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Essais de fonctionnement à basse pression d'hélium d'une chambre à brouillard

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Academic year: 2021

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Essais de fonctionnement à basse pression d’hélium

d’une chambre à brouillard

S. Barkan

To cite this version:

(2)

49

ESSAIS DE FONCTIONNEMENT A BASSE PRESSION

D’HÉLIUM

D’UNE CHAMBRE A BROUILLARD

Par

S. BARKAN,

Département de Physique Nucléaire, Université d’Istambul.

Résumé. 2014 Par un choix convenable des

paramètres dont nous disposions, nous avons pu

obte-nir un fonctionnement correct d’une chambre à brouillard à diffusion remplie d’hélium jusqu’à des

pressions aussi basses que 10 cm Hg.

Le rôle critique de la valeur et du signe du champ de balayage a été dégagé. Abstract. 2014 A diffusion cloud chamber

containing helium has been operated

successfuliy

with

pressures as low as 10 cm Hg, by an

appropriate

choice of available parameters.

The critical role of both the strength as well as the sign of the

sweéping

field, has been empha-sized.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

PHYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLÉMENT AU NO 3.

TOME 25, MARS 1964, PAGE

Pour étudier la

polarisation

des neutrons

rapides

émis par une réaction

nucléaire,

nous avons été

amenés à construire une chambre à brouillard de

grandes

dimensions

(0

= 60

cm)

et à en étudier le fonctionnement

lorsque

le gaz de

remplissage

est l’hélium sous

pression

élevée

(jusqu’à

10

atmo-sphères)

afin d’avoir une

grande

efficacité de

dé-tection des neutrons

[1].

Pour certaines

expériences,

il est toutefois

inté-ressant de faire fonctionner cette chambre à basse

pression

afin d’accroître la

longueur

des

traces,

même au détriment de l’efficacité de détection. Bien que la théorie

[2], [3]

ne révèle aucune

impos-sibilité pour un tel

fonctionnement,

les essais effec-tués

jusqu’ici

-

avec des chambres de dimensions bien

plus

faibles - avaient conduit à des résultats

négatifs.

I.

Dispositif expérimental.

- La

description

de la chambre a été donnée

par

ailleurs

[1] :

la seule différence étant

qu’ici

n’existait

qu’un

seul

évapo-rateur

disposé

en couronne, au lieu de deux

précé-demment. Pour les essais de fonctionnement à

basse

pression,

les

paramètres

suivants avaient été

fixés :

10 La

température

de la

platine

froide était maintenue à 71

OC,

cette valeur n’étant d’ailleurs pas

critique.

20 La distance des

évaporateurs

au sommet de la chambre était de 35 cm. Les

paramètres

sur

lesquels

il était

possible d’agir

étaient

donc,

outre

la

pression :

la

température

du

sommet ;

la

tempé-rature de

l’évaporateur ;

la valeur et le

signe

du

champ électrique

de

balayage

des ions.

Pour effectuer

plus

commodément les

essais,

on a

observé,

non les traces d’cc de recul créées par des

neutrons,

mais

simplement

les oc d’une source radio-active

placée,

dans la

chambre,

au centre de la couche sensible.

I I . Résultats

expérimentaux.

- 1o INFLUENCE

DU CHAMP DE BALAYAGE. - La

polarité

et l’inten-sité du

champ

de

balayage

ne sont pas

critiques

pour le fonctionnement à

pression

élevée et

n’in-fluent

guère

que sur la bonne définition des traces et l’obtention de clichés

nets,

Il n’en va pas de

même à basse

pression :

dès que la

pression

voisine 1

atm.,

les traces sont très diffuses

lorsque

la tension

appliquée

à l’électrode de

balayage

est

positive

ou nulle. En ce

qui

concerne la valeur de cette

tension,

on a

déterminé,

pour

chaque

valeur de la

pression

totale

(entre

10 cm de

Hg

et 6

atm.)

les conditions conduisant à la

plus

grande

netteté

des traces. Les résultats

(fig. 1)

montrent que la

valeur

optimale

du

champ varie,

en fonction de la

pression totale,

dans de très

larges

limites.

