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Électrocinétique Chapitre 1 Correction TD (E1)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Électrocinétique | Chapitre 1 | Correction TD (E1)

Loi des mailles

On applique la loi des mailles dans les 3 mailles ci-dessous.

Maille rouge :

−6 + UAC+ 3 + 8 = 0 ⇒ UAC= −5 V Maille verte :

−UCD+ 4 − UAC= 0 ⇒ UCD= 9 V Maille bleue :

−3 + UDE+ UCD+ 6 = 0 ⇒ UDE= −12 V

Lois de Kirchhoff

Courant, tension, puissance 1) On applique la loi des nœuds :

𝑖 = 𝑖1+ 𝑖2 = 7,0 A

𝑖1= 𝑖3+ 𝑖5 ⇒ 𝑖3= 𝑖1− 𝑖5= 2,0 A 𝑖 = 𝑖3+ 𝑖4 ⇒ 𝑖4= 𝑖 − 𝑖3= 5,0 A 2) On applique la loi des mailles :

E = u1+ u3 ⇒ u1= E − u3= 15,0 V E = u2+ u4 ⇒ u2 = E − u4= 8,0 V u3= u4+ u5 ⇒ u5= u3− u4= −7,0 V 3) La puissance fournie par le générateur est :

𝒫g= E 𝑖 = 140,0 W

4) Sur ce schéma, la dipôle D5 est en convention récepteur. Dans cette convention : 𝒫5= u5𝑖5= −7,0 W < 0. C’est donc un générateur.

Résistance équivalente 1)

Req = (1 R+ 1

3R)

−1

= 3 4R

2)

(2)

3) On remarque le fil court-circuite les deux résistances de droite.

Résistance équivalente

L’axe diagonal est un axe de symétrie des résistances, et donc des courants. Soit 𝑖 le courant envoyé en A, il se divise en 𝑖 2⁄ dans chaque branche (du fait de la symétrie), chacun se divisant par la suite en 𝑖1 et 𝑖2.

Au niveau du nœud central, d’un point de vue électrique, tout se passe comme si les câbles n’étaient pas connectés : on peut par exemple considérer que l’intégralité du courant venant de la branche de gauche va dans la branche du bas, et que le courant venant de la branche du haut va dans la branche de droite. Pour calculer la résistance équivalente du circuit, on peut donc utiliser le schéma de droite.

A partir de là, la résistance équivalente se trouve facilement :

Req= (R + (2R ∥ 2R) + R) ∥ (R + (2R ∥ 2R) + R) = 3R ∥ 3R = 3 2R

Ampoule à incandescence

1) La puissance électrique consommée par une résistance vaut : P = UI =U2

R La résistance des 3 ampoules vaut donc :

R1=1102

75 = 161 Ω R2=2202

75 = 645 Ω R3=2202

150 = 323 Ω Donc : R1< R3< R2.

2)L’intensité traversant une ampoule vaut : I =𝒫 U Ainsi,

I1= 75

110= 682 mA I2= 75

220= 341 mA I3=150

220= 682 mA 3) Une ampoule se comporte comme une résistance : elle dissipe de l’énergie énergie électrique par effet Joule.

Utilisation d’une multiprise 1) Schéma du montage : voir en fin de corrigé.

2)Le grille-pain (GP) et la bouilloire (B) se comportent tous les deux comme des conducteurs ohmiques. La puissance consommée vaut :

𝒫 = UI On en déduit l’intensité dans chaque branche :

(3)

iGP=1000

220 = 4,55 A iB= 5,91 A L’intensité du courant passant à travers le fusible vaut donc :

i = iGP+ iB= 10,45 A > 10,0 A

Non, l’étudiant ne peut pas utiliser de manière simultanée sa bouilloire et son grille- pain.

3) On rappelle le lien entre puissance et énergie : ℰ = ∫ 𝒫 dt

La bouilloire consomme donc ℰ = 780 kJ en 10 minutes.

Radiateur

1)Schéma du montage expérimental :

On a :

IR = E

r + R 𝒫R = IRUR= R IR2 = R ( E r + R)

2

2)On cherche la valeur de R qui maximise 𝒫R.

d𝒫R

dR = 0 =(r + R)2− 2R(r + R) (r + R)2 E2

⇒ 0 = (r + R) − 2R

⇒ R= r

Pour prouver qu’il s’agit bien d’un maximum (et non d’un minimum), on peut comparer par rapport à une autre valeur de R (c’est plus simple que de calculer la dérivée seconde) :

𝒫R(r) =E2

4r > 𝒫R(0) = 0 Résistance interne du GBF

1)On remplace la résistance par un circuit ouvert. Dans ce cas, aucune courant ne circule, et la loi des mailles donne :

E = U 2)Formule du pont diviseur de tension :

U = E Rv r + Rv On obtient donc U = E 2⁄ lorsque Rv= r.

3)La résistance variable est égale à la résistance interne lorsque la tension mesurée est la moitié de la tension de à vide. D’où le nom de la méthode.

