• Aucun résultat trouvé

Les Jeunes, Acteurs du Développement

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Les Jeunes, Acteurs du Développement"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

Les Jeunes,

Acteurs du Développement

Forum pour le Développement en Afrique du Nord

Tunis (Tunisie), 8-10 décembre 2011

Enjeux et défis de l’intégration régionale

en Afrique du Nord :

Quel rôle pour les Jeunes ?

(2)

Introduction

L’intégration régionale est un processus de construction d’espaces économiques élargis entre deux ou plusieurs Etats pour la réalisation d’objectifs multiples: développer les capacités en termes d’échanges commerciaux, de mouvements des personnes et des capitaux ; créer des économies d’échelle par l’accroissement de la taille des marchés, renforcer la concurrence entre entreprises, promouvoir le développement d’infrastructures communes, harmoniser des politiques (fiscalités, monnaies, systèmes juridiques) qui deviennent ainsi des domaines de souveraineté partagée. Pour mémoire, l’approche doctrinale de l’intégration fait apparaître six niveaux de coopération conçus comme des paliers successifs d’interdépendance, conduisant à la forme la plus élaborée de regroupement économique: zone d’échanges préférentiels, zone de libre-échange, union douanière, marché commun, union économique, union économique et monétaire. Dans certains cas, les processus d’intégration conduisent à des constructions politiques plus ou moins élaborées, sur la base d’identités culturelles ou de valeurs partagées, qui permettent notamment de prévenir ou réguler les conflits dans et entre les Etats concernés.

I. Les enjeux du régionalisme pour l’Afrique

Le processus de mondialisation de l’économie, conforté par la signature des Accords de l’OMC s’est paradoxalement accompagné d’une montée en force du régionalisme, y compris chez les principaux acteurs de l’économie mondiale (élargissement de l’UE, ALENA, Projet « des Amériques », Forum de coopération Asie – Pacifique…etc.). La région s’est progressivement substituée à l’Etat-nation comme espace optimum de développement, et de plus en plus, les relations économiques et politiques internationales vont se définir et se négocier par et dans le cadre de groupements régionaux. Nombre d’analystes (Hugon, 2003, Fouquin, 1998,) perçoivent du reste l’émergence des groupements économiques régionaux comme un facteur de facilitation des consensus nécessaires à l’avancée des négociations multilatérales (Commerce, Environnement et changements climatiques). Pour les pays en développement, le régionalisme représente à la fois un instrument d’atténuation des effets négatifs d’un multilatéralisme asymétrique, une passerelle nécessaire à une insertion harmonieuse dans l’économie mondiale et un moyen de prévention contre les risques de marginalisation.

Les Etats africains dans leur ensemble ont intégré le régionalisme dans leurs stratégies de développement à long terme, avec notamment la création de plusieurs communautés économiques régionales, l’entrée en vigueur en 1994 du traité d’Abuja instituant la Communauté Economique Africaine et l’adoption en 2001 du NEPAD.

L’approche africaine de l’intégration telle que définie dans la plupart des traités nés du Plan d’Action de Lagos est plurielle, parce que combinant développement du commerce, interconnexion des infrastructures énergétiques et de transport et intégration par les règles ou l’encadrement normatif.

L’unification des marchés nationaux vise l’intensification des échanges commerciaux par le biais de la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, une plus grande mobilité des facteurs et un accroissement des opportunités d’investissement. L’expérience des premières tentatives d’intégration en Afrique a toutefois montré que les seules relations de marché n’assurent pas toujours un partage optimal des effets attendus des zones de libre-échange, et peuvent même amplifier les asymétries spatiales et autres inégalités en dotations entre les partenaires. D’où un volontarisme affirmé pour favoriser une division du travail sur la base des avantages comparatifs des pays, et mettre en œuvre des projets régionaux intégrateurs, notamment dans le domaine des infrastructures. L’intégration physique par le développement et l’interconnexion des réseaux de transports, télécommunications,

(3)

énergie, parce qu’elle contribue à la réduction des coûts de transaction, est une condition nécessaire à l’optimisation des avantages d’un marché intégré. De même, la maximisation des gains potentiels de l’intégration passe par l’élaboration d’un cadre normatif régional. L’harmonisation des règles a vocation de générer un ancrage durable des politiques qui favorise leur prévisibilité, réduit les risques de réversibilité et les conflits d’intérêt entre partenaires.

