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O^tuanioation du monde

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La Chaux-de-Fonds, Jeudi 4 Novembre 1943 Cinquante-huitième Année. — N ° 44

ORGANE OFFICIEL de la CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, des CHAMBRES DE COMMERCE, des BUREAUX DE CONTRÔLE, des ASSOCIATIONS PATRONALES de !'INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)

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O^tuanioation du monde

et expétienceô natîonaLeô

I V . - S o c i a l i s m e s o v i é t i q u e

Le social est la pierre d e touche de l'organi- sation russe. La valeur d'un régime et le bien- être d'une population ne se mesurent pas, en effet, à la dimension des fabriques ou à l'impor- tance d e la production. Quelles sont d o n c les conditions d'existence procurées à l'individu en Russie ?

La révolution bolchéviste, d e 1017, s'est faite avec les mots d ' o r d r e : paix, liberté, la terre aux paysans. Effectivement, après la suppression de l'Assemblée constituante, à forte majorité socia- liste, pourtant, le Parti mit fin à la guerre. Les soldats, paysans dans leur grande majorité, espé- raient une vie meilleure, la terre comme le sous- sol a y a n t été déclarée propriété d e l'Etat. Les capitalistes furent expropriés, la propriété privée, les immeubles et usines socialisés. Les travailleurs bénéficiaient d ' u n salaire garanti, égal pour tous.

Le salaire aux pièces, compromis par le capita- lisme, était remplacé par un salaire fixe. O n allait jusqu'à décréter la gratuité des transports.

Mais, la production n e d o n n e pas les effets escomptés. Le gouvernement soviétique confie alors les entreprises à des directeurs fonction- naires. Les comités ouvriers o n t encore à leur disposition le C o d e d u travail. Ce dernier, p r o - mulgué e n 1922, alors q u ' u n e nouvelle Politique Economique, la N . E. P., restaurait u n e certaine autonomie paysanne, quelque liberté dans le petit et le moyen commerce et tolérait la réap- parition d'entreprises privées, accorde aux sala- riés un maximum de droits. Mais il n e doit pas contrecarrer la politique d e l'Etat, contrarier le passage à l'industrialisation accélérée. Celle-ci est décidée par Staline, e n 1928, pour r e n d r e le pays autarcique et le garantir militairement. Les syndicats ouvriers traitant les directeurs des entreprises d'Etat comme des capitabstes, un Conseil central du parti communiste déclare 1^s syndicats ouvriers aux ordres de celui-ci. Us a u - ront dorénavant pour tâche de défendre la p r o - duction et d'exiger des ouvriers u n rendement supérieur et u n e discipline stricte.

Le rendement ne suffisant pas, le Parti reprend Ia théorie d e l'émulation socialiste. O n réintro- duit le salaire aux pièces et le taylorisme. O n sélectionne des ouvriers de choc. Ces oudarniks

entraîneront les autres. Puis, on passe au stakha- novisme et à ses records d e production. L'ou- vrier qui se distingue p a r son activité reçoit une prime.

C e sont là des cas exceptionnels. Le standing de la population russe se mesure à la valeur moyenne des salaires. A défaut des statistiques du travail et des nombres-indice d u coût de la vie, supprimés en 1930, U n e reste qu'à les éva- luer e n marchandises. D è s 1928, début du p r e - mier plan quinquennal, à 1938, début du troi- sième, le salaire nominal quadrupla. Q u a n t au prix de l'existence, il s'est élevé. Legay, dans son ouvrage d e 1938: Un mineur français chez les Russes, conclut à la cherté des objets manu- facturés, au prix relativement élevé des denrées alimentaires — pain excepté — é t o n n a n t dans un pays au sol riche. L'ouvrier qualifié devrait consacrer son salaire du mois à l'achat d'un complet ou d'une paire d e bottes. Mais des faci- lités sont accordées aux ouvriers: assurances so- ciales, loyers hmités à 10 ou 15 p o u r cent du salaire, congés payés. O n évalue cette plus-value à un tiers du gain. Les impôts, les cotisations a u syndicat et à d'autres organisations, sans par- ler des souscriptions à des emprunts publics, obligent p a r contre à retrancher à peu près 10 pour cent du salaire. E n majorant les d o n - nées obtenues plus haut d e 20 à 25 pour cent, o n aurait u n e idée assez exacte de la valeur réelle absolue du salaire moyen d e l'ouvrier. D a n s la famille russe, mari et femme additionnent leurs revenus. D e toutes façons, la population a de la peine à nouer les deux bouts.

