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Centrale Maths 2 PC 2004 — Corrigé

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Academic year: 2021

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c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 1/30

Centrale Maths 2 PC 2004 — Corrigé

Ce corrigé est proposé par Hicham Qasmi (ENS Lyon) ; il a été relu par Aurélien Alvarez (ENS Lyon) et Paul Pichaureau (Professeur en CPGE).

Ce sujet traite des coniques deR2et de leurs applications pour prouver certains théorèmes en géométrie. Il porte essentiellement sur l’étude des points communs à certains ensembles de coniques. Il est constitué d’un préliminaire et de trois parties indépendantes.

• La première partie permet d’établir quelques résultats simples qui sont utiles dans la deuxième partie. Elle fait appel à des notions de base, en algèbre linéaire et sur les coniques.

• La deuxième porte sur l’étude de certaines coniques ainsi que de leurs points fixes. Elle est longue, assez calculatoire et technique.

• La troisième étudie également les points communs à certaines coniques, mais par une autre méthode, plus algébrique, en utilisant les nombres com- plexes, les déterminants de matrices et la dualité.

• Enfin, la quatrième partie démontre un théorème de géométrie en introduisant un ensemble judicieux de coniques dont on réalise l’étude algébrique.

Dans l’ensemble, le sujet est très long et assez difficile. Il présente le fort intérêt d’être un sujet de géométrie très complet car il fait appel à des notions variées : l’étude des courbes paramétrées et la réduction des coniques pour ce qui est des outils de géométrie ; les déterminants, la dualité et les polynômes pour les outils algébriques.

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(2)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 2/30

Indications

Partie I

I.2 Introduire une représentation paramétrique du cercle.

Partie II

II.A.3 Raisonner sur une équation cartésienne d’une conique de E3 pour relier C1∩C2 à T

C∈E1

C.

II.B.1 Utiliser les coordonnées cartésiennes pour montrer queϕest bien définie.

II.C.1.b Que dire d’une conique dont l’équation ne présente pas de partie linéaire ? Partie III

III.A.2.a Montrer et utiliser le fait que

1 x1 y1

1 x2 y2

1 x3 y3

6= 0.

III.A.2.b On peut considérer S comme l’intersection de trois hyperplans.

III.A.2.c Associer àM4 un hyperplan judicieusement choisi.

III.B.2 Garder à l’esprit que le déterminant est une forme multilinéaire alternée.

III.B.4.a Utiliser les questions III.A.2.c et III.B.3.

III.B.4.b Trouver des vecteurs directeurs simples des bissectrices du couple de droites ((M1M2),(M3M4)).

III.C.1 Penser à changer de repère.

III.C.2 On pourra montrer que la droite(BC)et la parallèlle passant par A qui lui est associée constituent une conique appartenant àE2.

Partie IV

IV.B S’inspirer de la question III.A.2.c et introduire des hyperplans adaptés.

IV.C.2 On peut écrire que a3=az¯izi. IV.C.4.a Combiner les fonctionsH1 etH2.

IV.C.4.b M4 peut-il être confondu avecM1 ouM2ouM3? IV.D Introduire un nouveau repère bien choisi.

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(3)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 3/30

Partie I

I.1 L’ensemble des fonctions réelles définies sur R est un espace vectoriel réel.

Soit(a, b, c, d, e)un quintuplet de réels vérifiant

∀θ∈R a+bcosθ+ccos 2θ+dsinθ+esin 2θ= 0.

En évaluant pour certaines valeurs de θ cette identité fonctionnelle, on obtient un système linéaire d’équations satisfait par(a, b, c, d, e):





a+b+c= 0 pour θ= 0 a−b+c= 0 pour θ=π a−c+d= 0 pour θ=π/2 a−c−d= 0 pour θ= 3π/2

En retranchant la deuxième équation à la première et la quatrième à la troisième, on obtient le système équivalent





a+b+c= 0 a−b−c= 0 2b= 0 2d= 0

Puis si l’on somme les deux premières équations, il vient





a+c = 0 2a= 0 2b = 0 2d= 0

Finalement, a=b=c=d=e= 0

La famille de fonctions considérées est donc libre.

I.2 SoitDle cercle de P de centreΩ(α;β), de rayonρstrictement positif. Montrons que siDest inclus dansC(A,B,C,D,E), alorsA = CetB = 0.

Une représentation paramétrique deDest

∀θ∈R

X(θ) =ρcosθ+α Y(θ) =ρsinθ+β

Par hypothèseDest inclus dansC(A,B,C,D,E)donc pour tout réelθ

2cos2θ+ Bρ2sinθcosθ+ Cρ2sin2θ+ Dρcosθ+ Eρsinθ+ F= 0

avec

D = 2Aα+ Bβ+ D E = 2Cβ+ Bα+ E

F = Aα2+ Bαβ+ Cβ2+ Dα+ Eβ+ F

Or, ∀θ∈R

sin 2θ = 2 sinθcosθ 2 cos2θ = 1 + cos 2θ

2 sin2θ = 1−cos 2θ de sorte que, pour tout réelθ,

A−C 2

ρ2cos 2θ+B

2sin 2θ+ Dρcosθ+ Eρsinθ+ F+

A + C 2

ρ2= 0

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(4)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 4/30 D’après la question précédente, les fonctionsθ 7−→cos 2θ, θ7−→sin 2θ, θ7−→cosθ, θ7−→sinθ etθ7−→1sont linéairement indépendantes, donc













A−C = 0 B = 0 D = 0 E = 0 F+A + C

2 ρ2 = 0 où l’on a utilisé le fait queρest non nul. On a bien A = C et B = 0

Réciproquement, soitAnon nul et une conique de la formeC(A,0,A,D,E,F). M∈C(A,0,A,D,E,F) ⇐⇒ AX2+ AY2+ DX + EY + F = 0

⇐⇒ A

X + D 2A

2

+ A

Y + E 2A

2

+ F−D2+ E2 4A = 0

⇐⇒ A2

X + D 2A

2

+ A2

Y + E 2A

2

+ AF−D2+ E2 4 = 0 où l’on a utilisé le fait queAest non nul.

• Si4AF>D2+ E2, alorsC(A,0,A,D,E,F)=∅.

• Si4AF6D2+ E2, alorsC(A,0,A,D,E,F)est le cercle de centre(−D/2A;−E/2A) de rayonρ=

rD2+ E2−4AF 4A2 .

Une conique de la formeC(A,0,A,D,E,F)est soit un cercle soit l’ensemble vide.

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