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55 de la Cons¬ titution fédérale

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Academic year: 2021

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w

REFLETS FRIBOURGEOIS

illustré

De l'arôme du gruyère à la saveur du vacherin HC Marly - HC Unterstadt

Haroun Tazieff

0 Revue bimensuelle 22 novembre 1985 N° 20

Fr. 3.50

(2)

Soutien et fidélité

D ans un Etat démocratique, une presse indépendante a, pour ce qui est de la formation de l'opinion politique, une fonction publique importante à assumer, garantie par l'art. 55 de la Cons¬

titution fédérale. Mais ce que la majorité des gens ignore peut- être. c'est que la liberté de la presse est menacée par deux ten¬

dances: d'une part, les rédactions de petits journaux ou revues périodiques sont souvent moins capables de tirer parti des nou¬

velles possibilités offertes en ma¬

tière de technique d'information.

Elles deviennent ainsi de plus en plus dépendantes dans le do¬

maine rédactionnel, des agences, des services de presse privés, mais également des journaux qui ont un plus fort tirage. D'autre part, la presse de notre pays est sensible à l'augmentation explo¬

sive des coûts et souffre du lent accroissement ou même de la stagnation des recettes.

Des problèmes d'ordre finan¬

cier ont provoqué depuis quel¬

ques années une concentration croissante des journaux suisses.

En trente ans. ce sont quelque soixante journaux et périodiques qui ont cessé de paraître, alors qu'une quarantaine, si ce n'est plus, ont fusionné avec des jour¬

naux financièrement plus forts.

En dépit d'un éventail relative¬

ment large dans l'offre de revues, magazines, revues de mode, féminine ou masculine, pério¬

diques destinés à la jeunesse, aux parents, journaux de radio et de

télévision, soit près d'une cen¬

taine de journaux sur le marché suisse, un cinquième environ est d'origine étrangère.

u ne autre réalité, c'est que la presse suisse, dans sa totalité, est fortement dépendante des recet¬

tes que lui apporte la publicité.

De plus, il existe aujourd'hui de véritables monopoles qui sont nés à l'intérieur de la presse même. Et devant cette concen¬

tration, devant l'atteinte portée à la diversité de l'opinion, des appels réitérés se sont élevés, sollicitant que l'Etat prenne des mesures pour encourager les journaux.

Da Fans certains cantons, des journaux ou des revues ont

bénéficié et bénéficient encore d'une aide importante de l'Etat.

Notre revue ne peut compter que sur le soutien de ses annon¬

ceurs et sur la fidélité de ses abonnés. Et malgré une lutte continuelle et sans pitié, l'abonnement 86 ne subit aucune augmentation. Cette bonne nou¬

velle encouragera certainement nos lecteurs à rester fidèles à

«FRIBOURG illustré», revue qui fêtera ses quarante ans d'existence l'an prochain.

Sincèrement vôtre!

Gérard Bourquenoud

2 FRIBOURG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR©*

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officie) de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les mure».

Rédaction et administration:

Imprimerie FragnièreS. A. -31.

rte de la Glane » Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75 - Télex 94 22 73 IFF CH

Rédacteur en chef responsable:

(lérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Alfred Oggier - Marc Waeber (Société)

Rose-Marie Ksseiva (Social et éducation).

Marcel Rrodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90 - Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

\jà reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles • 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Soutien et fidélité 5 Flashes des districts

8 L'œil flâneur s'est promené dans la nature 11 Roman-photo: Rapt à Château-d'Oex 15 Le plaisir par la santé, par Gérard Menoud

16 HC Marly et HC Unterstadt: la voie de la sagesse 18 La gymnastique artistique au féminin

et l'assemblée des gymnastes 21 Les pages destinées à nos aînés 25 Des livres à choisir:

Haroun Tazieff, un grand scientifique

29 De l'arôme du gruyère à la saveur du vacherin fribourgeois

Pour mieux apprécier le gruyère d'alpage La Confrérie du gruyère à Sion

Le point de vue d'un maître fromager

Clôture à l'Ecole d'industrie laitière de Grangeneuve 38 Bande dessinée

43 Du nouveau à Moléson

Couverture

Fugitives splendeurs automnales...

L'effet que produisent sur nous des sites aussi délicieux que les forêts a quelque chose de divin; 1 ame semble se dégager peu à peu des liens terrestres. Face à cette belle nature, les pauvretés de la vie humaine s'évanouissent comme le brouillard au feu du matin. Taches d'or et de roux sur un ciel azuré, pour nous donner l'espoir d'un automne enflammé... Splendeur saisonnière, splendeur fugitive. Dans le lointain, le cirque des montagnes habillées de blanc a pour effet de marquer la séparation entre les beaux jours dont nous avons bénéficié en septembre et en octobre et l'hiver qui approche.

Photo G. Bourquenoud-FI

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Hôtel de la Croix-Veite Vaulruz Samedis 23 et 30 novembre 1985

Dimanches 24 novembre et 1er décembre 1985, à 20 h 30 précises

Grand théâtre patois Djan de la Bolyeta

Ché pachô on Yâdzo pe Tsuatsô

Pièce en 5 actes de Francis Brodard Mise en scène: Henri Pasquier Grimage: Jo Gobet

Réservation: tél. 029/2 55 63

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LA RONDE DES DISTRICTS

Vulliérains heureux!

Les vignerons du Vully sont heureux! Leurs vendanges se sont révélées exceptionnelles, tandis que trois des leurs ont décroché des médailles d'or au concours international de Ljubl¬

jana, en Yougoslavie. 11 s'agit de MM. Jean-Louis Bôle. d'autre part champion du monde avec un Traminer 83, Alexandre

Schmutz, Eric et Bernard Der- ron. C'est au cours d'une céré¬

monie présidée par M. Francis Chautems que les lauréats reçu¬

rent officiellement leur distinc¬

tion, dont l'honneur rejaillit sur toute la région.

Notre photo FI: le champion du monde Jean-Louis Bôle et son portrait royal.

Sarine

Le chœur mixte de Rössens

inaugure...

Fondé il y a trente ans, le chœur mixte «L'Echo de la Sarine», de Rössens, a marqué cet anniver¬

saire par l'inauguration d'un cos¬

tume bien fribourgeois. puisqu'il s'agit du bredzon et du dzaquil- lon. La société, que préside M.

Gérard Macheret et que dirige M. Yves Brodard. avait organisé un concert auquel s'associa le chœur d'Estavayer-le-Gibloux.

Une messe et un banquet souli¬

gnèrent en outre cette fête.

Notre photo FI: relève assurée à

«L'Echo de la Sarine».

