Correction - Devoir de mathématiques 06
Exercice 1.
1. (a) X
n∈N
3n
n! est une série exponentielle de paramètre 3. C'est donc une série convergente et
+∞
X
n=0
3n n! =e3. (b) X
n∈N
n 2
3 n−1
est une série géométrique de raison 2
3 ∈]−1,1[, donc convergente. On a
+∞
X
n=0
n 2
3 n−1
= 1
1−2
3 2,
= 1
1 3
2,
= 9.
(c) Soitn∈N,
1
32n+1n! = 1 32n+1 × 1
n!,
= 1 3
1 9
n 1 n!,
= 1 3 ×
1 9
n
n! . Donc ∀n ∈N, 1
32n+1n! = 1 3 ×
1 9
n
n! . Or
1 9
n
n! est le terme général d'une série exponentielle de paramètre 1 9, donc convergente. Ainsi X
n∈N
1
32n+1n! converge. On a alors,
+∞
X
n=0
1
32n+1n! = 1 3
+∞
X
n=0 1 9
n
n! ,
= 1 3exp
1 9
.
(d) Soitn∈N,
n
X
k=0
(−1)k(k+ 1)k
2k =
n+1
X
l=1
(−1)l−1l(l−1)
2l−1 , avecl=k+ 1
= −1 2
n+1
X
l=0
l(l−1)
−1 2
l−2
,
Donc∀n∈N,
n
X
k=0
(−1)k(k+ 1)k 2k =−1
2
n+1
X
l=0
l(l−1)
−1 2
l−2
.
On reconnait les sommes partielles d'un série géométrique dérivée d'ordre 2, de raison−1
2 ∈]−1,1[, donc convergente.
AinsiX
n∈N
(−1)n(n+ 1)n
2n converge et
+∞
X
n=0
(−1)n(n+ 1)n
2n = −1
2
+∞
X
n=0
n(n−1)
−1 2
n−2
,
= −1
2 × 2
1 + 1
2 3,
= − 1
3 2
3,
= −8 27. 2. On a
x→+∞lim x ln
1 + 1 x
+ 1−
r 1 + 1
x
!
= lim
x→+∞x 1
x+1 xε1
1 x
+ 1−
1 + 1
2× 1 x+1
xε2
1 x
,
avecε1et ε2des fonctions ayant 0 comme limite en 0, donc
x→+∞lim x ln
1 + 1 x
+ 1−
r 1 + 1
x
!
= lim
x→+∞1 +ε1
1 x
−1 2 +ε2
1 x
,
= 1 2.
Exercice 2.
1. (a) Il n'y a pas de forme indéterminée.
a >0, donca2>0, ainsi lim
x→0+f(x) = +∞. On a lim
x→+∞f(x) = +∞. (b)
x→+∞lim f(x)−1
2x = lim
x→+∞
a2 2x,
= 0+.
(c) Soitx∈R∗+. On a
f(x)−1
2x = 1 2
x+a2
x
−1 2x,
= a2 2x,
≥ 0, carx >0.
Ainsif(x)≥1 2x. Finalement,
∀x∈R∗+, f(x)≥ 1 2x.
(d) Soitx∈R∗+.
f(x)−x = 1 2
x+a2
x
−x,
= −1 2x+1
2 ×a2 x,
= 1
2×−x2+a2
x ,
= (a−x)(a+x)
2x .
Donc
∀x∈R∗+, f(x)−x= (a−x)(a+x)
2x .
(e) On sait par la question précédente que∀x∈R∗+, f(x)−x= (a−x)(a+x) 2x , d'où : x
a−x
a+x
2x f(x)−x
0 a +∞
+ 0 −
+ +
+ +
+ 0 −
(f) f est dérivable comme somme produit et quotient de fonctions polynomiales donc dérivables.
Soitx∈R∗+,
f0(x) = 1 2
1−a2
x2
,
= 1 2
x2−a2 x2
,
= 1 2
(x−a)(x+a) x2
.
