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Effet Hall dans les métaux par mesure de la résistance de surface

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(1)

HAL Id: jpa-00206752

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206752

Submitted on 1 Jan 1968

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Effet Hall dans les métaux par mesure de la résistance de surface

J. Gilchrist

To cite this version:

J. Gilchrist. Effet Hall dans les métaux par mesure de la résistance de surface. Journal de Physique,

1968, 29 (11-12), pp.990-996. �10.1051/jphys:019680029011-12099000�. �jpa-00206752�

(2)

EFFET HALL DANS LES

MÉTAUX

PAR MESURE DE LA

RÉSISTANCE

DE

SURFACE

Par

J. GILCHRIST,

Centre de Recherches sur les Très Basses Températures, B.P. 319, 38-Grenoble.

(Reçu

le 24

juin 1968.)

Résumé. - L’échauffement d’un échantillon soumis à un

champ magnétique

tournant

et à un

champ

fixe fournit une valeur de

l’angle

de Hall.

L’emploi

du cuivre et de l’or a

permis

de mettre en évidence une résonance hélicon

lorsque

l’échantillon est très mince, de montrer

qu’on peut

tenir

compte

de l’effet de peau anormal et de voir une résonance

acoustique

liée

à la

présence

des

champs magnétiques.

Abstract. 2014 It is shown how the Hall

angle

may be determined from the

heating

of a

specimen subjected

to a

circularly polarised

and a constant

magnetic

field.

Experimental

results obtained with noble metals illustrate the occurrence of a helicon resonance when the

specimen

is thinner than usual, show how the anomalous skin effect can be taken into account, and demonstrate how

absorption

of power can also occur

by

the

generation

of ultrasound.

I. Introduction. - Le but de ce

papier

est de

pr6-

senter une

technique

de mesure du

rapport Pxv/Pxx

du

tenseur de r6sistivit6 d’un echantillon soumis a un

champ magn6tique Ho, parall6le

a l’axe des z. «

L’angle

de Hall » d’un corps

isotrope

est note arctan

(Pxv/Pxx)

et

parfois Pxv/Pxx. Ici,

nous 1’ecrivons

Pxv/Pxx

= u et

rappelons

que dans un modele d’61ectrons libres

u = w i ou wc est la

frequence

de

cyclotron

et r le

temps de relaxation.

Si la mesure habituelle de cet effet utilise la tech-

nique classique

a

cinq contacts, l’effet

Hall peut aussi 6tre 6tudi6 par la resonance helicon

[1, 2].

Cette

dernière m6thode necessite la mesure de

l’amplitude

de la force electromotrice

(indépendamment

de la

phase)

induite dans une bobine entourant 1’6chan-

tillon,

dont 1’axe est

perpendiculaire

a celui d’une bobine d’excitation et a

Ho.

Cette

amplitude

est pro-

portionnelle

a

I [Lx v I,

ou

[[L]

est le tenseur de

permea-

bilit6

complexe

efficace

[1]. L’avantage principal

de

la

technique

helicon est l’absence de contacts elec-

triques

sur

l’ échantillon,

contacts

parfois

difficiles a r6aliser et meme d6t6riorant 1’echantillon. De

plus,

elle permet

1’emploi

d’echantillons

plus 6pais,

de di-

mensions relativement

plus uniformes,

et

plus

purs. La

technique

que nous d6crivons

ci-dessousjouit

des m6mes

avantages

et

permet

d’obtenir certains resultats

qui

seraient

plus

difficiles a trouver autrement.

II. La

technique experimentale.

- Comme pour

un montage de resonance

helicon,

1’echantillon en

forme de

plaque

est monte

perpendiculairement

a

Ho.

Une

paire

de bobines est

dispos6e perpendiculairement

FIG. 1. - Schema de

1’appareil ;

un reseau

passif

donne

deux

signaux

de haute

frequence

dont la difference de

phase 7r/2

est controlee par un

oscilloscope.

L’6chan- tillon,

plonge

dans un

champ polarise

circulairement, est lie a un thermometre maintenu a

temperature

constante

par un

syst6me thermostatique.