Broyé

Domdidier:

des jeux

pour les gosses Le Conseil communal de Domdi¬

dier a marqué l'année de la jeu¬

nesse par la création d'une ma¬

gnifique place de jeux, aménagée entre la halle polyvalente et l'école primaire. Un lâcher de pigeons, des chants et des dis¬

cours se succédèrent au cours de l'inauguration dirigée par le syn¬

dic Michel Chardon liens.

Notre photo FI: la joie des gosses du village.

Sarine Médaille Bene Merenti à Ependes La Cécilienne d'Ependes, que di¬

rige M. Camille Clément et que préside Mmc Bernadette Clé¬

ment. a entouré avec beaucoup de gentillesse l'un de ses membres, bénéficiaire de la médaille Bene Merenti pour 45 ans de fidélité. Il s'agit de M. Raphael Clément, qui reçut la distinction des mains du curé-doyen Armand Mail¬

lard. que l'on reconnaît sur notre photo FI. en compagnie de M.

Clément.

FRBOURG 5

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LA RONDE DES DISTRICTS Paul Baumann, Arconciel

Buraliste depuis trente ans Entré aux PTT en 1945 à Fribourg, Paul

Baumann a, durant son temps de formation dans la cité de Zaehringen, également fait un stage à Lucerne en échange avec un collègue de cette ville alémanique. Le Ier mai 1955, il était nommé buraliste postal à Arconciel en remplacement de son père Féréol, qui assu¬

mait cette fonction depuis 1923. Il y a donc quarante ans que Paul Baumann est au service des PTT, dont trente comme buraliste dans ce village sarinois qui compte au¬

jourd'hui 140 ménages. Certaines familles ont renoncé à installer une boite aux lettres à l'entrée de leur maison, ceci uniquement pour maintenir le contact quotidien avec leur facteur, dont on dit qu'il est le messager de bonnes nouvelles. Pendant que Paul fait sa tournée, c'est sa femme Marie-Thérèse qui s'occupe du bureau. Ce foyer très uni a élevé trois enfants, dont deux fils, qui sont tous deux aux PIT. L'un est chef de bureau à Villeneuve/VD, le second est fonctionnaire d'exploitation à la distribution des colis à Lausanne. C'est lui qui, à l'heure de la retraite de Paul Baumann, en 1988, repren¬

dra le flambeau à Arconciel. La fille, elle, est

employée à la succursale de la Banque de l'Etat à l'Hôpital cantonal.

Dans ce village qui ne comptait que 75 mé¬

nages en 1955, Paul Baumann est une per¬

sonnalité très estimée par la population avec laquelle il a toujours entretenu d'excellentes relations, comme d'ailleurs avec la direction des postes de Lausanne et de l'Office postal de Fribourg. L'accomplissement de sa tâche n'a jamais fait l'objet d'un rapport, ce qui démontre bien la droiture et la conscience professionnelle de cet homme très populaire toujours apprécié pour sa serviabilité et son entregent.

Paul Baumann s'est également dévoué pour la collectivité. Il a en effet fait partie du comité cantonal des buralistes postaux pen¬

dant seize ans et s'est occupé du bureau de remplacement durant quatorze ans. Il a d'autre part siégé durant douze ans au Conseil communal d'Arconciel en qualité de vice-syndic, où il était très écouté. Parmi les multiples activités qu'il a eues au sein des sociétés locales, citons simplement qu'il est encore président de la société de tir et membre du comité de direction de la Caisse Raiffeisen.

La revue «FRIBOURG illustré», dont il est un fidèle abonné, se fait un réel plaisir de le féliciter et de lui exprimer ses voeux les plus sincères dans la continuité de son activité professionnelle. Texte et photo G. Bd

Fétigny: | une caisse en forme!

En pleine forme, la Caisse Raif¬

feisen de Fétigny! Ne vient-elle pas, en effet, d'inaugurer un fort joli bâtiment qui abrite ses bu¬

reaux et le local de répétition de la fanfare paroissiale. L'événement coïncidait avec la passation des pouvoirs entre Georges Renevey et Claude Bondallaz, ancien et nouveau gérants. Emmené par Claude Renevey, le comité de direction avait invité plusieurs personnalités à la manifestation.

Notre photo Fl: le comité de direction devant le nouveau bu-

Les chiffonniers de l'abbé Pierre

ont ouvert leur nouvelle communauté à la route de la Pisciculture 6, à FRIBOURG

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LA RONDE DES DISTRICTS

uonTs musiclen°vét'éranTfd- Nouveau président chez les musiciens vétérans bourgeois s'est donné un nou¬

veau président en la personne de M. Henri Verdon, ancien prési¬

dent de «La Caecilia» de Saint- Aubin. M. Verdon prend la succession de M. Marcel Zaugg, chaleureusement remercié pour la magnifique tâche accomplie en faveur de l'association. M. Zaugg fut proclamé président d'hon¬

neur. On décerna également le diplôme de membre d'honneur à MM. Lorenz Schmutz, Emile Currat et Irénée Grand.

Notre photo FI: le comité de l'association et son nouveau président.

SARINE

Le PAA de Grolley et la jeunesse C'est à l'occasion des adieux du

directeur de l'Intendance du ma¬

tériel de guerre aux autorités fribourgeoises que le PAA de Grolley a inauguré une sculpture métallique créée par les appren¬

tis. sous l'experte direction de leur maître André Dévaud. In¬

tendant du PAA, M. Aeby rendit d'abord hommage au brig Stae- deli, avant d'émettre quelques réflexions quant à la conception de l'œuvre des jeunes: un sym¬

bole, fait de roues dentées, rappe¬

lant la dépendance des uns vis- à-vis des autres. Les grandes œuvres ne se réalisent-elles pas, du reste, dans la confiance et une collaboration mutuelle?

Nos photos: une vue de la mani¬

festation et le porte-parole des jeunes au micro.

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FRIBOURG 7

(8)

m poUl«U»OÏS

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Comment une si petite araignée peut-elle tisser des fils aussi longs?

Une araignée peut tendre un fil entre deux branches d'arbre éloignées de 50 cm et même davantage. Elle émet ce fil de soie à l'aide des glandes situées sous son abdomen. Puis elle lance ce fil au hasard, au gré du vent. S'il ne rencontre aucun support, elle le ramène et le réabsorbe. Klle renouvelle l'opération jusqu'à ce que.

par un heureux hasard, le fil rencontre un objet fixe (branche par exemple)et s'y colle. L'araignée peut utiliser ce fil comme moyen de locomotion ou pour fabriquer une toile qui lui servira de demeure ou de piège. Les fils de soie des araignées sont d'une extrême résistance; à diamètre égal, ils sont plus résistants par exemple que les fils d'acier.

