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Questions résolues. Démonstration d'un théorème d'analyse indéterminée énoncé à la pag. 256 du précédent volume

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Questions résolues. Démonstration d’un théorème d’analyse indéterminée énoncé à la pag. 256 du précédent volume

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 20 (1829-1830), p. 304-305

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(2)

304

QUESTIONS RÉSOLUES.

Démonstration d’un théorème d’analyse indé-

terminée énoncé à la pag. 256 du précédent volume ;

Par

un

A B O N N E.

QUESTIONS

THÉORÈME.

Tout nombre entier est diviseur d’un nombre ex-

primé

par une suite de 9 suivis de

plusieurs

zéros.

Démonstration. Soit n un nombre

entier quelconque,

et soit con-

verti la

fraction I n

en

parties décimales;

cette transformation con- duira â une suite

décimale périodique, laquelle

pourra

ensuite

être

convertie,

suivant les

principes

connus, en une

fraction

ordinaire dont le

dénominateur

sera , en

général,

une suite

de 9 suivis de

plusieurs zéros ;

et cette nouvelle

.fraction devra

être

égale

à la fraction

irréductible

Or, lorsque

deux fractions sont

égales,

et que l’une d’elle est

irréductible,

las deux termes de l’autre doivent être les

produits

des

deux

termes de celle-là par un même nombre

entier; donc

en

particulier

le

dénominateur

de la seconde fraction

que

nous

. venons de voir

composé

d’une suite de 9 suivis de

plusieurs zéros,

sera le

produit

de n par un nombre

entier ;

d’où il

résulte que

n en sera un

diviseur,

comme l’annonce le

théorème.

On

voit par

lue

pour que le théorème soit

généralement

vrai,

il faut admettre I.° que le nombre dont n est diviseur

peut

être

simplement l’unité suivie de plusieurs zéros ;

2.°

que

ce nom-

(3)

RRESOLUES.

305

bre

peut

être

exprimé

par une suite de g sans aucun zéro à sa

droite.

Le

premier

cas aura li.eu

lorsque

n n’aura aucun

facteur premier

différent de 2 et

5 ;

le seccond aura lieu

lorsqu’au

con-

traire n n’aura ni 2 ni 5

parmi

ses facteurs

premiers.

Dans tous

les autres cas , le nombre dont n sera diviseur aura à la fois des

9

études zéros. On

voit,

au

surplus,

que dans tous les cas , le nombre total des uns et des autres sera

toujours

inférieur à n.

Les mêmes considérations

prouvent qu’en général,

dans tout sys- tème de

numération ,

il n’est aucun

nombre

entier

qui n’ait, parmi

ses

multiples,

un nombre

exprimé

par le

plus grand

chiffre du sys-

tème,

écrit

plusieurs

fois de

suite,

et suivi de

plusieurs zéros ;

ce

qui

revient à dire que

l’équation ax(ay-I)=bz

est

toujours

résoluble

en nombres

entiers, quels

que soient les nombres entiers a et b

(*).

Lyon,

le 17 novembre

I829.

Solution des problèmes de géométrie énoncés

à la pag. I52 du présent volume ;

Par M. VALLÈS , ingénieur des ponts

et

chaussées , ancien

élève de l’Ecole polytechnique ,

Et MM. Camille PAGLTANI

et

Paul MARTINELLI, cadets

au

Corps royal des Pionniers ,

à

Modènc.

IL

est bien connu, et il est d’ailleurs bioen facile de

démontrer (**),

I.°

Que

le lieu de tous les

points

du

plan

de deux cercles des-

quels

on voit ces deux cercles sous des

angles égaux

est la cir-

(*)

A la pag. I85 da V.me volume du

Journal

de M. CRELLE, on trouve

une démonstration de ce théorème

qui,

bien qu’assez briève, est beaucoup

inoins élémentaire que celle qu’on vient de lire ; mais, à la pag.

296

du même volume, on en trouve une autre démonstration directe fort

simple,

ainsi que celle d’un théorème

plus général.

J. D. G,

(**)

Annales, tom. XI, pag. 364.

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