A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
J. C LAIRIN
Sur quelques équations aux dérivées partielles du second ordre
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 2
esérie, tome 5, n
o4 (1903), p. 437-458
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1903_2_5_4_437_0>
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SUR
QUELQUES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES
DU SECOND
ORDRE,
PAR M. J.
CLAIRIN,
Maitre de Conférences à la Faculté des Sciences de Lille. ’
Le
problème
queje
me propose d’étudier dans ce travail est trèsparticulier;
ilm’a
cependant
semblé utiled’indiquer
les résultatsauxquels je
suis parvenu. La théoriegénérale
des transformations deséquations
aux dérivéespartielles
dusecond ordre
présente
de nombreusesdifficultés,
la considérationd’exemples
intéressants
peut
rendre de trèsgrands
services.Les transformations de Backlund
permettent,
dans certains cas, deremplacer
une
équation
aux dérivéespartielles
du second ordre à deux variablesindépen-
dantes par une
équation plus simple,
dont l’étude soitplus
aisée. Il est natureltout d’abord de rechercher
quelles
sont leséquations
dont les transformées sontdes
équations
linéaires : dans cequi
suitj’indiquerai quelques équations qui jouissent
de cettepropriété.
Soient
deux
équations
aux dérivéespartielles
du second ordre écrites avec les notations ordinaires : dans lapremière
x, ydésignent
les variablesindépendantes, ,~ repré-
sente la fonction
inconnue,
dont les dérivéespremières prises respectivement
parrapport
à x et à y sont p et q; on a, en outre, .dans la deuxième
équation
les lettres affectées d’un indicedésignent
des quan- titésanalogues.
438
Supposons qu’il
existe une transformation de Backlund(’ )
de deuxièmeespèce qui
permette de passer de(~)
à etinversement,
la transformation faisantcorrespondre
à uneintégrale
de une infinitéd’intégrales
de(e),
tandisqu’à
une
intégrale
de( E)
il.necorrespond qu’une intégrale
de(s,).
S’il existe un inva- riant dupremier
ordre pour chacun dessystèmes
decaractéristiques
dechacun des deux
systèmes
decaractéristiques
de(e) possédera
un invariant dnpremier
ordre ou l’un d’entre eux seulementpossédera
un invariant dupremier ordre,
l’au trepossédant
un invariant du second ordre(2).
Enparticulier,
sil’égua-
tion est
linéaire,
onpeut toujours
supposerqu’elle
soit mise sous la formeles deux
systèmes
decaractéristiques admettantrespectivement
les invariants x,, y,.A ces invariants
correspondent
deux invariants dessystèmes
decaractéristiques
de
(e)
dont l’un au moins est dupremier ordre;
nous allons étudier le cas où cesdeux invariants sont du
premier
ordre. Si l’on effectue une transformation decontact
convenable,
ces invariants deviennentégaux
à x et y; dans ce cas, onpeut imaginer
que deux deséquations qui
définissent la transformation sontnous n’écrirons
nulle part
ceséquations
pourabréger
un peu.1. Les
équations qui
déterminent la transformation(B2)
parlaquelle
onpeut
passer de(e)
à~~~ )
sont résolubles parrapport
à p et c~; ellesdeviennent,
si l’onimagine
la résolutioneffectuée,
Puisque
la transformation nefait correspondre
à uneintégrale
de(e) qu’une intégrale
de(Si),
ceséquations
ne sont pas résolubles parrapport à p1
d’ailleurs,
parhypolhèse,
en écrivant que les dérivéesde p
par rapport à y etde q par.rapport à x
sontégales,
on doit trouverl’équation
linéaire(~1),
c’est-à-dire une
équation qui
ne contient pas q,, r, ni t,. Ces remarques montrent immédiatement que, en- dehors de x, y, z,f ne peut dépendre
que de p,et 03C6 que de Zj,
en excluant naturellement le casoù f serait
une fonction de x, y, z, .~, et c~une fonction
de x,
y, ~, q,qui
se déduit duprécédent
enpermutant x
et y ainsique x, et y, .. ~
( 1 ) J’ai étudié ces transformations et en
particulier indiqué
leur classification dans maThèse (Annales de ’l’École normale
supérieure,
t. XIX,Suppl. ;
1902).(2) Thèse, n" 18.
