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Réalisation d'un grand aimant permanent pour l'étude spectrographique des rayons β

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Réalisation d’un grand aimant permanent pour l’étude

spectrographique des rayons β

J. Surugue

To cite this version:

(2)

RÉALISATION

D’UN GRAND AIMANT

PERMANENT

POUR

L’ÉTUDE

SPECTROGRAPHIQUE

DES

RAYONS 03B2

Par J. SURUGUE.

Institut du Radium.

Sommaire. 2014 On décrit un grand aimant permanent destiné à la spectrographie des rayons 03B2. Les

caractéristiques essentielles sont les suivantes : pièces polaires interchangeables, donnant respectivement

un champ magnétique maximum de 1 430 et 780 gauss avec un entrefer de 6 et 12 cm, et permettant de focaliser les rayons 03B2 jusqu’à une énergie de 6.106 volts. Le procédé de calcul employé est également

indiqué avec les mesures et vérifications effectuées sur l’appareil.

9. Introduction. - L’étude

spectrographique

du

rayonnement ~

des corps radioactifs

exige l’emploi

de

champs magnétiques

devant être uniformes sur des aires assez

étendues,

et maintenus constants dans le

temps

avec une

grande précision.

La

première

de ces

conditions

répond

au besoin d’avoir une bonne

disper-sion,

ce

qui

nécessite de

grands appareils,

et la seconde à celui d’avoir des raies d’autant

plus

fines

qu’on

veut fixer leur

place

avec

plus

de

précision.

Les

appareils qu’on

utilise pour ces études sont

généralement

des

électro-aimants,

ou bien encore des

bobines de

grand

diamètre isolées dans l’air

(cadres

de

Helmholtz).

Cette dernière

disposition

a

l’avantage

de procurer un

grand

volume où le

champ

est sensible-ment uniforme

(1)

et où

peut

se

loger

un

récipient

assez

grand

pour que l’effet des

parois

(rayonnement ~

secondaire)

soit très diminué. Par

contre,

le

champ

produit

étant

rigoureusement proportionnel

au courant

qui

traverse les

bobines,

celui-ci doit être surveillé et

maintenu constant avec la

précision

même que l’on

désire obtenir sur le

champ

magnétique.

C’est une

opération

extrêmement

pénible

lorsqu’il

s’agit

de poses de

plusieurs

heures,

nécessitées par

l’emploi

de

sources faibles.

Les électro-aimants ont le même inconvénient

qui,

d’ailleurs,

grâce

à la saturation du fer

qui

les

constitue,

peut

être un peu

diminué;

mais les électros habituels ne sont pas très

grands,

et ne donnent un

champ

magnétique

uniforme que dans des volumes assez

res--treints. Si on veut

augmenter

le volume

utilisable,

on

arrive

rapidement

à des

dépenses

considérables

d’énergie,

nécessitant

généralement

l’établissement d’une circulation d’eau de refroidissement.

La solution

qui paraît

actuellement la meilleure est

l’emploi

d’un aimant

permanent.

Ce

qui

fait sa

grande

supériorité

sur les

électro-aimants,

c’est surtout la constance du

champ

magné-tique.

En

effet,

un aimant

stabilisé,

fonctionnant à

une bonne induction et dont l’acier a un

champ

coercitif

(1)

Ann.

physique (193i~,

10, 5.

suffisant,

est à peu

près

insensible à toutes les in-fluences

extérieures,

et le

champ qu’il

fournit a une

constance

qu’on

ne

peut

pas

espérer

obtenir avec un

électro-aimant.

D’autrc

part,

on

peut,

à l’aide de

pièces polaires

convenables,

avoir une aire très étendue de

champ

uniforme,

avec un entrefer très

grand.

En

effet,

il n’est

plus question

ici de

dépense d’énergie,

car on n’a besoin de courant

électrique

que pour aimanter

l’acier,

et on

peut

ainsi

prévoir

des sections et des entrefers

plus larges.

Quant

aux inconvénients de ce genre

d’instruments,

ils se résument à ceux-ci : les aciers à aimants sont

très

durs et difficiles à

travailler,

ce

qui

exige

un mode de construction un peu

spécial,

et ils sont très coûteux.

