + (ζ)x 2 , x 2 > 0,
ˆ
u trans (ζ, x 2 ) =e −itζx 2
α − (ζ)e iλ − (ζ)x 2 + β − (ζ)e −iλ − (ζ)x 2
, x 2 < 0.
Il reste ainsi à déterminer les quatre in onnues
α + (ζ)
,α − (ζ)
,β + (ζ)
,β − (ζ)
, à partir des deuxonditions de ra ord. Ce i est un problème sous-déterminé et onrme que le problème (2.5) est
mal posé sil'on ne pré isepasen plusdes onditions deradiation (sur le omportement desondes
u refl
etu trans
).Comme dans[18℄, on lève ette indétermination dans ledomaine spe tralà l'aide d'un prin ipe
d'absorptionlimite.Ainsi,remplaçonsformellementdanslesexpressionspré édemmentobtenuesles
nombresd'onde
k +
etk −
park η + = k + +iη
etk η = k − +iη
,oùη > 0
estunpetitparamètre.Dans eas, pour
ζ ∈ R
, lesra ines arréesλ + η (ζ)
etλ − η (ζ)
sontà partie imaginairestri tementpositive,et don les omposantesene −iλ + η (ζ)x 2
ete iλ − η (ζ)x 2
sontnonbornéesquandx 2
tend respe tivement vers+ ∞
et−∞
. Physiquement, il est impossible d'avoir de telles omposantes non bornées, et don , on les élimine par la onditionβ η + (ζ) = 0
etα − η (ζ) = 0
. Le prin ipe d'absorption limite onsiste à imposer la même onditionà lalimiteη → 0
. Commeλ + η (ζ)
etλ − η (ζ)
tendent respe tivement versλ + (ζ)
etλ − (ζ)
, on élimine les omposantes ene −iλ + (ζ)x 2
ete iλ − (ζ)x 2
par la ondition :β + (ζ) = 0
et
α − (ζ) = 0
. Notons que e hoix revient à hoisiru refl
montante etu trans
des endante.Pour déterminer les deuxdernières in onnues, on traduit sousforme d'un systèmelinéaire
2 × 2
les deux onditions de ra ord :
1 − iξc 1 (λ + ) −1
λ + − iξc 2 (λ + )µ + λ − µ +
α +
β −
= −2πδ(ζ − k + θ ˆ 1 )
1 − iξc 1 (k + θ ˆ 2 )
k + θ ˆ 2 − iξc 2 (k + θ ˆ 2 )µ +
,
où l'onaposé
c 1 (λ + ) = ψ 0 · ζ λ + T
,
c 2 (λ + ) = ϕ 2 ζ 2 + ϕ 1 ζλ + − ϕ 0
.Le déterminant de esystème s'é rit :D(ζ) = D 0 + ξD 1
, aveD 0 (λ + ) = λ − µ + + λ +
etD 1 (λ + ) = −ic 1 (λ + )λ − µ + − ic 2 (λ + )µ +
.Analysons génériquement e déterminant
D(ζ)
, de la formeD(ζ, λ + , λ − )
. En multipliant par les expressions onjuguées desra ines arrées, on obtientP (ζ) = D(ζ, λ + , λ − )D(ζ, −λ + , λ − )D(ζ, λ + , −λ − )D(ζ, −λ + , −λ − )
qui est un polynme dont les ra ines ontiennent les éventuels zéros de
D
. Le polynmeP
sedé omposant sous la forme
P =: P 1 + iP 2
aveP 1
etP 2
des polynmes à oe ients réels, uneondition né essaire pour que
D
s'annule en un réel est que le résultant deP 1
etP 2
soit nul. Oron peut interpréter e résultant omme un polynme en la taille de la ou he
ξ
. Ce i montre, aumoinsformellement,qu'ex eptépeut-êtrepourunnombre ni devaleursde
ξ
, ledéterminantD(ζ)
ne possèdepasde zéros réels.
Ainsi, en ex luant es éventuelles valeurs de
ξ
, lesystème possède une unique solution que l'onobtient par formules de Cramer :
α + = 2πR(ζ)δ(ζ − k + θ ˆ 1 )
,β − = 2πT (ζ)δ(ζ − k + θ ˆ 1 )
, où lesoe ients
R(ζ) = − D(ζ,k D(ζ,λ + + θ ˆ 2 ,λ ,λ − − ) )
etT (ζ) = (1 − iξc 1 (λ + ))R(ζ) + (1 − iξc 1 (k + θ ˆ 2 ))
sont dits deréexion/transmission.
Enn, on remonte àlasolution par transformation deFourier inverse :
u refl (x) = R(k + θ ˆ 1 )e ik + θ ˆ R x , x 2 > 0
aveθ ˆ R = ˆ θ 1 −ˆθ 2
T
,
u trans (x) = T (k + θ ˆ 1 )e ik + θ ˆ 1 x 1 e iθ T x 2 , x 2 < 0,
aveθ T = −tk + θ ˆ 1 − λ − (k + θ ˆ 1 ).
