• Aucun résultat trouvé

Nouvelles Volume 6

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Nouvelles Volume 6"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

L’internationalisation des directives COMIFAC relatives à la formation forestière et environnementale

Corinna von H. N. B.1

(1) Conseillère Technique GIZ, « Appui à la COMIFAC » / e-mail : corinna.von.hartrott@giz.de

Le massif forestier tropical du bassin du Congo est le deuxième du monde par sa taille, après celui du bassin de l’Amazonie. Outre leur intérêt économique pour les pays riverains, les ressources forestières revêtent une grande importance pour la protection du climat mondial et la biodiversité. Or, les peuplements forestiers et leurs ressources sont fortement menacés.

En mars 1999, les Etats d’Afrique Centrale se sont engagés de par la « Déclaration de Yaoundé » à œuvrer de manière concertée à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers de leurs pays respectifs. Ils ont également adopté un plan d’action comportant des mesures intersectorielles (Plan de Convergence). Les Ministres des Forêts des Etats participants recevaient le mandat de veiller sur la mise en œuvre de ladite Déclaration et de mettre sur pied un mécanisme de coordination correspondant ; d’où la naissance de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).

Le Plan de Convergence sous-régional donne des orientations stratégiques en faveur de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale. Dans le but d’assurer la mise en œuvre effective du Plan de Convergence tant au niveau national que sous-régional, des parties prenantes ont été identifiées. Il s’agit particulièrement des Etats membres de la COMIFAC représentés par les administrations en charge des forêts et/ou de l’environnement, la COMIFAC, la CEEAC, les organisations de la société civile, les opérateurs du secteur privé, les organisations du Traité de la COMIFAC, les organisations sous- régionales, régionales et internationales, etc. avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Pour favoriser un meilleur ancrage de la COMIFAC et permettre une appropriation des priorités du Plan de Convergence au niveau national, des passerelles ont été établies à travers la mise en place des Coordinations Nationales (CNC).

Le RIFFEAC est le partenaire technique de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) pour la mise en œuvre de l’axe 1 du plan de convergence qui se consacre à la formation. Dans le plan de convergence revu, trois axes transversaux (en plus des axes prioritaires d’intervention) ont été

définis. Le caractère transversal de ces axes est lié à la nature des actions prescrites qui concourent à l’atteinte des objectifs stratégiques des axes prioritaires d’intervention. En effet, les opérations portant sur la formation des cadres et agents forestiers, le renforcement des capacités des acteurs, la recherche appliquée et enfin la communication et l’éducation ont un caractère transversal.

Dans ce cadre et sur la base du plan de convergence le RIFFEAC a engagé un processus participatif dans neuf pays de la COMIFAC qui en 2010 a conduit à la préparation des directives COMIFAC de formation forestière et environnementale. Elles ont été adoptées en 2012 par le conseil de ministres de la COMIFAC.

Les directives sous-régionales relatives à la formation forestière et environnementale font partie des instruments juridico-normatifs pour aider les pays à actualiser, harmoniser et mettre en œuvre leurs politiques forestières et environnementales. Le Plan de convergence prescrit dans son axe transversal N° 1 relatif à la formation et au renforcement des capacités, les objectifs tels que :

- Harmoniser les programmes d’enseignements relatifs au secteur forêt et environnement dans les établissements de formation de la sous–région ; - Spécialiser les institutions de formations dans les

différents domaines de la foresterie (industrie du bois, exploitation à faible impact, techniques de gestion forestière, foresterie sociale, conservation, environnement, gestion de la faune, etc.) ;

- Renforcer les institutions spécialisées pour les rendre plus performantes ;

- Adopter une stratégie sous-régionale en matière de formation professionnelle et continue impliquant toutes les parties prenantes.

Avec ces directives les états membre répondent aux engagements pris dans l’axe transversal n°1 du Plan de Convergence de la COMIFAC.