La Grangeneuve date de huit siècles Un jour de marché à l'Institut agricole de Grangeneuve. l'oeil flâneur a saisi à l'entrée du hall principal cette magnifique pierre embellie d'une plaque sur laquelle on peut lire ceci: «Sur cette terre, l'Abbaye cistercienne d'Hauterive, fondée en 1158, construisit en 1263 une nouvelle grange. La Grangeneuve, qui donna son nom au terroir sis entre Glâne et Sarine.»

8 FRIBOUPG

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Gare aux pirates ! Les transports publics amènent des millions de gens d'un endroit à un autre chaque année. Dans ces moyens de déplacement, l'avion et le bateau ont été sujet à certains moments à des actes de piraterie. Le bus serait-il la nou¬

velle proie des pirates? Rassurez- vous, l'armée semble là pour nous protéger!!!

D.S.

Aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé. Ce qui avant était perm is est mainte¬

nant interdit et quelquefois c'est le contraire.

De ce fait existe les règles de la circulation.

Mais voici: est-ce permis de circuler avec un panneau d'interdiction???

Photo D. S.

Sous le pont de...

Si vous vous baladez près du pont de Zähringen, vous pourrez emprunter ce cou¬

loir particulièrement intéressant juste au premier niveau du pont.

Si vous êtes en voiture, sachez prévenir ceux que vous pourriez rencontrer, car c'est une voie unique, à double sens.

Si vous êtes à pied, prenez le temps d'ad¬

mirer le cours de la Sarine et ses abords.

Photo D.S.

Vain présage...

La superstition, c'est-à-dire le fait de croire que certains actes ou certains signes en¬

traînent d'une manière quelconque des conséquences bonnes ou mauvaises, laisse certaines personnes indifférentes... Avez- vous déjà passé sous une échelle?

Photo D. S.

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Renouvellement de votre abonnement Dans notre précédente édition nous avons encarté un bulletin vert destiné au renouvellement de votre abonnement pour 1986.

Votre fidélité sera pour nous un encouragement à continuer sa parution et à vous offrir ce divertisse¬

ment bimensuel.

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sions CVE-EEF-PTT

10 FRBOURG

(11)

© Les Editions Fragnière Fribourg présentent

RAPT À CHÂTEAU-D'OEX avec

Daniela Maniglio: Daniela Alexandre ïurrian: Alexandre Christophe Turrian: Christophe Jean-Claude Turrian: Jean-Claude

Nous remercions vivement l'Office du Tourisme de Château-d'Oex pour l'aide apportée à la réalisation de ce roman-photo Scénario et mise en scène: Jean-Marie rolle

Prises de vue: Luc Grandjean 2e épisode

- Surtout ne manque pas le spectacle, ça en vaut vraiment la peine...

DE TOUS LES CÔTÉS LA VUE EST SUPERBE. DANIELA EST ÉBLOUIE PAR TANT DE SPLENDEUR. ET CHRISTOPHE, EN ENFANT DU PAYS. LUI DONNE LE NOM DES MONTAGNES QUE LA LUMIÈRE DE CETTE JOURNÉE REND BIEN VISI¬

BLES.

'''

EFFECTIVEMENT. LE PANORAMA EST EXCEPTIONNEL.

PAR LA VITRE ARRIÉRE DE LA CABINE ILS PEUVENT CON¬

TEMPLER CHÂTEAU-D'OEX.

- Ne me rends pas la tâche difficile, Christophe. Je te sens contrarié mais je ne peux pas faire autrement. Nous nous reverrons avant mon départ, tu lésais bien...

FAISANT MINE DE NE PAS S'OCCU¬

PER D'EUX, L'INCONNU EST TOU- ! JOURS LÀ, BIEN DÉCIDÉ À | RESTER SUR LEURS TALONS.

FRIBOURG

(12)

QUELQUES MINUTES PLUS TARD, . SUR LE CHEMIN DU RETOUR.

- OK! Pardonne-moi pour tout à|

l'heure... C'est vrai, je n'arrive pas à I chasser ma morosité en songeant [ que je passerai l'été sans toi.

PEU APRÈS, DEVANT L'INTERNAT *38

lé DE DANIELA. !

«. • ' s m it * , /

» > : fil .. k'-- tel >#i

•« '' *■

- C'est la même chose pour moi, mais]

je suis heureuse que ta bonne humeur revienne.

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DANIELA, LA GORGE NOUÉE, REGARDE CHRISTOPHE S'ÉLOI- I GNER. ELLE DOIT LUTTER DE TOUTES SES FORCES POUR NE

|i PAS LE SUIVRE ET SE PRÉCIPI-

1 TER DANS SES BRAS.

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v IV - Je viendrai te chercher demain I matin à 8 h. Nous aurons ainsi encore I quelques minutes avant ton train pour | Genève.

■ Oui, et agis comme aujourd'hui. Ne I [h stationne pas devant le pensionnat.

| Je ne veux pas que le directeur | sache...

COMME S'IL L'AVAIT PRESSENTI, | CHRISTOPHE REGAGNE SA VOI¬

TURE AVEC HÂTE ET DÉMARRE | SUR LES CHAPEAUX DE ROUE.

(- Christophe est un garçon fantasti- ' que. Il faut que j'en parle à mes !

l ^- parents... J'ai tout l'été pour les prépa- T ' / " rer à l'idée de notre mariage.)

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tF&n

(13)

AU MEME INSTANT, UNE VOITURE FONCE EN DIRECTION DE DA¬

NIELA.

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UN VIOLENT COUP DE FREIN I SURPREND LA JEUNE FILLE QUI J jjr£ ~ ' \ ^ SE RETOURNE, APEURÉE.

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L'INCONNU, QUI AVAIT SUIVI DA- INIELA ET CHRISTOPHE DEPUIS LE I

DÉBUT DE L'APRÈS-MIDI, BONDIT | HORS DE LA VOITURE.

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te sez-moi!

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| AVANT QUE DANIELA AIT PU RÉA-1 IgIR, IL SE PRÉCIPITE SUR ELLE.

[SANS MÉNAGEMENT. LE FOR- ICENÉ POUSSE LA JEUNE FILLE JEN DIRECTION DE SON VÉHI- ICULE.

(14)

SS'-iWV- ■«$% '"'< ï*i?Bg/ÊÉ : .fciS y >■ y*« y; 4/,*

if

Nv«,

i I • Voilà ma belle... Tu vas te tenir bien I tranquille. Je vais te faire visiter ma I propriété...

[ALEXANDRE, LE KIDNAPPEUR, N'Y EST PASl

| ALLÉ DE MAIN MORTE: DEVANT LA RÉSISTANCE I S DE DANIELA, IL N'A PAS HÉSITÉ À L'ASSOMMER |

D'UN VIOLENT COUP DE POING.

