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Les revêtements pour parois intérieures

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Academic year: 2021

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Digeste de la construction au Canada, 1968-07

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Les revêtements pour parois intérieures

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Digeste de la Construction au Canada

Division des recherches en construction, Conseil national de

recherches Canada

CBD 90F

Les revêtements pour parois

intérieures

Publié à l'origine en juillet 1968 H.E. Ashton

Veuillez noter

Cette publication fait partie d'une série qui a cessé de paraître et qui est archivée en tant que référence historique. Pour savoir si l'information contenue est toujours applicable aux pratiques de construction actuelles, les lecteurs doivent prendre conseil auprès d'experts techniques et juridiques.

L'une des questions qu'on se pose le plus fréquemment lorsqu'il s'agit de peindre ou de repeindre l'intérieur des bâtiments concerne la couche de finition à donner. Ce point d'interrogation se pose tant dans l'esprit de l'architecte rédigeant le cahier des charges d'un édifice que dans celui du bricoleur se proposant de mettre à profit le long congé hebdomadaire qui vient. La multiplicité des types de peinture que l'on trouve dans le commerce montre bien qu'il n'existe pas de revêtement parfait pour tous les usages.

Le Digeste no78Ftraitait de façon générale de la composition et des propriétés des principaux types de revêtements, tandis que le Digeste no 79F portait sur certaines catégories particulières. Le présent exposé s'attachera à décrire les divers types de revêtements pour parois intérieures, de même que les propriétés qui les destinent à tel ou tel usage.

Description générale

Comme la résistance aux intempéries n'entre pas en ligne de compte lorsqu'il s'agit des revêtements intérieurs, certaines peintures qui se dégraderaient rapidement à l'extérieur peuvent donner pleinement satisfaction comme revêtements intérieurs. Dans de nombreux cas, la décoration est plus importante que la protection.

L'aspect que l'on remarque le plus facilement est le lustre. Plus celui-ci est éclatant, plus nette est l'image réfléchie. On établit habituellement quatre degrés de lustre pour les peintures: mat, coquille d'oeuf, demi-mat et brillant. Une couche de finition mate n'a aucun lustre et peu de satiné c'est-à-dire qu'elle ne brille pas quand on la regarde de côté. Une couche de finition coquille d'oeuf n'a que peu de lustre, mais elle peut présenter un certain satiné. Une couche de finition demi-mate ou satinée est beaucoup plus brillante particulièrement quand on vient de l'appliquer. La couche de finition brillante est naturellement celle qui possède le plus de lustre. A l'intérieur de ces catégories générales, le degré de lustre peut varier d'un produit à un autre, car chaque fabricant se forme une idée personnelle du lustre qui convient à chaque produit.

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Il est possible d'obtenir différents degrés de lustre à l'aide de liants variés; toutefois la gamme en est moins étendue pour les revêtements formés d'une dispersion aqueuse. Récemment, des peintures-émulsions demi-mates (dites "au latex") ont fait leur apparition dans le commerce; toutefois il semble qu'il faudra attendre encore trois ans avant que la production de peintures-émulsions brillantes ne devienne satisfaisante. Généralement, les peintures à l'eau dites satinées sont moins brillantes que celles à base de solvants.

L'on s'accorde à penser que les grandes surfaces s'accommodent au mieux des couches de finition peu brillantes; il se peut cependant qu'il s'agisse parfois de préférences personnelles ou de l'opinion courante. Ainsi qu'il a été mentionné dans le Digeste no 76F, un lustre léger s'obtient par l'augmentation de la proportion de pigment par rapport à celle du liant. Toutefois la surface, devenue plus rugueuse, se salit plus vite et par conséquent se nettoie plus difficilement qu'une surface lisse et brillante. Si la poussière pénètre dans les pores d'une peinture mate, elle n'en peut être délogée le plus souvent que par ponçage, qui entraîne l'arasement des petites aspérités voisines. Le lustre tend alors à s'accroître et ces parties polies deviennent trop visibles. Si l'on prévoit de fréquents nettoyages, il vaut donc mieux éviter l'emploi de ces couches de finition. Les lustre brillants, d'un autre côté, accentuent les imperfections du subjectile ce qui oblige à une préparation plus méticuleuse de la surface à peindre. Les lustres demi-mats sont souvent considérés comme un compromis entre la protection indispensable et l'apparence désirée.