La mesure du courant

dans la bobine de

chauffage permet

la determination de la

puissance

absorbee par 1’echantillon a 10-9 W

pres.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019680029011-12099000

(3)

991

a

Ho.

Deux differences essentielles a noter toutefois : les deux bobines sont alimentees en courant alternatif d’une part, et d’autre

part

les

champs

alternatifs sont

pratiquement

amortis a zero au centre de l’échantillon

(voir § III).

Si le

principe

de

1’appareil

a

d6jh

6t6

d6crit

[3],

nous y avons

apporte

des ameliorations notables et le schema

complet

est

represente

sur la

figure

1. Ce

syst6me

permet de mesurer directement la

puissance

absorbee par 1’echantillon dans un

champ

circulairement

polarise

et dans les conditions d’6cou- lement uniforme de chaleur. Le sens de la

polarisation

et du

champ Ho (fourni

par une bobine

supraconduc- trice)

peut etre

change independamment,

et nous utili-

serons les

quatre permutations

pour obtenir u.

Pour exposer la

th6orie,

nous empruntons la nota- tion

complexe

oii v = Va; +

ivy exprime

les compo- santes d’un vecteur v transverse a 1’axe des z. veicot d6-

note un vecteur

qui

tourne dans le sens d’une

particule

de

charge positive (Ho

>

0).

Une valeur

negative

de (0

correspond

au sens de rotation inverse.

L’impedance

de surface

s’exprime R

+ iX =

4niEm/Hm

ou

Em

est

l’amplitude (complexe)

du

champ electrique

a la

surface, qui correspond

a un

champ magn6tique H.

eiCJ>t t

(mettons H. reel).

Le vecteur de

Poynting

est une

constante, normale a la surface et de

grandeur Re{iEmH/4n}

=

RH/16n2,

ce

qui

montre que 1’echauffement de 1’echantillon est bien

proportionnel

a

R,

pour

Hm

donne. Si 1’effet de peau est

classique () k ) I « 1),

les

champs

alternatifs varient comme

e-ikz

ou :

Donc R = 47rw

Re 11 Ik I

dans le cas d’un matériau

non

magn6tique.

Pour les

frequences qui

nous int6-

ressent, I w T

1. Alors en

champ

nul R = 27r )

I (0 8

ou

ð == Ý 1/ (27t I (0 I G) .

Si on mesure la

puissance absorbee, P(+ (0),

pour

chaque

sens de rotation du

champ,

a

amplitude

et

frequence fixes,

on peut former :

oii g

est le

rapport

entre la

superficie

totale de 1’echan- tillon et la

partie

normale a

Ho.

Par

exemple,

pour un

disque

de rayon r et

d’6paisseur h, g

=

(1

+

hlr).

Si on

envisage

le cas ou

hjr «

1 et la resistance de surface de la

p6riph6rie

est

approximativement

On peut determiner u

puisque,

a 1’aide de

1’6qua-

tion

(1) :

Comme dans nos

experiences

u

1,

on

peut

écrire :

Il se trouve

justement

que la m6thode est la

plus

avantageuse dans l’intervalle

0,01

u 1. Pour u

faible,

la forme de la resonance helicon devient ind6-

pendante

de la valeur exacte de u et il est n6cessaire de la calculer a

partir

de la valeur absolue de l’induc-

tance mutuelle des deux

bobines, procédé qui

entraine

n6cessairement une incertitude. La

technique

calori-

m6trique,

par contre, permet d’obtenir u a une

pr6ci-

sion

de =b 0,001

par des mesures relatives exclusive-

ment. Bien

sur,

il faut

ajouter

a cette incertitude absolue une erreur

probable

de l’ordre

de +

3

%.

Nous pensons que la

plus

grave source d’erreurs à craindre sera

g6om6trique,

provenant soit de

1’absorp-

tion

d’energie

par la queue de

1’echantillon,

soit des

irrégularités

de la surface. L’influence des

irrégularités

devenant

plus

forte aux

frequences plus 6lev6es,

les

resultats obtenus

indiquent

l’absence d’une erreur

importante

de cette

origine.

