• Aucun résultat trouvé

Galvanomètre universel

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Galvanomètre universel"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238167

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238167

Submitted on 1 Jan 1883

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Galvanomètre universel

M. Ducretet

To cite this version:

M. Ducretet. Galvanomètre universel. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.556-558.

�10.1051/jphystap:018830020055601�. �jpa-00238167�

(2)

556

façon,

à la condition

d’adapter

à l’extrémité libre du tube de caoutchouc un tambour à membrane de

collodion,

muni à son

centre d’un

prisme

en

liège qu’on applique

sur les différ ents

points

du corps vibrant. -

Enfin on

conçoit

aisément comment la

disposition

de la cap- sule

palmopuiqtie,

peut

s’appliquer

au

phonautographe

de Scott.

L’emploi

d’une source lumineuse intense

permet

avec cet appa- reil

d’appliquer

très avantageusement la

photographie

à l’étude

des courbes

qui

caractérisent si bien la nature des ondes sonores et que M.

K0153nig

a

indiquées

dans ses divers travaux sur l’Acous-

tique.

Nous nous proposons

d’appliquer

cette méthode à

l’analyse

et à la

synthèse

des sons et des articulations de la voix.

GALVANOMÈTRE UNIVERSEL;

PAR M. DUCRETET.

La boussole des

tangentes

dont il

s’agit

offre

l’avantage

de

donner une mesure presque instantanée de l’intensité des cou-

rants. Cette

propriété

est obtenue par la

suppression

des oscilla- tions de

l’aiguille, qmi

est

complètement immergée

dans un

liquide

transparent

enfermé dans une boîte à

compensati on,

comme on

l’a

déjà

fait pour les boussoles marines. Cette

disposition, qui

peut

être

adaptée

à toute

espèce

de

galvanomètre,

amortit les os-

cillations bien

plus

vite que ne font les étouffoirs en cuivre ou les aimants

puissants quelquefois employés,

et elle laisse à

l’aiguille

toute sa sensibilité.

L’aiguille aimantée,

de très

petites dimensions,

est

purtée

par

une

chape

en

agate

sur une

pointe

très fine non

oxydable ;

elle se

,

prolonge

par une

tige

très déliée en aluminium

qui

parcourt les divisions du cadran. Le fond de la boîte est foi mé par un J11iroir

platiné,

l’index de

t’aiguille S’~7

réfléchit et la

superposition

de

l’index à son

image

écarte toute erreur de

parallaxe.

La boîte de

l’aiguille

est montée à centre à l’extrémité d’une

règle graduée,

mobile elle-même sur un axe vertical servant à l’o- rientation de tout le

système.

Un aimant

puissant,

faisant fonction d’aimant

directeur peut

êtr e fixé au-dessous de

l’aiguille

de la bous-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020055601

(3)

557

sole ;

son action

s’ajoute

à l’action directrice de la terre et con-

stitue un

champ magnétique

assez

intense, qui

rend peu sensibles les variations extérieures. Le cadre

multiplicateur

circulaire est

mobile le

long

de la

règle

et peut être amené

rapidement

à une

distance

quelconque

de

l’aiguille

à l’aide d’une crémaillère et d’un bouton. Grâce à cette

disposition,

la boussole

peut

être

employée

à la mesure soit de l’intensité des courants, soit de la force élec- tromotrice des

piles,

dans des limites très

étendues,

de

/0

d’an>-

père

à

4oo ampères

environ pour

l’intensité, de -L

de volt

jusqu’à

700 volts et au delà pour la force électromotrice.

Dans le

premier

cas

(ainpéréioeoeètre),

on fait passer le courant

dans le cadre même du

multiplicateur,

dont la résistance est

inap- préciable.

On

détermine,

par

étalonnage,

une table de correspon- dance entre les

degrés

du

cadran,

suivant les diverses

positions

du

cadre sur la

règle,

et la valeur en

ampères

du courant

qui

le tra-

verse.

L’expérience

montre

qu’il 3l

a

proportionnalité jusqu’à

350

entre les intensités et les déviations.

