HAL Id: jpa-00238167
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Submitted on 1 Jan 1883
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Galvanomètre universel
M. Ducretet
To cite this version:
M. Ducretet. Galvanomètre universel. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.556-558.
�10.1051/jphystap:018830020055601�. �jpa-00238167�
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façon,
à la conditiond’adapter
à l’extrémité libre du tube de caoutchouc un tambour à membrane decollodion,
muni à soncentre d’un
prisme
enliège qu’on applique
sur les différ entspoints
du corps vibrant. -
Enfin on
conçoit
aisément comment ladisposition
de la cap- sulepalmopuiqtie,
peuts’appliquer
auphonautographe
de Scott.L’emploi
d’une source lumineuse intensepermet
avec cet appa- reild’appliquer
très avantageusement laphotographie
à l’étudedes courbes
qui
caractérisent si bien la nature des ondes sonores et que M.K0153nig
aindiquées
dans ses divers travaux sur l’Acous-tique.
Nous nous proposonsd’appliquer
cette méthode àl’analyse
et à la
synthèse
des sons et des articulations de la voix.GALVANOMÈTRE UNIVERSEL;
PAR M. DUCRETET.
La boussole des
tangentes
dont ils’agit
offrel’avantage
dedonner une mesure presque instantanée de l’intensité des cou-
rants. Cette
propriété
est obtenue par lasuppression
des oscilla- tions del’aiguille, qmi
estcomplètement immergée
dans unliquide
transparent
enfermé dans une boîte àcompensati on,
comme onl’a
déjà
fait pour les boussoles marines. Cettedisposition, qui
peut
êtreadaptée
à touteespèce
degalvanomètre,
amortit les os-cillations bien
plus
vite que ne font les étouffoirs en cuivre ou les aimantspuissants quelquefois employés,
et elle laisse àl’aiguille
toute sa sensibilité.
L’aiguille aimantée,
de trèspetites dimensions,
estpurtée
parune
chape
enagate
sur unepointe
très fine nonoxydable ;
elle se,
prolonge
par unetige
très déliée en aluminiumqui
parcourt les divisions du cadran. Le fond de la boîte est foi mé par un J11iroirplatiné,
l’index det’aiguille S’~7
réfléchit et lasuperposition
del’index à son
image
écarte toute erreur deparallaxe.
La boîte de
l’aiguille
est montée à centre à l’extrémité d’unerègle graduée,
mobile elle-même sur un axe vertical servant à l’o- rientation de tout lesystème.
Un aimantpuissant,
faisant fonction d’aimantdirecteur peut
êtr e fixé au-dessous del’aiguille
de la bous-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020055601
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sole ;
son actions’ajoute
à l’action directrice de la terre et con-stitue un
champ magnétique
assezintense, qui
rend peu sensibles les variations extérieures. Le cadremultiplicateur
circulaire estmobile le
long
de larègle
et peut être amenérapidement
à unedistance
quelconque
del’aiguille
à l’aide d’une crémaillère et d’un bouton. Grâce à cettedisposition,
la boussolepeut
êtreemployée
à la mesure soit de l’intensité des courants, soit de la force élec- tromotrice des
piles,
dans des limites trèsétendues,
de/0
d’an>-père
à4oo ampères
environ pourl’intensité, de -L
de voltjusqu’à
700 volts et au delà pour la force électromotrice.
Dans le
premier
cas(ainpéréioeoeètre),
on fait passer le courantdans le cadre même du
multiplicateur,
dont la résistance estinap- préciable.
Ondétermine,
parétalonnage,
une table de correspon- dance entre lesdegrés
ducadran,
suivant les diversespositions
ducadre sur la
règle,
et la valeur enampères
du courantqui
le tra-verse.
L’expérience
montrequ’il 3l
aproportionnalité jusqu’à
350entre les intensités et les déviations.
Lorsque
la boussole estemplo~ ée
commegalvanomètre
de forceélectromotrice ou
vollinèure,
on fait passer le courant dans un fil558
de maillecliort très
fin,
enroulé sur la gorge du cadre etreprésen-
tant une résistance très
grande, 54 go
ohms. L’intensité du cou- rant est alors très sensiblementproportionnelle
à la force électro- motrice. On étalonnel’appareil
en volts pour les diversespositions
du cadre. La
proportionnalité
entre les forces électromotrices etles
degrés
de déviation se soutient encorejusqu’â
35° environ.On doit vérifier
fréquemment l’étalonnage
del’appareil, qui peut
varier par suite des variations de lacomposante
horizontale1 terrestre et de celles de l’aimant directeur. Cette vérification se fait en
lançant
dans les circuits le courant d’ungrand
élément1)aniell dont la force électromotrice est connue et dont on détermine la résistance.
NOUVELLE MODIFICATION DE LA POMPE DE T0152PLER;
PAR M. V. KARAVODINE.
Dans les pompes à mercure, où l’on
emploie
un tube abducteurcapillaire ayant
sonorigine
à lapartie supérieure
duglobe
de verre,ce tube se recourbe vers le bas. Je trouve cette courbure désavan-
tageuse
pour la pompe, carle mercure ne chasse bien l’air quelorsque l’angle
de rencontre entre le verre et le mercure estégal
à unangle droit,
ou s’enapproche
leplus possible ;
mais dans la courburecet
angle
est presque nul : il en résulte que le mercure nes’applique
pas bien au verre et il reste
toujours
de l’airqui
retourne dansl’appareil.
Pour obvier à cetinconvénient, j’opère
de la manière suivante : lapartie supérieure
de lasphère
est étirée en un tubecapillaire b,
àparois épaisses,
dont le diamètre intérieur est auplus
de 3mlll. Ce tube estmastiqué
dans unepetite
boule cqui
se termine par le tube
capillaire
d.Lorsqu’on
soulève le réservoir /5" le mercureremplit
d’abord lasphère
a, se met ensuite àjaillir
dans la boule c et,
quand
elle estpleine,
il descend par le tube abducteur d. Commel’angle
de rencontre est dans le tubecapillaire
b