Donc
∀x∈R∗+, f0(x) = 1 2
(x−a)(x+a) x2
. Ainsi,
x
x−a
x+a
x2 f0(x)
f(x)
0 a +∞
− 0 +
+ +
+ +
− 0 +
+∞
+∞
a a
+∞
+∞
(g) f est dérivable par la question 1f donc continue. Ainsi par le théorème des valeurs intermédiaire et lecture du tableau de variations à la question 1f, on af(R∗+) = [a,+∞[).
(h) Par les questions 1.b, 1.e et 1.g on a :
1 2 3 4
1 2 3 4 Cf
y=x
y= 12x
u0 u1
u2
2. (a) D'après la question 1eaest un point xe def, ainsi siu0=ala suite uest constante.
(b) Voir 1h.
(c) Soitx∈[a,+∞[. Par la question 1f on sait déjà quef0(x)≥0. Toujours par la question 1f, on a :
f0(x) = 1 2
(x−a)(x+a) x2
,
= 1 2
1−a2
x2
,
= 1 2
1−a
x 2
.
Or a
x 2
≥ 0,
donc 1−a
x 2
≤ 1, donc 1
2
1−a x
2
≤ 1 2,
donc f0(x) ≤ 1
2. Ainsi∀x∈[a,+∞[,0≤f0(x)≤ 1
2.
(d) Montrons par récurrence que∀n∈N∗,P(n): un ≥a.
Initialisation : u1=f(u0), or par la question 1f,f est minorée para, doncu1≥a. Hérédité : Soitn∈N∗.
Par hypothèse de récurrence
un ≥a.
Or,f est croissante sur[a,+∞[par la question 1f, donc
f(un)≥f(a).
Ainsi on aun+1≥a, d'où P(n+ 1).
Finalement, par le principe de récurrence,∀n∈N∗, un≥a. (e) Soitn∈N∗.
On sait par la question précédente queun ≥a.
• f est dérivable et donc continue surR∗+ par la question 1f, en particulier sur[a, un].
• Par la question 2c,∀x∈[a, un],0≤f0(x)≤ 1 2. Ainsi, par l'inégalité des accroissements nis, on a
0≤f(un)−f(a)≤1
2(un−a). D'où
0≤un+1−a≤1
2(un−a). Finalement
∀n∈N∗,0≤un+1−a≤1
2(un−a). (f) Montrons par récurrence que∀n∈N∗,P(n): 0≤un−a≤
1 2
n−1
(u1−a).
Initialisation : On sait queu1≥apar la question 2e, donc0≤u1−a. De plusu1−a= 1
2 0
(u1−a). Donc
0≤u1−a≤ 1
2 1−1
(u1−a) D'oùP(1).
Hérédité : Soitn∈N∗. On supposeP(n)et on montreP(n+ 1). Par hypothèse de récurrence0≤un−a≤
1 2
n−1
(u1−a).Donc 0≤ 1
2(un−a)≤ 1
2 n
(u1−a).
Or, par la question 2e,0≤un+1−a≤1
2(un−a), donc 0≤un+1−a≤
1 2
n
(u1−a) D'oùP(n+ 1).
Finalement, par le principe de récurrence,∀n∈N∗,0≤un−a≤ 1
2 n−1
(u1−a). (g) Par la question précédente,∀n∈N∗,0≤un−a≤
1 2
n−1
(u1−a). Or lim
n→+∞
1 2
n−1
(u1−a) = 0car 1
2 ∈]−1,1[. Donc, par théorème d'encadrement , lim
n→+∞un−a= 0, ainsi lim
n→+∞un=a. Finalement,uconverge et sa limite esta.
(h) On choisit leu0 que l'on veut, commeuconverge versa, on choisita=√
3, donca2= 3. D'où
1 function y = suite (n) 23 u = 3
45 for i = 1 : n 6 u = 1/2*( u +3/ u)
7 end
89 y=u
10 endfunction
Exercice 3.
1. Il y a deux boules rouges et on en remplace éventuellement une à la première épreuve. DoncP(Z1) = 0.
P(U1) = P(R1),
= 2
3,(équiprobabilité).