Les directives se basent sur cinq principes majeurs : - Mise en cohérence des instruments de pilotage de la

formation;

- Définition des niveaux communs de la formation;

(2)

- Promotion des échanges entre institutions de formation;

- Implication du secteur privé auprès des institutions de formation;

Les directives prévoient des niveaux de formation harmonisés :

- Formations supérieures académiques et Professionnelles (L.M.D);

- Formations techniques et professionnelles CAP/BEP -BT/BP-BTS;

Le processus d’opérationnalisation a été lancé en 2014 et s’est poursuivi en 2015. Des ateliers ont été conduits dans chaque pays membres avec les institutions nationales. En 2015 les représentants des différents pays ont été rassemblés pour évaluer la mise en

œuvre et actualiser le plan de travail. Dans ce cadre une rencontre avec les représentants nationaux de la COMIFAC (CNC) a eu lieu afin de leur présenter le travail fait pour l’internationalisation de la directive relative à la formation forestière et environnementale.

Ensuite une concertation entre les représentants nationaux de la COMIFAC (CNC) et du RIFFEAC pour la mise en place des différentes actions a eu lieu. La rencontre personnelle qui a eu lieu hors d’un atelier en Novembre 2015 entre les représentants de la COMIFAC (CNC) et les représentants du RIFFEAC est un pas très important. Leurs échanges sur les défis dans le processus complexe de l’intégration des directives dans les administrations et lois nationales ainsi que leur déclaration d’une coopération étroite renforcent les efforts d’internationalisations des directives.

Forest – Savanna Sustainability Project Cameroon (FOSAS)

Foahom B.1 et Araki S.2

(1) Institut de Recherche Agricole pour le Développement, Cameroun, Coordonnateur du Projet, B.P. : 2123 Messa-Yaoundé / e-mail : fosasirad@gmail.com

(2) Université de Kyoto, Japon, Conseiller Technique du Projet

1. Contexte et problématique

Le projet FOSAS s’inscrit dans un contexte où, de par le caractère multidimensionnel des fonctions de la forêt, l’exploitation des ressources dont elle regorge est conflictuelle, les fonctions de la forêt étant multidimensionnelles. Ceci appelle à la recherche de compromis afin de garantir un développement qui ne se fasse pas au détriment de l’environnement.

Ce projet est né d’une Convention de Coopération technique signée le 23 mars 2011 entre l’Empire du Japon représenté par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), d’une part, le gouvernement de la République du Cameroun représenté par les Ministères de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) et le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI) d’autre part.

Il s’inscrit dans le cadre de la recherche de compromis entre l’environnement et le développement, appliqué à la gestion des ressources naturelles renouvelables. Il est question, en d’autres termes, d’harmoniser l’exploitation des différentes ressources de la forêt, y compris la ressource en sol, support à la fois des pratiques agricoles et du couvert forestier.

2. Objectif du projet

Il a pour objectif de développer des stratégies en vue

rurales, en intégrant les enjeux environnementaux de l’heure (Biodiversité et Changement climatiques).

Pour atteindre l’objectif fixé, le projet a identifié 4 composantes qui sont :

- Agriculture durable (AD) : Il est question ici d’améliorer la productivité par unité de surface et ainsi accroitre la production agricole sans nécessairement procéder à l’extension des champs. Cette extension est à l’origine de la dégradation voire de la disparition de la forêt, et par conséquent, de l’épuisement progressif des ressources naturelles dont dépendent les populations vivant au contact de la forêt.

o Cette composante est appuyée par un volet « Technologie alimentaire » (TA), dont l’importance en termes de valeur ajoutée n’est plus à démontrer.

- Forêt et produits forestiers non-ligneux (PFNL) : L’objectif ici est de mieux connaitre les ressources forestières dont dépendent les populations pour mieux organiser leur collecte, assurer leur durabilité et leur contribution à la génération de revenus.

- Sciences du sol (SS) : Cette composante est en rapport avec la fertilité du sol, et dont la durabilité doit être assurée, pour appuyer l’intensification des activités agricoles.

Ces composantes sont déclinées en 24 Activités dont 10 pour AD/TA, 10 pour PFNL et 4 pour SS (voir tableau

(3)

Agriculture durable / Technologie Alimentaire

Activités de recherche Objectif spécifique Résultats attendus

Activité 1-1: Construction de stations recherche à Bityili et Andom

Il s'agit de construire en matériaux locaux et de manière écocompatible, des installations d'hébergement, espace de travail et de stockage dans les deux sites.