Fig. 1.

2.

Description

de l’aimant

permanent.

-L’aimant

permanent qui

a été réalisé au laboratoire Curie est

représenté

dans la

figure

1. Une étude

préala-ble de la forme la

plus avantageuse

au

point

de vue de

la

construction,

de la stabilité

mécanique

et de la

(3)

95

prédétermination

des dimensions nous a fait

adopter

la forme de

l’appareil analogue

réalisé

déjà

au

Caven-dish

Laboratory

(1 ) .

Les conditions que nous nous

étions fixées étaient les suivantes : -.

Avec un entrefer de 6 cm

environ,

on devait

pou-voir inscrire dans une zone de

champ

uniforme à 1 pour ~1 000

près

une demi-circonférence de rayon p

tel que le

produit

Hp

soit au moins

égal

à 20

000 ;

Avec un entrefer sensiblement

double,

le

produit H?

devait atteindre 7 à 8 000 dans les mêmes conditions. La

partie

essentielle de

l’appareil

est constituée par les deux noyaux

horizontaux,

formés chacun de dix lames d’acier à 35 pour 100 de cobalt. Cet acier est

caractérisé par une induction rémanente en circuit t

fermé de 8 800 gauss et un

champ

coercitif de 260

gauss

(voir

fig.

2).

Fig 2.

Le circuit

magnétique

est fermé par une culasse massive de fer

doux,

qui

sert en

quelque

sorte de

charpente

pour

l’appareil.

Les noyaux

d’acier,

maintenus serrés par des bou-lons sur la

culasse,

sont

d’autre

part

soutenus par un

support

intermédiaire en acier

amagnétique,

et on

peut

régler

et fixer leur

position

au moyen de boulons

s’appuyant

sur celui-ci.

L’appareil possède

deux

paires

de

pièces polaires

interchangeables,

en fer pur

Armco,

fixées au moyen

de tirants d’acier

amagnétique

à l’extrémité des noyaux d’acier.

Enfin,

chacun de ceux-ci

porte

une bobine

d’excitation destinée à créer ou à faire varier leur aimantation. Ces bobines sont formées chacune de 375 tours de fil de cuivre de

35/10

et donnent 55700

ampères-tours

sous 110 v, en absorbant un courant

total de 150

ampères (quand

elles sont montées en

parallèle).

Les dimensions avaient été déterminées à l’aide d’une méthode de calcul

qui

sera

exposée

en détail dans une autre

publication,

et dont nous donnerons

un aperçu à la fin de cet article. La construction avait été confiée aux Etablissements Jacob

Holtzer,

et les

(1) COCK!tOF’f, et Proc.

Roy,

Soc.

(1932)0’135

628.

chiffres que nous donnons

plus

loin montrent que

l’appareil

répond

bien aux conditions énoncées.

On a

indiqué

sur la

figure

3 ce que l’on

peut

appeler

les courbes

caractéristiques

de

l’instrument,

doninant

en fonction du courant d’excitation initial l’intensité du

champ

dans

l’entrefer,

pour chacune des

paires

de

pièces

polaires (60

et 120 mm

d’entrefer).

On voit ainsi que l’on

peut compter

sur un

champ

maximum

de t ~30 gauss avec l’une des

paires,

et 780

gauas

avec

l’autre.

Fig. 3 ,

Dans le tracé de ces

courbes,

il est bon d’observer certaines

précautions.

En

effet,

l’aimantation ne

s’établit pas instantanément à sa valeur

maximum,

à

cause de la self-induction du

bobinage (montage

en

parallèle :

L =

0,19

henry,

~? =

0,75 ohms,

soit

L/R

=~

0,25)

et surtout des courants de Foucault et

du

traînage magnétique.

Il est donc nécessaire de laisser le courant un certain

temps

(une

vingtaine

de,

secondes).

D’autre

part,

il y a

intérêt,

surtout pour les faibles

inductions,

à ne pas

interrompre brusquement

le

courant

d’excitation,

mais à le diminuer

progressive-ment

(phénomène

d’aimantation

anomale)

(1).

