Formes quadratiques (Le¸con 3)
Jorge Jim´ enez Urroz
(Universitat Polit` ecnica de Catalunya)
Ecole Cimpa, Bamako, Novembre 2010 ´
Formes concordantes
Soit ∆ un discriminant fondamental. On a
(x
2+ ∆y
2)(z
2+ ∆w
2) = (xz + ∆yw )
2+ ∆(xw − zy)
2. Nous pouvons donc mutiplier certains formes quadratiques. Nous voulons donner une structure alg´ ebrique aux ensembles Cl (∆) et Cl(∆)
+, en g´ en´ eralisant la multiplication ci-haut.
On voit que
(a
1x
12+bx
1y
1+a
2cy
12)(a
2x
22+bx
2y
2+a
1cy
22) = (a
1a
2X
2+bXY +cY
2) o` u
( X = x
1x
2− cy
1y
2,
Y = ax
1y
2+ a
2y
1x
2+ by
1y
2.
D´ efinition
Les formes f
1= ha
1, b, ca
2i et f
2= ha
2, b, a
1c >i sont dites concordantes.
Observation: Deux formes concordantes ont le mˆ eme discriminant.
D´ efinition
Sur l’ensemble des formes concordantes nous avons donc une loi de composition: F = f
1∗ f
2= ha
1a
2, b, c i.
Maintenant on veut montrer qu’il y a une forme concordante dans
chaque classe d’´ equivalence de formes quadratiques.
D´ efinition
Les formes f
1= ha
1, b, ca
2i et f
2= ha
2, b, a
1c >i sont dites concordantes.
Observation: Deux formes concordantes ont le mˆ eme discriminant.
D´ efinition
Sur l’ensemble des formes concordantes nous avons donc une loi de composition: F = f
1∗ f
2= ha
1a
2, b, c i.
Maintenant on veut montrer qu’il y a une forme concordante dans
chaque classe d’´ equivalence de formes quadratiques.
D´ efinition
Les formes f
1= ha
1, b, ca
2i et f
2= ha
2, b, a
1c >i sont dites concordantes.
Observation: Deux formes concordantes ont le mˆ eme discriminant.
D´ efinition
Sur l’ensemble des formes concordantes nous avons donc une loi de composition: F = f
1∗ f
2= ha
1a
2, b, c i.
Maintenant on veut montrer qu’il y a une forme concordante dans
chaque classe d’´ equivalence de formes quadratiques.
Lemme
Soit f une forme primitive, et M 6= 0 entier. Alors f repr´ esente un entier m diff´ erent de z´ ero et tel que pgcd(m, M ) = 1.
D´ emonstration: Soit 2M = PQR avec les retrictions suivantes. Tout d’abord, p|P si et seulement si p|(a, 2M) mais p - c . De plus, p|Q si et seulement si p|(a, c , 2M). Finalement, p|R si et
seulement si p |2M mais p - a. Alors (aP
2+ bPR + cR
2, 2M ) = 1.
V´ erifiez que par d´ efinition (P, Q) = (Q , R) = (P , R) = 1, et qu’il
n’est pas possible d’avoir a + b + c = 0.
Lemme
Soit f une forme primitive, et M 6= 0 entier. Alors f repr´ esente un entier m diff´ erent de z´ ero et tel que pgcd(m, M ) = 1.
D´ emonstration: Soit 2M = PQR avec les retrictions suivantes.
Tout d’abord, p|P si et seulement si p|(a, 2M) mais p - c . De plus, p|Q si et seulement si p|(a, c , 2M ). Finalement, p|R si et
seulement si p |2M mais p - a. Alors (aP
2+ bPR + cR
2, 2M ) = 1.
V´ erifiez que par d´ efinition (P , Q) = (Q , R) = (P , R) = 1, et qu’il
n’est pas possible d’avoir a + b + c = 0.
Lemme
Soit {C
1, C
2} ⊂ Cl(∆)
+, et M 6= 0 entier. Alors, il existe une paire de formes concordantes f
1= ha
1, b, a
2c i ∈ C
1et
f
2= ha
2, b, a
1c i ∈ C
2telles que pgcd(a
1, a
2) =pgcd(a
1a
2, M ) = 1.