CE QU'IL ENTEND LE GLACE | D'EFFROI.

«... d'un richissime industriel a été

*• A enlevée hier soir à Château-d'Oex.

Aucune demande de rançon n'a encore été demandée. La police yf enquête.»

---

C<\

■-\

CHRISTOPHE SONGE SOUDAIN À!

ALEXANDRE. LE CÉLIBATAIRE DU ; CHALET D'EN BAS QUI, LORS-!

QU'IL EST IVRE, TIENT TOUJOURS » LES MÊMES PROPOS. f

(- Et si c'était... Je peux toujours aller | vérifier...)

! - Y en a trop qui... qui ont du po.

pognon... ici. Un... un jour je... je.

, leur montrerai. Gosses de riches.

| pou... pourris. ^

•■H®*!

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MON PAYS, C'EST.

Le plaisir par ta santé par Gérard Menoud

été prévues et on a fait appel pour les animer à des personnalités aussi compétentes que dévouées. En parallèle avec ces rencontres, une exposition: La santé, source de plaisir, a complété les exposés oraux.

Connaissez-vous la ligue?

Cette prise de conscience dont j'ai parlé plus haut a besoin, pour réussir, de la durée. Si, la quinzaine passée, la population retombe dans l'indifférence, l'opération n'aura pas atteint son but. Il faut un «bang» et des ondes de clioc, dont les échos feront naître d'autres ondes encore pour que l'opinion reste cons¬

tamment en éveil. Il était important de parler

Dans un dépliant explicatif, la ligue souligne qu 'une enquête suisse a montré que Fribourg vient au deuxième rang pour «la consomma¬

tion moyenne d'alcool calculée selon l'absorption quotidienne de 50 g d'alcool pur par les hommes de plus de 20 ans». La Lifat s'est fixé les objectifs principaux suivants:

l'information - la prise en charge - la collaboration. Nous avons vu tin volet de l'information, mentionnons l'aide aux person¬

nes en difficulté par le Centre psycho-social qui estjtrrSérvice dèfiîuit et par la clinique

«fArfPlatanesj^ftiifoncthwne comme station d'urgency en ctyrgbdes personnes en it à la collaboration, elle

«Pour un plaisir, mille douleurs.» Le pauvre et grand Villon savait à quoi s'en tenir quand il jeta ce cri à la face de l'humanité. Il parlait en connaissance de cause. On a coutume de répéter.- l'homme n'a pas changé. C'est une facilité qui nous dispense de réfléchir.

L'homme a changé, en bien ou en mal. Une chose est certaine, il a l'habitude de ne prendre conseil que de soi. Pour qu 'il change, il faut donc qu 'il y ait en lui, selon ta formule moderne: prise de conscience.

Quand on veut s'adresser au grand public, et surtout à la jeunesse, le ton de la morale ne passe pas mieux qu un plat mal cuisiné. C'est pourquoi la Ligue fribourgeoise contre l'al¬

coolisme et les autres toxicomanies (LIFA T) a placé sa quinzaine de la santé sous le signe de la bonne humeur. A u lieu d insister lourde¬

ment sur les méfaits des drogues, elle a mis l'accent sur un slogan: La santé: une vraie source de plaisir!!! Joignant le dessin à ta parole, un dépliant nous montre un jeune escogriffe dégingandé et bien pourvu en gueule, catapulté par le plaisir d'avoir échappé aux noirs démons. Mille plaisirs pour une douleur...

Les prises de conscience ne vont pas de soi. On peut multiplier les écrits et les mises en garde, rien ne vaut l'approche humaine sur le terrain de la vie communautaire.

La Lifat a engagé un beau pari. Cette

«quinzaine», préparée avec grand soin, a débuté en 84 dans la Broyé, puis dans la Veveyse. Elle a commencé en Gruyère le 6 no¬

vembre, pour se terminer le 11 décembre.

Pour la Gruyère, le plan d'action a été présenté lors de la conférence de presse tenue au château le 22 octobre, sous la présidence de M. le préfet Meyer. M. R. Déglise, président de la ligue, et M""' F. Eisenring ont présenté la fonction linéaire de l'organisation. Celle quin - zaine de la santé est une grande entreprise et, en Gruyère, les dirigeants de la ligue ont été aidés activement par la préfecture et par un groupe de travail. Il importe de loucher en premier lieu notre petit univers scolaire qui comprend les écoles primaires, le secondaire inférieur, le collège et l'école professionnelle.

Ce n'est pas la première fois que le corps enseignant est mis à contribution, étant de nature commis aux grandes tâches de l'éducation. Cependant, c'est la première fois qu 'une telle tentative est abordée de façon systématique et globale. La prévention en est la pierre de touche, mais il faut aussi montrer au grand public que des problèmes aussi actuels que brûlants sont bien réels:

l'alcoolisme dans la famille et l'entreprise, la société face à la drogue, le sport comme fadeur d'équilibre, ta diététique. Et l'on pourrait encore développer d'autres thèmes.

En Gruyère, sept séances d'information ont

avec le sourire, de la santé d'abord. Amxn paysan qui affirmait que «la /anté,/c'est l'essentiel» un clerc rétorquait fu 'ilgavait là une formule païenne. Il faut eiï-fùrtr avec ces clins d'œil à la souffrance. La douleur est assez bien répartie sans qu 'on en rajoute. Si le Christ avait prêché le dolorisme, il n'aurait guéri exactement personne et taxé de chan¬

ceux les malades et les infirmes, au lieu de les remettre sur bon pied.

englobe tout un domaine de rapports avec le corps enseignant et diverses institutions. Lu Lifat offre son aide aux adolescents, aux jeunes et aux adultes. Le drogué est un malade. Il a donc droit aux égards de la société.

Le vin n'est pas une drogue, c'est une noble boisson, c'est l'abus qui opère les ravages.

Mais toutes les vraies drogues relèvent du tragique des mille douleurs.

FPBOURG 15

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LES SPORTS

HC Marly et HC Unterstadt DEUX CLUBS SUR LA VOIE DELA

SAGESSE

Elles seront deux, les équipes fribourgeoises, à dialoguer cet hiver dans le championnat de deuxième ligue. Le HC Marly, qui digère appa¬

remment pas trop mal sa relégation, et le HC U nterstadt partent en compétition avec un objectif raisonnable.

Que ce soit pour les banlieusards, comme pour les hockeyeurs de la vieille ville, la sagesse est cette année au pou¬

voir. En limitant leurs objectifs, le milieu du classement pour Marly, le maintien pour Un¬

terstadt, les deux clubs ne prennent semble-t-il pas de grands risques. Il est vrai que, compte tenu des difficultés qui sont les leurs pour as¬

surer une préparation optimale, ils ne peuvent sans autre se lancer dans des opérations d'envergure et clairon¬

ner trop haut leurs véritables intentions.