Une infrastructure respectueuse de l’environnement, valorisant le matériau local est mise en place à Andom, de même qu’une unité de séchage et de transformation du manioc à Andom et Bityili Activité 1-2: évaluer l'effet

du contrôle de l'érosion des sols (au moyen de techniques appropriées

Trouver des moyens techniques permettant d’améliorer la procédure de contrôle de l’érosion, applicable à l’échelle d’exploitation agricole individuelle

L’ampleur du phénomène d’érosion est évaluée, et des moyen simples de contrôle identifiés

Activité 1-3: évaluer l’amélioration du rendement par l'introduction de variétés améliorées de manioc et de multiplication de Pif Plantain

Introduction de manière participative, de variétés améliorées de manioc dans des parcelles de démonstration

De nouvelles variétés à haut rendement sont introduites, et leur adoptabilité évaluée

Activité 1-4: évaluer le potentiel d’amélioration, de la stabilisation de la fertilité des sols

Il est question de raccourcir la durée de jachères couramment pratiquée dans la zone, au moyen de l’introduction de plantes de couverture de légumineuses et de labours

Les jachères sont améliorées et leur raccourcissement, susceptible de réduire la pression sur le couvert forestier, garanti Activité 1-5: enquête

sociologique de village et la formation de groupes d'agriculteurs

Travailler l'habitude et le partage des villages, en particulier les femmes dans leurs participation à des activités agricoles au moyen d'enquête participative à long terme, à Bertoua et à Ebolowa, et constituer une structure de gestion de l’unité de transformation et de commercialisation du Manioc

Les populations sont mieux organisées, avec une référence particulière aux femmes, afin de mieux gérer les ressources naturelles renouvelables à leur disposition

Activité 1-6 Analyse des méthodes de traitement et de conservation traditionnelle de manioc

Collecter les données de base en vue de la mise en

place de l’unité de transformation du manioc Les données susceptibles d’orienter le choix des équipements de l’unité de transformation du manioc sont disponibles

Activité 1-7: étude approfondie des bières/

liqueurs locales, de boissons et potentiel de marketing

Il était question d'évaluer la contribution des boissons fermentées dans la réduction des pertes post-récolte et à contribuer à renforcer la viabilité économique, la durabilité et la diffusion des techniques de traitement et les méthodes de conservation pour la valorisation des boissons alcoolisées

Les boissons alcoolisées à base de produits locaux sont évaluées au point de vue du procédé de production, de la qualité et de leur potentiel économique

Activité 1-8: Construction des mini-usines de traitement du manioc

Appuyer les populations cibles dans le traitement de leur production du manioc en vue de sa contribution efficace à la génération des revenus

La petite unité de transformation du manioc est mise en place sur la base des besoins des populations Activité 1-9: Evaluation

du marché potentiel, en tenant compte des formes de transformation

Etudier la valeur ajoutée Une vaste enquête est organisée, avec l’identification des produits sur les marchés cibles, l’unité de transformation mise à l’épreuve Activité 1-10 : développer

une agriculture durable dans les zones forestières

Dans la seconde moitié de la durée du projet, les résultats des activités réalisées jusqu'à présent seront intégrés dans un modèle qui permet la coexistence harmonieuse de la forêt et de l'agriculture

Un modèle de développement de l’agriculture durable est élaboré Forêt / Produits Forestiers Non-Ligneux

3. Les 24 Activités du projet

(4)

Activités de recherche Objectif spécifique Résultats attendus Activité 2-1: Construction

d'une station de recherche Il s'agit de construire un espace harmonieusement intégré dans son environnement, pour servir de cadre d’accueil (hébergement, stockage, des spécimens pour les PFNL identifiés…) sur le site de Gribé.

