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Roulement du mercure sur le verre dans le vide. Phénomènes électriques et lumineux

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Academic year: 2022

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HAL Id: jpa-00205320

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Roulement du mercure sur le verre dans le vide.

Phénomènes électriques et lumineux

M. Duffieux

To cite this version:

M. Duffieux. Roulement du mercure sur le verre dans le vide. Phénomènes électriques et lumineux.

J. Phys. Radium, 1928, 9 (2), pp.61-70. �10.1051/jphysrad:019280090206100�. �jpa-00205320�

(2)

ROULEMENT DU MERCURE SUR LE VERRE DANS LE VIDE.

PHÉNOMÈNES ÉLECTRIQUES ET LUMINEUX Par M. DUFFIEUX.

Docteur ès Sciences. Maître des conférences à la Faculté de Rennes.

Sommaire. 2014 Le roulement du mercure

sur

le

verre

dans le vide donne naissance à

un

courant électrique continu entre le

mercure

(pôle positif) et le

verre

qui vient de quitter

le contact du

mercure

(pôle négatif).

L’influence de la température

sur

cette décharge est étudiée, ainsi que les circonstances où apparait le spectre continu de phosphorescence.

Le mécanisme de l’électrisation du

verre au

contact du

mercure

est déduit de

ces

expériences.

L’étude de l’angle de raccordement

verre-mercure

et de

sa

variation pendant le

roulement montre que les couches électriques complexes qui maintiennent le liquide

en

équilibre

au

contact du

verre

sont situées dans le

verre.

1. Introduction. - La production d’électricité et de lumière par choc on roulement du’

mercure sur le verre dans le vide est un phénomène connu depuis longtemps (’). Dans ces

dernières années, plusieurs auteurs (2) ont signalé qu’au-dessus de 200, C la lueur émise par

ce procédé contient, outre le spectre d’arc du mercure, le spectre continu récemment étudié par lord Rayleigh. Les expériences que je décris ont été primitivement entreprises dans

l’intention d’obtenir ce spectre continu, par roulement, avec une intensité notable.

~. Appareil. - Le mercure est enfermé dans un ballon sphérique vidé qui tourne

autour d’un diamètre horizontal (fig. 1). Ce ballon, en verre Pyrex, a li cm de diamètre;

Fig. 1. - H,

mercure.

A, B, réfrigérant. R, R’, roulements à billes flxés

sur un

socle

non

représenté.

C, C’, transissions

en

tube de caoutchouc. M:,

axe

du moteur électrique.

son col est un tube de 3 cm de diamètre et de 30 cm de longueur. Le tout a été lavé vingt- quatre heures au mélange chromique, rincé à l’eau distillée et desséché dans un bon vide à haute température. Le mercure a été lavé longuement à l’acide azotique étendu, puis à l’eau

pure, et distillé deux fois. Il n’est pas versé directement dans le ballon mais dans une

ampoule communiquant avec lui, et le transfert est fait par distillation dans le vide. Avant d’être séparé de l’ampoule et scellé définitivement, l’appareil est chauffé et le mercure

maintenu un quart d’heure à l’ébullition.

Le montage est donné par le schéma de la figure 1. Le col sert à la fois d’axe et de

réfrigérant. Pour ce dernier usage, la partie AB est entourée d’un manchon de tissu arrosé

«1,’eau froide. L’axe de rotation n’est pas rigoureusement horizontal, mais légèrement inclinés

(1) DAruiN. Cours de Physique, t. 1, 37 ; t. 3, 1. 261-1 287.

(2) J. :FRANK et W. GROTItl". /’. Phys., t. 4 (1921), p. 89.

-

F. RASETTI, Lincei, t. i (1925), p. 223.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019280090206100

(3)

62

pour que le mercure condensé dans le col retombe dans le ballon. La rotation est produite

_par un moteur électrique.

Au repos, le mercure forme une large goutte de 6 cm de Cette goutte,

entraînée par la rotation, est étirée en pointe et grimpe le long de la paroi (planche I,

cliché 2 ; fig 4). Sa forme est stable pour les vitesses de 120 à 180 tours pai minute. Ces limites varient d’ailleurs avec la température, la stabilité du support et surtout l’inclinaison de l’axe de rotation sur l’horizontale. Aux vitesses inférieures, la goutte oscille ; aux vitesses supérieures, la pointe s’incurve et déferle. Sauf indication contraire, les observations sont îaites sous la vitesse de 180 tours par minute, qui correspond à une vitesse de roulement

linéaire de i mètre par seconde environ. Pour abréger, j’appellerai talon l’extrémité de la

goutte opposée à la pointe.

Le ballon est chauffé directement soit par un bunsen, soit par iiii bain d’eau ou de

Waraff ine dans lequel plonge son hémisphère inférieur. Les températures données sont celles bain.