Cela
posé, écrivons
leséquations
de la transformationla condition
équivaut
àl’équation
linéaire(e, )
si l’on aidentiquement
Par des dérivations
successives,
on trouve leséquations
2. Plusieurs cas sont à
distinguer :
si~2f ~p21
n’est pasnul,
nonplus
que~203C6 ~z21
,c’est-à-dire si.
f
n’est pas une fonction linéaire de p, et si c? n’est pas une fonction linéaire de .~,, la dernièreéquation peut
s’écrire .On tire de l~a
on
peut toujours
supposerque
H se réduise àl’unité,
car on retrouve ce cas par ticulier si l’on fait unchangement
de variable défini parl’équation
Cette
opération
étantsupposée
faite(1) remplaçons
dansl’équation (5) f
et 03C6parles
valeursindiquées,
nous trouvonsSi l n’est pas une fonction
de x,
yseulement l’équation précédente
donneen
n’écrivant,
comme nous le ferons constamment dans lasuite,
que les termes utiles.L’équation (7 ),
parexemple,
ne définit equ’a
une fonction linéaire de z1près,
mais il suffit dechanger
Àet
et l’onpeut
supposer cette fonction nulle.Remplaçons
dansl’équation (4)
par leursvaleurs, après
avoirremarqué qu’il
esttoujours permis
de supposer wégale
à 1,nous aurons la condition
de
laquelle
on déduitu sera donc une fonction
de y
seulement que nousreprésenterons
pary (2) ;
ln ne
dépendant
pas de zpeut
êtresupposée
nulle. Prenons comme nouvelle fonc- tion inconnueY Z1,
cela revient àremplacer
Y par l’unité dans lesexpressions de f et 03C6 qui
se réduisent à( i ) Il serait trop
compliqué
deprendre
de nouvelles lettres après chacun des changementsde variables que nous aurons à effectuer. Nous conserverons les notations
indiquées
au com-mencement.
(’ ) Nous désignerons
toujours
par X, Y, ou par ces lettres affectées d’indices, des fonctionsqui
nedépendent,
lapremière
que de x, la seconde que de y. Nousemploierons
la notationde Lagrange pour
représenter
les dérivées de ces fonctions.L’équation (3)
devientEn
prenant
la dérivée dupremier
membre parrapport
à z, on trouve que ), doit êtreégale
à une fonction linéaire de = :~(x, y)z
+y).
Nous avonsdonc, si p
n’est pasnul,
nous
prendrons,
au lieude ~,
z-~-- ~ P
pour fonctioninconnue,
cequi
revient àsupposer que 03C3 est nulle.