Lorsque

la boussole est

emplo~ ée

comme

galvanomètre

de force

électromotrice ou

vollinèure,

on fait passer le courant dans un fil

(4)

558

de maillecliort très

fin,

enroulé sur la gorge du cadre et

représen-

tant une résistance très

grande, 54 go

ohms. L’intensité du cou- rant est alors très sensiblement

proportionnelle

à la force électro- motrice. On étalonne

l’appareil

en volts pour les diverses

positions

du cadre. La

proportionnalité

entre les forces électromotrices et

les

degrés

de déviation se soutient encore

jusqu’â

35° environ.

On doit vérifier

fréquemment l’étalonnage

de

l’appareil, qui peut

varier par suite des variations de la

composante

horizontale

1 terrestre et de celles de l’aimant directeur. Cette vérification se fait en

lançant

dans les circuits le courant d’un

grand

élément

1)aniell dont la force électromotrice est connue et dont on détermine la résistance.

NOUVELLE MODIFICATION DE LA POMPE DE T0152PLER;

PAR M. V. KARAVODINE.

Dans les pompes à mercure, où l’on

emploie

un tube abducteur

capillaire ayant

son

origine

à la

partie supérieure

du

globe

de verre,

ce tube se recourbe vers le bas. Je trouve cette courbure désavan-

tageuse

pour la pompe, carle mercure ne chasse bien l’air que

lorsque l’angle

de rencontre entre le verre et le mercure est

égal

à un

angle droit,

ou s’en

approche

le

plus possible ;

mais dans la courbure

cet

angle

est presque nul : il en résulte que le mercure ne

s’applique

pas bien au verre et il reste

toujours

de l’air

qui

retourne dans

l’appareil.

Pour obvier à cet

inconvénient, j’opère

de la manière suivante : la

partie supérieure

de la

sphère

est étirée en un tube

capillaire b,

à

parois épaisses,

dont le diamètre intérieur est au

plus

de 3mlll. Ce tube est

mastiqué

dans une

petite

boule c

qui

se termine par le tube

capillaire

d.

Lorsqu’on

soulève le réservoir /5" le mercure

remplit

d’abord la

sphère

a, se met ensuite à

jaillir

dans la boule c et,

quand

elle est

pleine,

il descend par le tube abducteur d. Comme

l’angle

de rencontre est dans le tube

capillaire

b

près

d’un

angle

droit et

que le

mercure traverse ce tube avec une

grande force,

l’air ne

peut

pas ~- rester.

Lorsque,

en baissant le réservoir ~e, le mercure descend dans la

sphère

~z, il s’écoule len teme nt de la bo ul e c dans cc à travers le tube

Références

Documents relatifs

On faisait ainsi à chaque température une dizaine d’observations alternatives de la position du ménisque de mercure dans le tube capillaire et de la température du

Recenser le nombre d'appareils à remplacer. Identifier les réglementations et exigences nationales applicables ainsi que les éventuels écarts ou domaines à renforcer ou à

 Le mercure (Hg) est le seul métal liquide à température ordinaire, il se présente sous forme de liquide blanc argenté, brillant et très mobile..  L’hydrargyrisme :

C’est un métal argenté brillant, le seul se présentant sous forme liquide dans les conditions normales de température et de pression, conditions dans lesquelles il se vaporise

Elle est limitée à une valeur déterminée par une soupape (4 sur fig. La température du point triple de l’ argon étant supérieure d’ environ 7 K à la température

L’angle de raccordement reste donc toujours aigu, mais son maximum diffère peu de 90°. L’énergie de la surface libre du verre est donc, au delà d’une certaine

Cette épreuve se déroule traditionnellement sans calculatrice et si le concours donne habituellement des valeurs numériques utiles dans l’énoncé, on peut signaler que ce n’est

Puis, quelques questions de cristallographie précèdent une partie faisant appel à la thermodyna- mique, dans laquelle on utilise surtout les grandeurs standard de réaction ainsi que