Q u a n t à la disciphne du travail, elle est sévère. Il est interdit a u travailleur de quitter son emploi. La grève est prohibée. La seule instigation à la grève est passible d e la dépor- tation ou de la peine capitale.

Le régime communiste n'est pas de complai- sance. 11 exige du peuple russe un gros effort e n faveur de la communauté. Les chefs, doctri- naires pour la plupart, paient souvent d e leur personne. Les résultats de l'expérience sont insuf- fisamment connus. O n les dit inférieurs à ceux d e la plupart des systèmes anciens. Pour une Russie longtemps résignée et passive, l'organi- sation nouvelle a pu être u n espoir. Même si elle

devait avoir déçu, car la pratique est plus diffi- ficile que la théorie, elle aurait été probablement la première à faire participer à ses développe- ments l'ensemble de la population russe.

Le communisme, dans u n e violente réaction contre le tsarisme, s'est prononcé pour la liberté intégrale. Il a dû revenir d e cette attitude d e principe. E n revanche, et c'est là, peut-être, sa plus g r a n d e révolution, il a voulu libérer la femme.

La Révolution d'octobre a fait la femme l'égale d e l'homme. Il lui accorde Ie suffrage universel.

E n c o n t r e p a r t i e , la loi soviétique la contraint à gagner sa vie. Le devoir du mari d'entretenir sa femme est remplacé par la responsabilité égale des époux e n ce crui concerne l'entretien d e la famille.

Hommes et femmes sont tenus d e travailler de dix-huit à cinquante-cinq ans. Cette obligation faite a u x femmes influence les salaires, mais n e les déprimerait pas dans la mesure q u ' o n avait imaginée. P o u r le gouvernement et le Parti, le travail d e la femme représente « u n moyen pour oelle-ci d e se libérer d e l'esclavage domestique».

L était également susceptible d e renforcer la défense nationale e n préparant les femmes à remplacer les hommes sur le front du travail.

Depuis la guerre, la contribution d e la femme russe à Ia défense nationale est chose sans p r é - cédent. O n n e se r e n d r a compte du sacrifice des ouvrières russes, e n ce qui concerne leur bien-être, que lorsqu'on connaîtra exactement les conditions d e travail et d'alimentation qui leur ont été faites durant la tourmente.

Mais, celle-ci calmée, que fera la Russie ? Ch. B.

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ces diversités et d e tous ces détails, se trouvera en mesure de résoudre avec vous et pour vous tous les problèmes délicats qui se poseront dans la trans- mission de vos annonces a u x journaux. Cette organi- sation, c'est l'« agence de publicité ».

Avec son expérience ancienne, ses relations extrê- mement ramifiées, locales, régionales, nationales et internationales, son organisation technique et son per- sonnel spécialisé, 1'« agence d e publicité » est la pas- serelle rêvée entre l'annonceur-commerçant et le jour- nal. Ni l'annonceur occasionnel, ni, à plus forte raison, le gros consommateur de publicité ne saurait se passer d'elle. Dans notre organisation contempo- raine, elle est devenue la grande distributrice d'es- pace, avec la même maîtrise, la même indépendance que le commerçant, qui opère lui-même la répartition de toutes sortes de denrées. Sans 1'« agence de publi- cité », jamais la publicité-presse n'aurait pris, parmi les formes diverses d e la publicité, l'importance qu'elle connaît aujourd'hui.