L’Afrique du Nord est engagée depuis la fin des années 80 dans la dynamique du régionalisme, avec notamment l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui regroupe cinq pays (l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie). Entre autres objectifs, le traité instituant l’UMA prévoit en ses articles 2 et 3 la recherche d’une « …politique commune dans différents domaines », « …la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux », « …la réalisation du développement industriel, agricole, commercial, social des Etats membres et la réunion des moyens nécessaires à cet effet, notamment en mettant sur pied des projets communs et en élaborant des programmes globaux et sectoriels ». Plusieurs Etats de la sous-région sont par ailleurs parties prenantes à d’autres communautés économiques régionales qui poursuivent des objectifs similaires : CEN-SAD (Libye, Tunisie, Mauritanie), COMESA (Egypte, Soudan, Libye), IGAD (Soudan).

II. Opportunités d’une intégration des économies en Afrique du Nord

1. L’optimisation d’un marché de près de 200 millions de consommateurs

L’intensification des échanges découlant des effets statiques de l’intégration des marchés est un levier important de la croissance économique. Elle est une incitation majeure à investir, à créer des emplois et, partant, à améliorer les revenus et le niveau de vie. Avec une population estimée en 2010 à environ 220 millions d’habitants pour les sept pays d’Afrique du Nord (EIU ; Country reports 2010) et un PIB moyen régional de plus 6800 dollars par habitant, la sous-région dispose des deux premiers atouts nécessaires à un marché performant qui permettrait, entre autres effets dynamiques, d’importantes économies d’échelle et une baisse relative des coûts de transaction.

La création de commerce qui découlerait de l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires entre les Etats d’Afrique du Nord serait par ailleurs amplifiée par la continuité de l’espace physique.

Le développement des échanges entre deux ou plusieurs pays est en effet fonction de leur potentiel commercial (productions de biens et services), de l’existence d’un régime préférentiel, de l’absence de protection non tarifaire, mais aussi de la proximité géographique. Les facteurs structurels tels que le niveau des revenus ou les distances sont souvent plus déterminants que les effets des politiques économiques dans le dynamisme d’un marché régional.

Par ailleurs, l’existence de liens culturels, linguistiques et sociologiques forts entre les Etats considérés confère à la sous-région les caractéristiques des zones économiques dites « naturelles », dans lesquelles « …les échanges sont plus intenses qu’avec le reste du monde, en l’absence de barrières aux échanges et d’accords préférentiels (Krugman, 1991).

2. Une meilleure attractivité pour les investissements

La croissance économique étant le résultat des interactions entre l’investissement, le travail et la productivité, sa soutenabilité sur le long terme reste largement tributaire de la capacité des Etats à mobiliser l’épargne intérieure et à attirer des investissements directs étrangers. Le rapport de la conférence internationale sur le financement du développement (Monterrey ; 2002) souligne l’importance des IDE dans le financement d’une croissance à long terme, le développement de la compétitivité et la productivité. Plusieurs études et analyses empiriques ont par ailleurs étayé

(4)

le lien entre investissement et croissance dans les pays en développement et les Etats africains en particulier.

D’une manière générale, l’Afrique du Nord a réalisé des performances appréciables en termes d’attraction des investissements, le ratio de l’IDE par rapport à la formation brute de capital fixe étant passé de 8% en 2001 à environ 20% en 2010 (CEA-AN ; Survey 2011). Toutefois, le taux d’investissement brut en % du PIB est resté quasiment stable durant la même période, avec une moyenne sous-régionale de l’ordre de 14%. Selon des estimations de la Banque Mondiale (Eyeffa;

2008), les Etats africains dans leur ensemble devraient porter leur taux d’investissement à 25% de leur PIB pour soutenir dans la durée une croissance de l’ordre de 6%, et éliminer la pauvreté. Or, l’attractivité des IDE renvoie inéluctablement à des fondamentaux tels que la taille des marchés, un cadre macroéconomique assaini, l’existence d’un réseau d’infrastructures interconnectées et la stabilité politique et institutionnelle. Les décisions des investisseurs sont en effet fortement influencées par l’appréciation qu’ils se font des risques liés à l’incertitude des politiques publiques (Banque mondiale ; 2005). L’attraction et l’accroissement de capitaux productifs nécessitent autant des politiques macroéconomiques proactives, qu’un cadre juridique transparent et prévisible, permettant aux entreprises d’exercer leurs activités de manière optimale.