Ecrivons maintenant
que y et Cf
satisfont àl’équation (2)
celte
équation exige
que l’on aitOn en déduit
Développons l’équation (t)
enremplaçant f
et y par leursexpressions,
noustrouvons
En annulant les coefficients de j~, et nous obtenons les conditions
nous voyons que po est une fonction linéaire de ~ et il reste
l’équation
En
développant
onaperçoit
immédiatementque
ne contient pas x et ne ren- ferme pas de termeindépendant
de z; on pourra doncécrire,
en tenantcompte
en outre de la deuxième
équation
Nous
prendrons
pour fonctionInconnue z Y
au lieu de = et pour variables indé-pendantes X dx et dy Y
au lieu de x etde y,
leséquations
de la tranforma- tion(B2)
se réduisent àPour que J, satisfasse à une
équation
linéaire il faut et il suffit que l’on aitOn peut obtenir ces conditions en écrivant les
équations
trouvées dans le coursde la discussion
précédente
et nonutilisées,
ou directement en considérant leséquations
de la transformation tellesqu’elles
viennent d’être écrites. On satis- fera à ces conditions en posantLes
équations
de la transformation sont doncl’équation qui donne Z
t étantL’intégrale générale
de cette dernièreéquation
peut être déterminée sans diffi- calté :Xo représentant
une fonctionquelconque
de x etY~
une fonctionquelconque
.. j ~ ~ _
Y"+l’ude y. Rem placons z1 p ar z1 +
X°
+Y0
-Y°,
et z p ar ,Xo et Y0 étant
définies par les conditions
et prenons pour variables
indépendantes - X, - Y,
leséquations (I i)
et(12)
deviennent
Reste à trouver
l’équation correspondante. Remarquons
que si l’on posez-s1 = 03B6
et si l’onremplace
ensuite zpar 2014z x+y
onpeut
mettre lapremière équation ( I)’
sous la forme suivantequant
à la deuxièmeéquation
onpeut
l’écrireou
L’équation (I2)’ exprime
que q,+z1 x+y
est une fonction de yseulement,
ladernière
é q uation
écritemontre que 03B6
est une fonction de la formelo g - X+Y Y’),
c’est-à-dire que et - e-03B6 sont les dérivées p ar
rapport
â et à y d’une mémefonction
Écrivons
avec ces nouvellesnotations les
équations y3)
ety4)
-)~Remplaçons z
par z -(x
+y) log(x
+y),
ceséquations
deviennentNous en tirons
~ et lI’ étant des fonctions
implicites
définies par leséquations
transcendantesEn prenant les dérivées des deux membres des
équations (15), respectivement
parrapport ày
et parrapport
à x, on trouve ‘Retranchons membre à membre et
remplaçons ~03BE ~x, ~03BE ~y
par leursvaleurs,
nousohtenons ,
D’après
leséquations qui
définissent ~ et W on aet il reste
simplement
l’une des
équations
que nous nousproposions
dedéterminer;
on passera de cetteéquation
àl’équation (I2)f par
la transformationL’éqùation (12)’
étantintégrable
par la méthode deLaplace, l’équation
transformée est
Intégrable
par la méthode de M.Darboux;
cette dernièreéqua-
tion a du reste été
déjà
étudiée à cepoint
de vue par M. Goursat dans un intéres-sant Mémoire
(f ).
3. Nous avons
simplifié
leséquations (8) qui
donnent lesexpressions de fet j
en fonction z,, ~, en supposant que
p(x, y)
n’était pasidentiquement
nulle : nous allons maintenant étudier ce cas
particulier.
Leséquations qui
défi-nissent la transformation de Backlund étant
cherchons à
quelles
conditions ~, sera déterminée par uneéquation
linéaire. Lacondition
(2)
devientil faut donc que l’on ai t
f se
réduit àg(x,y,
+ 2 p, et ~.? àu(x,
y,a~
: portons ces valeurs dans(i),
il vientEn annulant la dérivée du
premier
membre par rapport à z, nous obtenonsinéquation
g n’éLant pas une fonction linéaire de p,, nous
voyons immédiatement
que doitêtre une fonction linéaire de z, le coefficient de z ne
dépendant
pas de x. Nous écrirons doncmais en
remplaçant z
par z + satisfaisant à la conditionnous pouvons
toujours
revenir au cas où M est nul.( 1 ) Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse, 2e série, t. 1, I899.