Par contre, il n’est pas n6cessaire de connaitre

1’epaisseur

de l’échantillon

avec une

grande precision,

et, a la difference de la

technique

de resonance

helicon,

une

16g6re

non-uni-

formit6

d’6paisseur

n’est pas

g6nante.

La m6thode

calorimetrique

permet de tol6rer une certaine

ellip-

ticité de la

polarisation

des

champs

sans introduire

une erreur

appreciable,

car 1’erreur relative est pro-

portionnelle

a l’excentricité a la

puissance

4 et non

au carr6 de l’excentricité comme dans une

technique

lineaire.

Dans les sections

suivantes,

nous 6tudions diverses influences sur la resistance de surface apparente, et u*.

Pour ces

etudes,

nous avons utilise trois 6chantillons

et 1’ensemble des

propri6t6s caractéristiques

sont re-

groupees

dans un seul tableau.

III.

Échantillon trop

mince. - Pour le calcul de

la section

pr6c6dente,

nous avons

suppose

que

1’epais-

seur h de 1’echantillon est suffisante pour que l’inter- f6rence des

champs p6n6trant

a travers les surfaces

oppos6es

soit

negligeable. Ici,

nous consid6rons le cas

ou

l’épaisseur

r6duite

p(= hla)

est de l’ordre de l’unit6.

Supposons

que les surfaces de 1’echantillon se situent a z = +

h/2

et consid6rons la

partie

du

potentiel

vecteur

qui

tourne a la vitesse w, telle que

a -->-

a(z)

eiWt et

a(0)

= 0.

a (z)

doit etre de la forme as sh

(ikz)

oii k est donne par

1’equation (1).

Pour

assurer la continuite a la

surface,

on a :

Si nous 6crivons

R(p) H.’/16 TC2

pour la

puissance

absorbee par unite de

surface,

nous remarquons que

R(p),

la resistance de surface

effective,

n’est

plus

une

(4)

TABLEAU DES

ECHANTILLONS

(a)

Par le

poids

de 1’echantillon dont l’aire est d6termin6e a 2

% pres

a l’aide du

papier

millimetre.

(b)

Fstfin6 a

partir

de la resistance de surface seulement.

(c)

Mesure par Mlle F.

Lapierre.

propriete intrinsèque

du

materiau,

mais une fonction

de

l’épaisseur

de 1’echantillon. Ainsi :

d’où :

ou :

C’est le resultat bien connu de Chambers et

Jones [1]

etabli par la m6thode de la

permeabilite

moyenne

efficace,

que l’on peut obtenir aussi par le calcul direct de

EmI Hm

a la surface. Sur la

figure

2

sont montr6es les fonctions

R (p) / (27c I (ù I a)

et

u* ju

pour diverses valeurs de u. En

particulier,

il faut noter que,

lorsque

u -> 0 :

R(p)/(27r ) 8) (sh P

- sin

P)/(ch P +

cos

P) (6)

et :

(5)

993

FIG. 2. - Resistance de surface en fonction de

1’6paisseur

de l’échantillon : ++++,

R (p) /(2,n I c.> 18)

pour uw > 0 ;

R(P)/(27r w 8)

pour uw 0; les traits continus sont des fonctions

u*/u correspondantes.

Il est a noter que, pour un echantillon donne, la coordonnee ho- rizontale est

proportionnelle

a

VI,

comme sur les

figu-

res 3, 5 et 7.

ceci 6tant

toujours

bon a 1

% pres, quand u 0,1.

Donc,

pour u

faible,

on peut utiliser

1’equation (4)

a 1

% pres

a condition

que P

> 7. Les resultats

exp6-

rimentaux de la

figure

3 montrent bien l’allure de la fonction

(7).