Un père spirituel

Son passage de deux saisons en première ligue. Marly faillit le payer par... la dissolution pure et simple du club. Cette aventure a en effet laissé quelques tra¬

ces l'hiver dernier et grâce à l'abnégation de deux personnes du comité, à savoir Monique W aeber et celui qui est en passe de devenir le père spirituel du club, Etienne Julmy. la société a survécu à la grave crise qui l'a secouée. Mieux, elle paraît au¬

jourd'hui avoir retrouvé des structures solides avec un comité présidé par un routinier du hoc¬

key. Charles Vez. et un en¬

traîneur qui connaît comme sa poche les rouages du champion¬

nat de ligue inférieure et la men¬

talité des Fribourgeois. Maurice Renevey.

Place aux jeunes

L'effectif s'étant réduit telle une peau de chagrin, les dirigeants marlinois abattent la carte de la jeunesse. En recrutant dans les rangs du HC Fribourg-Gotté- ron, ils donnent ainsi leurs chances à des joueurs qui pour différentes raisons ne pouvaient tenter le grand saut en première équipe. Ce qui n'est pas pour déranger Maurice Renevey: «Les gars sont décidés à travailler, je les connais tous». C'est vrai que.

fort des années passées dans le mouvement juniors de Gottéron, l'entraîneur Renevey s'est depuis longtemps forgé une idée sur la valeur des forces mises à sa disposition. «Nous nous sommes adonnés à une préparation spéci¬

fique. basée avant tout sur la condition physique. L'équipe n'a

Maurice Renevey: nouvel entraîneur du HC Marty, c'est un homme rusé qui connaît le hockey fribourgeois comme sa poche et qui a l'expérience des ligues inférieures.

Photos BRM

pas chômé, mais je ne peux me montrer trop exigeant non plus.

Il ne faut pas oublier que nous nous entraînons à partir de 22 h seulement, deux fois par se¬

maine. Je dois tenir compte d'un certain temps de récupération.»

Les propos de Maurice Renevey trahissent la nécessité d'une se-

LeHC Marlv. cuvée 1985-1986.

16 FRBOURG

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LES SPORTS

conde piste de glace du côté de St- Léonard. un aménagement qui, soit dit en passant, favoriserait les intérêts du HC Unterstadt également.

Dans cette attente, les Marlinois limitent donc leurs objectifs. Sur ce point, le président Vez a sa petite idée: «Les personnes res¬

ponsables qui ont repris les des¬

tinées du HC Marly travaillent présentement à assainir la situa¬

tion financière déficitaire laissée par le passage en première ligue.

Pour ce qui est du point de vue purement sportif, nous misons sur une place au milieu du classe¬

ment. Mais notre souhait le plus cher, dans l'immédiat et en fonc¬

tion des circonstances actuelles, c'est de devenir un complément du HC Fribourg-Gottéron, un club filial en quelque sorte». Rai¬

sonnable dans ses intentions, le HC Marly paraît largement en mesure d'atteindre son but. Mey- rin et Star Lausanne sont peut- être une tête au-dessus, il n'em¬

pêche que Renevey. qui est un fin rusé, n'a certainement pas dévoilé tous ses atouts. Et nous ne serions pas surpris de voir les Marlinois tenir un rôle de contra¬

dicteurs féroces face aux autres formations qui. elles, ont dévoilé des intentions bien plus hautes.

Unterstadt: haut les cœurs!

Ils étaient une poignée de gens résolus à ne pas voir le hockey

disparaître définitivement de la Basse-Ville avec la démolition de la patinoire des Augustins. On a du cœur sur les rives de la Sarine, il n'en fallait guère plus pour que se forme alors le HC Unterstadt, composé essentiellement de gens du lieu. Entraîneur y compris. Et Unterstadt a tenu le pari puisque, quatre années seulement après sa fondation, il entame sa seconde saison en deuxième ligue. Les mutations à l'entresaison n'ont pas manqué dans l'équipe des Bas-Quartiers. Onze joueurs ont en effet rejoint les rangs, tandis que neuf autres s'en allaient. Ce phénomène implique bien sûr une nouvelle refonte des lignes, un travail visant à obtenir une homogénéité. Coup dur pour¬

tant! Pressenti pour succéder à Albert Grossrieder, Albert Ruf- fieux - celui-là même qui me¬

na... Marly à la première ligue - connut quelques sérieux ennuis de santé, d'où une impossibilité à assumer sa tâche. Qu'à cela ne tienne. La solidarité n'est pas un vain mot dans cette équipe et c'est le joueur Joseph Jenny qui se charge d'assurer l'intérim et qui a dirigé la préparation estivale et automnale.

Tout pour le maintien

A Unterstadt, on ne veut pas déplacer l'église du milieu du village. Consciente de ses possi¬

bilités. cette formation limite sa-

Albert Rufpeux. C'est lui le nouvel entraîneur du HC Unlersladl. Alleini dans sa santé, il a provisoirement coupé ce poste au loueur Joseph Jenny.

Photo P -I Bossy gement son objectif à un main¬

tien dans sa catégorie de jeu actuelle. Placée dans le groupe dit

«Neuchâtel-Jura», il n'y aura malheureusement pas de derby contre Marly, qui pour sa part lutte face à des Vaudois, Gene¬

vois et Valaisans. Elle a parfait sa préparation lors d'un camp d'entraînement tenu à Verbier.

«Nous savons que nous affronte¬

rons des équipes très fortes et que ce ne sera pas facile», explique Joseph Jenny, «mais nous som¬

mes prêts. L'effectif nous permet d'être optimiste vis-à-vis de l'objectif fixé, il ne nous reste qu a serrer les coudes». Sur ce plan, on peut faire confiance aux hockeyeurs de l'Auge. Tous ten¬

dent vers un même idéal et si présentement l'équipe paie quel¬

ques tributs assez lourds à de malheureuses blessures, elle saura limiter les dégâts pour ensuite frapper au bon moment, quand elle sera placée face à des échéances importantes. Principa¬

lement pour la simple et bonne raison que si l'on a sa fierté à Unterstadt, on sait aussi mouil¬

ler le maillot quand le moment de prendre ses responsabilités est arrivé.

Marcel Brodard

Le HC Unterstadt, cuvée 1985-1986.

FRIBOURG 17

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LES SPORTS

La gymnastique

artistique au féminin

Une jeune gymnaste surprise en

«plein vol » par l'objectif du photo¬

graphe.