3. Phénomènes électriques et lumineux produits par la rotation. - A basse

’température, de 10° à 50° environ, les phénomènes lumineux sont cornpliqués et instables.

.Ils sont d’ailleurs très faibles et ne peuvent être vus que dans la plus profonde obscurité.

La surface extérieure du ballon est en certains points fortement électrisée. Les décharges

antérieures sont étroitement liées à cette électrisation. Le frottement en des points

convenables de corps isolants ou conducteurs les allument ou déplacent. L’immersion

«de l’hémisphère inférieur dans un bain d’eau les éteint complètement. 1«-llles disparaissent

encore si l’on frôle cette paroi extérieure, au niveau de la pointe, avec un large tampon

d’étoffe métallisée. Il jaillit alors de petites étincelles entre le tampon et la paroi au-dessus

de la pointe; c’est que le verre est le plus fortement électrisé. Les décliarges intérieures

dépendent évidemment de l’état électrique de la masse même du verrte.

Au-dessus de 50°, une lueur stable parait dans l’intérieur du ballon. L’aspect, pour ,I’obse,r,vateur regardant suivant l’axe de rotation, est donné par le cliché 1 de la planche 1.

-Cette lueur s’élève du talon de la goutte, décrit un arc de cercle près de la paroi et s’éteint brusquement un peu avant d’arriver au contact de la pointe. Son éclat dans les parties les

.brillantes est comparable à celui d’un bunsen réglé sans flamm’’ éclairante ni cone -vert. L’action du champ magnétique sur cet arc lumineux permet d’affirmer qu’il est

:3k une décharge électrique continue qui jaillit entre le talon de la goutte et la partie de la

-zone de roulement qui vient de quitter le mercure.

On peut se rendre compte de la forme particulière de la décharge d’après le cliché 1, Bplanche I, la section équatoriale I (fig. 4) et le développement d’une projection sur un cylindre circonscrit parallèle à l’axe représenté figure 2. L’extrémité positive de la décharge

Fig. 2.

-

TA, première houppe positive; AAA, BBB, aire négative neutralisée ar la prumière houppe ; CE, deuxième houppe positive.

-

Les limites de la

zone

de roulement, sont InarqUt’" le pointillé long.

est au talon de la goutte. Il s’en détache une houppe mauve qui raont% juqu’au sommet

éu ballon. C’est la partie la plus brillante de la décharge. Elle est prolongée vers la pointe

~par une nappe lumineuse moins brillante, à peine visible sur la [photographie, qui

recouvre sans arriver à son contact l’aire AAA BBB de la zone de roulement. Cette aire est

J’,e-xtrémité négative de la décharge.

,

(4)

PLANCHE 1

Cliché 1.

-

Température 400. Cliché 2.

-

Température 60°.

Cliché 3.

-

Température 100o. Cliché 4.

-

Température 1300.

La rotation

se

fait dans le

sens

inverse de celui des aiguilles d’une montre. La forme de la pointe est bien visible

sur

le cliché 2 où elle est bordée par la 2e houppe évanouissante.

Ces photographies ont été faites

sur

des plaques ordinaires sensibles

aux

radiations violette et ultra- violette. Or la majeure partie de l’intensité émise par la vapeur phosphorescente est dans la région verte

du spectre visible, aussi cette vapeur paraît-elle avoir

un

éclat plus faible que la décharge.

Sur les clichés 3 et 4,

on

aperçoit la décharge produite par les gouttes de

mercure

retombant du réfri- gérant, et qui roulent dans le col.

DUFFIEUX.

(5)
(6)

63 Cette nappe lumineuse est prolongée par une deuxième houppe brillante, bien visible

sur la photographie, qui adhère au verre suivant une bande large de 1 cm environ parallèle à la ligne d’arrachement dont la sépare un intervalle obscur ayant une largeur

à peu près égale. L’intensité y est maximum au contact du verre et décroit rapidement.

Le profil de cette houppe et l’action du champ magnétique sur elle me la font attribuer à

une deuxième décharge indépendante qui se produit entre une aire négative qui prolonge

la première et une aire positive qui la précède immédiatement du côté de la ligne

d’arr,-,icli,ement.

1.11

Fi,-. 3. - 1. Température 1000 La

décharge est seule rcprésrntée.

° °

Il. Température 1301, déchargc eai seule

Il. Température 1300

111. Production des étincelles.

--

Fig. 4.

-

l. Température ~0~ La décharge est représentée par des traits qui figurent

II.

-

I04° les lignes de courant.

III.