Précisons que 1'« agence de publicité » — c a r il faut que cela aussi soit précisé — facture exclusive- ment a u tarif même des journaux, compte tenu des remises conventionnelles. Ce qui n'empêche pas qu'elle se charge, à titre absolument gracieux, d e conseiller l'annonceur dans le choix de ses journaux, d'établir, avec les devis, la traduction des textes d'annonces, la reproduction des manuscrits en divers exemplaires, l'expédition même des annonces, la correspondance avec les journaux, l e contrôle d e la parution, la remise des justificatifs, l'établissement d'une facture globale. Bref, l'agence de publicité prend à sa charge toutes ces prestations, qui exigent, à côté d'une sérieuse expérience, des travaux de bureau et des frais qui, sans elle, se trouveraient à la charge de chaque annon- ceur à l'égard de chaque journal. Tout ce travail et ces frais, l'agence de publicité y pourvoit, non simple- ment à titre gracieux, mais avec la garantie expresse d'une exécution rapide, impartiale, sûre et expérimen- tée. Ne s'étonnera-t-on pas qu'il se trouve encore des commerçants pour vouloir faire toute cette besogne eux-mêmes ?

D'étape en étape, le fil d'Ariane s'est déroulé jusqu'au bout. 11 nous a fait découvrir u n e vérité de première importance: que la publicité s'impose a u commerçant; ensuite, nous en avons mesuré sur une balance exacte les diverses possibilités, reconnaissant que l'annonce de journaux, la publicité-presse, bien organisée, fait toujours « bon poids ». Enfin, c'est dans l'agence de publicité que nous avons découvert l'ins- trument propre à convertir ce « bon poids » en u n rendement intéressant pour vous. Et maintenant, comme de juste, vous avez la parole !

JIa teiathe deâ dollati ItLoauéi

Il y a plusieurs mois déjà, la Chambre suisse de l'horlogerie est intervenue en vue d'obtenir une atténuation des mesures que la Banque natio- nale suisse envisageait devoir prendre pour limi- ter la reprise des dollars provenant de l'expor- tation des montres à destination des pays appar- tenant au bloc dollar. Malgré des démarches, la Banque nationale visa un contingent d'un montant insuffisant à donner satisfaction aux intéressés.

Des démarches furent entreprises le 30 août déjà auprès du Conseil fédéral en vue d'obtenir que les contingents fixés par la Banque nationale soient revus d'une façon suffisamment substan- tielle pour qu'il soit possible de faire le change de tous les dollars provenant de l'exportation des produits horlogers pour autant que les transac- tions aient été faites sur des bases commerciales saines.

Depuis cette date, la Chambre suisse de l'hor- logerie ainsi que les organisations horlogères ont fait d'incessantes démarches soit auprès du Con- seil fédéral, soit auprès des Départements inté- ressés, soit encore auprès de la Banque natio- nale en vue d'obtenir une amélioration de la situation.

Aucune publicité n'a toutefois été faite à l'oc- casion des démarches entreprises par la Chambre suisse de l'horlogerie, celle-ci s'étant contentée de renseigner les organisations de fabricants d'horlogerie et des branches annexes, et par elles les exportateurs intéressés.

Dans sa séance de mardi, le Conseil fédéral s'est occupé du problème des dollars.

Il a autorisé la Banque nationale suisse à poursuivre à cet effet la garantie de crédits, et à continuer à reprendre les dollars, en .restant toutefois dans les limites d'un certain contingent.

La division du commerce du Département fédé- ral de l'Economie publique est chargée de l'exé- cution de ces mesures en collaboration avec la Chambre suisse de l'horlogerie.

Le contingent aurait été fixé à 8,5 millions par mois, il serait accordé pour 6 mois, une nou- velle tranche mensuelle étant ensuite libérée chaque mois. Dans cette ,somme de 8,5 millions ne sont pas compris les frais de transport et d'assurance évalués entre 500,000 et 800,000 francs.

La Chambre suisse de l'horlogerie s'est immé- diatement mise en rapport avec la Division du commerce à Berne en vue de prendre d'urgence toutes mesures utiles pour assurer la prompte exécution de la décision du Conseil fédéral; il sera ainsi possible d'attribuer incessamment des contingents d e transfert aux exportateurs. Ceux-

ci pourront ainsi à nouveau obtenir de Ia Banque nationale suisse la reprise des dollars-marchan- dises en leur possession sur la base des visas qui leur seront délivrés par la Chambre suisse de l'horlogerie à laquelle la documentation requise et strictement conforme devra être présentée.

La question de la reprise des dollars prove- nant d'anciennes exportations n'est pas encore réglée et fera l'objet d'un examen ultérieur de la part de l'autorité fédérale.