D´ emonstration: Choisissons F
1= ha
1, b
1, c
1i ∈ C
1tel que
pgcd(a
1, M) = 1. Prenons des entiers r , s tels que (r , s) = 1 et tels que a
1= f (r, s) est copremier avec M. Alors, il existe
r s u v
∈ SL
2( Z ) tel que γf = F
1est la forme que nous d´ esirons. Puis choisissons F
2= ha
2, b
2, c
2i ∈ C
2avec (a
2, a
1M ) = 1.
Ensuite, prenons des entiers n
1, n
2tels que a
1n
1− a
2n
2=
b1−b2 2. Notez que b
1≡ b
2≡ ∆ (mod 2).
Les formes f
j=
1 0 n
j1
F
jsont les formes demand´ ees dans
l’´ enonc´ e avec b = b
j+ 2a
jn
j.
Lemme
Soit {C
1, C
2} ⊂ Cl(∆)
+, et M 6= 0 entier. Alors, il existe une paire de formes concordantes f
1= ha
1, b, a
2c i ∈ C
1et
f
2= ha
2, b, a
1c i ∈ C
2telles que pgcd(a
1, a
2) =pgcd(a
1a
2, M ) = 1.
D´ emonstration: Choisissons F
1= ha
1, b
1, c
1i ∈ C
1tel que
pgcd(a
1, M ) = 1. Prenons des entiers r , s tels que (r , s) = 1 et tels que a
1= f (r, s ) est copremier avec M. Alors, il existe
r s u v
∈ SL
2( Z ) tel que γf = F
1est la forme que nous d´ esirons.
Puis choisissons F
2= ha
2, b
2, c
2i ∈ C
2avec (a
2, a
1M ) = 1. Ensuite, prenons des entiers n
1, n
2tels que a
1n
1− a
2n
2=
b1−b2 2. Notez que b
1≡ b
2≡ ∆ (mod 2).
Les formes f
j=
1 0 n
j1
F
jsont les formes demand´ ees dans
l’´ enonc´ e avec b = b
j+ 2a
jn
j.
Lemme
Soit {C
1, C
2} ⊂ Cl(∆)
+, et M 6= 0 entier. Alors, il existe une paire de formes concordantes f
1= ha
1, b, a
2c i ∈ C
1et
f
2= ha
2, b, a
1c i ∈ C
2telles que pgcd(a
1, a
2) =pgcd(a
1a
2, M ) = 1.
D´ emonstration: Choisissons F
1= ha
1, b
1, c
1i ∈ C
1tel que
pgcd(a
1, M ) = 1. Prenons des entiers r , s tels que (r , s) = 1 et tels que a
1= f (r, s ) est copremier avec M. Alors, il existe
r s u v
∈ SL
2( Z ) tel que γf = F
1est la forme que nous d´ esirons.
Puis choisissons F
2= ha
2, b
2, c
2i ∈ C
2avec (a
2, a
1M ) = 1.
Ensuite, prenons des entiers n
1, n
2tels que a
1n
1− a
2n
2=
b1−b2 2. Notez que b
1≡ b
2≡ ∆ (mod 2).
Les formes f
j=
1 0 n
j1
F
jsont les formes demand´ ees dans
l’´ enonc´ e avec b = b
j+ 2a
jn
j.
Lemme
Soit {C
1, C
2} ⊂ Cl(∆)
+, et M 6= 0 entier. Alors, il existe une paire de formes concordantes f
1= ha
1, b, a
2c i ∈ C
1et
f
2= ha
2, b, a
1c i ∈ C
2telles que pgcd(a
1, a
2) =pgcd(a
1a
2, M ) = 1.
D´ emonstration: Choisissons F
1= ha
1, b
1, c
1i ∈ C
1tel que
pgcd(a
1, M ) = 1. Prenons des entiers r , s tels que (r , s) = 1 et tels que a
1= f (r, s ) est copremier avec M. Alors, il existe
r s u v
∈ SL
2( Z ) tel que γf = F
1est la forme que nous d´ esirons.