La solution
U
du problème onsidéré a don une dé omposition de type Fresnel, ave des oe- ientsde Fresnel généralisés.L'onde réé hie est plane. En rappelant que l'on hoisitλ − (k + θ ˆ 1 ) =
√ d
q
k −2 − (k + θ ˆ 1 ) 2
dansle premier quadrant,l'onde transmiseest plane sik −2 − (k + θ ˆ 1 ) 2 > 0
, etelle dé roit exponentiellement sinon.
Développonsformellementen puissan esde
ξ
lasolutionU
de (2.5)quenousvenonsde al uler,e qui revient à développer les oe ientsde réexion/transmission :
R(k + θ ˆ 1 ) = R 0 + ξR 1 + O ξ 2 , T (k + θ ˆ 1 ) = R 0 − 1 + ξ(R 1 − ic 1 ( −k + θ ˆ 2 ) − ic 1 (k + θ ˆ 2 )),
ave
R 0 = − D 0 (k + θ ˆ 1 , k + θ ˆ 2 , λ − (k + θ ˆ 1 ))
D 0 (k + θ ˆ 1 , −k + θ ˆ 2 , λ − (k + θ ˆ 1 )) , R 1 = − D 1 (k + θ ˆ 2 )D 0 ( −k + θ ˆ 2 ) − D 0 (k + θ ˆ 2 )D 1 ( −k + θ ˆ 2 )
D 0 (k + θ ˆ 1 , −k + θ ˆ 2 , λ − (k + θ ˆ 1 )) 2 .
Identions, au moins formellement, ave le développement (2.4) de la solution du problème ave
ou he (2.1) .Lestermesd'ordre
0
onduisent àlasolutionu 0
du problèmesans ou he.Lestermesperturbatifsd'ordre
1
représentent l'eetu 1
de la ou he rugueuse.3.2. Fon tion de Green. De manière analogue aux al uls pré édents, nous allons al uler la
fon tiondeGreen
G
asso iéeaumodèleee tif(2.5) ,pourunpointsour ey
danslemilieuinférieurD −
:
1
µ + ∆G( ·, y) + ω 2 ε + G( ·, y) = 0,
dansD + ,
∇ · A − ∇G(·, y) + ω 2 ε − G( ·, y) = δ y ,
dansD − ,
[G] = ξψ 0 · ∇G| γ 0 + ,
surγ 0 ,
1
µ + ∂ x 2 G | γ +
0 − t 1 ∇G| γ −
0 = ξ(α 2 ∂ x 2
1 2 + α 1 ∂ x 2 1 x 2 + α 0 )G | γ +
0 ,
surγ 0 .
(3.1)
La démar he employée est pro he de [14℄. Nous gardons les mêmes notations que pré édemment,
ex eptépourles oe ientsderéexion/transmission.Latradu tionspe traledeséquationsde(3.1)
est lesystèmed'équationsdiérentielles:
( ∂ x 2
2 2 G(ζ, x ˆ 2 ) + (k +2 − ζ 2 ) ˆ G(ζ, x 2 ) = 0, x 2 > 0,
∂ x 2
2 2 G(ζ, x ˆ 2 ) + 2itζ∂ x 2 G(ζ, x ˆ 2 ) + (ω 2 ε − − sζ 2 ) ˆ G(ζ, x 2 ) = e −iy 1 ζ δ y 2 (x 2 ), x 2 < 0,
dont lessolutions sont de laforme:
G(ζ, x ˆ 2 , y) =
α + (ζ, y)e iλ + (ζ)x 2 + β + (ζ, y)e −iλ + (ζ)x 2 , x 2 > 0,
e −itζx 2
α −> (ζ, y)e iλ − (ζ)x 2 + β −> (ζ, y)e −iλ − (ζ)x 2
, 0 > x 2 > y 2 ,
e −itζx 2
α −< (ζ, y)e iλ − (ζ)x 2 + β −< (ζ, y)e −iλ − (ζ)x 2
, x 2 < y 2 ,
ave des onditions dera ord en
x 2 = y 2
:G(ζ, y ˆ 2 +, y) − ˆ G(ζ, y 2 −, y) = 0,
∂ x 2 G(ζ, y ˆ 2 +, y) − ∂ x 2 G(ζ, y ˆ 2 −, y) = e −iy 1 ζ .