La Chambre suisse de l'horlogerie enverra aux exportateurs intéressés une circulaire dans le but de les renseigner et de leur donner les instructions au sujet de la procédure qu'il y aura heu de suivre désormais en matière de reprise de dollars.

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Le diamant est-il un météorite ?

Dans la rubrique « Variétés », la « Fédération » du 17 septembre 1893 traite la question de savoir si le diamant ne provient pas, en défini- tive, des espaces célestes :

« Des recherches faites il y a quinze ans en- viron tendraient à confirmer l'idée de l'origine cosmique du diamant. En 1887, un expert minier anglais a publié quelques notes dans lesquelles il démontrait que la gangue des diamants du Sud- Afrique portait une ressemblance frappante avec certaine météorites qu'il avait eu l'occasion d'étu- dier minutieusement.

«Enfin, dans une pierre météorite noire tom- bée à New-Ouray, en Russie, dont un morceau est conservé au Musée d'histoire naturelle à Vienne, on a découvert des menus cristaux de diamant, dans la proportion de 1 °/o de masse du météorite. Or, le diamant du commerce ne se trouve que dans une zone, traversant le sud de l'Asie, le Sud-Afrique et le Sud-Amérique, où les conditions terrestres paraissent fréquemment confirmer la théorie des aérolithes. Au Sud-Afri- que, la majorité des diamants sont extraits à une profondeur assez considérable, et la trace ignée du météorite est souvent visible dans le terrain tendre. D'autre part, au Brésil par exem- ple, il est des mines dont l'épuisement a été constaté après une période d'exploitation exces- sivement courte, ce qui indiquerait probablement que les aérolithes diamantifères ont été de pro- portion relativement minime, ou qu'ils sont tom- bés sur une roche extrêmement dure et s'y sont brisés en miettes. »

Voilà ce que certains pensaient à cet égard en 1893. Avaient-ils raison ? Nous ne saurions le dire, d'autant plus qu'un dictionnaire très moderne, dont les principaux articles proviennent sans doute de savants au courant des dernières découvertes scientifiques, dit prudemment ceci au sujet de l'origine du diamant: «Son mode de formation est inconnu; mais on croit qu'il provient d'un carbure cristallisé, par refroidisse- ment brusque et sous de très hautes pressions. » Une Ecole de mécanique à Couvet

Le numéro du 12 octobre 1893 de la « Fédé- ration Horlogère » annonce que le projet de création d'une Ecole de mécanique à Couvet,

« couvé » depuis assez longtemps, est en train de sortir de l'œuf. L'auteur de l'article com- mence par quelques considérations très perti- nentes sur l'acheminement toujours plus pro- noncé de nos industries vers une mécanisation nécessaire. « L'avenir, dit-il, est à la mécanique;

non pas à la mécanique routinière, procédant par tâtonnements dans ses essais et n'ayant à sa base que l'habileté de la main et la longue pratique des ouvriers, mais à la mécanique ra- tionnelle, scientifique, assise sur la connaissance des madiématiques, unissant la théorie à la pra- tique, pouvant ainsi procéder à coup sûr, inno- ver et réaliser avec une exactitude et une pré- cision complètes, les idées des inventeurs. »

Il continue en observant qu'en horlogerie par- ticulièrement, de grands efforts sont faits pour mettre nos procédés de fabrication à une hauteur

nous permettant de produire une montre qui soit l'instrument le plus parfait et le plus exact.

« Mais, poursuit-il, il nous faut, pour cela, de bonnes machines et de bons outils et, pour les obtenir, il s'agit de former des ouvriers mécaniciens à la hauteur de ce que l'industrie moderne exige... »

Constatant qu'au Val-de-Travers on naît sou- vent mécanicien comme ailleurs on naît horloger, il approuve hautement le projet des « Covas- sons », de moderniser les méthodes profession- nelles de la région par le complément indispen- sable d'une instruction scientifique solide.

Le programme primitif de l'école compre- nait une année de travaux pratiques et théori- ques pour apprentis ayant fait deux ans dans un atelier. L'algèbre, la géométrie, la physique et le dessin y étaient prévus, et l'école devait com- prendre en outre un atelier, monté avec les machines les plus perfectionnées et les moyens d'enseignement les plus nouveaux.