-

1300 La vapeur phosphorescente est représentée en-pointillé.

Le champ magnétique déplace facilement la première houppe positive dont la forme et

la position semblent ne dépendre que de l’étendue de l’aire négative et du flux propre de la

décharge. Il peut déformer légèrement la nappe et la deuxième houppe, mais non déplacer

leur surface de contact avec le verre. Le contact d’un tampon conducteur éteint encore la

décharge lorsque la température est peu supérieure à ~0°, mais, dès que le verre est brû-

lant, il ne produit plus aucun effet. La surface intérieure du ballon seule joue désormais un

rôle actif.

La décharge a partout la même couleur. Avec un spectroscope à main, on distingue facilement, dans les houppes, la raie verte et une raie violette du inercure. parfois les raies ,jaunes.

En élevant la température, on constate que la décharge conserye sensiblement les mêmes caractères. Son évolution peut être suivie sur les différents clichés et sur les dessins tdes figures 3 et 4. L’aire négative totale se raccourcit et se rapproche de la ligne d’arrache-

ment. Toute la lueur se condense dans la première houppe positive dont l’éclat croît et qui

.avance du talon vers la pointe. Au contraire, la deuxième houppe diminue beaucoup de

volume et d’éclat, elle se rapproche d’ailleurs de la ligne d’arrachement plus vite que la pre-

(7)

64

mière houppe. A 90~, elle a complètement disparu. Au delà de 1500, la décharge se réduit rapidement à une pellicule brillante incurvée en une voûte de quelques millimètres de rayon au-dessus de la ligne d’arrachement.

Un peu avant 100°, on distingue un nouveau phénomène lumineux. Le sommet du ballon et le réfrigérant se remplissent d’une lueur verte dont l’éclat augmente rapidement. A 1200,

le phénomène est déjà brillant. Il s’élève de la décharge, réduite à un bourrelet de 1 cm de rayon, une flamme verte qui monte au sommet du ballon, le remplit, puis s’incurve, aspirée

par le réfrigérant où elle s’éteint. Cette vapeur phosphorescente, plus brillante que la

décharge, n’émet que le spectre continu du mercure. A ce moment, on distingue dans la décharge mauve toutes les raies d’arc, le spectre continu y est très faible. L’éclairement

produit par la décharge et la flamme verte est suffisant pour lire une écriture large et suivre

sur une montre le mouvement de l’aiguille des secondes. Aux températures supérieures,

la flamme verte augmente un peu d’éclat; elle est plus courte et paraît violemment soufflée par la distillation qui est alors très active. Je n’ai plus observé aucune modification notable dans la décharge ni dans la vapeur phosphorescente jusqu’à la température extrême que

mon appareil m’a permis d’atteindre, température qui ne doit pas être très éloignée de2OO’.

J’ai pu constater, avec un autre appareil, que les phénomènes lumineux disparaissent brusquernent dès que la température du verre dépasse une certaine limite, qui ne doit pas être très éloignée de 250°. Cet appareil était constitué par un matras de 250 cm3, à col court et épais, contenant peu de mercure et vidé comme l’appareil précédent. J’agitais à la main

en tenant le col par une poignée d’amiante. J’ai pu constater que le roulement sur une paroi

de verre chauffée à une température trop élevée ne produit aucune lueur. Au même instant, le roulement sur une paroi dont la température est plus basse produit la décharge mauve et

la phosphorescence verte. L’extinction n’est donc pas due à la pression trop élevée de la vapeur de mercure. Elle n’est pas due non plus à la différence de température entre le verre

et le mercure, car le phénomène est identique que ce dernier soit chaud ou froid. Cette extinction me paraît coincider avec un changement dans les propriétés électriques du verre qui cesse d’être isolant à une température suffisamment élevée.

En laissant le ballon se refroidir librement, on retrouve les mêmes aspects, aux mêmes températures, mais la décharge stable subsiste au-dessous de 50°. C’est ainsi que le cliché 1, planche I, a été obtenu à une température à peine supérieure à celle de la main.

4. Influence d’un gaz étranger. - A la suite de chauffages répétés à trop haute température, un des ballons étudiés, insuffisamment purgé, peu à peu rempli de gaz dégagés de la paroi. Etant donné le mode de nettoyage du ballon, ces gaz devaient être pour la plus grande part de la vapeur d’eau. En fait, je n’ai constaté dans le spectre visible

aucune raie nouvelle en plus des raies du mercure déjà observées. J’ai pu mesurer la

pression de ces gaz, en déterminant la température d’ébullition du mercure. J’ai évalué la

quantité de mercure qui distillait en un temps donné du ballon dans le réfrigérant à

diverses températures. Très lente au-dessous de ~08°, la distillation devient brusquement rapide au-dessus de cette température. C’est également à 108° que la vapeur phosphores-

cente verte, invisible jusqu’alors, s’élève brusquement de la décharge. La pression des

gaz étrangers était donc égale à la tension maximum de la vapeur de mercure à cette

température, soit 0,3 mm.