La fon tion de Green
G
est hoisie montante dans le demi-espa e supérieurD +
, et des endante dans le demi-espa e inférieurD −
:β + (ζ, y) = 0
etα −< (ζ, y) = 0
. Traduisons les onditions detransmissionde (3.1) sousforme de onditionsde ra ord supplémentaires :
G(ζ, 0 ˆ + ) − ˆ G(ζ, 0 − ) = ξψ 0 · iζ ˆ G(ζ, 0 + ) ∂ x 2 G(ζ, 0 ˆ + ) T
, x 2 = 0,
1
µ + ∂ x 2 G(ζ, 0 ˆ + ) − t 1
iζ ˆ G(ζ, 0 − ) ∂ x 2 G(ζ, 0 ˆ − ) T
= ξ
(ϕ 0 − ζ 2 ϕ 2 ) ˆ G(ζ, 0 + ) + iζϕ 1 ∂ x 2 G(ζ, 0 ˆ + )
, x 2 = 0,
Lesquatres onditions dera ord sont équivalentes au systèmelinéaire
4 × 4
suivant :
1 − iξc 1 −1 −1 0
λ + − iξc 2 µ + −λ − µ + λ − µ + 0
0 e iλ − y 2 e −iλ − y 2 −e −iλ − y 2
0 i( −tζ + λ − )e iλ − y 2 −i(tζ + λ − )e −iλ − y 2 i(tζ + λ − )e −iλ − y 2
α +
α −>
β −>
β −<
=
0
0
0
e −i(y 1 ζ−tζy 2 )
.
Par formules deCramer, onrésout e système, puison trouve:
G(ζ, x ˆ 2 , y) = − i
2λ −
(e itζy 2 T e −i(λ − y 2 +y 1 ζ) e iλ + x 2 , x 2 > 0,
e −itζ(x 2 −y 2 )
e i(λ − |x 2 −y 2 |−y 1 ζ) + Re −i(λ − y 2 +y 1 ζ) e −iλ − x 2
, x 2 < 0,
où les oe ients dits de transmission/réexion sont :
T = 2µ D + λ −
etR = (1 − iξc 1 )T − 1
. Cetteexpression ontientdespseudo-singularitésprovenantdel'annulationdudéterminant
−2iλ − (ζ)D(ζ)
dusystème:ladivisionpar
λ −
onduitàdeuxpseudo-ples,enζ = ±k −
.Notonsl'absen edeples,par notre hypothèse de non annulation de
D
surR
. Celà implique que lafon tion de GreenG
n'apas de omposante de type onde de surfa e. Il reste à remonter à la fon tion de Green
G
partransformation de Fourier inverse :
G(x, y) =
( G trans (x, y), x 2 > 0,
G sour (x, y) + G refl (x, y), x 2 < 0.
Le terme
G sour
provient du terme sour eG ˆ sour (ζ, x 2 , y) = − 2λ i − e −itζ(x 2 −y 2 ) e i(λ − |x 2 −y 2 |−y 1 ζ)
. Parlareprésentation deSommerfeld [2℄ :
− i
4π
Z
R
√ d
λ − (ζ) e i(˜ x 1 −˜ y 1 )ζ e i
λ−(ζ)
√ d |˜ x 2 −˜ y 2 |
dζ = − i
4 H 0 (1) (k − |˜x − ˜y|), x ˜ 6= ˜y,
onnoteque
G sour
estlafon tionde Greensortanted'un espa elibre,dont lesparamètressont euxdu milieuinférieur (
A −
etε −
) :G sour (x, y) = − i
4 √
d H 0 (1) (k − |A ∗ x − A ∗ y |),
aveA ∗ = 1 −t
0 √
d
.
Letermederéexion
G ˆ refl (ζ, x 2 , y) = − 2λ i − e −itζ(x 2 −y 2 ) Re −i(λ − y 2 +y 1 ζ) e −iλ − x 2
sedé omposeenG ˆ refl =
G ˆ reg + ˆ G imag
.LapartieG ˆ imag = 2λ i − e −itζ(x 2 −y 2 ) e −i(λ − y 2 +y 1 ζ) e −iλ − x 2
onduitdansledomainespatial,par lareprésentation de Sommerfeld, àune fon tion deGreen de type image :
G imag (x, y) = i
4 √
d H 0 (1) (k −
¯ A ∗ x − A ∗ y
),
aveA ¯ ∗ = 1 −t
0 − √
d
.
Enn, la partie
G ˆ reg = − i(1−iξc 2λ − 1 )T e −itζ(x 2 −y 2 ) e −i(λ − y 2 +y 1 ζ) e −iλ − x 2
, et le terme de transmissionG ˆ trans (ζ, x 2 , y) = − 2λ i − e itζy 2 T e −i(λ − y 2 +y 1 ζ) e iλ + x 2
ne possèdent pas de singularité. Leurs versions spatiales peuvent don être obtenues numériquement par inversion rapide de la transformée deFourier (IFFT). À noter la dé roissan e exponentielle des transformées de Fourier
G ˆ reg
etG ˆ trans
pour lesfréquen es
|ζ| > k −
; e i permet de les tronquer. Pré isons ennque l'expressionobtenue pour la fon tion de GreenG
permet d'obtenir le al ul de son gradient∇G
, quitte là en ore àee tuer desIFFT.