Située à proximité du bâtiment scolaire, la halle de gymnastique de Treyvaux servait de cadre au championnat fribourgeois fémi¬

nin de gymnastique artistique.

Une branche dans laquelle les gymnastes fribourgeoises sont parvenus à se faire connaître bien au-delà des frontières locales grâce notamment à Claudia Ros- sier, dont son appartenance à l'équipe nationale fut synonyme de succès répétés. Mais Claudia n'est plus active, elle s'est orientée dans le rôle de monitrice.

D'autres l'ont remplacée, telle Magalie Cotting (Freiburgia) qui appartient au cadre national des espoirs mais était absente à Treyvaux, se trouvant engagée à l'échelon supérieur. En son ab¬

sence, c'est Christiane Schmutz, de la section de Prez-vers- Noréaz, qui décrocha le titre cantonal avec 36.55 points. Un total qui renferme quatre notes différentes. La gymnastique féminine à l'artistique comprend effectivement quatre branches:

les exercices au sol, les barres asymétriques, le saut de cheval et bien sûr la poutre. Cet engin -

i r Bd

^^^^*TZuire exigent une g pholos G. Bd Les exercices sur V

dont la largeur n'est que de dix centimètres - est difficile à maîtriser et, en général, redouté de toutes les gymnastes. Une chute, et c'est la note qui se trouve amputée de plusieurs dixièmes de point! Pour parvenir à maîtriser, et à dominer aussi, la poutre, la gymnaste doit s'astreindre à un entrainement très poussé. Répété moult fois aux entraînements, le geste doit être parfaitement assi¬

milé pour affronter le jury dans les meilleures conditions.

Pour se hisser dans le sommet du peloton, la gymnaste à l'artisti¬

que doit réunir plusieurs qua¬

lités: souplesse, élégance, audace, originalité dans le choix des diffi¬

cultés et parfaite maîtrise de soi au moment où le degré de diffi¬

cultés s'accentue. Si Christiane Schmutz remporta le titre canto¬

nal au niveau le plus élevé, celles qui s'octroyèrent la médaille d'or dans les autres catégories se nomment: Anne Kolly (Freibur¬

gia) au niveau 4, Nadine Brodard (Prez)au niveau 3, Valérie Mau- ron (Sales) au niveau 2 et Pier¬

rette Auguet (Romont) au niveau 1. Coup de chapeau également à la section de Treyvaux - que préside Gérald Kolly - et au responsable technique cantonal Hervé Bersier, d'Estavayer, pour la parfaite organisation de cette journée. Si chacune des concur¬

rentes quitta le village de Trey¬

vaux avec un large sourire, c'est que toutes se virent remettre un prix souvenir de très bon goût.

Une manière élégante de stimuler cette jeunesse sportive très en¬

thousiaste.

Course militaire de Fribourg Albrecht Moser, vainqueur

A l'heure du départ, sur la place de l'Hôtel-de-Ville.

Il n'y avait qu'une vingtaine de Fribourgeois sur les 575 concur¬

rents qui. le dimanche 8 septem¬

bre 85, ont pris le départ de la huitième course militaire de Fri¬

bourg, sur la place de l'Hôtel-de- Y'ille. Les Romands ne sont en effet pas des «mordus» de ce genre de compétition qui. en Suisse alémanique, suscite un engouement tout particulier. Les participants à ces joutes sportives furent salués par le major Roland Klaus, président du comité d'or¬

ganisation. lequel s'efforce par une coordination appropriée, de s'assurer la fidélité des coureurs habituels et à attirer l'intérét de nouveaux jeunes coureurs.

Il avait réalisé presque la moitié du parcours lorsqu'il a démarré à l'allure d'un jeune athlète et s'en est allé seul vers la victoire. Nous voulons parler d'Albrecht Mo¬

ser qui, par son retour à la com¬

pétition. a réussi un exploit. 11 a en effet couvert la distance de 24 km Fribourg-Courtepin- Cormondes-Guin-Fribourg en I h 29'06". Ce fervent des cour¬

ses militaires en Suisse a non seulement battu le record de l'épreuve mais il a remporté sa 52e victoire.

Texte et photos G. Bd

18 FRIBOURG

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LES SPORTS

Gymnastes fribourgeois à Arconciel

Conscients du rôle du sport chez les jeunes

Figurant parmi les plus importantes associations sportives du canton, celle de la gymnastique tenait son assemblée des délégués à Arconciel, sous la présidence d'Antoine Krattinger, de Guin. De nombreuses personnalités, par leur présence, témoignèrent leur encouragement à une cause combien utile dans le canton. Dans son rapport présidentiel, Antoine Krattinger le releva très justement:

«Nous sommes conscients du rôle toujours important que remplit la gymnastique auprès de notre jeunesse aussi bien que chez les moins jeunes». Des sentiments partagés par Gabriel Kolly, président de l'Association fribourgeoise des sports, et Jean-Claude Chofflon, inspecteur cantonal des sports qui, tous deux, développèrent des thèmes convergents avec ceux du président cantonal des gymnastes fribourgeois.

une 3e place au 5000 m au championnat romand. Au chapi¬

tre des distinctions, Siegfried Hofstetter (SFG Guin), Heinz Kaufmann et Paul Scherzinger (SFG Morat) et Henri Coquoz (SFG Prez-vers-Noréaz) rece¬

vaient l'insigne du Mérite de l'ACFG, alors que Romuald Pas- quier (Bulle), Hermann Sciboz (SFG Treyvaux), Otto Zürcher (SFG Morat), Christian Progin (SFG Courtepin-Courtaman),

Roland Schmid, Jean-Claude Sa- vary et Gilbert Maridor (tous de la Commission de jeunesse) fu¬

rent récompensés pour plusieurs années de monitariat. Intense activité en vue pour la gymnas¬

tique dans le canton. Jugez plu¬

tôt: les 14 et 15 juin I 986: Fête cantonale des jeunes gymnastes à Charmey, les 21, 22, 28 et 29 juin: Fête cantonale de gymnas¬

tique à Châtel-St-Denis, les 26 et 27 avril: Fête romande des artis-

Les différents rapports présentés aux délégués attestèrent de la vitalité de la gymnastique dans le canton, tant au niveau des sec¬

tions qu'au niveau individuel. Au championnat romand de sections à Bassecourt, la section de Morat remporta la finale en gymnas¬

tique cat. B, celle de St-Aubin obtenait la médaille de bronze dans la même discipline, celle de Tavel s'adjugeait une médaille d'un métal identique aux barres parallèles cat. B et une d'argent au jet du boulet. Au niveau individuel, le quatuor de la SFG Guin décrocha le titre de cham¬

pion suisse au 4 x 100 m, Nor¬

bert Hofstetter obtenait la 3e

place au lancer du disque et Marius Hasler - également de la

section de Guin - enlevait aussi Une vue de celte assemblée. PholosG. Bd

Les membres du comité cantonal, avec au premier plan, debout, M. Antoine Krattinger, président.