Les phénomènes électriques et lumineux restent à peu près les mêmes. Les seules modifications apportées par la présence d’un gaz étranger sont les suivantes :

2° La décharge stable se produit dès la température ordinaire. On n’observe jamais

d’électrisation de la surface extérieure du verre ;

2° A la même température, la première houppe positive est moins diffuse. Au contact immédiat du mercure, son éclat est beaucoup plus vif sur une épaisseur de quelques milli-

mètres. Dès 501, on distingue dans cette tache lumineuse toutes les raies d’arc du mercure.

L’épaisseur de cette tache diminue lorsque croît la température ;

3° La deuxième houppe est considérablement réduite dès les basses températures. Elle

, ,

(8)

65 est toujours très près de la ligne d’arrachement. Elle disparaît à une température un peu

plus basse que dans le ballon parfaitement vidé.

Au-dessus de la température d’ébullition, les phénomènes sont identiques avec ou sans

gaz étranger (3).

5. Electrisation par contact verre-mercure. - La seule hypothèse plausible

est celle qui fait du mercure la source de toutes les particules électrisées dont le mouvement

produit le courant.

Il paraît de plus en plus vraisemblable que les propriétés superficielles des métaux

liquides sont dues à l’existence des couches électriques complexes formées par une distri- bution particulière des électrons libres et des molécules-ions positifs qui existent normale- ment à l’intérieur du liquide (4). Cette distribution est mal connue. Elle est d’ailleurs

compliquée du fait que les surfaces fraîches des métaux liquides ne présentent aucune trace

de solidification, mais sont le siège d’une agitation thermique semblable à l’agitation

normale dans le liquide (5). L’équilibre des couches électriques superficielles doit être statistique et non point statique.

D’après les expériences de Buhl (6), les surfaces’ fraîches de mercure présenteraient toujours à l’extérieur une première couche de molécules-ions positifs, les électrons libres restant en dessous, à l’intérieur du liquide. Ce serait là la structure normale de la surface libre du mercure au contact de sa vapeur. Le contact des gaz et surtout des solides amène

rapidement un remaniement de la distribution superficielle des particules électrisées qui se

traduit toujours par l’évasion d’une partie des électrons libres hors de la dernière couche des molécules liquides.

Dans le cas du contact verre-mercure, on doit s’attendre à ce que les propriétés diélec- triques du verre influent sur la distribution des particules électrisées a la surface du

mercure. Cette influence est certaine, car l’énergie de la surface de contact est notablement inférieure à celle de la surface libre liquide. Il résulte des expériences que j’ai décrites ,qu’un certain nombre d’électrons libres se portent à la surface du verre et y restent fixés, solidifiés, par la polarisation diélectrique plus ou moins profonde du verre.

Au moment de l’arrachement, la surface libre du mercure, très conductrice et constam- ,ment brassée par l’agitation thermique, reprend très rapidement, quasi instantanément, sa

structure spécifique. Il n’en est pas de même pour le verre. La dépolarisation de sa masse

et l’apparition à sa surface d’une couche libre d’électricité négative ne se font que progres- sivement. C’est le mécanisme bien connu du phénomène de la charge résiduelle.

A basse température, la pression est faible, le ballon est

«

dur

».

La couche d’électri- ,cité négative laissée par le mercure peut atteindre un potentiel élevé. Le verre se polarise

fortement dans toute sa masse. Les décharges entre l’aire négative et le mercure se pro- ,duisent soit au contact de la surface intérieure à la faveur des particules de mercure qui,

nous le verrons, sont entraînées mécaniquement, soit à travers le verre par convection ou

déplacement et suivant sa surface extérieure toujours un peu conductrice. Le frottement du

tampon conducteur n’a sans doute d’autre effet que de substituer à cette dernière, dans le circuit extérieur, un conducteur très peu résistant.

Au-dessus de 50°, la vapeur de mercure, plus dense, est plus conductrice, et le courant

se ferme plutôt à travers elle. La couche négative se décharge sans jamais atteindre un potentiel élevé. A une faible profondeur au-dessous de la surface électrisée, le verre joue

(3) La présence d’un gaz étranger dans le ballon n’implique nullement que l’atmosphère intérieure du ballon reste constamment

un

mélange homogène du gaz et de la vapeur de

mercure.

J’ai tout lieu descroire

que la distillation refoule

au

sommet du réfrigérant les gaz

non

condensables, maintenant pure la vapeur de

mercure

qui remplit le ballon proprement dit. En effet, dans le ballon mal vidé le sommet du réfrigé-

rant reste froid, si rapide que soit la distillation ;

au

contraire, dans le ballon bien vidé, il faut

une

réfri-

gération énergique pour empêcher le sommet du réfrigérant de chauffer dangereusement, si réduite que .soit la distillation.