Le prix de l'écolage, très démocratique, était prévu à 2 francs par mois pour les deux pre- mières années, et 5 francs pour la troisième. A la fin de chaque année scolaire, ces sommes seraient remboursées en partie, à titre d'encou- ragement.

N'est-il pas émouvant, en feuilletant de bons vieux livres, d'y retrouver, à leur enfance, des institutions qui sont maintenant solidement assi- ses, e t ne devons-nous pas adresser une pensée de gratitude aux industriels d'autrefois qui, voyant loin dans l'avenir, n'ont pas craint de foncer résolument en avant, pour le bien d'un pays et de ses générations à venir ?

courant, nous avons encore de la peine à em- ployer la nouvelle numérotation des heures de l'après-midi et du soir. Nous aurions facilement un sourire un peu méprisant à l'adresse des bons vieux d'autrefois et de leurs horaires qui, de midi à minuit, reprenaient les chiffres de 1 à 12 ! Eh ! bien, ces vieux n'étaient pas aussi rétrogrades qu'on pourrait le penser... du moins en Italie, et probablement encore dans d'autres pays. En effet, la « Fédération » du 15 octobre 1893 publiait une lettre que le Directeur de l'Ecole d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds, M.

Paid Berner, avait reçue de Turin, et dont voici quelques passages:

« Le gouvernement italien a décrété que pour le premier novembre prochain, tous les tableaux des indicateurs de chemins de fer du pays seraient imprimés de manière à donner les heures depuis 1 jusqu'à 24. Veuillez me permettre', Monsieur, de vous signaler le besoin pressant de mettre en commerce, pour le mois prochain...

une grande quantité de cadrans d'horloges et de montres de tous les goûts possibles et de toutes les dimensions... Ces cadrans seraient dis- posés d'après le système qui consiste en deux cercles de chiffres, dont l'intérieur indique les heures de 1 à 12, et l'extérieur, de 13 à 24... »

Cette lettre provenait de M. Guillaume Gervis, alors conservateur du musée royal de l'industrie, à Turin.

Et voilà ! Encore une occasion, entre mille, d'abais9er notre petit orgueil de soi-disant inno- vateurs !

Une annonce

Quand on lit les vieux journaux, il est souvent intéressant de jeter un coup d'œil même sur la page des annonces. Ainsi, la bicyclette, cette moderne petite reine de la route, devait déjà être passablement perfectionnée en 1893... pour qui pouvait y mettre le prix ! Voyez:

«UNE BICYCLETTE, l

r e

marque Coventry caoutchouc pneumatique Dunlop 92, boîte de chaîne, guidage à billes, rayons croisés, com- plète 18 kg., usagée, encore excellente, de 720 francs pour 380 francs. — Un TRICYCLE tan- dem caoutchouc plein de 800 francs pour 400 francs, occasion unique. »

Tout de même, il en fallait de l'argent, pour rouler en « bécane », il y a un demi-siècle ! Le cadran de 24 heures

Toujours plus, en parcourant les vénérables volumes de la « Fédération Horlogère » d'il y a cinquante ans, nous sommes amenés à penser aux paroles du grand sage antique que fut l'Ecclésiaste: «Ce qui a été, c'est ce qui sera;

ce qui a été fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il quelque chose dont on puisse dire: Regarde, cela est nouveau ? Il a déjà été dans les siècles qui ont été avant nous... »

Nous sommes assez fiers de notre « moderne » cadran de 24 heures, même si, dans le langage

^Ctanopotti matitimei ouiiieo

Communication n° 35 de l'Office de guerre pour les transports, du 1e r novembre 1943

Exportation Marseille—Lisbonne :

Vapeur à désigner: mise en charge dans la deuxième quinzaine de novembre 1943.

Lisbonne—Philadelphie:

s/s « Nereus » XV, mise en charge le 4 novembre 1943.

Lisbonne—Amérique centrale:

Vapeur à désigner: mise en charge dans la deuxième quinzaine de novembre 1943 pour Port of Spain (Trinité) et Willemstad (Curaçao), ainsi que pour un autre port de déchargement encore à désigner.

Lisbonne—Amérique du Sud:

Vapeur à désigner: mise en charge dans Ia deuxième quinzaine de novembre 1943 pour Rio de Janeiro, Santos et Buenos-Aires.