Les traités constitutifs de l’UMA, du COMESA ou encore de la CEN-SAD disposent tous, à des degrés divers, du principe de politiques macroéconomiques et ou sectorielles communes. Ici comme ailleurs, l’intégration régionale, par le biais de l’harmonisation du cadre normatif et des mesures de convergence macroéconomique va générer progressivement une discipline de groupe entre les Etats de l’espace considéré, favoriser la prévisibilité des politiques nationales, réduire les risques de leur réversibilité et sécuriser davantage l’environnement des affaires. La pleine application des accords sous-régionaux existants en Afrique du Nord et un renforcement des cadres institutionnels de l’intégration confèreront davantage de crédibilité et de cohérence aux politiques nationales de promotion des investissements.

3. Une mutualisation des moyens pour des réponses régionales aux autres défis communs Les deux premiers alinéas de l’article 2 du traité instituant l’UMA disposent que l’Union vise à

« renforcer les liens de fraternité qui unissent les Etats membres et leurs peuples » et à « réaliser le progrès et la prospérité des sociétés qui les composent… ». A des degrés divers, tous les Etats d’Afrique du Nord font face aux mêmes défis de développement : celui d’une croissance davantage créatrice d’emplois décents, la diversification et la sophistication des économies, l’insuffisance des ressources en eau, la désertification et l’adaptation aux changements climatiques, l’approfondissement de la démocratie et de la bonne gouvernance, les questions sécuritaires.

En termes de croissance économique et de développement humain, une véritable intégration des économies maghrébines induirait pour les cinq pays membres de l’UMA une valeur ajoutée de l’ordre de 10 milliards de dollars par an (Khachani ; 2011). La Banque mondiale estime pour sa part qu’une intégration maghrébine plus approfondie incluant la libéralisation des services et des améliorations de l’environnement des affaires serait en mesure de faire croître le PIB réel par habitant entre 2005 et 2015 de 34%, 27% et 24% respectivement pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie (Finances news, 2008). De même, les enjeux de dimension régionale voire globale (sécurité alimentaire, changement climatique, etc.) plaident aussi pour une plus grande coordination des politiques dans la sous région.

L’intégration régionale apparaît par ailleurs comme un important levier de prévention, de gestion et de résolution des conflits. La convergence des intérêts économiques constitue en effet un facteur

(5)

de facilitation du dialogue politique et de dépassement des antagonismes. Elle permet, selon Hugon (2003), de « faire coïncider les réseaux d’échanges et d’investissement transnationaux avec des régulations sociopolitiques et un encadrement institutionnel qui dépasse les territoires nationaux ».

4. Le renforcement des pouvoirs de négociation sur la scène internationale

Au-delà de leur objectif premier d’intensification des échanges entre les pays membres de l’espace considéré, les groupements économiques régionaux deviennent de plus en plus des outils de modification des rapports de force dans les négociations internationales, commerciales notamment. Des exemples éloquents en sont donnés par l’Union Européenne relativement à la gestion des accords de l’OMC, ou encore par l’OPEP dans la régulation du marché des hydrocarbures. Les pays en développement dans leur ensemble devraient tirer profit de l’opportunité qu’offre le régionalisme pour accroitre leurs capacités de négociation avec le monde développé et les pays émergents, et améliorer en leur faveur les termes de l’échange.

En Afrique du Nord, les Etats sont à la fois engagés dans les négociations commerciales multilatérales au sein de l’OMC, dans des accords ou projets d’accords d’association avec l’Union Européenne et dans un partenariat renforcé avec les autres Etats riverains de la Méditerranée (UPM, Euro-Med, Initiative 5+5). Par ailleurs, la position géographique de la sous-région est très stratégique, au plan sécuritaire et de la gestion des flux migratoires, en tant que zone de départ et de transit de migrants pour l’Europe et dans une moindre mesure pour les Amériques. Une intégration plus poussée en Afrique du Nord confèrerait aux pays de la sous-région davantage de poids dans leurs relations avec leurs partenaires extérieurs, européens notamment.

III. Les défis à relever

Le processus d’intégration en Afrique du Nord fait cependant face à de multiples défis qui maintiennent la fragmentation des économies. Le manque à gagner de la non intégration serait pour les pays de la sous-région de deux (2) points de croissance par an selon la Banque mondiale (Secrétariat Général UMA, 2008).

1. Un marché sous régional atomisé

Le marché nord-africain reste l’un des moins intégrés du Continent. Sur la période 2006-2010, le commerce global intra-régional oscillait entre 3 et 4% des échanges extérieurs de la zone.