. s

m tA y

tiques à Fribourg et, en 1987:

Fête romande de gymnastique à Bulle, les 25, 26, 27 et 28 juin.

Présent à l'assemblée, le prési¬

dent du Grand Conseil Henri Liaudat s'aperçut lui aussi que la gymnastique se porte bien dans le canton.

FRBOURG 19

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LE MONDE LITTÉRAIRE

Paradis naturels d'Europe

Le continent européen héberge encore quelques paradis naturels.

Ceux-ci sont toutefois menacés.

Avec leur nouvelle série d'ou¬

vrages intitulés '(Paradis na¬

turels d'Europe», les Editions Silva se proposent de présenter, par le texte et l'image, ces der¬

niers paradis naturels et d'éveiller l'attention des lecteurs sur les dangers qui les menacent.

Les deux premiers volumes ve¬

nant de paraître sont consacrés aux Alpes, à la mer du Nord et au Waddenzee.

Les auteurs de ces albums il¬

lustrés sont Ursula et Willi Dol¬

der. ayant fait preuve de leur savoir au cours de nombreuses publications. Dans le volume

«Les Alpes», ils nous présentent, de façon saisissante, le massif alpin servant d'habitat aux plan¬

tes. aux animaux et aux hommes.

Ils nous montrent les régions montagneuses, en grande partie préservées, et nous engagent à protéger et à conserver ces der¬

niers paradis alpins. Quant au volume «La mer du Nord et le Waddenzee». il nous mène à la découverte de paysages moins

familiers, situés le long des côtes hollandaises, allemandes et da¬

noises qui. bien que fortement menacées, constituent encore des paradis naturels pour de nom¬

breuses espèces de plantes et d'oi¬

seaux parmi d'autres animaux encore. Les textes hautement ins¬

tructifs sont en outre illustrés de

magnifiques photos en couleurs, de dessins et de cartes.

«Paradis naturels d'Europe»

Volume I : «Les Alpes», volume 2: «La mer du Nord et le Wad¬

denzee». en vente aux Editions Silva, Zurich. 19 fr. 50 + 500 points Silva par volume ( + frais d'envoi).

Poèmes pour un soir d'automne L'AM-STRAM-GRAMITE de Ion Caraion est un très joli livre de poèmes adaptés par Georges-Emmanuel Clancier. Vahé Godel. Ho- tia Liman, Jean Malrieu.

Robert Marteau. Janine Mitaud. Danielle Obadia.

A. Rapaport. Jean-Claude Renard. Pierre Oster et Jean-Pierre Valloton. Au fil des pages, on y découvre un enrichissement culturel et intellectuel qui nous fait mieux comprendre encore la vie.

Ce bouquin de poèmes est en vente aux Editions Jean- Marie Bouchain. CP 17.

1095 Lutry.

Ja kotse doit patè

Kan on vou chè maryâ

Kan vin Vidé dè chè maryd.

K 'on krè ke chin pou iihre ulilo.

On fà tyè dè kore dè trakoud.

On ne chè chin dyèmé iraniyilo.

Li a prd dè gale rnochi.

Prà dè dzounètè inbriyà.vè.

On ch 'inhalé chin rin vouilyi.

On fà di ride j'inmodàyè.

L'è chyd hou gale muiiyon, Piniold k'ne cltan rin fére.

Ke tiron lè mèyou tsavon.

N'in konyechon prou la manière.

Inpyèyon di mo rètsértyi.

Va pà granlin k'Ie kd trabelsè.

Fà pd chè léchi indremi.

Chulo mouid yà to chin mené.

Kan cliaron prindre a tan dè cliouyn, Po rèyi hou k 'cheron lou fènè, Tyè k 'lè fivé prinnyon dè lin, Po rèyi lou isépi lou robè.

Lè dzin cheran prou mi maryd.

L ari mé dè bounè famiyé.

Prou min dè i'omo indyabyd.

Ma prou chure mé dè viyè pvé.

Tanpi po hou k 'chon jou prêcha, Ke l'an pd jou liji d'atindre.

Véron d:a kan cheron yétà.

Ke l'an iru mankd dè pahyinlhe.

Fudré portait dyèmé oubyd.

Ke parmi hou k lrénon lou boutha.

Ti hou k'ian volu lou maryd, L an fè po ré avè lou koutha.

Dzojè a Marc

20 FRIBOURG

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Elle aimait voir

pousser les fleurs Une attaque l'avait surprise en plein mois

d'août. Elle cueillait quelques fleurs dans son jardin pour en faire une décoration qui parfumerait sa belle cuisine enso¬

leillée. Elle sentit sa tête bourdonner. Ses jambes ne la soutenaient plus. Elle s'appuya à la barrière et ce fut le trou noir.

Quant elle ouvrit les yeux, son fils et sa belle-fille se penchaient vers elle. Tout était blanc dans la pièce... Elle essaya de parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle ferma les yeux, cherchant des souvenirs... Elle devait être à l'hôpital, malade... Mais, était-ce possi¬

ble? Elle était dans son jardin, en pleine forme. Aurait-elle eu un malaise'! Mais elle se sentait bien, très bien même... Elle plongea dans le sommeil.

Lorsqu 'elle reprit conscience, sa tète avait retrouvé ses esprits. Mais son coté gauche laissait à désirer. Elle vit la sonnette au- dessus de sa tète... elle appuya... Une infirmière au visage souriant entra dans la chambre. Elle lui expliqua ce qui s'était passé et lui assura qu'avec une bonne rééducation elle serait à nouveau bientôt sur pied.

Elle avait dit vrai, l'infirmière... Elle pouvait se mouvoir presque comme avant, un peu moins vite peut-être, mais son état irait en s'améliorant. Elle y mettrait du sien... A sa sortie de l'hôpital, son flls et sa belle-fille vinrent la cher¬

cher. On rentra à la maison où tout était rangé. Un bon repas attendait. Au des¬

sert, son flls lui dit:

- Ecoute, maman, tu ne peux plus rester seule dans cette maison. Un malheur pourrait arriver à chaque instant. Nous ne serions plus tranquilles. Mais nous avons trouvé pour toi un home, à la campagne, car nous savons que tu n'aimes pas la ville. Tu y seras très bien, tu auras des amies de ton âge, du

personnel charmant. Nous viendrons te chercher chaque dimanche.

- Stop les frais, mon flls, j'ai compris.