(4) FUENKEL. Phil. Mag., t. 33 (1917), p. 291.

(5) GANS. Ann. der Phys., t. 74 (1924), p. 23i.

-

RAMAX et RAMDAS, Proc. Roy. Soc., t. 108 (195), p. 5G8.

(6j A. BUHL. Ann. der Phys., t. 80 (1926), p. 181.

,

5

(9)

66

alors iiiiitltieiiieiit le rôle de diélectrique isolant. La présence à basse tempéralure

d’une afni»’ pl19>re de gaz étrangers produit le même pirot qu’une augmentation de la.

pression de vapeur par élévation de température.

Les modifications apportées dans la houppe positive par la présence d’un gaz étranger suggèrent qu’outre l’émission d’électrons par l’aire négative, il y a émission ou diffujsion d’ions positifs par le liquide. Il est en effet vraisemblable que la vaporisation du mercure

enlève plutôt l’excès d’atomes ionisés pour lesquels l’action des forces électriques s’ajoute

à celle de L’,-tgitation thermique. La présence d’un gaz étranger, en supprimant la distilla- tion et eu diminuant leur libre parcours moyen, compriine ces ions positifs à la surface du liquide.

La deuxième houppe me paraît formée par un mécanisme assez différent. Je l’attri- buerais volJutiers au fait que, à basse température, la surface du verre entraîne non seule- ment des é’.actrons, mais encore des atomes de mercure ionisés.

L’adhérence de particules, de mercure au verre froid se manifeste clairement dans

l’expériertc3 suivante. Le ballon étant immobile, on chauffe fortement toute la surface libre du verre, pour la purger des particules volatiles et on laissé refroidir. Si l’on provoque alois+

la distillatlon du mercure, on constate que la condensation sur la paroi de verre froide est

difficile elfe se produit par grosses gouttes en quelques rares points. L’allure est tout à fait

différente si, avant la distillation, on fait rouler le mercure froid sur la paroi purgée. La.

condensation est abondante et se fait uniquement sur l’aire touchée par le mercure. ElleH

produit ’Lin,-tiédiatement un voile gris continu. Cette propriété subsistant longtemps après

le contact, ~l me paraît difficile de l’attribuer à un état électrique particulier du verre. Il

faut donc admettre que le mercure laisse adhérentes au verre un grand nombre de parti-

cules. Quelques instants après l’arrachement, ces particules sont nécessairement neutres.

Mais d’un courant dans la deuxième houppe porte à croire qu’au moment de

1’arrache ~nt ce sont des atomes ionisés. Ces ions sont moins nombreux que les électrons fixés sur le verre. Si l’on en juge par la fraction de l’aire négative totale qui paraît neutra-

Lisée par la deuxième houppe, il sont au plus avec eux dans le rapport de 1 à 5. A basse

température, leur neutralisation se fait lentement par déplacement à la surface. du verre-

des électrons surnuméraires voisins. A haute température, la neutralisation se fait plus.

aisément à travers la vapeur de mercure.

Plu8Êeurs des phénomènes lumineux instables, visibles à la température ordinaire

sont expliqués par l’adhérence de ces ions positifs. En particulier celui-ci qui me paraît

.

caract,’-,ri-.,iti,jue. En appuyant un corps solide contre la surface extérieure du ballon, à une

distance convenable au-dessus de la ligne d’arrachement, on fait apparaître en face de point de contact une houppe lumineuse tout à fait semblable à la deuxième houppe. Le phénomène est indépendant de la nature du corps solide, qui peut être un isolant ou ua

conducteur Son action n’est pas électrique, inais mécanique : les vibrations du verre pro- duisent siir les particules fixées à la surface les mêmes effets qu’une élévation de tempé-

rature. L vaporation des atomes de mercure ionisés ou déjà neutres produit une densité-

locale d( 1 ù peui suffisante pour qu’une décharge puisse se produire à l’extérieur de la masse

du verre

Production d’étincelles.

-

J’ai cherché l’origine des étincelles habituellement pro- duites par le choc du mercure sur le verre. Le roulement régulier n’en produit pas. J’en ai obtenu ilion appareil de la façon suivante : La vitesse de rotation étant suffisante pour déferler la pointe, j’incline fortement l’axe de rotation. La goutte prend alors.

la forme dissymétrique indiquée en 3 (fig. 4) ~ la pointe se résout en gouttelettes qui

retombent en roulant sur le verre. Si l’inclinaison de l’axe est faible, leurs trajectoires net

sortent pas de la zone de roulement : il ne se produit aucune étincelle. Si l’inclinaison est suffisante pour que ces trajectoires sortent de la zone de roulement, il jaillit des étincelle

entre les gouttelettes et la masse principale du mercure au moment du contact. Dès lors, le

inécanisaià évident : les gouttelettes arrachées à la masse principale ont une charge

positive s ii te pour ètre au même potentiel qu’elle. Tant qu’elles restent sur la zone de.