L’uniformité du

champ

dans l’entrefer a été étudiée

au moyen d’une bobine de 3. i0~ cm2 de surface avec

un diamètre maximum de I~ mm, maintenue à

égale

distance des

pièces

polaires

et donnant avec un flux mètre Grassot à

suspension

et à miroir une déviation de 37 mm par gauss sur une échelle

placée

à un mètre.

Cette

étude,

faite avec l’induction

maximum,

a montré que pour les

petites pièces polaires (entrefer

de 6

cm),

dont les dimensions sont 250 X 370 mm, les

varia-tions relatives du

champ

à

partir

du centre sont infé-rieures à 1

pour 1

000

jusqu’à

4 cm des

bords,

ce

qui

donne uu

produit

Hp

maximum

égal

à ~1500 pour la

zone de

champ

uniforme. Pour les

grandes

pièces

Magnétism,

du p. 58;

Ferrorlla,n,tjsme,

140.

(4)

polaires

(entrefer

de 12

cm),

dont les dimensions sont :J30 X

450mm,

le

champ

au milieu de l’entrefer est

uniforme à moins de 1 pour 1 000

près

jusqu’à

12 cm

des

bords,

ce

qui

donne pour cette

région

un

produit

Hp

maximum de 8000.

On

pourrait

d’ailleurs éventuellement utiliser une

partie

de la zone de

champ

variable en se servant de la correction de Hartree pour la non

homogénéité

du

champ

magnétique.

Fig. L - H = 17,3 au point marqué x.

L’étude de la

dispersion

de

l’appareil

a

également

été faite. Pour

cela,

on a tracé les

lignes

de force dans le

plan

vertical et dans le

plan

horizontal de l’axe

des

(

noyaux

d’acier,

et la mesure du

champ magnétique

en t

divers

points

a

permis

de tracer les

lignes

des

figures le

à 7. Dans ces

figures,

les

lignes séparent

les sections de tubes traversés par des flux

égaux

et

permettent donc,

connaissant la valeur du

champ

en un

point,

de la

calculer en tout autre

point

voisin de l’aimant. Deux

lignes

consécutives constituent la section d’un tube

qui,

sur 1 cm de

hauteur,

serait traversé par un

flux de 125 maxwells. Le

plus grand

intérêt de ces

figures

est de

permettre

de calculer les fuites de

l’ap-pareil,

et ainsi de déterminer l’induction

qui règne

effectivement dans l’acier utilisé.

3. Calcul de

l’appareil.

- Le calcul des aimaiitq

permanents

est un

problème qui

n’a pas encore reçu

de solution

satisfaisante,

en ce sens

qu’aucune

me

thode ne

permet

de

prévoir

avec certitude les condi-tions de fonctionnement d’un tel

appareil.

Citons à ce

sujet

les travaux d’Evershed

(’),

s’appliquant

surtout

aux aimants en fer à

cheval,

ceux de la Techniche Hochschule de

Stuttgart

(2)

et enfin une étude des ai-(1) EVERSIIED.

J. Inst.

Electr. Eng. (1920),58,780; 19?~). 63, ’~25.

, (2~ LOBL, KuRZ et LAUB. Arch. für Elçctr. (1926), 26, 427;

Dissertation, Stuttgart (1932).

mants droits

qui

a conduit à la construction d’unie

abaque

pour la

prédétermination

des barreaux

aiman-La méthode

qui

a servi au calcul de notre aimant

est une modification de celle

qui

avait été

indiquée

par Picou

(2).

Supposant

un aimant de

longueur

1 et de

section s,

il

admettait,

J3 et Il étant l’induction et le

champ

dans

l’acier,

qu’il

était le

siège

d’une force

magnétomotrice

Hl servant à créerle

champ

extérieur,

ce

qui

peut

se traduire par

l’équation

0-3 s = où qa, inverse d’une

réluctance,

représentait

la

perméance

aérienne

équivalente

de l’aimant. La connaissance de ’3:a suffirait à connaître le

point

de fonctionnement de

l’acier,

puisqu’il

serait donné par l’intersection de la courbe de désaimantation et de la droite de

pente

-

--- l.