Lisbonne—Afrique:

m/v « Saentis » V, mise en charge à Lisbonne dans la deuxième quinzaine de novembre 1943 pour l'Afrique orientale portugaise et l'Angola, éventuel- lement pour la Côte de l'Or; des détails suivront.

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JIe mouvement du commence extétieut de ία Stuiiie

pendant LeA neu ptemieti moto de 7943

Quantités en régression — passivité atténuée de Ia balance commerciale — hausse ralentie des prix Pendant les neuf premiers mois de 1943, nos échan-

ges commerciaux avec l'étranger marquent des reculs quantitatiis considérables à l'importation et à l'expor- tation. La valeur des entrées aussi a fortement dimir

nué par rapport à la période correspondante de 1942, tandis que celle des sorties accuse une légère augmen- tation durant le même laps de temps; cette plus-value est toutefois due surtout a u niveau plus élevé des prix.

D'une manière générale, l'intensification des hostilités en Europe s'est répercutée défavorablement aussi sur notre commerce extérieur. Notre trafic avec les pays d'outre-mer n e présente, dans l'ensemble, plus que la moitié du volume enregistré pendant Ia même période de 1942.

Durant les trois premiers trimestres de 1943, nous avons importé, en chiffres ronds, 300,000 wagons de 10 tonnes, pour une valeur de 1357,1 millions de francs.

Les exportations ont atteint 1151,3 millions et fléchi, e n quantité, à peu près d'un sixième comparativement à 1942. A l'exportation, le recul a été particulière- ment sensible pour les deux derniers mois, soit août et septembre, tandis qu'à l'importation, une diminu- tion notable s'est fait sentir depuis le mois de juin.

Cette régression provenait, vers le milieu de l'année, surtout d'un ralentissement des arrivages de denrées alimentaires, alors que les matières premières et les produits fabriqués avaient perdu moins de terrain.

E v o l u t i o n d e n o t r e b a l a n c e c o m m e r c i a l e

Neuf premiers

1938 1939 1940 1941 1942 1943

I m p o r t a t i o n s

Wagons Valeur en de 10 millions tonnes de fr.

561561 1178,7 610 883 1266,2 481692 1444,2 355 243 1474,8 330107 1574,6 302128 1357,1

E x p o r t a t i o n s

Wagons Valeur en de IU millions tonnes de fr.

44 744 932,2 44 508 966,5 32031 928,4 44 386 1034,3 22088 1105,6 23 555 1151,3

Solde passif millions de fr.

246,5 299,7 515,8 440,5 469,0 205,8

Valeur d'exportation

en°/o de la valeur d'importation

79,1 76,3 64,3 70,1 70,2 84,8 Avec 205,8 millions de francs, le solde passif de

notre balance commerciale s'est maintenu approximati- vement a u niveau du premier semestre 1943, mais est inférieur de plus de la moitié a u chiffre correspondant de 1942. Cette évolution est déterminée par l'accroisse- ment sensible des exportations pendant les mois de juin et de juillet, avance qui, en présence d'une dimi- nution considérable des entrées, s'est traduite alors par u n solde actif temporaire de notre balance commer- ciale. Les exportations représentent, cette fois, le 84,8 »/o de la valeur des importations. Ainsi que le montre le tableau ci-dessus, ce chiffre est la cote d'exportation la plus élevée enregistrée depuis une série d'années.

La situation actuelle de notre commerce extérieur est caractérisée par un fort fléchissement des courbes des importations et des exportations, vers la fin de la période considérée. Cette évolution a d'autant plus de poids que, d u r a n t les années précédentes, on pouvait compter, en septembre le plus souvent, avec un accroissement du mouvement de notre commerce exté-

rieur. L'absence de l'augmentation saisonnière doit être attribuée cette fois entre autres à l'arrêt presque com- plet du trafic des marchandises à la frontière sud de notre pays. Calculées sur la base des prix de 1938, nos importations et exportations n'ont atteint en sep- tembre 1943, de part et d'autre, que 50 millions de francs en chiffre rond contre respectivement 143 et 114 millions en septembre de la dernière année d'avant- guerre. La courbe des importations des trois premiers trimestres de 1943 a atteint le point culminant en mars et a fléchi, depuis lors, d'une manière presque ininterrompue. Les exportations, soumises à des fluc- tuations plus accentuées, sont montées en flèche au mois de juillet. Toutefois, vers l a fin de la période considérée, elles sont tombées de nouveau au-dessous du niveau correspondant des importations; le phéno- mène remarquable d'une balance commerciale active a ainsi pris fin pour le moment.