Une autre propriété importante d'ordre esthétique est le pouvoir couvrant ou opacifiant. Il s'agit de la propriété que possède une quantité de peinture donnée de masquer complètement une certaine surface. A cause de sa haute teneur en pigment, il est possible d'obtenir un meilleur pouvoir couvrant avec une couche de finition mate qu'avec une couche brillante. Ceci explique l'emploi des couches de fond avant l'application des couches de finition brillantes. Ainsi qu'on l'a mentionné dans le Digeste 78F, les peintures-émulsions (dites au latex) souffrent de deux désavantages par rapport aux revêtements à base de solvants pour réaliser le même pouvoir couvrant. De plus à cause de leur facilité d'application elles peuvent être étalées en feuil trop mince. En définitive si l'on désire changer la couleur d'une surface il faudra y appliquer un plus grand nombre de couches. Un particulier peut supporter ces désavantages en compensation des facilités d'application et de l'absence de solvant mais il faut y penser lorsqu'on doit faire appel à la main-d'oeuvre rémunérée.

Genres de revêtements intérieurs:

Peintures à l'eau. A l'heure actuelle, les seules peintures à l'eau d'importance sont les peintures-émulsions. Elles ont acquis pour plusieurs raisons une grande faveur auprès du public: elles sont inflammables pendant l'application; le nettoyage des pinceaux et des taches est simplifié puisque l'eau sert de véhicule; en outre elles s'étendent facilement, sèchent très vite et n'ont que très peu d'odeur. Enfin, les manques peuvent être retouchées sans laisser de traces. Les feuils de peinture-émulsion séchés offrent une bonne résistance à l'eau, sauf s'ils sont fortement altérés. Grâce à leur liant polymère à structure complexe, elles supportent mieux le lavage que les peintures de même lustre à base de solvant séchant à l'air.

Les peintures-émulsions sont fabriquées avec un lustre mat ou coquille d'oeuf et tout récemment en demi-mat. L'on voit aussi depuis peu des peintures-émulsions d'impression bouche-pores. On ne les emploie pas avec les peintures-émulsions pour couche de finition car ces dernières ont une action enductrice (auto-imprimante); par contre elles sont utilisées sous les revêtements à base de solvant en raison de la rapidité de leur séchage. On peut les appliquer sur du plâtre frais sauf si la teneur en humidité est anormale. Les peintures-émulsions d'impression sont d'apparence excellente sur les panneaux de placoplâtre car elles ne relèvent pas les fibrilles du papier. Toutefois il ne faudrait pas les employer directement sur les peintures à la chaux ou à la colle diluée ou sur des surfaces ayant été traitées au sulfate de zinc.

L'apparition des peintures-émulsions à fait choir la vente des autres sortes de peintures à l'eau. Par ordre décroissant de durabilité et de prix d'achat, on trouve les peintures à émulsion de

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résines, les peintures à la caséine et les peintures à la chaux. Celles-ci sont d'une résistance au lavage très inférieure à celle des peintures-émulsions ou des peintures à base de solvant.

Les peintures à l'huile: Les seules peintures à l'huile encore en usage pour les murs intérieurs sont des peintures mates. Elles sont très mates et couvrent très bien, mais ces propriétés s'obtiennent à peu de frais par une forte pigmentation qui entraîne l'amoindrissement des qualités de résistance au lavage.

Les feuils sont généralement poreux et par conséquent ne peuvent servir de couche de fond pour les couches de finition brillantes. Les peintures mates de couleur sombre nécessitent généralement l'application antérieure d'un bouche-pores. Le blanc et les teintes claires peuvent être employées sur la plupart des surfaces murales.

Elles ont été composées tout d'abord pour recouvrir les peintures à la chaux et les papiers peints, bien que cet usage ne soit plus recommandé à cause des difficultés qui en découlent par la suite. Les peintures mates à l'huile s'appliquent facilement.

Les peintures et vernis oléo-glycérophialiques: Les liants oléorésineux ne sont plus très employés pour les couches de finition mates, mais se trouvent dans les peintures-émail brillantes ou demimates, dans les peintures pour couches de fond et les vernis intérieurs. Ils sont souvent vendus comme étant des produits pour peintres professionnels. Les peintures et vernis, oléo-glycérophtaliques s'appliquent assez facilement. lis sèchent rapidement en un feuil dur en autant que la proportion d'huile n'y soit pas trop forte. Les peintures-émail et vernis-émail oléo-glycérophtaliques ont une meilleure résistance aux bases que les peintures brillantes ou les peintures-émail aux résines alkydes, mais leurs couleurs ne sont pas aussi solides.

