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Lentille magnétique multipolaire a aimant permanent à convergence réglable

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242704

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242704

Submitted on 1 Jan 1966

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Lentille magnétique multipolaire a aimant permanent à convergence réglable

C. Audoin, A. Septier

To cite this version:

C. Audoin, A. Septier. Lentille magnétique multipolaire a aimant permanent à convergence

réglable. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1966, 1 (2), pp.95-

96. �10.1051/rphysap:019660010209500�. �jpa-00242704�

(2)

95.

LENTILLE MAGNÉTIQUE MULTIPOLAIRE A AIMANT PERMANENT A CONVERGENCE RÉGLABLE (1)

Par C. AUDOIN et A. SEPTIER,

Institut d’Électronique, Orsay.

Résumé.

2014

Nous montrons que, par la modification de la structure du circuit magnétique

des lentilles multipolaires à aimant permanent, il est possible de faire varier, à l’aide d’un shunt magnétique, l’induction magnétique

en un

point donné de l’entrefer,

sans en

altérer la symétrie. Les résultats obtenus avec

une

lentille hexapolaire d’essai sont décrits.

Abstract.

2014

We show that by modifying the magnetic circuit structure of permanent- magnet multipolar lenses, it is possible to vary the magnetic flux density in the gap without

altering the field symmetry, by means of

a

magnetic shunt. Results obtained with

an

hexapolar test lens are described.

REVUE DE

PHYSIQUE APPLIQUÉE

TOME

1,

JUIN

1966,

Des champs magnétiques à symétrie 2N-polaire (N

=

2, 3, 4

...

pour une symétrie quadripolaire, hexapolaire, octopolaire), sont utilisés dans la tech-

nique des accélérateurs de particules chargées et des appareils à jet atomique neutre [1], [2].

Dans le circuit magnétique de ces lentilles, la

force magnétomotrice peut être obtenue, soit par le passage d’un courant, soit à l’aide d’un matériau à

«

aimantation permanente ».

L’emploi d’aimants permanents présente des avantages pratiques certains (faible encombrement,

absence de dissipation d’énergie par effet Joule,

stabilité dans le temps) mais entraîne aussi une

servitude : la valeur de l’induction magnétique en

un

point donné de la lentille est fixe. Le réglage de

la convergence de la lentille est cependant fort utile

dans les’mises au point préliminaires, en particulier lorsqu’il s’agit de séparer des atomes d’un jet formé

par une tuyère pour laquelle le calcul des vitesses de sortie n’est pas possible avec précision.

Par une modification de la structure du circuit

magnétique nous avons supprimé cet inconvénient.

Les blocs aimantés (fig. 1) sont disposés à la péri- phérie de la lentille. Un shunt magnétique mobile

constitué de 2N portions égales de couronne circu-

laire dérive une partie du flux magnétique traver-

sant les aimants permanents et permet, en faisant

tourner la couronne, de régler l’induction magné- tique dans la région centrale de l’entrefer, et par

aussi la convergence de la lentillé. Les pièces polaires

ont une forme telle que la longueur du bloc aimanté soit suffisant et que sa forme soit géométriquement simple.

Circuit magnétique de la lentille sans shunt.

--

Un aimant hexapolaire a été réalisé afin de mesurer

la variation de l’induction magnétique dans la région utile lors de la rotation du shunt.

(1) Brevet C. N. R. S. 28452.

FIG. 1.

2013

.4 gauche, structure à shunt magnétique ;

A droite, structuie classique.

Le circuit magnétique a été déterminé en utilisant

une méthode de calcul mise au point pour une len- tille de structure conventionnelle [3]. Elle fournit

ici une valeur approximative des caractéristiques du

circuit magnétique : les lignes d’induction traver- sant les flancs des pièces polaires sont supposées

circulaires et orthogonales à celles-ci ; de plus, il

n’a pas été tenu compte du flux de fuite, à la péri- phérie de la lentille.