Une station respectueuse de l’environnement et valorisant le matériau local est mise en place à Gribé

Activité 2-2: enquête sur

l'utilisation des PFNL Enquête ethnobotanique sur les PFNL qui inclut le prélèvement d'échantillons, les connaissances indigènes, l'identification et le rôle dans le revenu du ménage et d'autres aspects axés sur le marché

Les produits forestiers non- ligneux (PFNLs) sont identifiés au point de vue de leur exploitation et de leur utilisation

Activité 2-3: Etude écologique des espèces productrices de PFNL importants en termes de distribution, la biomasse et la cueillette de pression.

Il est question de cerner les principales espèces de PFNL, et leurs disponibilités et les possibilités de gestion durable

De nombreuses informations sont disponibles et susceptibles de contribuer à l’élaboration du modèle de gestion durable des PFNLs

Activité 2-4: Construction d'inventaire et base de données pour les PFNL

Les Formats d'entrée et de stockage de données collectées seront conçus et imprimés. L'utilisation de la base de données et inventaires sera testée et démontrée pour extension et mise à jour en 2015.

Une base de données applicable aux PFNLs est construite et accessible

Activité 2-5: analyse

chimique des PFNL Mieux cerner les constituants des PFNLs majeurs, en

rapport avec leur potentiel nutritionnel et autres De nombreuses informations sur les composants bioactifs et les activités microbiennes en rapport avec la valeur nutritionnelle des PFNLs sont disponibles

Activité 2-6: cartographie

participative des PFNL Localisation et disponibilités des ressources

forestières autres que le bois La cartographie des PFNLs dans les sites du projet est établie Activité 2-7: ajustement de

l'utilisation des ressources forestières parmi les groupes sociaux basé sur l'enquête sociologique

Identification des peuples intéressés et enquête sociologique sur la population, institution locale et l'utilisation de la forêt. Compilation de données écologiques et cartographiques participatives, ajustement de l'emploi-territoires. La reconnaissance mutuelle des biens communs des droits seront faits pour établir des systèmes de gestion durable des ressources basées sur les groupes d’ethniques.

L’organisation des populations locales (Gribé) sur le plan de l’exploitation des ressources forestières est mieux appréhendée en vue de leur accompagnement

Activité 2-8: Dispositif d’exposition des échantillons et autres spécimens

Il est question de renforcer les capacités actuelles, afin de mieux faire connaître les potentialités de la forêt, accessibles dans un cadre approprié

Un cadre approprié en vue de l’exposition du potentiel de PFNLs est mis en place

Activité 2-9: Enquête sur les PFNL dans la zone de contact forêt-savane

Enquête sur les PFNLs et étude écologique, y compris la distribution, la biomasse et la pression sur la collecte

Le potentiel des PFNLs est mieux appréhendé dans la perspective de leur gestion en zone de contact Forêt-Savane

Activité 2-10 : enquête sur les PFNL dans les zones de forêt (Ebolowa)

Enquête sur les PFNLs et étude écologique, y compris la distribution, de la biomasse et de pression de rassemblement

Le potentiel des PFNLs est mieux appréhendé dans la perspective de leur gestion en zone de forêt de transition.

Pédologie

Activités de recherche Objectif spécifique Réalisations

Activité 3.1 : Surveillance

du sol/climat Clarifier la dynamique sol-plante, et interaction

climat sol Des dispositifs (permanents

pour certains sont installés et permettent la collecte continue de données climatiques, de suivi

(5)

Activité 3.2 : Vaste investigations (au-delà des sites du projet) pédologique

Enquête sur la dynamique de nutriments et la fertilité

des sols La dynamique Sol/plante des

nutriments est mieux appréhendée pour mieux comprendre leur import/export

Activité 3.3 : Gestion de la

Matière Organique des sols Construire des modèles pour la gestion de la matière organique (MO) par l'analyse dynamique microbienne du sol

Un modèle de gestion de la MO du sol est construit

Activité 3.4 : Développement

de directives Développer un guide pour l'utilisation rationnelle et durable des écosystèmes, à travers la clarification de la dynamique comparative sol-plante des nutriments entre sol-plante en zone de contact forêt/savane

Un d’exploitation rationnelle des écosystèmes est élaboré

4. Encrage avec la stratégie nationale de développement rural

- Document de Stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) ;

- Stratégie Nationale REDD+ (en cours de préparation);

- Document de stratégie de développement du secteur rural (DSDSR).