P(D1) = P(B1),
= 1
3,(équiprobabilité). Finalement,P(Z1) = 0, P(U1) =2
3 etP(D1) =1 3
2. Soitn∈Navecn≥2.
Après plus de deux pioches il est possible d'avoir remplacé une ou deux boules rouges par des boules bleues, doncZn∪ Un∪Dn= Ω.
Par ailleurs le nombre de boules rouges après lanème épreuve est unique, doncZn, UnetDnsont deux à deux incompatibles.
Ainsi(Zn, Un, Dn)est un système complet d'évènements.
Finalement, pour tout entier naturelnavecn≥2,(Zn, Un, Dn)est un système complet d'évènements.
3. Soitn∈N∗,
P(Dn) = P
n
\
k=1
Bk
! ,
= P(B1)×PB1(B2)× · · · ×PTn−1
k=1Bk(Bn), par les probabilités composées
= 1
3 n
,(équiprobabilité).
Donc,∀n∈N∗, P(Dn) = 1 3n. 4. (a) On au1=2
3.
u2 = P(Un),
= P((B1∩R2)∪(R1∩B2)),
= P((B1∩R2) +P((R1∩B2)), par incompatibilité
= P(B1)×PB1(R2) +P(R1)×PR1(B2),
= 1 3 ×2
3+2 3 ×2
3,
= 2 3. Doncu1= 2
3 etu2=2 3.
(b) Soit n ∈ N avec n ≥ 2. On applique la formule des probabilités totales, avec le système complet d'événements (Zn, Un, Dn).
un+1 = P(Un+1),
= P(Zn)PZn(Un+1) +P(Un)PUn(Un+1) +P(Dn)PDn(Un+1),
= 0 +P(Un)PUn(Bn+1) +P(Dn)PDn(Rn+1),
= un×2 3 + 1
3n ×2
3, par la question 3
= 2
3un+ 2 3n+1.
Ainsi
∀n∈N∗, avecn≥2, un+1= 2
3un+ 2 3n+1.
2
3u1+ 2
31+1 = 2 3 ×2
3+2 9,
= 6 9,
= 2 3,
= u2. Ainsi la relation est encore vraie pourn= 1.
Donc
∀n∈N∗, un+1=2
3un+ 2 3n+1. (c) Soitn∈N∗.
vn+1 = un+1+ 2 3n+1,
= 2
3un+ 2
3n+1 + 2
3n+1, ( question précédente )
= 2
3un+ 4 3n+1,
= 2 3
un+ 2
3n
,
= 2 3vn. Donc∀n∈N∗, vn+1= 2
3vn. Ainsi(vn)n∈N∗ est géométrique de raison 2
3 et de premier termev1=u1+2 3 =4
3. Donc,
∀n∈N∗, vn =4 3 ×
2 3
n−1
.
Finalement,
∀n∈N∗, vn= 2× 2
3 n
. (d) Soitn∈N∗.
On a
vn = un+ 2 3n,
donc 2×
2 3
n
= un+ 2 3n, donc 2×
2 3
n
− 2
3n = un. Finalement,∀n∈N∗, un= 2
2 3
n
− 2 3n.
(e) Soitn∈N∗.(Zn, Un, Dn)est un système complet d'évènements donc :
P(Zn) = 1−P(Un)−P(Dn),
= 1−2 2
3 n
+ 2 3n − 1
3n, par les questions 3 et 4.d
= 1−2 2
3 n
+ 1 3n.
Finalement,
∀n∈N∗, P(Zn) = 1−2 2
3 n
+ 1 3n.
5.
+∞
[
n=1
Zn est l'événement : toutes les boules rouges sont piochées au cours de l'expérience .
Comme on ne peut pas remettre de boule rouge dans l'urne pour toutn ∈N∗, Zn ⊂Zn+1. Ainsi(Zn)n∈
N∗ est une suite croissante d'événements.
Ainsi la suite(P(Zn))n∈
N∗ converge et
P
+∞
[
n=1
Zn
!
= lim
n→+∞P(Zn),
= lim
n→+∞
1−2
2 3
n
+ 1 3n
,
= 1.
Ainsi
+∞
[
n=1
Zn est presque sûr.