Prenons
enfin y
pour nouvelle fonclion inconnue etremplaçons
y >nous trouvons
pour
satisfaire àl’équation (16),
il suffit de supposer que y ne contient pasy.Les
équations
de la transformation(B2)
sont donc~, est une
intégrale
del’équalion qui
donne = estComme
l’équation
trouvéeplus haut,
cetteéquation
a été étudiée par M. Goursat dans le Mémoire que nous avons cité.4. En étudiant
l’équation ~~ ~,
nous avonssupposé
quedépendait
effectivenlent de z. Si cette fonction ne contient que x et y, on peut
imaginer qu’elle s’annule
à condition de et(~) exprime que 9
est unpolynome
du deuxièmedegré
en w, ; nous écrirons doncDans ces
équations
nousremplacerons
par03C9(x,y)z,
cequi revient
à sup- poser wégale
à l’unité.Écrivons
la condition(1 )
Le coefficient étant
~m ~z,
cette quantité doits’annuler,
m désigne doncune fonction de x, y
seu’,ement, qu’il
estpermis
de supposer nulle. :Nous écri-rons que le coefficient de ~, et le terme
indépendant
de .z, sont aussiégaux
àzéro,
et nous obtiendrons ainsi deuxéquations
On aura encore, en dérivant par
rapport
à ,~,ce
qui exige
que l’on aitLes deux dernières
égalités permettent
d’écrireopérant
commeplus haut,
on voit d’abord que l’onpeut négliger M, puis
on
prend z Y
pour fonction inconnueet dy Y pour
seconde vanabieindépendante,
ce
qui
revient à supposer lafonction identiquement
nulle.Remarquons,
enoutre, que î, ne
dépend
que de x etde y.
D’après
lapremière équation ~i ~), b
est unpolynôme
du seconddegré
en p, :Écrivons
donc leséquations
de la transformationRemplaçons
z1 par z1 201403BB 2,
ceséquations
deviennentEn écrivant que
l’équation qui définit z1
estlinéaire,
on voit quesont les
dérivées,
par rapport à x età y,
d’une même fonctiony (x, y).
Si nous
remplaçons z
par z +~~~x,,~y,
nous ~~oyons que leséquation;
de latransformation se réduisent à
Cette transformation a été étudiée par 111.
Goursat 1 ’ ),
ellepermet
de passer deInéquation
à
l’équation
linéaire5. Nous avons
supposé,
dans tout cequi précède, que f n’était
pas une fonc- tion linéairede p1
et que 9 n’était pas une fonction linéairede z, :
: nous allonsrechercher ce
qui
se passelorsque f est
linéaire par rapport à h, sans que c~ le soit parrapport
à Zi’ Nous supposerons, cequi
ne restreint pas lagénéralité,
lecoefficient
de p1 duns f égal
àl’unité;
nous avons doncL’équation (5)
s’écrit alorset, en
intégrant?
on trouvePosons ,~, ~- .~ == il,
l’équalion
devient tla dérivée par
rapport
à â dupremier
membre doit êtrenulle,
on a, par con-séquent,
~203C8 ~u2 ne s’annule p as, si n’est pas une fonction
de x,y seulement
, oneut
( 1) Bulletin de la Sociétémathématique,
t. I897, p. 36. - Leçons sur les équa-tions aux dérivées partielles du second ordre, t. lI, p. 252.