5. Durée du projet

D’une durée de 5 ans à compter de juillet 2011, la mise en œuvre effective des Activités du Projet sur le terrain a commencé en septembre 2011, à l’issue de son lancement le 23 août 2011 par S.E.

Madame le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, représentée son Secrétaire Général, en présence de S.E. Monsieur YAMAMOTO Keiji, Ambassadeur du Japon au Cameroun.

6. Intervenants dans les activités du projet et autres parties prenantes majeures

Sa mise en œuvre se fait sous la coordination conjointe de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) et de l’Université de Kyoto, avec la contribution des universités de Dschang, de Douala et de Yaoundé 1. Ces 5 institutions mettent à la disposition du projet, 50 chercheurs dont 25 Camerounais et 25 Japonais.

Il s’agit d’un projet de recherche pour le développement, et dont les acquis scientifiques au terme de sa mise en œuvre doivent répondre aux objectifs des stratégies sectorielles de développement rural, telles que libellées dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), notamment en ce qui concerne la promotion de l’accès aux innovations technologiques à travers le renforcement de la liaison Recherche/Vulgarisation. Outre la JICA, le MINRESI, le MINEPAT, la communauté scientifique et les populations directement concernées par les ressources au contact desquelles elles vivent, et dont il faut assurer la gestion durable, les départements ministériels

suivants sont les principaux partenaires du projet : - MINFOF, en rapport avec les ressources forestières

autres que le bois, et dont il faut assurer la gestion durable tout en améliorant leur contribution à la génération de revenus pour les populations ; - MINADER en rapport avec le souci sinon de la

stabilisation des pratiques agricoles, du moins d’amélioration de la productivité par unité de surface;

- MINEPDED en rapport avec les enjeux environnementaux de l’heure : limitation de déforestation et de la dégradation de forêt et préservation de la biodiversité.

7. Lieu d’exécution du projet

La Direction générale de l’IRAD à Nkolbisson abrite le siège du projet. Il comporte 3 stations où sont mises en œuvre les activités de terrain à savoir :

- Andom dans l’Arrondissement de Diang, Département de Lom et Djerem, Région de l’Est ; - Gribé, Arrondissement de Yokadouma, Département

de la Boumba et Ngoko, Région de l’Est ;

- Bityili dans l’Arrondissement d’Ebolowa, Département de la Mvila, Région du Sud.

8. Financement du projet

Les activités du projet sont soutenues par la Coopération technique japonaise dont la Japan International Cooperation Agency (JICA), en particulier à travers la fourniture d’experts et d’équipements. C’est ainsi que des infrastructures ont été mises en place dans les 3 stations, de même que les Laboratoires de technologie et de Sol de l’IRAD à Nkolbisson, de Technologie et de Sciences du Sol de l’Université de Dschang qui ont reçu des équipements de nature non seulement à faciliter les analyses dont le projet a besoin, mais aussi à améliorer la performance de ces Laboratoires. En contrepartie de ce soutien, le MINEPAT met annuellement à la disposition du projet des fonds de contrepartie sur un compte de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA).

(6)

"Nouvelles" de la Revue du RIFFEAC

La Revue RIFFEAC du bassin du Congo est la dernière née des revues environnementales dans le monde (puisque sa première parution date de 2013).

Toutefois, elle a su très vite grimper les échelons scientifiques pour se hisser au top des 50 premières revues environnementales dans le monde et la première bilingue en Français et en Anglais. Les autres revues bilingues ne rassemblant qu’Anglais - Espagnol (One DS au Chili) ou Anglais - Bengali (Green Mas au Bengladesh). En dehors du Nigeria, qui détient deux journaux sur les 50 Wetlandnews et Energy Mix Report (Nigeria) et de la Zambie avec Black Lechwe, L’Afrique subsaharienne est faiblement représentée, encore moins le Bassin du Congo. C’est dire toute la fierté scientifique qu’apporte cette revue.