L’aimant réalisé a une longueur de 6 cm, un dia-

mètre extérieur de 109 mm pour un entrefer dont le cercle de gorge a un diamètre de 6 mm. Le dièdre limitant les pièces polaires dans la région centrale

de l’entrefer a un angle au sommet de 2oc

-

40°. En

utilisant du Ticonal 800, la valeur calculée de l’in- duction magnétique-au sommet d’une pièce polaire

est de 0,75 T. La valeur mesurée selon une méthode

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:019660010209500

(3)

96

décrite précédemment est de 0,63 T. L’écart maxi- mum, en valeur relative, entre les valeurs mesurées

en face de chaque pôle est de 5 %, ce qui correspond

à la dispersion sur les caractéristiques du Ticonal,

mesurées pour chacun des six blocs. Le flux de fuite de la périphérie est de 9 % du flux total à travers

les blocs aimantés. Il est possible d’obtenir une

valeur plus élevée de l’induction au sommet d’un

pôle en accroissant la longueur des blocs aimantés

ce qui peut être obtenu, sans augmentation du dia-

mètre extérieur, d’une part en donnant à l’angle «

une valeur de 15° si l’on accepte un plus grand écart

entre la répartition du champ dans l’entrefer

et la répartition correspondant à une symétrie hexa- polaire pure [4], d’autre part en rapprochant du

centre de la lentille le passage du dièdre à la lame à faces parallèles.

Dans une lentille hexapolaire de structure conven-

tionnelle de diamètre extérieur 150 mm nous avons

par ailleurs obtenu 0,69 T au sommet des pôles

distants de l’axe de 3 mm et l’accord avec le calcul était satisfaisant.

Réglage de l’induction magnétique dans l’entrefer.

-

Deux types de shunts magnétiques ont été expéri-

mentés. Ils sont constitués de portions de couronnes

circulaires dont l’étendue angulaire utile est de 34°

pour l’un, 550 pour l’autre. L’entrefer est dans les deux cas de 0,5 mm et le diamètre extérieur total de la lentille de 130 mm.

L’induction magnétique est mesurée à l’aide d’une bobine rectangulaire dont l’axe de symétrie parallèle

au grand côté coïncide avec l’axe de symétrie de la

lentille. La mesure de la variation du flux coupé lors

d’une rotation de 60° autour de cet axe permet de déterminer, en valeur relative, l’influence de la

position du shunt sur la valeur de l’induction magné- tique dans l’entrefer.

Les résultats de mesure sont rassemblés sur la

figure 2. Les valeurs de l’induction sont rapportées à

celles qui sont mesurées lorsque la lentille est aiman- tée sans shunt. La courbe n° 2 représente les résul-

tats obtenus lorsque le shunt a effectué quelques

tours et a été démonté. Les courbes n° 2 et n° 3

montrent que la gamme de réglage est de 30 % de

la valeur obtenue sans shunt. Elle pourrait d’ailleurs

être accrue en réduisant l’entrefer entre le shunt et le talon des pièces polaires. Le shunt n’introduit pas d’écart relatif supplémentaire entre les valeurs de l’induction mesurée en face de chaque pôle, et une

rotation de 50 tours ne modifie pas de façon mesu-

rable les valeurs initialement observées.

Induction magnétique Cen

un

point donné de éntrefer,

FIG. 2.

Nous tenons à remercier ici J. C. Mouza qui a

effectué la plupart des mesures sur cet aimant d’essai.

Manuscrit reçu le 30 mars 1966.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SEPTIER (A.), Advances in Electronics and Electron

Physics, Academic Press, New York, 1961,

vol. XIV, p. 85.

[2] LEMONICK (A.), PIPKIN (F. M.) et HAMILTON (D. R.),

Review of Scientific Instruments, 1955, 26, 12.

[3] AUDOIN (C.), J. Physique, 1965, 26, 71 A.

[4] AUDOIN (C.), Revue de Physique Appliquée, 1966, 1, 2.

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