Deux décennies après la signature du traité de Marrakech, la zone de libre-échange de l’UMA en est encore au stade de projet. L’annuaire statistique 2009 de la BAD situe les échanges intra-UMA à 2,3% des exportations totales de ses Etats membres, contre environ 9,2% pour la CEDEAO, 9,8%

pour la SADC et 15,2% pour l’UEMOA. Ce taux est d’environ 19% pour le MERCOSUR, 21% pour l’ASEAN, 60% pour l’Union Européenne.

Le projet CEN-SAD, qui avait vocation de jeter une passerelle entre l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Ouest et une partie de l’Afrique Centrale, manque pour l’instant de visibilité, en termes de marché régional structuré et d’alternative crédible à la faiblesse des échanges intra-maghrébins.

Le positionnement stratégique optimal de l’Afrique du Nord sur l’échiquier des groupements économiques en construction requiert tout au moins une mise à niveau rapide de ses institutions d’intégration, comparativement aux autres espaces régionaux, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Australe en particulier, et face au poids économique et politique du partenaire européen. Cette mise à niveau doit également être menée par rapport au nouvel agenda défini par le Programme Minimum

(6)

d’Intégration de l’Union Africaine, et des évolutions enregistrées à l’échelle du Continent, notamment avec l’Initiative dite de « Kampala ».

2. Libre circulation des personnes : des acquis encore limités et réversibles

La mobilité des facteurs constitue à la fois un préalable et un baromètre de la performance d’un espace économique intégré. Un marché régional ne peut être dynamique si ses principaux acteurs –producteurs, exportateurs et importateurs- ne peuvent aller chercher les opportunités d’affaires dans tous les Etats membres. La persistance d’obstacles à la mobilité des facteurs annihile pour l’essentiel les effets dynamiques attendus des préférences régionales sur le commerce, les investissements et l’emploi.

Bien qu’inscrite parmi les objectifs prioritaires des institutions d’intégration existantes, la libre circulation des personnes avec droit de résidence et droit d’établissement reste l’un des maillons faibles du processus d’édification d’un marché commun en Afrique du Nord. La sous-région accuse un retard dans ce domaine de coopération qui a le double mérite:

- de ne pas nécessiter une mobilisation de ressources financières importantes, et - d’avoir un impact immédiat et tangible sur le vécu quotidien des populations.

Quelques progrès ont certes été réalisés en matière de suppression de l’obligation de visa pour les séjours temporaires, et entre certains Etats. Et si quelques accords bilatéraux permettent ici et là de suppléer aux limites du droit communautaire relativement à la migration des travailleurs, les acquis demeurent insuffisants et surtout réversibles, eu égard aux aléas des relations politiques et diplomatiques entre les Etats.

3. Des cadres institutionnels insuffisamment dotés en ressources et en prérogatives

L’approfondissement du processus d’intégration reste aussi tributaire d’un renforcement des capacités des cadres institutionnels existants. A des degrés divers, les OIGs africaines ont souvent été confrontées à l’insuffisance ou à l’irrégularité des ressources mobilisées pour la mise en œuvre de leurs missions et objectifs, corollaire du système classique des contributions à partir des budgets et trésors nationaux. Le niveau de financement qui résulte de ce système confine les institutions régionales à la gestion « d’un service minimum », sans réelle capacité d’initiative pour la formulation et la mise en œuvre de programmes et projets intégrateurs.

Dans le cas de l’UMA, l’insuffisante dotation en ressources humaines de son Secrétariat Général, sa relative dépendance vis-à-vis des partenaires extérieurs pour la réalisation d’études et activités substantives, ou encore la tenue irrégulière des réunions des organes délibérants communautaires illustre bien les faiblesses du cadre institutionnel de l’intégration en Afrique du Nord.

4. Un faible niveau d’appropriation du processus d’intégration par les acteurs

En Afrique du Nord comme dans le reste du Continent, le droit communautaire reste quasiment « le domaine réservé » de quelques experts – dans quelques cabinets ministériels-, et demeure globalement peu connu des milieux universitaires, des médias et surtout du grand public. Cette lacune limite la visibilité du processus d’intégration en le privant de relais nationaux indispensables à son ancrage dans les mentalités, et retarde l’émergence d’une citoyenneté communautaire.