Ce

procédé

suppose que l’état de l’acier

H s P p

est le même d’un bout à l’autre de

l’aimant,

mais nous

avons

essayé

de tenir

compte

de ce que l’aimantation

n’est pas uniforme.

Quant

au calcul de la

perméance

entre surfaces

aimantées,

c’est un

problème

extrêmement

complexe

qui

ne

peut

être résolu d’une

façon

simple

que dans des cas très

particuliers.

On

peut

se servir des for-mules de Forbes

(3)

ou mieux de celles

qu’ont

données

Cramp

et Calderwood

(4)

pour des surfaces

équipoten-tielles,

et

qui peuvent

aussi

s’appliquer

dans certains

cas pour des surfaces entre

lesquelles

le

potentiels

varie

suivant une loi connue.

Fig. ~. - Il = 18,5 au point marque x..

L’une des raisons

qui

nous ont fait

adopter

la

dispo-sition

indiquée

pour

l’appareil

est

qu’il

était facile de

se faire une idée de la forme des

lignes

de

force,

ce

qui

est

indispensable

pour effectuer le calcul due la

perméance.

Il était aisé en effet de se rendre

compte

(1) SCOTT (K.-L.). J. Insi. h;lectr. Eng. B1932),51, 320.

Picou. Les aimants.

J. Inst. Electr. Enq. (1886), 15, ;(51.

(5)

97

qu’elles

ne

pouvaient

former que des

spectres

analo-gues à ceux des

tigunes.

Nous allons examiner successivement les différentes

perméances

partielles

et leur calcul :

1° Entrefer : c’est la

perméance

entre 2

plans

paral-lèles,

soit :

Fig. 6. -

20,8 au point marqué x.

a et b sont les dimensions des

pièces

polaires

et h la

largeur

de

l’entrefer

(o, i h

tient

compte

de la

perturba-tion du

champ

vers les

bords).

‘~° Fuites autour des

pièces polaires.

L’examen

d’un certain nombre de

pôles

de forme

analogue

nous a fait

admettre que le flux de fuite est environ

0,6

fois le flux utile dans l’entrefer :

0,6

Q"1 ;

3° Fuites entre les deux noyaux d’acier. Le calcul a

été fait en

supposant

les

lignes

de force circulaires et

concentriques,

la force

magnétomotrice

diminuant

pro-portionnellement

à

l’aLlgmenlation

du rayon. On trouve ainsi que la

région

de l’acier où les

lignes

de force

commencent à se fermer du côté de la culasse est au

milieu de la

demi-longueur

de l’aimant.

, 4° Fuites entre les noyaux et la culasse. Le calcul a

été fait de la même manière que le

précédent,

en

sup-posant

les

lignes

de force circulaires.

Une fois déterminées les valeurs de on

peut

tracer la droite de

pente

Q l=

( r;J1 +

+

+

a,) 1.

s s

Mais comme l’induction varie notablement le

long

de l’acier

(car

les fuites sont d’autant

plus grande,

qu’il

est peu

perméable),

on trouve ainsi un

point

de fonctionnement

trop haut, Aussi,

on considère

égale-ment la droite de

pente

(cri +

u2) qui,

elle,

doit

don-s

ner un

point

de fonctionnement

trop

bas,

et on fait les

calculs

qui

suivent en

prenant

la

valeur moyenne,

Prenons le cas des

petites pièces

polaires

et comment sont conduits les calculs.

Les valeurs des

perméances

sont: vi

~16(),r-~==i()(B

~:=

48,

r:J ==23. La

longueur

totale ile l’acier

~sauf

la

partie

encastrée dans le haut de la

culasse)

est 1-76 cm

et sa section s = ~00.

qui

don-s s

nent sur la courbe de désaimantation les

points

115,

7

200)

et

(t 35, 6 700).

Le

champ

moyen, 125 gauss, donne une force

ma-gnétomotrice

totale

égale

à 125 X 76 = 9 500. Le fer

en absorbe 1 300

(190

cm de

développement, champ

de 7

gauss);

il en reste 8 200 et le flux dans l’entrefer est ainsi : 8 200 X

160,

et le

champ :

1 420 gauss.