Le tableau ci-après renseigne sur l'évolution de notre commerce extérieur en ce qui concerne les principaux groupes de marchandises importées et exportées:

I n d i c e d u c o m m e r c e e x t é r i e u r *

1er trimestre

Indice total 53,9 dont:

Denrées alimentaires . . . . 52,0

Matières premières 57,8 Biens de production 80,3 Marchandises consomptibles . 52,8

Carburants 33,0 Produits fabriqués 51,7 Biens de production 56,3 Marchandises consomptibles . 46,3

* Indice quantitatif pondéré des valeurs.

Les chiffres ci-dessus indiquent le pourcentage des marchandises importées et exportées dans le cadre des principaux groupes de marchandises du premier a u troi- sième trimestre 1943 comparativement à la dernière année d'avant-guerre; on α éliminé l'influence du mou- vement des prix, en établissant les calculs sur la base des prix de 1938.

Pour les neuf premiers mois de l'année courante, l'indice total des importations est de 50,1, c'est-à-dire qu'il s'est importé en moyenne des trois premiers tri- mestres assez exactement la moitié des marchandises reçues en 1938. L'indice d'importation est donc infé- rieur d e 18 o/o à celui de la période correspondante de 1942 et de 28,1 o/o au-dessous du niveau de 1941.

En revanche, l'indice moyen d'exportation pour la même période s'établit à 60,6, ce qui représente, par rapport a u x neuf premiers mois de 1942, un recul de plus de 16 °/o, tandis que, comparativement à 1941, le fléchissement est en l'occurence à peu près le même (— 28,5 °/o) qu'à l'importation.

Des calculs comparatifs pour la quatrième année de guerre du premier conflit mondial ont fait ressortir

(1938 = I m p o r t a

100) t i o n s

2me trimestre 3

55,6 63,5 56,1 75,5 38,1 46,9 49,1 53,1 44,4

1943

ne trimestre le

40,9 33,5 47,1 59,5 22,2 52,9 40,4 44,6 35,6

r trimestre

59,6 12,6 15,0 25,7 4,6

— 66,1 64,2.

67,2

E x p o r t a t i o n s

2m Θ trimestre

65,1 7,6 12,1 18,1 6,4

— 73,0 75,4 71,6

3 mu trimestre

57,2 6,1 11,2 17,1 5,5

— 64,2 75,1 57,6

alors un indice d'importation de 45,5 (moyenne annuelle de 1918), supposé que le niveau des entrées de 1913 soit égal à 100. En 1918, les importations de denrées alimentaires (indice 39,2) accusaient le niveau le plus bas, tandis que celui des matières premières (52,8) et des produits fabriqués (43,7) était u n peu plus élevé.

Pendant les trois premiers trimestres 1943, nos achats de denrées alimentaires, d e boissons et de produits d'affouragement présentent encore un indice moyen de 49,7 contre 53,7 pour les matières premières et 47,0 pour les produits manufacturés. Π est vrai que, depuis le mois de juillet, notre indice des denrées alimentaires est sensiblement plus faible, de sorte que le troisième trimestre, avec un indice de 33,5, marque le recul le plus considérable par rapport a u deuxième trimestre pt à la période correspondante de 1942. Nos impor- tations de matières premières pour marchandises con- somptibles sont également en forte régression, tandis que les matières premières pour biens de production se sont, jusqu'à maintenant, relativement mieux tenues.

A l'exportation, prédominent les biens de production, qui représentent, en moyenne des derniers mois, envi-

ron les trois quarts du volume d'avant-guerre (1938), alors que vers la fin de la période considérée, ce trafic accusait une forte tendance à la baisse.

Au sujet de l'évolution des prix pendant les trois premiers trimestres de 1943, o n peut dire que, d'après les relevés de la statistique du commerce, le niveau des prix de toutes les marchandises importées a aug- menté, en moyenne trimestrielle, de 125 o/o depuis 1938.