En outre, son comité de Lecture est toute aussi très significatif car composé pour partie d’experts et universitaires africains de renom et pour partie d’experts occidentaux connus. Ce qui lui vaut un facteur d’impact important. D’ailleurs cette Revue est d’ailleurs reconnue par deux réseaux sociaux dédiés à la recherche qui ont fait leurs preuves (Research Gate en Europe et Academia Edu en Amérique du Nord).

La revue jusqu’à présent a l’avantage de publier sans frais les recherches des Africains sur l’Afrique ou alors des occidentaux portant sur le bassin du Congo sur la base d’une expertise tripartite (trois évaluateurs), ce qui est tout à son honneur et à

l’avantage des chercheurs Africains qui dès lors sont invités à soumettre le maximum d’articles pour soutenir la base de données de la revue. La revue édite et publie des articles scientifiques des notes techniques (qui peuvent tout aussi être des comptes rendus de recherche) et des synthèses de mémoires.

Ses différentes rubriques dont les notes de lectures et des nouvelles correspondent bien aux besoins des Africains.

C’est le lieu ici de féliciter la solide équipe éditoriale et de rédaction, ainsi que le comité de rédaction et de lecture qui ont fait un travail remarquable malgré la jeunesse de la revue (3 ans). Souhaitons toujours qu’ils aillent de l’avant et que l’équipe soit étoffée pour poursuivre cette exaltante tâche, afin que l’élan pris ne soit pas freiné et que les efforts déployés ne soient nullement gâchés. Nous ne saurons oublier et saluer à leur juste valeur les efforts des bailleurs de fonds qui jusqu’ici ont soutenu une œuvre à laquelle ils ont crus et pour laquelle ils ne sont et ne seront nullement déçus.

Vous trouverez ci-dessous le lien pour accéder au Journal du RIFFEAC et autres journaux traitant de l’environnement.

http://www.onlinenewspapers.com/magazines/

magazines-environment.htm

Professeur TCHINDJANG Mesmin

“News” of the RIFFEAC Journal

THE RIFFEAC Journal of the Congo Basin is the last born of the environmental journals in the world (since its first publication dated of 2013). However, it has quickly climbed the scientific ladder to reach the top of the 50 environmental journals in the world and the first bilingual in French and English. Other bilingual journals gathering English - Spanish (DS One in Chile) or English - Bengali (Bangladesh Mas Green). Outside Nigeria, which owns two newspapers on 50 like Wetlandnews and Energy Mix Report (Nigeria) and Zambia with Black Lechwe, Sub-Saharan Africa is poorly represented, much less the Congo Basin. This means the entire scientific pride brought by this review.

Moreover, his reading and scientific committee are equally significant because partly composed of experts and renowned African academics and partly Western experts known. This gives way to an important impact factor. Besides this Review is

research that are proven (Research gate in Europe and Academia Edu in Northern America).

The review so far has the advantage of publishing toll research Africans on Africa and then on the Western Congo Basin based on a tripartite expertise (three reviewers), that is to his honor and the advantage of African researchers who are therefore invited to submit maximum items to support the database of the journal. The journal publishes scientific articles and also technical notes (which can also be rendered account of research) and syntheses of memoirs, thesis and published books. Its different sections including lecture notes and news matches the needs of Africans.

All these allowed me to congratulate the strong editorial and writing team as well as the drafting and reading committee who have done a remarkable job despite the youth of the magazine (3 years). Hope that this team will always move forward and expand

(7)

is not impeded and that efforts are not wasted. We will not forget and give honors to the efforts of donors who have so far supported a work to which they believed and they should never be disappointed.

You will find below the link to access RIFFEAC and

other environmental magazines.

http://www.onlinenewspapers.com/magazines/

magazines-environment.htm

Professor TCHINDJANG Mesmin The IUCN Program of African Protected Areas & Conservation is lauching a 2nd session of its

MOOC (online training) on protected areas management in Africa This course will help you learn about conservation

challenges in Africa and how protected areas can help face them, from local to global level. Management, governance, sustainability etc., all these topics will be explored using best practices from the World Commission on Protected Areas (WCPA) and case

studies coming from all over the African continent.