La consolidation de l’idéal d’intégration en Afrique Nord et ailleurs dans le Continent passe par une plus forte implication de tous les acteurs concernés. En particulier, une plus grande sensibilisation sur les enjeux de l’intégration dans la sous-région, et une meilleure appropriation des normes et

(7)

instruments communautaires par les administrations nationales, les opérateurs économiques, les organisations de la société civile et les médias nationaux sont indispensables pour une réussite du processus engagé, et une optimisation des avantages d’un espace économique élargi.

IV. Quel rôle pour les jeunes dans l’approfondissement du processus d’intégration ?

Le forum a pour finalité d’analyser les voies et moyens d’une meilleure participation des jeunes au processus de développement durable en Afrique du Nord. L’intégration régionale étant une composante majeure des stratégies nationales de développement, les jeunes en tant qu’acteurs doivent s’en approprier, et se donner les moyens de prendre part à la formulation, à la mise en œuvre et au suivi du droit communautaire. Les quelques questions ci-après, du reste non exhaustives, fournissent des pistes de réflexion, devant structurer un débat sur les actions envisageables par les mouvements de jeunesse sur l’approfondissement de l’intégration en Afrique du Nord.

• Comment amener tous les acteurs nationaux et les jeunes en particulier à se familiariser davantage avec les opportunités et enjeux de l’intégration en Afrique Nord ?

• Comment amener les jeunes à être des relais efficaces pour la vulgarisation des objectifs et la mobilisation du grand public autour des idéaux d’intégration ?

• Quel dispositif institutionnel envisager aux niveaux national et sous-régional pour permettre aux jeunes de participer au processus de formulation du droit communautaire ?

• Les référents identitaires n’épousant pas souvent les frontières des Etats africains, quelles actions les jeunes peuvent promouvoir pour faire de l’intégration régionale un instrument de régulation des tensions liées aux ethnospécifités ?

• Dans les situations de crise ou de tension dans un Etat ou entre des Etats, quel rôle peuvent jouer les jeunes pour prévenir les risques de stigmatisation des communautés étrangères résidant sur le territoire national ?

Références bibliographiques

CEA-AN (2010) ; Etude sur les conditions économiques et sociales en Afrique du Nord ; Banque Mondiale (2005) ; Un meilleur climat de l’investissement pour tous

Economic Intelligence Unit; Country reports; October-November-December 2010 Eyeffa S; Etude sur la mobilisation de l’épargne en Afrique Centrale ; SRO-CA 2008 Finances news ; (27 – 11 2008) ; UMA : Le coût du non-Maghreb

Fouquin, M ; (1998) ; Régionalisme et multilatéralisme sont-ils antinomiques ; Economie Internationale, n° 74 Hugon, Ph. (2003); Les économies en développement à l’heure de la régionalisation; Karthala;

Khachani, M. (2011); Etude sur la mobilité des travailleurs au Maghreb ; CEA-AN Krugman, P. (1991) ; Geography and Trade, MIT Press

Secrétariat général UMA, a, 2008: Communication à la séance d’ouverture de la réunion ad hoc d’experts sur la mobilité des capitaux en Afrique du Nord. Casablanca 17-19 janvier 2008. http://www.maghrebarabe.org/fr/interventions.

cfm?id=53.

(8)

Références

Documents relatifs

Ce dossier voudrait donc apporter des éclairages sur les mobilités européennes en Afrique aussi bien dans leur historicité que leur actualité, aborder la diversité

Dans une étude qui a comparé l’image corporelle perçue des participantes avec leur poids corporel réel (IMC calculé) chez des femmes sud­africaines, 7 207 participantes

Pour que ce projet soit possible, il a fallu faire un montage économique spécial : créer l’association Planète Jeunes – les partenaires étant des éditeurs

Dans le cadre de ce Programme, le Forum des femmes entrepreneurs (FFE) OCDE-MENA s’efforce depuis cinq ans d’avoir un impact positif sur l’égalité hommes-femmes

Les Etats Membres ont adopte des mesures qui leur ont permis de reunir les conditions necessaires pour initier Ie processus dintegration de la perspective genre dans les politiques

Le potentiel de croissance du commerce intra-régional dans ce groupe de produits est pour le moins important, et les deux pays exportateurs nets peuvent tirer profit de

On the other hand, the resource rich country may suffer from a significant amount of trade diversion as the resource poor country benefiting from the preferential access can

Empiriquement, nous constatons effectivement un détournement de commerce dans le cas de la ZALE (mais pas pour les autres accords régionaux de la zone MENA ), par substitution