(10)

67

roulement, elles sont en contact avec une surface diélectrique qui possède encore la charge n1igative nécessaire pour être en écluilibre avec elles : elles restent donc au même potentiel.

Au contraire, le roulement sur une surface diélectrique neutre leur enlève de nouvelles

charges négatives : leur potentiel croit.

6, Angle de raccordement verre-mercure. - I)ans le cas où la surface du mer- cure est en équilibre sans roulement au contact du verre, soient par unité de surface :

L’angle de raccordement 7. des surfaces libres du Inercurc et du verre est relié à ces

trois quantilés par l’équation classique : i

.

ÏÏ.

_

(i)~

obtenue en écrivant que la variation totale d’énergie est nulle pour un déplacement infini-

ment petit de l’équilibre (’). Pour les parties des intersurfaces au voisinage immédiat de la

ligne de raccordement, ce déplacement de l’équilibre équivaut à un roulement infiniment lent. Les phénomènes décrits permettent d’élucider la nature de Ii et Tg et d’expliquer en partie les variations si souvent observées de a.

La différence entre A et 7°1 est uniquement due à une différence dans la distribution des particules électrisées à la surface du liquide, à la fixation par la surface du verre d’ions.

et d’électrons provenant du liquide, au déplacement des particules électrisées dans le verre, c’est-à-dire à sa polarisation. Un roulement infiniment lent ne laisse subsister à la surface

duvere, toujours un peu conductrice, aucune charge électrique libre. L’énergie résiduelle 7~ ne peut donc être due qu’à un résidu de la polarisation du diélectrique. Les variations de l’angle de raccordement, pour un verre dont la surface est homogène (8), sont donc attribuybles à l’hystérésis diélectrique. Lorsque la position d’équilibre, est atteinte par accroissement de la surface de contact, la surface libre du verre étant à l’état neutre, Tg est nul, i est minimum. Dans le cas contraire, lorsqu’il y a arrachement du mercure, le verre reste partiellement polarisé, et x sont maxima. C’est bien ce que constate l’expérience.

7. Rouleme-nt réel.

-

Dans le cas du roulement réel, la transformation des surfaces

se faisant avec une vitesse finie, les énergies superticielles ont, au voisinage de la ligne de raccordement, des valeurs différentes de leurs valeurs statiques. La différence est certai- nement petite pour la surface libre du mercore conductrice et constamment renouvelée par

l’agitation thermique. Les valeurs statique et dynamique de A sont très peu différentes. Il,, en est tout autrement des intersurfaces ver?.e-liqiiide et par suite des phéno-

inènes d’hystérésis et de viscosité diélectriques. Soient et les valeurs dynamiques de

leurs énergies superficielles. Le cas le plus intéressant est celui où il y a arrachement du

mercure,. Si la durée du contact a été suffisante, l’énergie de l’intersurface de contact a~ eu

le temps d’atteindre sa valeur statique :

Ti

Au contraire, la surface libre du verre conserve un certain temps tout] ou partie de

l’état électrique contracté au contact du métal. Le changement produit dans cet état par () BouAssE. Capillarité, § 107, 1O8, li6 et sq.

(g ) La surface de

verre

fondu la plus propre n’est jamais parfaitement homogène, aussi bien-au point

de

vue

physique que chimique. Le roulement prolongé

me

parait améliorer beaucoup cettemhomogénéitée Après

une

cinquantaine d’heures, il

ne

subsiste plus que quelques

zones

l’angle de raccordement paraît nul et quelques points l’adhérence du

mercure

est très grande. D’autre part, si l’on photographieà’lle

ballon à travers

un

secteur découpé dans

un

disque opaque fixé contre

son

fond, l’image obtenue aiun

éclairement irrégulier. Certains secteurs sont plus éclairés,

comme

si la décharge jetait des éclairs lorsque le ballon passe par certaines positions. Certains de

ces

éclairs sont dus Irès probablement à la forme irré-

gulière du ballon : la pression contre la paroi et la vitesse d’arrachement

ne

sont pas parfaitement

cons-

tantes. Mais certains peuvent être dus à des défauts d’homogé’1éité de la surface du

verre.