FIG. 1.

20 INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE DU SOMMET.

- Dans les

chambres de

petites dimensions,

les

évaporateurs

sont situés très

près

du sommet et

(3)

50

TABLEAU 1

Conditions de fonctionnement de la chambre à brouillard pour différentes valeurs de la

pression

totale P.

1 =

température des évaporateurs.

V = valeur de la tension négative

appliquée

à l’électrode de

balayage.

x =

pour P = 10 cm de

Hg, les traces sont très fugitives et la valeur

optimale

de la tension de

balayage

difficile à

déter-miner. _

leur

température

est très voisine de celle du sommet Dans le cas

présent,

le sommet et les

évaporateurs

sont

distants

de 35 cm et leur différence de

tempé-rature introduit un

paramètre supplémentaire

sur

lequel

nous ne

pouvions

malheureusement pas

agir

totalement car le sommet de la chambre n’était pas

thermiquement

isolé et sa

température

était

très

dépendante

de l’ambiante.

L’expérience

a toutefois montré que, dans les limites où il était

possible d’agir,

il y avait intérêt à abaisser la

tem-pérature

du

sommet,

car les traces sont alors

plus

facilement visibles :

lorsque

la

température

du

sommet est

élevée,

une

partie importante

de la vapeur se condense

prématurément

et ne contribue pas à la formation des traces.

30 INFLUENCE DE LA TEMPÉRATURE DE

L’ÉVAPO-RATEUR. - Pour

chaque

valeur de la

pression

FIG. 2.

totale

(entre

5 cm de

Hg

et

6 atm.),

on a pu trouv.er une

température

de

l’évaporateur

donnant un fonctionnement satisfaisant de la chambre., Le

tableau 1 donne nos résultats en même

temps

que les valeurs

optimales

de la tension de

balayage.

La

figure

2

indique,

pour différentes valeurs de la

pression

totale,

les

températures

optimales

de

l’évaporateur

ainsi que les

températures

à

partir

desquelles

les traces commencent à

apparaitre.

III. Conclusion. - Nous avons vérifié

expéri-mentalement

qu’une

chambre à brouillard

pouvait

fonctionner avec de l’hélium à une

pression

aussi basse que 10 cm de

Hg

et

indiqué

les valeurs

opti-males des

paramètres

conditionnant le

fonction-nement.

Contrairement à ce

qui

se passe pour le

fonction-nement à

pression élevée,

la valeur et le

signe

de la tension de

polarisation jouent

un rôle très

impor-tant ;

la nécessité

d’appliquer

une

polarité

négative

à l’électrode de

balayage

conduit à admettre que la vapeur d’alcool se condense sur les ions

positifs :

en

effet,

pour une telle

polarité,

la chute de ces, ions

se trouve freinée et les traces sont

plus

nettes et

plus

durables. En ce

qui

concerne la

température

de

l’évaporateur,

nos résultats sont

compatibles

avec ceux obtenus par Bevan

[4],

à

pression

plus

élevée. Enfin il est certain

qu’un

contrôle efficace de la

température

du sommet - dont nous ne

disposions

pas dans le cas

présent

- faciliterait

grandement

les

réglages.

Je remercie vivement MM. R.

Joly

et J. L.

Leroy

qui

m’ont donné la

possibilité

d’effectuer ce travail dans leur

laboratoire,

au C. E. N. de

Saclay.

BIBLIOGRAPHIE [1] LEROY

(J.

L.), BARKAN

(S.),

DUMAZET (M.) et

JOUS-SEAUME (C.), Nuclear Inst. and Meth., 1963, 23, 1, 93.

[2] SHUTT (R. P.), Rev. Sc. Inst., 1951, 22, 10, 730.

[3] ARGAN (P. E.), GIGLI (A.) et D’ANGELO

(N.),

Nuovo Cimento, 1956, série X, 3, 1337.

Références

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