Les peintures et vernis aux résines alkydes. Les peintures et vernis aux résines alkydes sont les plus employés pour les revêtements intérieurs. Ils existent par conséquent en tous les types désirés: lustres mat, coquille d'oeuf, demi-mat, brillant, couche de fond et vernis transparent. Les couches de finition, quelqu'en soit le lustre, doivent posséder un bon pouvoir opacifiant. Les peintures-émail alkydes de faible lustre peuvent être composées pour supporter le lavage presque aussi bien que les peintures-émulsions et posséder en outre une action enductrice. De là vient qu'elles sont utilisées sur presque toutes les surfaces, à l'exception du plâtre frais. La plupart des peintures-émail nécessitent l'emploi de couches d'impression bouche-pores ou de couches de fond avant l'application sur le plâtre ou le bois. On trouve dans le commerce quelques peintures de finition demi-mates enductrices (auto-imprimantes), mais comme elles sont généralement plus coûteuses que les bouche-pores normaux il est souvent plus économique d'utiliser les deux produits successivement.

La solidité des couleurs des peintures aux résines alkydes est très bonne. On ne doit cependant pas les exposer à l'action des bases fortes. Elles ne sont pas d'une application aussi aisée que les peintures-émulsions. Au sujet des odeurs, disons que les peintures de finition aux résines alkydes peuvent être préparées avec des essences minérales ordinaires ou des diluants à faible odeur ou même inodores. L'utilisation de ces derniers n'empêchera pourtant pas que l'oxydation du liant n'engendre une certaine odeur très perceptible dans les locaux fermés. Les peintures et vernis aux résines époxydiques. Les revêtements aux esters de résines époxydiques n'ont que de très faibles avantages sur les revêtements séchant à l'air. Il en est tout autrement des peintures aux résines époxydiques à durcissement catalytique (à 2 composants). Elles peuvent être préparées en peintures de résistance excellente aux produits chimiques industriels. Elles peuvent également donner des revêtements très résistants aux chocs et à l'usure. En général les peintures aux résines époxydiques ont des qualités d'adhérence excellentes.

On dissout la plupart des peintures de finition aux résines époxydiques dans un solvant afin que l'épaisseur du feuil soit semblable à celle d'autres revêtements. Lorsqu'on veut obtenir un feuil épais en une ou deux couches seulement, il faut se servir de peintures aux résines époxydiques à haut pouvoir garnissant. Ni les unes ni les autres ne possèdent de bonnes qualités

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d'application. Les peintures aux résines époxydiques à haut pouvoir garnissant exigent l'emploi d'une main d'oeuvre qualifiée sinon on peut avoir de sérieuses difficultés.

Les peintures et vernis aux résines de polyuréthanes. Cette catégorie de revêtements est disponible en cinq types différents ainsi qu'il a été expliqué dans le Digeste 79F. Parmi les revêtements aux résines de polyuréthanes, la variété dont les résines ont été modifiées aux acides gras conserve en grande partie les propriétés avantageuses des types à composants réactionnels. Ces qualités primordiales sont un séchage rapide et une grande résistance du feuil. Ainsi que pour les peintures aux résines époxydiques à deux composants, l'on peut obtenir des peintures aux résines de polyuréthanes réactives ayant une résistance remarquable à l'abrasion et aux chocs. Elles sont un peu plus faciles à appliquer que les peintures aux résines époxydiques. Généralement elles contiennent un solvant des résines synthétiques à forte odeur et qui cause la levée des couches inférieures. Le principal désavantage des peintures aux résines de polyuréthanes réside dans les difficultés de repeinturage. Même les couches fraîches n'ayant séché que 24 heures ou plus réclament un léger ponçage, et pour les couches plus anciennes il faut effectuer un ponçage complet pour assurer l'adhérence des nouvelles couches. La réaction des polyuréthanes, contenus dans une boîte ouverte, avec l'humidité de l'air environnant est suffisante pour affaiblir leur stabilité, à l'exception des résines modifiées aux acides gras et aux résines de cuisson au four.

