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Sur la détermination des intégrales des équations aux dérivées partielles du second ordre par certaines conditions aux limites

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Academic year: 2022

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

E. P ICARD

Sur la détermination des intégrales des équations aux dérivées partielles du second ordre par

certaines conditions aux limites

Bulletin de la S. M. F., tome 22 (1894), p. 103-106

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1894__22__103_1>

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(2)

103

MÉMOIRES ET COMMUNICATlOiNS.

SUR LA DÉTERMINATION DES INTÉGRALES

DES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES DU SECOND ORDRE PAR CERTAINES CONDITIONS AUX LIMITES;

Par M. EMILE PICARD.

1. Une question posée par M. Carvallo dans le dernier numéro de Y Intermédiaire des Mathématiciens (question 173) me remet en mémoire quelques remarques que j'ai faites autrefois sur la détermination des intégrales de certaines équations aux dérivées partielles du second ordre. Considérons l'équation

à2 z àz àz

( E ) ——;- = a — d- b — -+- cz, (}xày r)x dy

€iy b^ c étant des fonctions c o n t i n u e s de x ety. Dans mon Mé- moire sur les approximations successives (Journal de Mathéma- tiques, 1890, Chap. II), j'ai montré comment une méthode d'ap- proximations permettait d'intégrer cette équation en se d o n n a n t diverses conditions aux limites. Prenons m a i n t e n a n t le cas sui- v a n t : on veut avoir Fintégrale de cette équation telle que

( z — f ( T ) ( p o u r j r = - o ) ,

^ ^ — ^ ( , r ) ( ' p o n r y — . r ) ;

(3)

- 104 -

f{x) et ^(x) sont deux fonctions arbitrairement données. On a seulement, bien entendu, f{o) == îo(ô).

2. Je fais d^abord les remarques suivantes. L^intégrale de Inéquation

frlz _ ôx~^ ~~{)'

satisfaisant aux conditions précédentes, est évidemment

^/(•^-(-ïCr)-/^).

Ensuite Y intégra le de l'équation

àîu _ p ^ ^ à x à y - { 'y n

P étant une fonction donnée et telle que

( a )

se réduit à

i u == o (i)our y === o), ( «==o (pour y == .r),

J

y ^•x

u= dr, ï P(S,r,)^.

^ vy 3. Ceci posé, je forme les équations

à2^ àxày

v^f{\ , "-^O

a — -+- b — + c ^ o ,

^ (^y àx ày

^^a^+b^+cu.^.

àx ày àx oy

On calcule ZQ de façon qu^il satisfasse aux conditions (i), et les u de façon qu^ils satisfassent aux conditions (2). Il est aisé d^éta- blir que la série

( 3 ) ZQ-}- Ui -+-. ..-ht^-4-. . .

résout le problème proposé' Si les a, &, c ainsi que/(.r) et y ( ^ ) sont bien déterminées et continues dans un rectangle parallèle

(4)

— lOo —

aux axes et comprenant l'origine, la série (3) convergera dans ce rectangle. Si, en particulier, les fonctions précédentes sont bien déterminées et continues dans tout le plan (.y, J'Y il en sera de même de la solution que nous venons d'obtenir.

4. Le problème précédent pourrait être généralisé. On peut se proposer de trouver l'intégrale z de l'équation (E) telle que

z ==/(.r) (pour y == aa-), z==^(x) (pour y = pa?),

[/(o)-y(o)];

a et ^ sont deux constantes réelles, et l'on doit supposer que a2 est différent de p2. Les mêmes considérations sont applicables;

les choses se présentent toutefois moins simplement, car l'inté- grale de l'équation

à^z __

àxày -°'

satisfaisant a u x conditions précédentes, ne s'obtient pas ici Immé- diatement comme a u n ° 2. Soit, en effet,

^ = X ( . r ) - 4 - ^ ( y ) ; on aura

\(x} -T- p.(arc) ==/(.r), À(.y)+{ji(P.r) ==î?(^),

et, par s u i t e , l'équation fonctionnelle

{ j i ( a ^ ) - p . ( ^ ) = / ( ^ ) - c ? ( > ) . Si l'on ne fait a u c u n e hypothèse particulière sur

X ^ ) ^ / ^ ) — ? ^ ) .

on ne p e u t résoudre cette équation fonctionnelle. Tout d'abord nous ne diminuons pas la généralité en supposant a === i, I p J <^ i.

Si de plus on suppose la fonction f{x) telle que

\^X)\<^\X\P,

A et p étant des constantes positives, on pourra prendre

ÎJL(.T) == J^X) -4- ^( ^X) - + - . . . -r- 7/(3^) -+•...

et la solution du problème s'achèvera aisément.

(5)

- 10(î -

5. La question posée par M. Carvallo, dont j'ai parle plus liaul, élail relative à l'intégrale de l'équation

à^ u __ à2 u

"572 - "àr2 ~ u!

se réduisant pour r = = o à une fonction /(^), et à f(o) pour /'--^ /.

Un simple chang'ement de variables ramène ce problème à celui que nous avons traité d'une manière générale au n° 3.

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