Puis choisissons F
2= ha
2, b
2, c
2i ∈ C
2avec (a
2, a
1M ) = 1.
Ensuite, prenons des entiers n
1, n
2tels que a
1n
1− a
2n
2=
b1−b2 2. Notez que b
1≡ b
2≡ ∆ (mod 2).
Les formes f
j=
1 0 n
j1
F
jsont les formes demand´ ees dans
l’´ enonc´ e avec b = b
j+ 2a
jn
j.
Lemme
Soit {C
1, C
2} ⊂ Cl(∆)
+, et M 6= 0 entier. Alors, il existe une paire de formes concordantes f
1= ha
1, b, a
2c i ∈ C
1et
f
2= ha
2, b, a
1c i ∈ C
2telles que pgcd(a
1, a
2) =pgcd(a
1a
2, M ) = 1.
D´ emonstration: Choisissons F
1= ha
1, b
1, c
1i ∈ C
1tel que
pgcd(a
1, M ) = 1. Prenons des entiers r , s tels que (r , s) = 1 et tels que a
1= f (r, s ) est copremier avec M. Alors, il existe
r s u v
∈ SL
2( Z ) tel que γf = F
1est la forme que nous d´ esirons.
Puis choisissons F
2= ha
2, b
2, c
2i ∈ C
2avec (a
2, a
1M ) = 1.
Ensuite, prenons des entiers n
1, n
2tels que a
1n
1− a
2n
2=
b1−b2 2. Notez que b
1≡ b
2≡ ∆ (mod 2).
Les formes f
j=
1 0 n
j1
F
jsont les formes demand´ ees dans
l’´ enonc´ e avec b = b
j+ 2a
jn
j.
Proposition
Soient C
1, C
2deux classes d’´ equivalence propre de formes
quadratiques de discriminant fondamental ∆, et soient f
1∈ C
1et f
2∈ C
2des formes concordantes. Soient g
1∈ C
1et g
2∈ C
2une autre paire de formes concordantes. Alors
f
1∗ f
2≈ g
1∗ g
2.
D´ emonstration: Soit f
1= ha
1, b, c
1i, f
2= ha
2, b, c
2i, g
1= ha
01, b
0, c
10i et g
2= ha
02, b
0, c
20i.
• Cas 1: Soit f
1= g
1et pgcd(a
1, a
02) = 1. Il existe
γ =
r s t u
∈ SL
2( Z ) tel que γf
2= g
2. Il est tr` es facile de voir que −sc
2= ta
02. Or a
1|c
2, de sorte que a
1|t. La matrice
γ
0=
r sa
1t/a
1u
est telle que γ
0(f
1∗ f
2) = f
1∗ g
2.
Proposition
Soient C
1, C
2deux classes d’´ equivalence propre de formes
quadratiques de discriminant fondamental ∆, et soient f
1∈ C
1et f
2∈ C
2des formes concordantes. Soient g
1∈ C
1et g
2∈ C
2une autre paire de formes concordantes. Alors
f
1∗ f
2≈ g
1∗ g
2.
D´ emonstration: Soit f
1= ha
1, b, c
1i, f
2= ha
2, b, c
2i, g
1= ha
01, b
0, c
10i et g
2= ha
02, b
0, c
20i.
• Cas 1: Soit f
1= g
1et pgcd(a
1, a
02) = 1. Il existe
γ =
r s t u
∈ SL
2( Z ) tel que γf
2= g
2. Il est tr` es facile de voir que −sc
2= ta
02. Or a
1|c
2, de sorte que a
1|t. La matrice
γ
0=
r sa
1t/a
1u
est telle que γ
0(f
1∗ f
2) = f
1∗ g
2.
• Cas 2: Soit b = b
0et pgcd(a
1, a
02) = 1. Dans ce cas, f
1et g
2sont concordantes, et deux applications du dernier cas montrent que
f
1∗ f
2≈ f
1∗ g
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 3: Soit pgcd(a
1a
2, a
01a
02) = 1. Soient B, n, n
0tels que b + 2a
1a
2n = b
0+ 2a
10a
02n
0= B. Consid´ erons
F
1=
1 0 a
2n 1
f
1= ha
1, B, C
1i, F
2=
1 0 a
1n 1
f
2= ha
2, B, C
2i, H
1=
1 0 n 1
(f
1∗ f
2) = ha
1a
2, B, C i.