Watch the teaser: https://www.youtube.com/

watch?v=k26pijss32k and subscribe for free to the MOOC (courses start on April 1st) : https://www.

coursera.org/learn/aires-protegees

UICN : Deux éléphants bagués dans le parc National de Sena Oura au Tchad pour leur suivi et la lutte contre le braconnage

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de collaboration transfrontalière signée entre le Tchad et le Cameroun pour la gestion du complexe des aires protégées transfrontalières de Bouba Ndjidda (Cameroun) et Sena Oura (Tchad) et des initiatives

de lutte contre le braconnage et de conservation des espèces en voie de disparition de l’UICN, un opération de baguage de deux éléphants a été menée le mois dernier dans le Parc National de Sena Oura au Tchad.

Agenda

UICN-L'Afrique centrale au Congrès mondial de la Nature 2016 - La « Planète à la croisée des chemins »

Du 1er au 10 septembre 2016 à Hawaï aux Etats-Unis Le Congrès mondial de la nature se tiendra du 1er au 10 septembre 2016 à Hawaï au Etats-Unis. Cet important forum de décision, le plus grand et le plus inclusif dans le domaine de l’environnement, définira la voie à suivre pour la conservation de la nature dans les années à venir. Le thème du Congrès, la « Planète à la croisée des chemins », souligne que la conservation de la nature et le progrès humain ne constituent pas un jeu à somme nulle, et qu’il existe des choix crédibles et accessibles, susceptibles de promouvoir le bien-être général, tout en renforçant et en valorisant les atouts naturels de notre planète.

Le Congrès cherche à améliorer la façon dont nous gérons notre environnement naturel pour favoriser le développement humain, social et économique,

mais les défenseurs de la conservation n’y arriveront pas tous seuls. Le Congrès de l’UICN est l’occasion de mettre de côté les différences et de travailler ensemble à la réalisation d’une bonne gouvernance environnementale, en encourageant tous les secteurs de la société à partager les responsabilités et les avantages de la conservation. Il a lieu tous les quatre ans et rassemble 6.000 à 8.000 délégués du monde entier, y compris les dirigeants mondiaux et les représentants des gouvernements, du secteur scientifique et universitaire, des groupes de peuples autochtones, d’entreprises et d’organisations de conservation de la nature. Le Congrès se tiendra pour la première fois aux Etats-Unis d’Amérique.

“Conférence sur le développement durable”

Du 21 au 22 septembre 2016 au Lerner Hall de l’Université de Colombia aux Etats-Unis Le but de la conférence est d’identifier et de partager

des solutions fondées sur des preuves concrètes qui peuvent soutenir les objectifs de développement durable (ODD). L’ICSD offre une occasion unique

milieu universitaire, les Nations Unies, les agences internationales, les ONG, et les organisateurs de la base de partager des solutions concrètes en vue de la réalisation de sociétés plus durables et inclusives.

Références

Documents relatifs

Coupe type du projet (Bouygues TP). a) Purge des sédiments sous les caissons. Ces remblais sont vibrocompactés. c) Mise en place des caissons. d) Installation de la deuxième phase

Elaboration d’un calendrier de mise en œuvre du plan d’actions et dé suivi du projet (réunion, suivi, ….). Indicateurs de mesure associés à chaque actions : Nombre

La recherche sur la mise en œuvre menée par A&T dans l'Etat de Kaduna évalue une innovation qui s'appuie sur les chefs religieux et traditionnels pour promouvoir

L’objectif de notre travail est de traiter la question du respect des normes internationales pour la réalisation d’un audit relatif à la mise en œuvre des objectifs du

La  description  détaillée  du  protocole  de  recherche,  dans  le  cadre  de  cahiers  de  laboratoire‐ou  de  tout  autre  support, 

Le 4 septembre :République proclamée par Léon Gambetta (Républicain modéré) qui met en place un gouvernement provisoire de Défense nationale» et poursuit sans succès la

Pour expliquer la diversité des formes du vivant, les scientifiques reconnaissent l’existence de gènes du développement dont le rôle est de commander la mise en place du

La stratégie de l’axe 2 est d’améliorer la récolte de bois tant en qualité qu’en quantité. Il faut alors trouver une utilité au bois supplémentaire qui va sortir des forêts