P ILATTE
L EGRAND
R OCHAT
Questions résolues. Démonstration du théorème énoncé à la page 164 de ce volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 2 (1811-1812), p. 266-270
<http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1811-1812__2__266_1>
© Annales de Mathématiques pures et appliquées, 1811-1812, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Annales de Mathématiques pures et appliquées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale.
Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
On sait en effet
qu’on
al’équation
d’où on
tire ,
en considérant AC commel’inconnue ,
QUESTIONS RÉSOLUES.
Démonstration du théorème énoncé
àla page I64 de
ce
volume;
Par MM. P I L A T T E , professeur de mathématiques spéciales au lycée d’Angers, LEGRAND, professeur
deMathématiques ,
et
ROCHAT , professeur de navigation à St-Brieux.
ENONCÉ. Si,
par l’unquelconque P
despoints
dupérimètre
d’une
hyperbole ,
on mène deux droitesPA , PU ., respecti-
vement
parallèles à
sesasymptotes ,
et que , par un autrepoint quelconque,
m ,pris
sur cepérimètre,
on mène une suite de droitescoupant
PA en a ,a’, a’’,
..., PB enb, b’, b’’,
..., et la courbe en n ,n/, n//
...; on aurana nb
= n’a’ n’b’ = n’’a’’ n’’b’’ = .. =Constante.Démonstration.
MM Pilatte, Legrand
et Rochat ont donne de cethéorème des démonstrations
analitiques qui
reviennent à peuprès à
ce
qui
suit.RÉSOLUES. 267
Soient
pris ( fig. 5 )
lepoint
P pourorigine ,
la droite PA pouraxe des x, et la droite FB pour axe des y ;
l’équation
del’hyperbole
sera de la forme
et donnera
si donc on
désigne
par 03B1 l’abscisse dupoint
m , son ordonnée seraEn
conséquence l’équation
de Mn sera de la formek déterminant la direction de cette droite.
Si,
dansl’équation (II)
on fait y=o , la valeurqui
en résulterapour x sera celle de
Pa ;
on aura doncSi ensuite on élimine y entre les
équations (I)
et(II),
en divisantl’équation
résultante par x2013a , la valeurqui
en résultera pour x sera alors l’abscisse dupoint
n ,laquelle
aura pourexpression
ce sera donc la aussi la
projection
de nb sur l’axe des x.Quant
àla
projection
de na sur le même axe, elle est la différence des abscisses despoints
Il et aprises
avec leurssignes ;
ce sera doncAinsi,
lesprojections
de lla et nb sur l’axe des x seront respcc- tivementet comme na et nb sont
proportionnelles
à leursprojections
sur unemême
droite,
on doit avoirquantité indépendante
dek, qui
détermine la direction de mn, etqui
sera
conséquemment
la mêmelorsque
cette directionchangera,
pourvu que lepoint m
reste le même.Outre cette démonstration
analitique, M. Legrand
a donné du théo-rème la démonstration
purement géométrique
que voici :Soient C le centre de la
courbe ; Cg,
Ch sesasymptotes; M,
N les
points
où elles sont rencontrées par la droite mn ;G,
H ceuxoù elles sont rencontrées par les
prolongemens
de PB etPA ;
etsoit menée par le
point
m uneparallèle
àCg,
se terminant en d à Ch etcoupant
PG en e.Par la
propriété
fondamentale del’hyperbole rapportée
à sesasymp-
totes et par les
parallèles,
on aproportions qui,
étantmultipliées
parordre, donneront ,
en rédui-sant, d’où
Ou aurait semblablement
RÉSOLUES. 269
ce
qui
fournitdéjà
unthéorème
assezremarquable.
Maintenant la
proportion
donne
ou, en faisant attention que
mM=nN ,
ou
d’où
quantité
constante,quelle
que soit la direction de mn, tant que lepoint
rn restera le même.M. Pilatte
indique,
commeapplication
de cethéorème,
la réso-lution du
problème
suivant :Décrire une
hyperbole qui
passe par troispoints donnés,
et dontles
asymptotes
soientparallèles
à deux droites données ?On
tire .
eneffet,
de laproportion
ci-dessusna2013nb:na::PG2013eG:PG,
ou
ab: na:: Pe: PG
et, si l’on mène par n une
parallèle
àCh, coupant
PHen f,
onaura
pareillement
ab:mb::Pf:PH.
Cela
posé,
soient m,P,
n les troispoints donnés;
par P soient menées desparallèles
aux droitesdonnées,
etconséquemment
auxasymptotes;
soit menée mn,coupant
PA et PB en aet b ;
et soientenfin
menées , parallèlement
aux mêmesdroites ,
les droites me etnf,
rencontrant en e etf
lesprolongemens
de PB et PA. Alors lestrois
preriiers
termes de chacune des deuxproportions
ci-dessus setrouvant connus, on pourra déterminer PG et
PH,
etconséquem-
ment les
points G ,
H parlesquels
menant desparallèles Cg
et Chaux droites
données,
cesparallèles
seront lesasymptotes
de lacourbe,
dont la
construction ,
parpoints
neprésentera plus
alors aucunedifficulté.
Solutions du premier des deux problèmes proposés à
la page I96 de
cevolume.
Première solution;
Par M. LHUILIER , professeur de mathématiques à l’académie impériale de Genève.
LE
cas danslequel
lepolygone proposé
est untriangle,
estde
première facilité ;
enparticulier
il se construit par fausseposition
dela manière la
plus simple.
Il n’en estplus
de mêmelorsque
lenombre des côtés du
polygone proposé
estplus grand
que trois.LEMME. Soient des droites données de
grandeur.
On demande decouper chacune d’elles en deux
parties ,
de manière que les rap-ports
de cesparties ,
deux àdeux,
soientdonnés,
sous les conditionssuivantes : on connaît le
rapport
d’unepartie
de lapremière
à une
partie
de laseconde ;
celui de l’autrepartie
de la secondea une
partie
de latroisième
celui de l’autrepartie
de la troisième à unepartie
de laquatrième ,
et ainsi desuite , jusqu’à
cequ’on parvienne
aurapport
de la secondepartie
de la dernière à la secondepartie
de lapremière.
Premier