Les plus fortes hausses concernent les denrées alimen- taires (216 o/o) et les matières premières (112 °/o), tandis que les produits fabriqués ont moins renchéri (66 o/o). Cependant, il convient de signaler que la hausse des prix s'est ralentie comparativement aux périodes précédentes. Dc 1941 à 1942, l'indice des prix à l'importation a augmenté, en moyenne, de 19,5 %, contre 5 °/o seulement pour les neuf premiers mois de 1943 par rapport à la période correspondante de 1942. Avec un indice moyen de 192,3 (1938 = 100), les exportations marquent, a u regard des trois premiers trimestres de 1942, u n renchérissement d'environ 25 o/o, mais la hausse du premier a u troisième trimestre de l'année courante n'atteint, par exemple, que 3 °/o.

Des enquêtes effectuées a u sujet du mouvement des prix des importations pendant la première guerre mon- diale ont révélé u n e augmentation moyenne de 175 °/o pour la période de 1913 à 1918 (moyenne annuelle);

dans le cadre des trois grandes classes de marchan- dises (denrées alimentaires: -j-172 o/0, matières pre- mières: -f- 200 o/o et produits fabriqués: -j-144 % ) , le mouvement des prix accuse des différences moins pro- noncées qu'actuellement. La hausse moyenne des prix d'exportation était alors de 78 o/0, tandis qu'elle s'ins- crit à 92 o/o pour les neuf premiers mois de 1943. Dans cet ordre d'idées, ajoutons que, lors du premier conflit mondial, l'indice des prix du commerce extérieur des produits finis importés dépassait sensiblement celui des produits exportés, tandis que cette fois, c'est-à-dire depuis la fin de l'année écoulée, on constate u n e évolution inverse. Dans des conditions normales, ce mouvement des prix revêtira sans doute une impor- tance qui ne doit pas être sous-estimée a u point de vue de la capacité de concurrence de nos produits sur le marché mondial.

Kefittte du commetee

26/10/43. — Montres Vidar S. A. (Vidar Watch Co. Ltd), à Bienne. Conformément à l'acte authentique, l'assem- blée générale du 28 septembre 1943 α décidé d'ajou- ter à la raison sociale la traduction allemande soit Uhrcn Vidar A. G. et de plus, de transférer le siège social à Neuveville. Le but de la société est actuelle- ment le commerce de montres et d'autres articles de l'industrie de la montre. En outre, le capital action a été porté d e 20,000 francs à 50,000 francs par l'augmentation des anciennes actions de 200 francs à 500 francs chacune. Le capital social est donc de 50,000 francs, divisé en 100 actions nominatives de 500 francs; il est entièrement libéré. Les statuts ont été revisés et adaptés a u Code des obligations revisé.

Les statuts primitifs datent d u 23 janvier 1929 et ont été revisés le 10 octobre 1935. La convocation de l'assemblée générale a lieu par lettre recommandée adressée à tous les actionnaires. Les publications ont lieu dans la « Feuille officielle suisse du commerce ».

Le conseil d'administration se compose de 1 à 3 mem- bres. En font partie: Ernest Meyer, de et à Soleure, président, et Hermann Meyer, de et à Soleure, secrétaire. Ils ont la signature individuelle. Domicile:

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Cl. 71 a, No. 228985. 24 juin 1943, 19 h. — Ressort de barillet avec bride glissante. — Perrin & Co., Fa- brique Le Roseau, Commerce 17 a, La Chaux-de- Fonds (Suisse).

Cl. 71 d, No. 228986. 21 novembre 1942, 18 h. — Echap- pement ancre à chevilles. — Ebosa S. A., Fabrique d'Ebauches, Grenchen (Suisse). Mandataire: W. KoI- liker, Bienne.

Cl. 71 f, No. 228987. 17 juin 1942, 18 i/4 h. — Boîte de montre étanche. — Ernest Mort, Beauregard 15, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataires: Bovard &

Q e , Berne.

Cl. 71 f, No. 228988. 23 novembre 1942, 19 h. — Mou- vement de montre. — Fabrique d'horlogerie de Fon- tainemclon, Fontainemelon (Suisse). Mandataires: Bo- vard & Q e , Berne.

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