Couches préparatoires. Il y a deux sortes de couches de préparation: les couches d'impression bouche-pores et les couches de fond. Elles portent quelquefois d'autres noms tels que vernis de fond, remplisseur, imbu, enduit primaire, etc. On étend les couches d'impression sur les murs neufs et les panneaux de placoplâtre, et sur les murs à surface poreuse déjà peinte avant l'application d'une peinture-émail brillante ou demi-mate, ou bien encore d'une peinture à l'huile mate de couleur sombre. Si le matériau n'est pas pigmenté on l'appelle un bouche-pores. Le principal désavantage des peintures d'impression bouche-pores à base de solvant est qu'elles redressent les fibrilles du papier recouvrant le placo-plâtre, nécessitant ainsi un ponçage et l'application d'une deuxième couche. Les couches de fond ou d'enduit sont appliquées sur les boiseries et sur les murs lorsque de petites imperfections de la surface doivent être dissimulées. Elles sont très pigmentées afin de donner un feuil à surface régulière et lisse qui au besoin se ponce facilement. Quelques fabricants recommandent de passer d'abord un bouche-pores ou une couche de fond sur les boiseries neuves, mais la tendance actuelle est d'appliquer seulement la couche de fond. Les bouches-pores et peintures pour couches de fond sont tous deux fabriqués avec le même véhicule oléorésineux ou alkyde. Ce dernier est habituellement considéré comme le meilleur.

Les peintures aux résines époxydiques, uréthanes et les autres peintures spéciales sont auto-imprimantes ou bien nécessitent l'emploi d'une couche de fond spéciale. Le terme "couche d'apprêt" s'applique à une couche intermédiaire qui permet l'application d'une couche de finition normale sur une couche d'impression spéciale ou d'une couche de finition spéciale sur une couche d'impression normale.

Emplois recommandés

Si une couche de finition intérieure possédait toutes les meilleures qualités, les fabricants n'offriraient qu'un seul produit. Et s'il y en a tant, c'est évidemment parce qu'il y a une sorte de peinture convenant à chaque emploi. Chaque revêtement représente un compromis. Il ne faut pas perdre de vue que les chimistes en peintures et vernis ne sont pas tous d'accord sur la solution idéale à donner à chaque cas. Les recommandations du présent Digeste sont telles que l'auteur les juge généralement les mieux appropriées.

Habitations. On emploie habituellement des couches de finition mates pour les vivoirs et les chambres à coucher. Il est préférable d'appliquer une peinture-émulsion ("au latex") sur un mur neuf ou lorsque la nouvelle couleur diffère peu de l'ancienne. Les peintures-émulsions sont aussi recommandées pour les chambres d'enfants car elles se lavent très bien. Par contre, si la nouvelle couleur tranche sur l'ancienne, ou bien si la surface a été couverte avec un revêtement craignant l'eau, on appliquera une peinture-émail alkyde à faible lustre du type auto-imprimant. On a mentionné certains cas où l'application successive de couches de

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peinture-émulsion ou de peinture aux résines alkyde n'a pas donné une couche de finition uniforme pour des raisons indéterminées. On corrige ce défaut par l'application d'une couche de type opposé.

Dans les vestibules une couche de finition coquille d'oeuf ou de préférence demi-mate est convenable. Dans les grands immeubles, on devrait employer une peinture aux résines époxydiques ou uréthanes à grande résistance à l'usure, tout au moins pour les lambris. Les cuisines et salles de bains sont habituellement peintes avec des peintures brillantes ou demi-mates pour faciliter les lavages fréquents. Certaines personnes cependant préfèrent repeindre souvent avec un produit d'application aisée plutôt que de laver les murs fréquemment. L'importance de l'activité en cuisine, le type de cuisinière et l'existence d'une ventilation déterminent le choix final. Les peintures aux résines alkydes sont préférables, si l'on veut une couche de finition brillante ou demimate, à moins qu'on exige une grande résistance aux lavages répétés. Dans ce cas, on devra employer un vernis-émail oléo-glycérophtalique ou, si l'on désire une grande résistance aux bases, une peinture-émail au caoutchouc chloré ou aux résines uréthanes.

Les moulures sont généralement recouvertes d'une peinture-émail brillante ou demi-mate peut-être plus par coutume que par nécessité. Les résines alkydes ou les résines uréthanes à durcissement par hydratation donnent les vernis les plus transparents pour les boiseries. Il faut noter cependant qu'il est pratiquement impossible de conserver l'aspect naturel du bois même avec le plus transparent des vernis. Tout revêtement appliqué (et même l'eau) assombrira les couleurs du bois. La gomme-laque n'est pas conseillée, même comme couche primaire, à cause de sa faible résistance à l'eau et de la mauvaise adhérence des couches ultérieures.