Avec les

grandes pièces polaires,

on a de même :

donnant les

points (125,

6 800)

et

(150,

6

200).

Le

champ magnétique

dans

l’acier,

T38 gauss, fournit une

force

magnétomotrice

totale

égale

à 138 m

76,

dont 1 250 sont absorbés dans le

fer,

et on arrive à un

champ égal

à

Fig. 7. - Il = 23 au point marqué x.

On

peut,

de

plus,

calculer l’induction

qui

doit

r(,-gnrr dans l’acier. Dans le cas des

petites pièces

po-laires,

le flux aux extrémités de l’acier a pour valeurs :

8

200x260=2

132 000 et 8

200x33t==2

714 200

(8

200 = force

magnétomotrice,

260 = mi

+

r;!2

33i =

+

-+-

(";13

+

(J -4)

et l’induction : 5330 et

6785,

donnant

une

valeur

(6)

Avec les

grandes pièces polaires,

on trouve de même pour le flux :

9 20Ô m 21 7 = 2 000 000

et 9

200 M 288 =2

6~0 000,

et pour l’induction : 5 000 et 6

600,

de valeur moyenne ~ 800.

On voit donc que le

point

de fonctionnement de l’acier est dans les deux cas au

voisinage

du

point

de

plus grande

économie, correspondant

au maximum du

produit 03H (critère d’Evershed)

et

qui,

avec l’acier

utilisé,

donne une induction d’environ 5 800 gauss

(+

de la

figure

2).

4. Vérifications effectuées sur

l’appareil.

~- La

mesure de l’intensité du

champ

dans l’entrefer a

déjà

été

indiquée

et constitue une vérification

importante

des calculs.

Une étude

beaucoup plus

intéressante est celle

qui

a

été faite de la

dispersion,

consistant à fixer la direction

et la

grandeur

du

champ

en divers

points

du

plan

horizontal et du

plan

vertical

passant

par l’axe des noyaux d’acier. C’est le résultat de ces mesures

qui

est

représenté

dans les

figures 4

à 7. Un tube de force de 1 cm

d’épaisseur

et

s’appuyant

sur deux

lignes

voisines serait traversé par un flux de 125 maxwells. Le

champ

y étant donné en un

point,

on

peut

le calculer pour tout

autre

point

du

plan.

Ces

figures

ont surtout le

grand

intérêt de

permettre

de calculer les flux de fuites et de déterminer

exacte-ment l’induction

qui règne

effectivement dans l’acier.

Avec les

petites pièces

polaires,

le flux dans l’entre-fer est 1 295 000

maxwells,

le flux de fuites autour des

pièces polaires,

925 000 maxwells

(0,65

fois le flux utile au lieu de

0,6 adopté

pour le

calcul),

les fuites le

long

des noyaux, 373 000

maxwells,

de sorte que

l’in-duction de l’acier varie entre 5550 et 6 500

(valeur

moyenne

6 0~~).

Avec les

grandes

pièces polaires,

le flux dans l’entre-fer est 1 188 000

maxwells,

les fuites autour des

pôles,

775 000

(rapport

=

6,5),

les fuites le

long

des noyaux,

286 000

maxwells,

ce

qui

donne pour l’induction les

valeurs 4 900 et 5 500

(moyenne 5

200).

Si on compare ces résultats avec les valeurs

calculées,

on constate une très bonne

concordance,

sauf dans le

cas des

grandes

pièces polaires.

Mais on

peut

remar-quer que les bords inférieurs des

pôles

sont alors beau-coup

plus près

de la culasse que dans l’autre cas, ce

qui

a pour effet de déformer sensiblement les

lignes

de force et de fausser les calculs de la

perméance,

tels

qu’ils

ont été effectués.

L’aimant

permanent,

terminé

depuis plusieurs

mois,

conserve une aimantation absolument constante et

permet

d’effectuer des poses de

plusieurs jours

sans

aucune surveillance.

Je tiens à saluer

ici,

avec une

profonde

émotion,

la

mémoire de Mme P.

Curie,

qui

m’avait fait le

grand

honneur de me confier l’exécution de cet

appareil

et

qui

m’a sans cesse

prodigué

ses si

précieux

conseils.

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