Pour les valeurs de u

plus 6lev6es, R( + to)

a un

comportement

de

plus

en

plus oscillatoire,

tandis que

R(- w)

atteint sa valeur limite suivant une loi de

plus

en

plus exponentielle. u* /u

est 6troitement lie à

I p,,,,y 1 [1],

et,

comme I [Lxv I,

ce rapport a un maximum pour une valeur

de P

tres voisine de

7c2 (1

+

U2)1/4,

y2

IV. L’influence du libre parcours des electrons. - La theorie de l’effet de peau anormal

[7] exprime

l’influence du libre parcours moyen 1 dans le cadre d’un modele d’61ectrons

libres,

par la

quantite

sans

dimensions,

a = 37rco 12 Cy

=3 12/32,

où 8 est

toujours

4

la

profondeur

de peau

classique

en

champ

nul. L’im-

pedance

de surface

(a Ho

=

0)

a ete calcul6e pour les

FIG. 3. - Resonance helicon de 1’echantillon or-fer : ., u* en 4,97 k0152; o, u* en 9,94 k0152. Les courbes

th6oriques

sont obtenues a

partir

des valeurs donn6es

dans le tableau des echantillons. Le coefficient de Hall a 4,97 k0152 est de l’ordre de - 8,0 X 10-4 u.e.m.

deux cas suivants : reflexion

sp6culaire

des

porteurs

de

charge

sur la surface et diffusion avec une

probabi-

lit6

6gale

a

chaque

element

d’angle

solide. Dans

chacune de ces formules intervient une

int6grale

de

la

forme f: f(q,

w,

(Jq) dq

ou 6q est la composante

de Fourier de la conductibilit6 pour le nombre d’onde q. Aux tres hautes

fr6quences,

sq doit compren- dre le facteur

1/(l

+

iCJJ’r)

pour tenir

compte

de 1’effet de retard. Ceci est valable pour un

champ

circulaire-

ment

polarisé, mais, lorsque Ho =,4 0,

il faut rem-

placer 1/ (1

+

iCJJ’r)

par

1/ (1 - iu

+

iCJJ’r),

ce

qui

revient a se

placer

dans un referentiel tournant a la

frequence

+ wc.

La

figure

4 montre des resultats de nos calculs.

Nous n’avons pas utilise les formules de Reuter et

Sondheimer

[7]

pour le cas u >

I /A/3,

mais les d6ve-

loppements

de

Dingle [8]

en

puissance

de a1/2 et

de

OC-1/3,

valables pour tout u, a condition que oc soit

assez faible ou assez fort

(1).

On voit que la correction a apporter a la formule

classique pour u* (6q. (4))

est

nettement

plus importante

dans le cas de la

diffusion, qui

est le

plus

r6aliste. En

effet,

dans le

d6veloppement

de

Dingle

en

(Xl/2,

le

premier

terme de correction est

(1) Lorsque uw/ co ] > 1/y3,

les

intégrands

de Reuter

et Sondheimer ont une

singularité

à 1’interieur de la zone

d’application

du th6oreme de

Cauchy.

(6)

FIG. 4. - Le

rapport

entre u* et u pour diverses valeurs du libre parcours moyen : traits continus, diffusion sur la surface; traits discontinus, réflexion

speculaire.

Chaque

courbe est obtenue pour (ù’t’ -> 0, sauf la courbe en

pointillés.

en

oc 112

tandis que pour la reflexion

sp6culaire

il est

en oc.

Les resultats

experimentaux

pour 1’echantillon

Cul,

sur la

figure 5,

sont bien decrits par les courbes th6o-

riques

a

l’approximation

de diffusion. La variation du u* de

Cu2

avec la

frequence

est nettement

plus importante

que celle de

Cul.

Il y a un facteur

2,0,

par

exemple,

entre les valeurs a 550 kHz et;h

4,2

MHz.

Il semble que la meilleure

façon

d’obtenir u est de

rapporter

les valeurs de u* en fonction de

ilf

et

d’extrapoler

a

ýJ ==

0.

V. Rdsonances diverses. - Nous avons discute la

propagation

d’une onde

électromagnétique

dans un

conducteur continu

(III),

et

puis

nous avons tenu

compte

du libre parcours des porteurs de

charge (IV).

Dans un conducteur

reel,

il faut examiner en

plus

la

possibilite d’absorption d’6nergie

par une deformation du reseau des ions et par une interaction avec des

moments

magn6tiques.

RESONANCES ACOUSTIQUES. -

Quand

cor 1 et

ql 1,

cas

envisage

dans ce

travail,

il

n’y

a pas d’interaction entre une onde

électromagnétique

et le

FIG. 5. - u* de l’ échantillon

Cul

en fonction de la fr6-

quence, a 4,97 k0152

(e)

et a 9,94 k0152

(o).

