HAL Id: jpa-00238168
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Submitted on 1 Jan 1883
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Nouvelle modification de la pompe de Tœpler
V. Karavodine
To cite this version:
V. Karavodine. Nouvelle modification de la pompe de Tœpler. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1),
pp.558-560. �10.1051/jphystap:018830020055801�. �jpa-00238168�
558
de maillecliort très
fin,
enroulé sur la gorge du cadre etreprésen-
tant une résistance très
grande, 54 go
ohms. L’intensité du cou- rant est alors très sensiblementproportionnelle
à la force électro- motrice. On étalonnel’appareil
en volts pour les diversespositions
du cadre. La
proportionnalité
entre les forces électromotrices etles
degrés
de déviation se soutient encorejusqu’â
35° environ.On doit vérifier
fréquemment l’étalonnage
del’appareil, qui peut
varier par suite des variations de lacomposante
horizontale1 terrestre et de celles de l’aimant directeur. Cette vérification se fait en
lançant
dans les circuits le courant d’ungrand
élément1)aniell dont la force électromotrice est connue et dont on détermine la résistance.
NOUVELLE MODIFICATION DE LA POMPE DE T0152PLER;
PAR M. V. KARAVODINE.
Dans les pompes à mercure, où l’on
emploie
un tube abducteurcapillaire ayant
sonorigine
à lapartie supérieure
duglobe
de verre,ce tube se recourbe vers le bas. Je trouve cette courbure désavan-
tageuse
pour la pompe, carle mercure ne chasse bien l’air quelorsque l’angle
de rencontre entre le verre et le mercure estégal
à unangle droit,
ou s’enapproche
leplus possible ;
mais dans la courburecet
angle
est presque nul : il en résulte que le mercure nes’applique
pas bien au verre et il reste
toujours
de l’airqui
retourne dansl’appareil.
Pour obvier à cetinconvénient, j’opère
de la manière suivante : lapartie supérieure
de lasphère
est étirée en un tubecapillaire b,
àparois épaisses,
dont le diamètre intérieur est auplus
de 3mlll. Ce tube estmastiqué
dans unepetite
boule cqui
se termine par le tube
capillaire
d.Lorsqu’on
soulève le réservoir /5" le mercureremplit
d’abord lasphère
a, se met ensuite àjaillir
dans la boule c et,
quand
elle estpleine,
il descend par le tube abducteur d. Commel’angle
de rencontre est dans le tubecapillaire
b
près
d’unangle
droit etque le
mercure traverse ce tube avec unegrande force,
l’air nepeut
pas ~- rester.Lorsque,
en baissant le réservoir ~e, le mercure descend dans lasphère
~z, il s’écoule len teme nt de la bo ul e c dans cc à travers le tubeArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020055801
559 1~ et,
quand
il n’en restedu’une
faible colonne au-dessus do tubecapillaire (3-ftr"~1’),
l’écouleiment dans cri cesse; même en secouant fortementl’appareil,
on nepeut
pas faire descendre tout le mercure de c dans c~. Ainsi le videmoins parfait
t en c(par
suite de lacourbure du tube
d~
seratoujours séparé
du videplus parfait
dela
sphère
cri. Afin de rendrel’appareil plus
court,j’ai remplacé
lelong tul~e, clui
réunit lasphère
àl’appareil
dont on retire l’air dansla
pompe de 112.1BIende]eeff,
par une soupape 77?. Elle est forméed’un
petit cylindre
de verrei pouvant nager librement
à la surfacedu mercure à l’intérieur du tube ni. A la surface
supérieure
ducylindre
estmastiquée
unepetite
lame de caoutchouc non vulcanisé.Le
cylindre
est soulevé par le mercure et vients’appliquer
parcette lame de caoutchouc contre le
petit
tube p, dont 1 extrémitéest bien
plane
etpolie.
Le diamètre de i est inférieur à celui du tubequi
lecontient,
et aux extrémités de sa surface latérale se trouvent trois ou quatrepetites
sailliesqui
lui servent deguides
etle maintiennent écarté des
parois
du tubequi
le renferme. Grâce à560
cette soupape, le mercure ne peut entrer ni dans le dessiccateur
n
rempli
depotasse caustique,
ni dansl’appareil
où l’on fait le videet
qui
estn1astiqué
en 1. Ledessiccateur
estindispensable;
sanslui des vapeurs d’eau se condensent dans la
partie supérieure
de lasphère
c~, et il estimpossible
de s’endébarrasser, quelle
que soi t la durée del’opération.
Si l’on met le tube de caoutchouc s directement sur l’extrémités du tube o, des bulles d’air s’élèvent
toujours
dans la pompe. Pour leséviter, j’ai adopté
unedisposition imaginée
par 11Z. Diakonoff.Voici en
quoi
elle consiste : le tube o est enfoncé à l’aide d’un bouchon et de mastic dans un tubeplus large
h. L’airqui pénètre
par le tube de caoutchouc se rassemble dans lapartie supérieure
du tubeh,
d’où l’onpeut
le faire sortir par le uube t enouvrant la vis de serrage I~. Pour
accélérer
le travail avec cettepompe,
j’ai
encore introduit une autre modifications. Dans les pompes à mercureordinaires,
il fautajouter
detemps
entemps
dumercure dans le réservoir 9, parce
qu’il
s’en écouletoujours
un peu par lecapillaire
c1. Ceci ralentit l’extraction de l’air et causequel- quefois
despertes
notables de mercure. Pour obvier à cet incon-vénient, j’introduis
le tube d dans un autre tube eélargi
en bas.i n l est soudé un
petit
tubequi
se termine par une soupape deBunsen f;
cette soupape est liée au réservoir foi à l’aide d’un bouchonet de mastic.
Lorsqu’on
soulève le réservoir ~~, lapression
en foiaugmente
et la soupapef
seferme,
de sorte que le mercure nepeut
pas passer dans letube e ;
tandis que le mercurequi
s’écoulede la
petite
boule c par le tube d s’accu111ule dans e et,lorsque
leréservoir descend,
ouvre la soupapef
et passe par h dans g.A l’aide d’une
petite
pompeexigeant
environ8kg, 5
de mercnre,j’ai
pu en unquar t
d’heure faire un vide de Crookes dans un tube de35cc,
et en troisquarts
d’heure le vide a ététel,
que le courantd’une
bobine,
donnant dans l’air une étincelle de bn’m delongueur,
ne
passait
pas du tout,quoique
la distance entre les électrodes ait été de 3m1l1. .Le dessiccateur était
rempli
depotasse caustique ;
il estprobable
que l’effet serait meilleur avec de