(11)

68

l’arrachement est d’autant plus petit que la vitesse de roulement est plus grande. doit

tendre vers un maximum quand la vitesse croît. Ce maximum est vite atteint ; en effet, la décharge électrique se produit dès que la vitesse de roulement dépasse quelques millimètres par seconde. A la vitesse de 100 cm par seconde, le premier changement visible dans l’état de la surface libre du verre se traduit par l’émission de la deuxième houppe 1 /100 seconde après l’arrachement.

Il est difficile de déterminer exactement la valeur de En effet, l’équation (1) n’est plus strictement applicable, l’énergie cinétique et la viscosité du liquide n’étant plus négli- geables. Au voisinage de la ligne d’arrachement, les trajectoires des particules liquides ont

de fortes courbures ; la pression exercée par le liquide sur sa surface libre est plus grande

que la pression statique :

a

en est diminué. En appliquant l’équation (1) au cas d’un roule- ment réel, on n’obtiendra donc qu’une valeur approchée par défaut

L’appareil utilisé dans les expériences précédentes ne m’a permis qu’une évaluation, grossière sans doute, mais déjà intéressante de a ; j’ai mesuré cet angle en déterminant la direction suivant laquelle je cessais d’apercevoir sur le ménisque le reflet d’un ciel fortement éclairé. La valeur statique de a, 7’., n’étant certainement pas nul, est très voisine de 60°. On

a donc :

Comme le fait prévoir la discussion précédente, a augmente d’abord rapidement avec

la vitesse, passe par un maximum, puis diminue lentement. Pour une vitesse linéaire de roulement de 10 cm : s, a est déjà voisin de 80°. Les oscillations de la goutte gênent alors

.

les observations. Au moment où elles cessent, la valeur de d le long de la pointe obtuse qui

se forme croît jusqu’à 87°. C’est la valeur maximum que j’aie observée. Pour les vitesses

supérieures, la pointe devient aiguë,

«

diminue au voisinage de l’extrême pointe où les mou-

vements tourbillonnaires sont violents et irréguliers. Il conserve longtemps une valeur peu différente de 90°, là où la ligne d’arrachement a une faible courbure.

L’angle de raccordement reste donc toujours aigu, mais son maximum diffère peu de 90°. ~g reste donc inférieur à Tl, mais sa valeur maximum n’en diffère que de 1~’~0 ii , moins

de de la valeur I l. L’énergie de la surface libre du verre est donc, au delà d’une certaine vitesse de roulement, assez peu différente de l’énergie de l’intersurface de contact. Cette dernière était donc localisée dans le verre et à sa surface.

8. Etat du métal et du diélectrique à leur contact.

-

Je conclus de ceci que la couche électrique complexe qui maintient le métal en équilibre au contact du verre est dans le solide. Elle est produite par la polarisation du verre et par la solidification à sa surface de particules électrisés enlevées au métal. Parmi ces dernières, il y a beaucoup plus d’élec-

trons que d’ions positifs. Il est visible, d’après l’action de la température, que l’adhérence de ces derniers est un phénomène secondaire qui dépend non des conditions limites

d’équilibre du métal, mais des échanges de chaleur avec la paroi solide. Les électrons jouent

le rôle essentiel.

Les électrons solidifiés sont beaucoup moins nombreux que les molécules à la surface du liquide. La solidification d’un nombre d’électrons égal au nombre des molécules en

contact avec la surface solide donnerait naissance à un courant électrique de l’ordre de 0, 1 5 ampère, ce qui est une intensité invraisemblablement grande.

Il est possible d’obtenir une limite supérieure du nombre d’électrons fixés par le verre,

en évaluant le travail W absorbé pendant le roulement par l’extension de la surface libre

électrisée du verre. Soit Ds cette extension.

soit environ,

(12)

69 D’un autre côté, ce travail est proportionnel au nombre 1V d’électrons enlevés au mercure. Si e est la charge de l’électron ; V, un potentiel, on a :

*

En déterminant une valeur minimum de V, on détermine une valeur maximum de N.

Or, par suite de l’évolution spontanée de la surface électrisée du verre, les électrons se

détachent de cette surface, emportant sous forme d’énergie cinétique son énergie électro- statique. Finalement, le travail W a servi à enlever électrons du mercure et à leur commu-

niquer une certaine vitesse. Soient 1~ le potentiel intrinsèque du mercure, et e. V, , l’énergie cinétique moyenne finale des électrons. Une valeur minimum de V est :

Les vitesses des électrons étant suffisantes pour provoquer l’émission du spectre d’arc

et l’ionisation de la vapeur de mercure, Vc est au moins égal au potentiel de résonance du mercure : Vr.

La valeur minimum de V :

correspond à une densité superficielle maximum de 17 X 14)t’ électrons par centimètre carré

soit environ un électron fixé pour 100 molécules au contact. L’intensité du courant corres-

pondante est 1,5 milliampère.