Les courbes

th6oriques

utilisent les valeurs donn6es dans le tableau des 6chantillons.

reseau,

sauf dans un

champ magn6tique

non nul.

Lorsque Ho"# 0,

l’interaction

signal6e

par Houck

et al.

[9]

et autres

[10-12]

a lieu. Cette interaction 6troitement li6e a l’effet Hall donne lieu a une onde ultrasonore

polaris6e perpendiculairement

a la fois

a

Ho

et au courant alternatif dans la couche

superfi-

cielle. Nous pouvons donc

expliquer

les resonances

repr6sent6es

sur la

figure

6. A 1’aide de

I’hypoth6se

selon

laquelle

la resonance se

produit quand 1’epaisseur

de 1’echantillon est la moiti6 d’une

longueur d’onde,

on

peut

estimer la vitesse du son transverse

(voir

tableau des

6chantillons)

et, a

partir

des

largeurs

des

resonances,

estimer les coefficients d’amortissement.

Sur la

figure 6,

il faut noter que l’intensit6 de la r6so-

nance a

9,94

k0152 est presque

quatre

fois celle à

4,97

k0152 et a peu

pres

la meme pour les deux

polari-

sations

(ou

bien pour une

polarisation lineaire) .

En ce

qui

concerne la valeur absolue de l’intensit6 de la

resonance,

on peut noter d’abord que la

puis-

sance

dissip6e

par conduction

electronique (par

cm2

de

surface)

est de w

8Hm/16n.

La theorie 616mentaire

montre que,

lorsqu’un

oscillateur

harmonique

d’une

masse M est excite a sa

frequence

de résonance 6> par

une force

d’amplitude F,

la

dissipation

de

puissance

est en

QF2/26>M.

En ordre de

grandeur,

M est la

masse de 1’echantillon

(par cm2)

et :

(7)

995

FIG. 6. - Resonance

acoustique

de 1’echantillon

CUI.

La

resistance de surface en

champ

nul,

R(0),

est presque constante dans la gamme 4,08 MHz-4,12 MHz.

.,

R(H) /R(0)

pour les deux

polarisations

à 4,97 k0152 ;

o, a 9,94 k0152. La difference de niveau des

paires

de

lignes

loin de la resonance donne u* mais seulement

approximativement,

car ici nous n’avons pas elimine

une erreur

provenant

d’une derive

electrique.

les deux autres facteurs 6tant le

champ electrique

et

la

charge,

et n la concentration

electronique.

On

s’aper- çoit

que :

Pour 1’echantillon

Cul

a 10 k0152 et a 4 MHz :

ce

qui correspond

bien a l’observation. Nous avons

cherche sans succ6s

l’harmonique

aux environs de

12,3 MHz,

mais nous pensons que les faibles r6so-

nances visibles a la

figure

6

(ainsi qu’une

autre à

4,15 MHz) proviennent

des autres modes

acoustiques,

pas n6cessairement transverses. Il s’av6re que, loin d’une

resonance,

la

puissance

convertie en ultrason

sera ordinairement

n6gligeable.

RESONANCES

MAGNETIQUES

NUCLEAIRES. - On peut remarquer que la R.M.N. peut etre detectee

[13]

dans

des conditions

favorables,

mais si 1’echantillon est

m6tallique

et massif nous pouvons la

negliger comple-

tement devant

l’absorption

par les electrons de conduc- tion. La R.M.N. est excit6e par la composante de la

polarisation

du

champ électromagnétique qui

corres-

pond

au sens de

precession

des

spins nucl6aires,

tandis

que les resonances

acoustiques

sont excit6es

ind6pen-

damment de la

polarisation.

VI. Conclusions. - Les mesures de la resistance de surface

peuvent

fournir des resultats

quantitatifs

sur

1’effet Hall. Nous n’avons pas 6tendu ces etudes vers

les m6taux purs en

champs

forts

(u

>

1),

et nous

avons

envisage

surtout

I’application

aux

alliages

dilues.