écrire
et l’on Lire delà
Portons ces valeurs
de 7
etde
dans(18),
cetteéquation
se réduit àEn
développant,
on trouve d’abordque w est
une fonction de yseulement ;
onpeut
remplacer
cette fonction parl’unité,
enopérant
comme nous avonsdéjà
fait
plusieurs fois; l’équation (18)’
donne alorsCelte
égalité
montrequ’il
suffit deremplacer z
parz - loga
pour revenir aucas où l’on a
Les
équations
de la transformation sont doncÉcrivons
la condition(1 )
en annulant les coefficients de p, ,~~ et de ,~,
e-z,
on voit que A doit se réduireidentiquement
à zéro et il reste leséquations
Elles montrent d’abord que B est une fonction linéaire de z
indépendante
de x,
que l’onpeut
poserEn
portant
dans lapremière équation,
on voit queYo
s’annule etque S
estégale
à XY. Si l’onremplace =
et si l’onprend X dx et dv Y
pour variables
indépendantes,
leséquations
de la transformation se réduisent àLes deux
équations qui
secorrespondent
par cette transformation sont6. Dans la discussion
précédente
nous avons écarté le cas où u est une fonc- tion yseulement,
cas que nous allons examiner maintenant. Comme onpeut
ajouter
à ~ une fonctionquelconque de x,
y, il estpermis
de supposer que uEn écrivant la condition
(i),
nous trouvons .11 faut d’abord que l’on ait
nous supposerons nulle la fonction A
qui
nedépend
pas de ~. Onpeut,
eneffet,
dans ce cas, écrirece
qui
montre que est la somme d’une fonctionde x,
-- :~ et d’une fonctionde x,
z. .L’équation (2o)
sedécompose
en deux autresD’après
lapremière
il estpermis
de poseren
portant
dans laseconde,
il vient~!
nedépendant que
de x,(~,
- ~ = nous devons avoirSupposons qu’il
en soitainsi, on
trouve enintégrant (2 [ )
ll suffit de
remplacer u
par sa valeur pour déduire de là leséquations
de latransformation de B:icklund
On trouve sans aucune difficulté les
équations qui
définissent z et z1 :On
peut
encore satisfaire àl’ é qua t ion
enprenant
pour ~.~ une fonction linéaire de z et pour03C8
unpolynome
du seconddegré
en tc;je
nedévelopperai
pas les calculs parce que celle étude ne fournit rien de nouveau : les transforma- tions de Bäcklund que l’on obtient ne sont que des cas
particuliers
de celles quenous avons trouvées en dernier lien.
7. Jl reste à étudier le cas est une fonction linéaire de ~,,
,f
notant pas linéaire par rapportà p, .
Nous pouvons, ici encore, supposer le coefficientdet.
clans c?
à l’unité et écrireL’équation (2)
donneet, en
intégrant,
il vientPosons ~~ - bz == u et écrivons la condition
(1 )
En dérivant d’abord deux fois par
rapport
à z,puis
une fois parrapport
nous trouvons
db
est certainement différent de zéro; s’il en est de même de~203B8 ~z2,
nous pouvonsd((
est certainement dînèrent dezéro;
s’il en est de même de nous pouvons écrire la dernièreéquation
et en déduire
En
rem plaçan t z
par z-}- ~(.r, y~, ~
satisfaisant à la conditionnous substituons au
système précédent
unsystème analogue
où l’on aurait sup-primé Quant
àl’équation (22)
elle devientNous avons d’abord ab =Y. En
remplaçant 03B1
par savaleur,
leséquations
dela transformation deviennent
et, en prenant Y,~ et
Y:,
pour nouvelles fonctionsinconnues,
nous leur donnons la formeplus simple
r"
Écrivons
la condition(1 ),
On
aj>erçoit. qu’il
y a un terme enqui
nepeut
pasdisparaître quelles
quesoient les
expressions
des fonctions ~, ~, w, p ; leséquations ~2~ )
nepeuvent
doncdans aucun cas définir une
transformation (B2)
telle que .Zt satisfasse à uneéqua-
tion linéaire.