A l’erreur provenant de la trop faible valeur attribuée à V, il faut ajouter celle prove- nant d2s pertes d’énergie que j’ai négligées : perte par recombinaison des ions à la surface du verre, perte par hystérésis et conductibilité, par décharge incomplète de la surface. Ce n’est qu’une fraction et sans doute une petite fraction de ~g qui est dissipée dans la décharge électrique. Si j’en juge par comparaison avec l’éclat d’une décharge continue à

haute tension dans la vapeur de mercure, l’intensité est inférieure à 1,5 et même à 0,1 milliampère.

Les couches électriques de passage sont donc surtout produites par la polarisation du

verre. Le mercure fournit seulement l’excédent d’électricité négative nécessaire à l’existence de cette polarisation. Il conserve jusqu’au contact du diélectrique une structure peu diffé- rente de la structure oormale de sa masse. L’étude du contact verre-métal solide a déjà

conduit à la même conclusion. Pogany Ca) a montré que les couches métalliques minces.

déposées sur du verre passent, au cours de leur épaississement, par deux états physiques

successifs. Les couches très minces ont une structure anorlnale, leur résistivité et leurs indices optiques varient avec leur épaisseur. Au-dessus d’une épaisseurcritique, qui varie de

7 à 20 suivant la nature du métal, la structure devient homogène dans toute la masse, les couches de passage passent à l’extérieur du métal.

9. Nature de la polarisation du verre.

-

Les forces exercées par le diélectrique sur

le métal sont donc, à peu de chose près, identiques à celle que le métal exerce lui-mème à travers une surface quelconque tracée à l’intérieur de sa masse. Le métal étant fluide, ces

forces sont celles qui transmettent l’énergie thermique. Elles sont, au moins en partie, de

nature électrique.

Les champs moléculaires dans le métal étant en connexion et les orbites des électrons extérieurs étant développées à travers toute la masse liquide, cette énergie thermique est répartie sous plusieurs formes différentes :

1° L’énergie cinétique proprement dite des particules qui donne lieu à des chocs élas-

tiques et à une pression contre la paroi solide.

2° L’énergie électromagnétique des oscillations dans les champs inter-moléculaires, oscillations liées aux mouvements des ions et des électrons. Ces oscillations constamment

émises, transmises et absorbées constituent en quelque sorte le rayonnement intérieur du

(9) Physik. Z1s , t.15 (191!~), p. 688 ; t.17 (1916), p. 25i.

-

Ann. der Phys., t. 49 (1916), p. 531.

(13)

70

métal. Au contact des gaz on des diélectriques transparents l’OUT les fréquences émises l’équilibre du liquide exige l’existence, au-delà des couches de - passage, d’une, certaine densité et d’une certaine répartition d’énergie rayonnante déterminées par la température

et la nature du métal. Au contact d’un corps absorbant, les conditions d’équilibre exigent

encore la transmission, à travers la surface de contact, d’une certaine quantité d’énergie électromagnétique par suite des différences existant entre les pouvoirs absorbants et les

"méeanisi>ies d’absorption des deux corps au contact.

3° ’L’énergie électrostatique et électrodynamique fonction des positions et vitesses

fdes particules électriques dans les champs intermoléculaires.

Ces trois formes d’énergie sont d’ailleurs étroitement liées par des équations de

propagation.

-

Le champ électrique à la surface du verre varie donc (l’lln point a un autre et, en chaque point, en fonction du temps. La polarisation ne peut être régulière et constante.

Elle ne ressemble ni à une orientation parallèle des molécules, comme celle constatée

Langmuir dans les couches d’impuretés, ni à la polarisation que produirait une couche

stable et uniforme d’électricité négative répandue à la surface du verre. Cette, dernière porte

en réalité côte à côte des charges positives! et négatives. Le seul phénomène qui me paraisse

fournir une image de l’état de polarisation du verre est celui de la réflexion totale. La distribution des champs dans les couches de passage doit ressembler à leur (distribution dans les ondes évanescentes de Caucly-, dans le cas où le rayonnement réfléchi est le rayon- nement thermique du métal et où la réflexion se fait simultanément sous toutes les inci- dences. C’est une polarisation confuse. Toutefois, la différence de potentiel totale entre ce mercure elles couches profondes du verre le long d’une droite quelconque doit ’rester

constante. L’expérience nous a prouvé d’ailleurs qu’il fallait un temps notable et une éx-o- lution visible pour que cet état de polarisation confuse, entretenu par l’agitation thermique

dans le mercure, se transforme, après l’arrachement, en la polarisation régulière qui cor- respond à l’existence à la surface du verre d’une couche continue d’électricité négative.

Manuscrit reçu le 30 déCf’nlhre’i921.

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