I1 semble

probable

que la

technique puisse

6tre

employee

a 1’6tude du tenseur de r6sistivit6 des mono-

cristaux

anisotropes [14].

En

plus,

1’6tude de u* en

fonction de la

frequence permettrait

de

determiner,

dans le cas des metaux

plus compliques

que le cuivre

et

l’or,

les mobilites associees aux differentes

regions

de la surface de Fermi. Dans

1’appendice,

nous

expliquons

pour

quelles

raisons la

technique

est

adaptee

surtout a 1’6tude des

supraconducteurs

à

1’etat mixte.

L’auteur tient a remercier M. le Professeur P. No- zi6res pour une discussion

utile,

et le

Groupe

de Calcul

du Laboratoire

d’Electrostatique

et de

Physique

du

Metal du C.N.R.S. pour leur aide dans les pro-

grammations.

APPENDICE

Application

aux

supraconducteurs.

- La

technique

d6crite ci-dessus offre un avantage

suppl6mentaire

pour 1’6tude des

supraconducteurs

a 1’etat mixte dans le

regime

d’écoulement de flux

magnetique.

Les autres

techniques qui

necessitent un courant continu

[15, 16]

ou de basse

frequence [17, 18]

se heurtent

plus

ou

moins gravement au

probl6me

de

1’ancrage

du flux

quantifié. Or,

on a montre

[3, 19]

que les

propri6t6s

FIG. 7. - L’influence de

1’ancrage

de flux sur R et u*

selon un modele

simple

de 1’etat mixte d’un supra- conducteur. v est une

f requence

r6duite.

(8)

électromagnétiques

deviennent

independantes

de 1’an-

crage au-dela d’une certaine

frequence qui

peut se situer dans la gamme de nos mesures.

L’objet

du

calcul suivant est d’évaluer l’influence

probable

de

1’ancrage

sur u*.

Supposons

que la

penetration

des

champs

peut

s’exprimer,

en l’absence

d’ancrage,

par une conducti- bilit6 af et par un

rapport

de Hall uf

(a trouver),

induisant une resistance de surface

R,(co).

Pour une

polarisation

circulaire :

Exprime

avec la

partie variable, aeic.ùt,

du

potentiel

vecteur

(que

nous

disposons

transversement a 1’axe des z et zero loin de la

surface) :

OU :

ou [Lxx est la

permeabilite

transverse

[20]. Puisqu’il s’agit

de flux

magn6tique (de

densite

B, I10z)

quan- tifié en unites de

(Do(= h/2e),

nous

remplaqons a

par iBs

(s

6tant le

deplacement

des

quanta

de flux a

partir

de leurs

positions d’equilibre)

et

B(Do

af par 7j,

le coefficient de viscosite des

quanta

de flux

[21].

Alors :

(A. 3)

se

presente

en

quelque

sorte comme un

6qui-

libre des forces par unite de

longueur

d’un

quantum.

La

faqon

la

plus simple

pour tenir

compte

de

1’ancrage

est

d’ajouter

une force de

rappel

de

type elastique.

Pour le cas d’un coefficient

elastique

constant

[19], x, (A . 3)

devient :

Introduisons une

frequence

réduite v et un nombre

d’onde r6duit

I(,

d6finis par :

Selon

(A. 4) :

Quand

u f - 0 :

ou :

et :

Les fonctions

(A. 7)

et

(A. 8)

sont

rapport6es

a la

figure

7 en fonction de

Jv.

Le maximum de

u*luf (valeur 1,76)

semble assez

prononcé,

mais dans un

modele

plus

r6aliste ou X n’est

plus

uniforme il faut s’attendre a ce que la fonction soit

plus

6tal6e. Pour-

tant le resultat

u*luf

=

(1

+

4e), quand v »

1 et

R/Rr

=

(1 2013 e),

reste valable dans le cas ou X varie lentement. Par

consequent,

nous concluons que, pour

mesurer uf, il est

preferable

de trouver une

frequence

telle

que R N R f

a une bonne

approximation,

et

de supposer que l’influence de

1’ancrage

est

d’aug-

menter

16g6rement

u*.

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