On voit que a
1a
2|(B
2− ∆)/4 et par cons´ equent F
1et F
2sont concordantes. Similairement, les formes G
1= ha
10, B, C
10i et
G
2= ha
02, B, C
20i sont corcordantes, et H
2= ha
10a
02, B, C i ≈ g
1∗ g
2. Nous concluons, grˆ ace au dernier cas pour F
1, F
2, G
1, G
2, que
f
1∗ f
2≈ H
1= F
1∗ F
2≈ G
1∗ G
2= H
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 2: Soit b = b
0et pgcd(a
1, a
02) = 1. Dans ce cas, f
1et g
2sont concordantes, et deux applications du dernier cas montrent que
f
1∗ f
2≈ f
1∗ g
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 3: Soit pgcd(a
1a
2, a
01a
02) = 1. Soient B, n, n
0tels que b + 2a
1a
2n = b
0+ 2a
01a
02n
0= B. Consid´ erons
F
1=
1 0 a
2n 1
f
1= ha
1, B, C
1i, F
2=
1 0 a
1n 1
f
2= ha
2, B, C
2i, H
1=
1 0 n 1
(f
1∗ f
2) = ha
1a
2, B , C i.
On voit que a
1a
2|(B
2− ∆)/4 et par cons´ equent F
1et F
2sont concordantes. Similairement, les formes G
1= ha
10, B, C
10i et
G
2= ha
02, B, C
20i sont corcordantes, et H
2= ha
10a
02, B, C i ≈ g
1∗ g
2. Nous concluons, grˆ ace au dernier cas pour F
1, F
2, G
1, G
2, que
f
1∗ f
2≈ H
1= F
1∗ F
2≈ G
1∗ G
2= H
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 2: Soit b = b
0et pgcd(a
1, a
02) = 1. Dans ce cas, f
1et g
2sont concordantes, et deux applications du dernier cas montrent que
f
1∗ f
2≈ f
1∗ g
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 3: Soit pgcd(a
1a
2, a
01a
02) = 1. Soient B, n, n
0tels que b + 2a
1a
2n = b
0+ 2a
01a
02n
0= B. Consid´ erons
F
1=
1 0 a
2n 1
f
1= ha
1, B, C
1i, F
2=
1 0 a
1n 1
f
2= ha
2, B, C
2i, H
1=
1 0 n 1
(f
1∗ f
2) = ha
1a
2, B , C i.
On voit que a
1a
2|(B
2− ∆)/4 et par cons´ equent F
1et F
2sont concordantes.
Similairement, les formes G
1= ha
10, B, C
10i et
G
2= ha
02, B, C
20i sont corcordantes, et H
2= ha
10a
02, B, C i ≈ g
1∗ g
2. Nous concluons, grˆ ace au dernier cas pour F
1, F
2, G
1, G
2, que
f
1∗ f
2≈ H
1= F
1∗ F
2≈ G
1∗ G
2= H
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 2: Soit b = b
0et pgcd(a
1, a
02) = 1. Dans ce cas, f
1et g
2sont concordantes, et deux applications du dernier cas montrent que
f
1∗ f
2≈ f
1∗ g
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 3: Soit pgcd(a
1a
2, a
01a
02) = 1. Soient B, n, n
0tels que b + 2a
1a
2n = b
0+ 2a
01a
02n
0= B. Consid´ erons
F
1=
1 0 a
2n 1
f
1= ha
1, B, C
1i, F
2=
1 0 a
1n 1
f
2= ha
2, B, C
2i, H
1=
1 0 n 1
(f
1∗ f
2) = ha
1a
2, B , C i.
On voit que a
1a
2|(B
2− ∆)/4 et par cons´ equent F
1et F
2sont concordantes. Similairement, les formes G
1= ha
10, B, C
10i et
G
2= ha
02, B, C
20i sont corcordantes, et H
2= ha
01a
02, B, C i ≈ g
1∗ g
2.