Associations de dipôles 1) Notons 1 et 2 les deux bobines en série :

On a :

U1= L1𝑑𝑖

𝑑𝑡 U2= L2𝑑𝑖

𝑑𝑡 U = Leq𝑑𝑖 𝑑𝑡 Ainsi,

(4)

U = U1+ U2= (L1+ L2)𝑑𝑖

𝑑𝑡 ⇒ Leq = L1+ L2 2) Suivons le même raisonnement :

On a :

𝑖1= C1𝑑U

𝑑𝑡 𝑖2= C2𝑑U

𝑑𝑡 𝑖 = Ceq𝑑U 𝑑𝑡 Ainsi,

𝑖 = 𝑖1+ 𝑖2= (C1+ C2)𝑑U

𝑑𝑡 ⇒ Ceq= C1+ C2 3)Même raisonnement :

𝑑𝑖1 𝑑𝑡 = U

L1

𝑑𝑖2 𝑑𝑡 = U

L2 𝑑𝑖 𝑑𝑡= U

Leq Ainsi,

𝑑𝑖 𝑑𝑡=𝑑𝑖1

𝑑𝑡 +𝑑𝑖2 𝑑𝑡 = (1

L1+ 1

L2) U ⇒ 1 Leq = 1

L1+ 1 L2 4) Même raisonnement :

𝑑U1

𝑑𝑡 = 𝑖 C1

𝑑U2

𝑑𝑡 = 𝑖 C2

𝑑U 𝑑𝑡 = 𝑖

Ceq Ainsi,

𝑑U 𝑑𝑡 =𝑑U1

𝑑𝑡 +𝑑U2 𝑑𝑡 = (1

C1+ 1

C2) U ⇒ 1 Ceq= 1

C1+ 1 C2

Pont de Wheatstone 1) Notations utilisées :

La loi des mailles donne les deux relations suivantes : U = U3− U1= R(T)I2− RVI1 U = U2− U4= R0I1− R0I2 Ainsi, si U = 0, on obtient :

R(T)I2= RVI1 et R0I1= R0I2 Finalement,

R(T) = RV

2)Mesurer une résistance à l’ohmmètre nécessite de la retirer du circuit. Cette méthode permet donc de mesurer une résistance sans démonter le circuit.

(5)

Modélisation d’une fibre nerveuse

1) La chaine étant infinie, les deux circuits ci-dessous sont équivalents.

Ils possèdent donc la même résistance équivalent notée RT. On peut donc réécrire le montage de deux manière différentes (équivalentes) :

La résistance équivalente entre a et b des deux montages est donc la même. Ainsi, RT= R1+ (R2∥ RT)

⇒ RT= R1+ R2RT

R2+ RT

⇒ R2T− RTR1− R1R2= 0

Parmi les deux solutions de cette équation, seule la suivante est positive (et peut donc correspondre à la valeur d’une résistance) :

RT=R1

2 (1 + √1 + 4R2

R1)

2)On applique la formule du pont diviseur de tension dans le schéma équivalent ci- dessous :

Vde = (R2∥ RT) (R2∥ RT) + R1Vab

= 1

1 + R1 (R2∥ RT)

V0

On en déduit :

β = R1

(R2∥ RT)= R1(1 R2+ 1

RT) 3)On a :

V1= V0 1 + β Par symétrie de translation le long de la chaine, on a :

Vn+1 = Vn 1 + β

Il s’agit donc d’une suite géométrique de raison 1 (1 + β)⁄ . On en déduit : Vn= V0

(1 + β)n 4)Sur une distance de 2,0 mm, il y a :

N =2,0 ∙ 10−3

10 ∙ 10−6 = 200 cellules.

Ainsi, le potentiel est atténué d’un facteur : V0

VN= (1 + β)N= 35

(6)

[RP] Commutateur des plaques de cuisson

Calculons la résistance équivalente dans chacune des 7 configurations (données dans le même ordre que l’énoncé) :

Req= ∞ Req= R1∥ R2∥ R3= R1R2R3 R2R3+ R1R3+ R1R2

Req= R2 Req= R2∥ R3= R2R3 R2+ R3 Req= R2+ R3 Req= R1+ R2+ R3

Req= R3

La puissance dissipée est donnée par : 𝒫 = U2

Req

Au vu des indications de l’énoncé, essayons de poser R3= 96,8 Ω. On trouve alors : 𝒫 =U2

R3= 500 W = 𝒫4

Essayons maintenant de poser R2= 2 R3= 193,6 Ω. On trouve alors : 𝒫 =U2

R2= 250 W = 𝒫3 𝒫 = U2

R2+ R3= 165 W = 𝒫2 𝒫 = U2

R2∥ R3= 750 W = 𝒫5 Finalement, en posant R1= R2= 193,6 Ω, on trouve :

𝒫 = U2

R1∥ R2∥ R3 = 1000 W = 𝒫6 𝒫 = U2

R1+ R2+ R3 = 100 W = 𝒫1

Concernant les branchements, il faut brancher 2 résistances en série pour former R1, de même pour R2, et la dernière résistance est R3.

Bilan récapitulatif :

Position Schéma 𝐑𝐞𝐪 𝓟 (𝐖)

0 ∞ 0

1 R1+ R2+ R3 100

2 R2+ R3 165

3 R2 250

4 R3 500

5 R2∥ R3 750

6 R1∥ R2∥ R3 1000

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