8. On
peut
encore satisfaire à la condition(23)
ensupposant
que fi soit unefonction linéaire de z ou en
supposant
que l’on aitExaminons le
premier
cas : en raisonnant comme nous avons fait àplusieurs reprises,
on voit que l’onpeut supprimer
dans 9 le termeindépendant
de z etécrire
L’équation (t) devient
enremplaçant
p, par ic +bz,
el, en annulant le coefficient
de z,
nous trouvonsce
qui exige
que l’on aitpuisque,
parhypothèse, f
n’est pas une fonction linéaire de p,,n’est pas
une fonction linéaire de ~cPosons
il vient
Quant
al’équation (a6)
elle se réduit àcette
équation s’intègre
facilement, si l’onremplace a
et a par leursexpressions
etl’on a, en
désignant
par w une fonctionarbitraire,
Écrivons maintenant p1 2014 bz
au lieude cl, h
ayant la valeurindiquée plus haut ,
et nous avons les
équations
de la transformation de BäcklundEn prenant comme nouvelle fonction
inconnue,
on met ceséquations
sousla forme un peu
plus simple
~, satisfait à
l’équation
linéaireà
laquelle
la transformationprécédente
faitcorrespondre
Remarquons
que, siaprès
avoirpermuté
ce. e!, y onremplace 2014
para(x, y),
cette dernière
équation
devientc’est-à-dire que l’on retrouve
l’équation
obtenueplus
haut(n° 6).
De chacun desdeux
systèmes
decaractéristiques
de cetteéquation
onpeut
déduire une transfor- mation(B2) (1) qui permet
de laremplacer
par uneéquation
linéaire. En échan-geant x et y dans les
équations (28)
on trouveA l’aide de cette lransfornia tion on passe de
l’équation (2g)
àa étant
toujours égale
à~~ ~
.La transformation
(30) de Inéquation (29) est
déduite dusystème
de caractéris-tiques qui possède l’invarianty
tandis que la transformation du n° 6 était déduite dusystème qui possède
l’invariant .x.9. Nous avons laissé de côté les
équations (25 ).
La deuxième de ceséquations exprime
que e est unpolynôme
du seconddegré
en ~; en formant lesfonctions ~’
et Cf
et en écrivantqu’elles
satisfont à la condition(1)
on voit de suite que le coef- ficient de Z2 est nul et il semble que nous soyons immédiatement ramenés au casprécédent; mais,
b étantnul,
lapremière équation (27)
ne donneplus
a, il fautreprendre
l’étude de cettequestion.
On a
( 1 ) Thèse, n° ~.
et la condition
~y
s’écrity
x est une fonction
Y
de y seulement. Si l’onprend -
pour nouvelle fonctionet dy Y
p our nouvelle variable àla place
de y, on donne auxéquations
de iatransformation la forme
g devant satisfaire à
En
Intégrant
on trouve1
étant une fonctionarbitraire,
si l’on aposé
La transformation
établit une
correspondance
entre lesintégrales
del’équation
et celles de
l’équation
linéaireEn
particulier,
si ce estégale
à y, on voit quel’équation
intégrée
par M.Goursat,
a pour transformée10. Il faudrait encore considérer le cas où
f est
une fonction linéaire de ptet y
une fonction linéaire de z, : cette étude neprésente
pas dedifficulté;
ontrouve ainsi les transformations étudiées par M. Lucien
Lévy qui permettent
de déduire d’uneéquation
linéaire une autreéquation également
linéaire dès que l’on connaît uneintégrale
del’équation
donnée.En
résumé,
abstraction faite deséquations linéaires,
leséquations
que nousnous sommes
proposé
de déterminer sont les suivantes :Les
équations qui
leurcorrespondent
sonta
l’équation (VI)
on peut fairecorrespondre
soitl’équation
soit
l’équation
On peut passer de
l’équation (VI)’
à(VI)"
par une transformation deLaplace.
Les
équations (I)
et(III)
sont aussi telles que des deuxsystèmes
de caractéris-tiques
onpuisse
déduire une transformation(13,) qui
permette de passer del’équation
donnée à uneéquation linéaire,
mais si l’on permute x et y chacune de ceséquations
estremplacée
par uneéquation
de mêmeforme;
les deux trans-formations ne sont donc pas essentiellement différentes comme celles dont dérivent
( ZlI)’
et t(VI)’.
-_
Remarquons
encore que, si l’on excepte(1 II)’
et(VI)",
toutes leséquations
linéaires que nous avons trouvées ont au moins un invariant nul
(~).
( 1 ) )