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Mesure de la mobilité de Hall par la méthode du disque de Corbino

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Submitted on 1 Jan 1962

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Mesure de la mobilité de Hall par la méthode du disque

de Corbino

André Fortini, Alain Le Bourgeois

To cite this version:

(2)

163

MESURE DE LA

MOBILITÉ

DE HALL PAR LA

MÉTHODE

DU

DISQUE

DE CORBINO

(1)

Par ANDRÉ FORTINI et ALAIN LE

BOURGEOIS,

Laboratoire Central des Industries

Électriques,

Fontenay-aux-Roses.

Résumé. 2014 On

expose une méthode de mesure de la mobilité de Hall utilisant la géométrie du disque de Corbino. On donne le résultat de mesures effectuées sur un cristal de germanium.

Abstract. 2014 A new method for the measurement

of Hall mobilities using the Corbino disc is

described, analysed, and tested with a germanium crystal. LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE HADJUM

PIIYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLEMENT AU N° 12. TOME 23, DÉCEMBRE 1962, PAGE

1. Introduction. - La méthode du

disque

de Corbino

[1]

a été

déjà

utilisée pour la mesure de la

magnéto-résistance

des métaux ou des

semi-conducteurs,

l’antimoniure d’indium en

parti-culier

[2].

La méthode

peut

également

être

employée

pour mesurer la mobilité de Hall ainsi

que l’ont montré de récentes

expériences

effectuées

aû L. C. 1. E. ’

Après

un bref

rappel

de la théorie élémentaire de

l’effet Hall dans un

disque

alimenté en courants

radiaux,

nous déterminons le

couplage

des courants

de Hall à une bobine extérieure et donnons les résultats

expérimentaux

dans le cas du

germanium.

2. Calcul des courants de Hall aux basses fré-quences. - Considérons

un

disque,

semiconducteur

par

exemple,

de faible

épaisseur

W sur

lequel

ont

été réalisés un contact central et un contact

annu-laire de

rayon R

permettant

le passage d’un

cou-rant I de

prisafon

ce. En l’absence de

champ

magnétique

les courants dans le

disque

sont

radiaux. Si nous établissons un

champ magnétique

FIG. 1.

(1)

Le travail présenté ici a été effectué sur contrat du L. C. I. E. avec la

Délégation

Générale à la Recherche Scien-tifique et

Technique.

perpendiculaire

(fige 1)

les courants subissent une

déflexion

[3]

de sorte que, à la distance r du

centre

0,

la densité de courant

J comporte

une

composante

radiale et une

composante

tangen-tielle :

Pour des

porteurs

de

charge négative,

nous avons :

où 6 est la conductivité du

milieu ;

E le

champ

électrique ;

B l’induction

magnétique ;

[lH la mobi-lité de

Hall ;

k un vecteur unitaire

perpendiculaire

au

plan

du

disque.

La

composante

tangentielle

de

l’équation (1)

peut

s’écrire :

en

posant tg

cc =

flH B.

.Ee

est le

champ

électromoteur ;

il est

négligeable

aux basses

fréquences

ainsi que nous le vérifielons

ci-dessous

(Annexe),

de sorte que

En outre le courant étant conservatif :

d’où : 1

3.

Couplage

avec une bobine extérieure. -

Ima-ginons

une bobine constituée par N

spires

axées sur Oz. Cette bobine sera aussi

plate

que

possible

et très

proche

du

disque.

Les courants

Je

de

puI-,sation W y induisent une certaine tension que nous nous proposons de calculer.

Considérons d’abord une

spire

de rayon a, située

à la distance b du

disque

(fig. 2).

Le flux

envoyé

dans cette

spire

par le courant de Hall élémentaire

JO

W dr = I

tg

oc dr est

donné

selon la f ormule de

Je

W dr

+ §$ #

est

donné,

selon la formule de

2n r ’

Neumann,

par :

(3)

164

. les

angles

azimutaux 0 et 0’ variant tous deux de 0

à 2n. Introduisant la variable u = 0 -

0’,

il vient :

FIG. 2.

et le flux dans la

spire (a,

b)

correspondant

à la totalité du

disque

est donc :

ro est le rayon du contact central

(fig.