Nous concluons, grˆ ace au dernier cas pour F
1, F
2, G
1, G
2, que
f
1∗ f
2≈ H
1= F
1∗ F
2≈ G
1∗ G
2= H
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 2: Soit b = b
0et pgcd(a
1, a
02) = 1. Dans ce cas, f
1et g
2sont concordantes, et deux applications du dernier cas montrent que
f
1∗ f
2≈ f
1∗ g
2≈ g
1∗ g
2.
• Cas 3: Soit pgcd(a
1a
2, a
01a
02) = 1. Soient B, n, n
0tels que b + 2a
1a
2n = b
0+ 2a
01a
02n
0= B. Consid´ erons
F
1=
1 0 a
2n 1
f
1= ha
1, B, C
1i, F
2=
1 0 a
1n 1
f
2= ha
2, B, C
2i, H
1=
1 0 n 1
(f
1∗ f
2) = ha
1a
2, B , C i.
On voit que a
1a
2|(B
2− ∆)/4 et par cons´ equent F
1et F
2sont concordantes. Similairement, les formes G
1= ha
10, B, C
10i et
G
2= ha
02, B, C
20i sont corcordantes, et H
2= ha
01a
02, B, C i ≈ g
1∗ g
2. Nous concluons, grˆ ace au dernier cas pour F
1, F
2, G
1, G
2, que
f
1∗ f
2≈ H
1= F
1∗ F
2≈ G
1∗ G
2= H
2≈ g
1∗ g
2.
•Cas 4: D’apr` es le lemme pr´ ec´ edent, il existe deux formes
concordantes F
1= hA
1, B , C
1i ∈ C
1et F
2= hA
2, B, C
2i ∈ C
2telles que pgcd(A
1A
2, a
1a
2a
01a
02) = 1 . Alors, nous pouvons appliquer deux fois le dernier cas, ce qui prouve que
f
1∗ f
2≈ F
1∗ F
2≈ g
1∗ g
2.
Th´ eor` eme
Soit ∆ 6= 0. L’ensemble des classes d’equivalence propre des formes quadratiques binaires de discriminant ∆ est un groupe ab´ elien fini.
L’´ el´ ement neutre du groupe est la classe principale. L’inverse de f est la classe de toute forme improprement ´ equivalente ` a f .
D´ emonstration: Soit f =< a, b, c > .
• Commutativit´ e: C’est clair par d´ efinition.
• El´ ement neutre: On a
1 0
b−ε
2
1
f
0= h1, b, ac i, ce qui est une forme concordante avec f = ha, b, c i, et f ∗ h1, b, aci = f .
• Inverse: Nous avons 0 1
1 0
ha, b, ci = hc , b, ai, ce qui est une
forme concordante avec f et f ∗ hc , b, ai = hac, b, 1i ≈ f
0.
Th´ eor` eme
Soit ∆ 6= 0. L’ensemble des classes d’equivalence propre des formes quadratiques binaires de discriminant ∆ est un groupe ab´ elien fini.
L’´ el´ ement neutre du groupe est la classe principale. L’inverse de f est la classe de toute forme improprement ´ equivalente ` a f .
D´ emonstration: Soit f =< a, b, c > .
• Commutativit´ e: C’est clair par d´ efinition.
• El´ ement neutre: On a
1 0
b−ε
2
1
f
0= h1, b, ac i, ce qui est une forme concordante avec f = ha, b, c i, et f ∗ h1, b, aci = f .
• Inverse: Nous avons 0 1
1 0
ha, b, ci = hc , b, ai, ce qui est une
forme concordante avec f et f ∗ hc , b, ai = hac, b, 1i ≈ f
0.
Th´ eor` eme
Soit ∆ 6= 0. L’ensemble des classes d’equivalence propre des formes quadratiques binaires de discriminant ∆ est un groupe ab´ elien fini.
L’´ el´ ement neutre du groupe est la classe principale. L’inverse de f est la classe de toute forme improprement ´ equivalente ` a f .
D´ emonstration: Soit f =< a, b, c > .
• Commutativit´ e: C’est clair par d´ efinition.
• El´ ement neutre: On a
1 0
b−ε
2