Les vernis aux résines uréthanes sont vivement conseillés pour les planchers cars ils offrent la meilleure combinaison de dureté et de souplesse pour cette utilisation.

Immeubles pour collectivités et immeubles commerciaux. Certaines surfaces, telles que les plafonds, ne subissent guère plus d'usure dans ces immeubles que dans les habitations. On peut donc utiliser pour les deux le même genre de couche de finition. Les vestibules et couloirs des hôpitaux, des écoles, des immeubles locatifs et administratifs sont au contraire soumis à une grande usure. Seules les couches de finition les plus résistantes conviennent à ces endroits. Non seulement il faut payer la main-d'oeuvre chaque fois que l'on repeint mais de plus le travail du peintre entrave l'usage normal du bâtiment. Enfin on peut appliquer sans difficulté des peintures très résistantes avant l'occupation en dépit de leur odeur ou de leur procédé d'application, qui pourraient être incommodants lors d'un repeinturage.

Les murs des bureaux individuels ou servant à quelques personnes peuvent être recouverts d'une couche de finition coquille d'oeuf. Les grands bureaux, suivant le type d'utilisation, doivent au moins recevoir une couche de finition satinée. Les peintures-émulsions (au "latex") sont recommandées lorsqu'il faut repeindre, à cause de leur rapidité de séchage et leur faible odeur. N'importe quel produit, pourvu qu'il soit mat, convient aux plafonds. On se pose fréquemment la question de la possibilité de repeindre les carreaux acoustiques. La réponse est que les couches de finition mates ordinaires ne devraient pas affecter leur qualité de façon sensible.

On recommande l'application de vernis aux résines époxydiques et uréthanes à grande résistance sur les murs des corridors. Dans les hôpitaux et les écoles où l'on s'attend à une forte usure et de nombreux chocs, il serait sage de peindre avec une peinture à pouvoir garnissant élevé. Ces revêtements conviennent particulièrement à l'application sur les murs de parpaings car ils donnent un revêtement lisse semblable à celui des carreaux, qui peut être réparé à l'occasion. Un enduit de charge doit être appliqué au préalable pour boucher les trous et les joints. On emploie des peintures-émail aux résines époxydiques à pouvoir garnissant élevé à l'intérieur des douches, soit seules ou en combinaison avec une armature lamellaire. Comme la plupart des planchers d'immeubles sont protégés par des revêtements convenables, ou consistent en terrazzo, il n'y a pas lieu de les peindre. On a employé aux derniers étages des bâtiments élevés, où le terrazzo ordinaire ne peut être utilisé à cause de son poids, une

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sorte d'agrégat sans joints composé d'éclats de plastique liés par des résines époxydiques ou uréthanes. Le sol des caves, habituellement en ciment, devrait être traité pour éviter la formation de poussières. L'application de fluosilicate de magnésium sans pigment est recommandée. Cette couche de fond pourra par la suite recevoir une couche de peinture. Le silicate de sodium en solution, ou verre soluble, peut créer des difficultés s'il est appliqué sur le ciment avant la peinture. Une peinture aux résines uréthanes à durcissement par hydratation ou par catalyse (à deux composants) donnera de bons services dans un passage fréquenté, pourvu qu'il n'y ait pas de suintements humides.

Conclusion

Le présent Digeste a récapitulé les différentes couches de finition convenant à l'intérieur des bâtiments. L'auteur a essayé de montrer la relation entre les propriétés des matériaux et leurs domaines d'emploi.

Très peu a été dit sur la préparation du subjectile ou l'application du revêtement. Il est bien connu dans l'industrie de la peinture qu'un produit de qualité médiocre appliqué sur un subjectile bien préparé donnera un meilleur service qu'un bon produit appliqué sur une surface mal préparée. De même, si le subjectile est bien préparé mais le revêtement mal appliqué, on n'obtiendra vraisemblablement qu'un résultat peu satisfaisant. Cette constatation s'applique particulièrement aux plus récents revêtements à haute résistance. Le choix du meilleur produit doit être suivi d'une application soigneuse respectant le mode d'emploi.

Références

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