2).

Si

nous prenons r. = 0 nous commettons

une erreur

du deuxième ordre en ro :

ce terme est

négligeable lorsque

ro « a. En

ëff

ec-tuant l’intégration

il vient alors :

Lorsque R

est assez

grand

par

rapport

aux

di-mensions de la

bobine,

nous pouvons

développer

la fonction

figurant

sous le

signe

suivant

les

puis-sances de

1 IR.

Nous obtenons

ainsi, après

inté-gration

en u :

tévaluons

le terme correctif

(3),

R étant

supposé

infini,

est

négligeable

si :

ce

qui

est

largement

vérifié car

pratiquement

b

est au

plus

de l’ordre de a.

Pour une bobine de N

spires

de dimensions

A,,

A2’ Bl,

B2 ( fig.

2)

le flux 0 a pour valeur

le calcul de cette

intégrale

où p

est donné par

(4)

.

est élémentaire et conduit à :

.K étant un coefficient

géométrique.

La tension

induite dans la bobine à la

fréquence

w est donc :

4.

Dispositif expérimental.

- Dans

l’appareil

que nous avons réalisé la connexion centrale a un

diamètre de 1 mm, la connexion

périphérique

un

diamètre de 18 mm. Cette dernière est constituée

par un

cylindre

de cuivre

comportant

20 fentes

parallèles

à l’axe afin de réduire au minimum

l’effet de

blindage

qu’il pourrait

avoir sur la bobine.

Les dimensions de la bobine sont :

Le coefficient Il calculé avec ces données vaut :

En l’absence de

champ , magnétique

il existe

toujours

une tension

parasite

due aux

dissymétries

inévitables. Cette tension

peut

être

compensée

en

grandeur

et en

phase

par un

signal

dérivé du

géné-rateur basse

fréquence

alimentant l’échantillon

(fig. 3).

La

figure

4

représente

la tension obtenue en

FIG. 3.

fonction de la

fréquence pour

un échantillon de

(4)

165

FiG. 4.

ce

qui

est en excellent accord avec la valeur de

0,18

obtenue par la méthode

classique.

Conclusion. - Le calcul et

l’expérience

montrent

que la

géométrie

du

disque

de Corbino

peut

être

utilisée pour la mesure du

produit

uH B avec une

sensibilité satisfaisante. La valeur calculée du

coef-ficient

géométrique

permet

de retrouver la valeur de uH B fournie par la méthode

classique

et ceci

avec un très bon accord.

Remerciements. - Les auteurs

expriment

leurs

remerciements à M. le Professeur P.

Aigrain qui

est

à

l’origine

de cette étude. ANNEXE

LIMITE DE VALIDITÉ DE LA FORMULE

(2).

- Si

dans

(4)

nous prenons a = r et b =

0,

on

obtient,

à

E =

r /2B

prés :

:

Le

champ

électromoteur vaut donc :

La formule de

départ

(2)

est valable tant que

aEo

est

négligeable

devant

J,

tg,oc,

c’est-à-dire :

Il suffit que cette condition soit satisfaite pour

des valeurs de r au

plus égales

à celle pour

laquelle

le

couplage

avec la bobine devient

négligeable.

S’il en est ainsi pour R il suffit donc que la

condi-tion

(5)

soit vraie pour

d’où la limite en

fréquence :

Dans les semiconducteurs relativement purs la

fréquence

limite est donc élevée. Il n’en est pas de

même dans le cas des métaux et des semi-métaux

où les effets d’induction internes ne sont

plus

du

tout

négligeables.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CORBINO (O. M.), Atti. Acad. nazl. Lincei, 20.

[2] GREEN

(M.), J. Appl. Physics, 1962, 32, 7,1286.

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