Commepour
U
,sil'oné rit undéveloppementenξ
des oe ientsderéexion/transmission, on peutidentier,formellement, ave les termesd'un développement detype(2.4) pourlafon tion deGreen du problèmeave ou he (2.1) .Celà permet d'isolerformellement l'eet dela ou he.
4. Modèle effe tif d'aggrégat enfoui
On onsidère un aggrégat (ou objet) enfoui dans la partie inférieure du milieu :
D ⊂ D −
, deparamètres éle tromagnétiques
ε D , µ D > 0
, et de normale unitaireextérieureν x
(enx
).L'ajout deD
danslemilieu périodique (2.1) ,setraduit formellement àl'aidedumodèleee tif (2.5).Il s'agit de résoudre:
1
µ + ∆u + ω 2 ε + u = 0,
dansD + ,
∇ · (A − 11 D − \D + µ 1
D 11 D ) ∇u + ω 2 (ε − 11 D − \D + ε D 11 D )u = 0,
dansD − ,
[u] = ξψ 0 · ∇u| γ + 0 ,
surγ 0 ,
1
µ + ∂ x 2 u | γ +
0 − t 1 ∇u| γ 0 − = ξ(ϕ 2 ∂ x 2
1 2 + ϕ 1 ∂ x 2 1 x 2 + ϕ 0 )u | γ +
0 ,
surγ 0 ,
(4.1)
lasour e d'énergie onsidérée étant l'onde plane
u inc (x) = e ik + θ·x ˆ
, danslemilieu supérieurD +
. Introduisonsquelquesnotations.Lasolutionduproblèmesansobjet(2.5) ,etlafon tiondeGreenasso iée(3.1)sont en orenotéesrespe tivement
U
etG
. Lafon tion deGreenasso iéeàl'objetestG D (x, y) := − 4 i H 0 (1) (ω√ε D µ D |x − y|).
Les potentiels simple ou he,asso iés aumilieu de fond,età l'objet, sont
Sϕ(x) := R
∂D G(x, y)ϕ(y)dσ(y)
,S D ϕ(x) := R
∂D G D (x, y)ϕ(y)dσ(y)
. Enn, posons:K ∗ ϕ(x) := R
∂D ν x · A − ∇ x G(x, y)ϕ(y)dσ(y), K ∗ D ϕ(x) := R
∂D ν x · ∇ x G D (x, y)ϕ(y)dσ(y).
Sous es notations, lasolution
u
de (4.1) possède lareprésentation intégrale [3,5℄:u =
( U + Sϕ
dansD + ∪ (D − \ D),
S D ψ
dansD,
où le ouple
(ϕ, ψ) ∈ L 2 (∂D) × L 2 (∂D)
est l'unique solutiondu systèmed'équationsintégrales :S −S D
I
2 + K ∗ − µ 1 D ( − 2 I + K ∗ D )
ϕ
ψ
=
−U
−ν x · A − ∇U
,
sur∂D.
Pour al ulernumériquement
u
,par laméthodedeséléments nisdefrontière, onrésout laformu-lation variationnellede esystème,poséepour
(ϕ, ψ) ∈ H −1/2 (∂D) × H −1/2 (∂D)
, ave lesfon tionstests delapremière équation dans
H −1/2 (∂D)
et elles deladeuxième équation dansH 1/2 (∂D)
.Pourladis rétisation,lebord
∂D
estappro héparunpolygnedire t(x 0 , . . . , x N )
,et onvenonsquelesindi essontà omprendremodulo
N + 1
(parexemplex N +1 = x 0
).H −1/2 (∂D)
estappro héde façon onforme par l'espa e des fon tions onstantes sur haque mor eau
(x i , x i+1 )
, dont unebase est l'ensemble des
κ i = |x 1
i+1 −x i | 11 (x i ,x i+1 )
,0 6 i 6 N
; enn,H 1/2 (∂D)
est appro hé defaçon onforme par l'espa e des fon tions anes sur haque mor eau
(x i , x i+1 )
, dont une baseest l'ensemble des
χ i = |x |x−x i+1 |
i −x i+1 | 11 (x i ,x i+1 ) + |x |x−x i−1 |
i −x i−1 | 11 (x i−1 ,x i )
,0 6 i 6 N
. En dé omposant les approximations deϕ
etψ
dans la base desκ i
:ϕ ≈ P
i Φ i κ i
,ψ ≈ P
i Ψ i κ i
, le système linéaire àrésoudre numériquement estdon de laforme:
M[G] −M[G D ]
N + [A − ∇ x G] − µ 1 D N − [ ∇ x G D ]
Φ
Ψ
= −U
−U ′
,
ave pour