Enmenez-moi là-bas, mais sachez que je ne reposerai jamais les pieds ici. Elle ne versa pas une larme en quittant la maison. Mais elle transforma le home en une grande famille. Elle commença par demander un petit coin de jardin, au fond du parc. Elle y sema des fleurs pour chaque saison. Elle remplit la maison de bouquets colorés et parfumés. L'année

suivante, tous les «solides» avaient leur petit coin de jardin.

Dès les premiers jours du printemps, les rires fusaient du fond du parc. Ceux qui ne pouvaient travailler achetèrent des livres de jardinage. Ils devinrent les conseillers indispensables. D'autres al¬

laient au marché acheter des bulbes, des semences, des rosiers et même des plants de framboisiers. Chacun prit plaisir à voir pousser les fleurs. Une table, un banc, des chaises furent installés à deux pas du jardinet. C'était devenu le coin préféré de tous. Chacun bénissait la vieille dame qui avait apporté avec elle son amour et sa passion des beautés de la nature.

Elle ne retourna jamais chez elle. Sa maison, celait du passé. Elle allait de l'avant, heureuse des sourires qui éclai¬

raient tous les visages. L'important c'était aujourd'hui et demain... Hier ne comptait plus... Et si quelqu'un avait de la peine, elle lui offrait, avec son amitié, deux doigts de liqueur de framboises de

«leur jardin».

- Chut! disait-elle, personne ne doit sa¬

voir qui nous distille cette framboise...

Si on venait à l 'apprendre, nous écope- rions d'une belle amende...

Et I autre hochait ta tète, heureux de cette complicité: - Personne ne l'apprendra jamais.

r.m.e.

Vivre au parfum des fleurs.

Pholo FI

FPIBOUPG

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Vuisternens-en-Ogoz:

noces d'or pour un couple Par une belle journée automnale qui

avait réuni toute la famille, M. et Mmc

Ernest et Odile Piccand ont fêté leurs cinquante ans de mariage dans la joie et même dans l'émotion. Ce couple a élevé 12 enfants et il est choyé par 22 petits- enfants et 2 arrière-petites-filles. Cette étape de la vie a été marquée par le travail et par une grande générosité d'amour d'Odile et Ernest, qui sont l'exemple même d'un foyer uni.

Aux vœux déjà exprimés par la famille, FRIBOURG illustré se fait un réel plaisir d'adresser ses plus vives félicitations aux heureux jubilaires.

Petite localité broyarde. Les Friques compte depuis peu un fort sympathique nonagénaire, M. Paul Bovet. Le Conseil communal lui a rendu visite afin de lui offrir le fauteuil traditionnel. Ancien maréchal, M. Bovet est encore un apicul¬

teur bien connu dans la Broyé. FI lui présente ses vœux et y associe son épouse.

Notre photo: le Conseil communal en¬

tourant M. et Mmc Bovet.

Fribourg:

un bel anniversaire Mlle Julia Pilloud est née à Fribourg, où elle a obtenu son brevet d'enseignement en 1923, ainsi qu'une licence en lettres à l'Université de cette ville. Pendant qua¬

rante ans elle fut professeur de pédagogie à l'Ecole normale des filles. Malgré un engagement professionnel intense, elle s'intéressa encore à la vie de la commu¬

nauté. Elle fut également présidente des institutrices du canton, ainsi qu'un pion¬

nier parmi celles qui ont œuvré pour le suffrage féminin. Bénéficiant d'une re¬

traite bien méritée, elle vient de fêter son 80e anniversaire.

FRIBOURG illustré la félicite très cha¬

leureusement et lui exprime tous ses vœux de santé et de bonheur.

Photo H. Magnin L. M. - G. Bd Les Friques: nonagénaire à 1 honneur

Le stretching vin Exercices en po¬

sition assise pour les chevilles, les hanches, le bas du dos

En position assise, pliez la jambe et fai¬

tes pivoter votre pied, dans un sens puis dans l'autre, 20 ou 30 fois.

Pliez la jam be gau¬

che et croisez les mains juste en des¬

sous du genou. Pres- sez-la sans forcer contre votre poi¬

trine. Pour modifier l'étirement, appuyez avec le bras gauche, en direction de votre épaule droite. Après 30 secondes, chan¬

gez de jambe.

Fin

Penchez-vous vers l'avant pour soulager le bas du dos. Même si vous ne ressentez aucun étirement. cet exercice est bon pour votre circulation. Restez ainsi pendant 45 à 50 secondes. Pour vous redresser sans contraction, posez les mains sur les cuis¬

ses et servez-vous de vos bras.

FRBOUPG

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Quand votre cœur sfemballe, faiblit,

ne bat plus en mesure..

La Fondation suisse de cardiologie vous recommande d'aller voir votre médecin dès que les irrégularités du rythme cardiaque deviennent gênantes ou vous inquiètent. Un cœur en bonne santé peut parfaite¬

ment se permettre des fantaisies.

Mais seul un médecin sera en mesure de vous dire s'il s'agit de troubles graves ou non.

Beaucoup ne s'en aperçoivent même pas;

certains s'en inquiètent: un cœur en bonne santé s'offre parfois quelques ca¬

prices. Il s'emballe, s'arrête un instant, palpite, ralentit, perd la cadence. Ces troubles du rythme - ou arythmies - se manifestent souvent au moment de s'endormir. La plupart du temps, il suffit de se retourner dans son lit pour que tout rentre dans l'ordre.

Anodin ou non?

Mais on peut aussi avoir peur - peur que son cœur s'arrête pour de bon - lorsqu'on sent des extrasystoles, c'est-à-dire des battements de cœur qui se produisent trop tôt. On peut percevoir soit le battement prématuré (faux pas), soit la pause qui lui succède (comme le raté d'un moteur) et qui compense exactement l'avance du battement précédent. La sensation est plus désagréable lorsque l'extrasystole coïncide avec la contraction des oreillet¬

tes. car le sang reflue alors dans les veines du cou. au lieu d'être propulsé dans les ventricules.

«Les extrasystoles n'ont rien d'alarmant lorsque le cœur est en bonne santé», nous rassure la Fondation suisse de cardiolo¬

gie. à Berne (compte de chèques postaux N° 30-4356), qui, depuis 1967, apporte son soutien à la recherche dans le do¬

maine des maladies cardio-vasculaires et qui. de plus, s'est mise récemment à améliorer l'information de la population sur les possibilités de prévenir et de soigner ces maladies. Cette Fondation nous dit aussi: «Les assurances sur la vie considèrent que les extrasystoles sont un phénomène normal, même si elles sur¬

viennent en masse, en alternance, par paires ou en salves. Un traitement médi¬

cal ne s'impose réellement que si l'ary¬

thmie se révèle très incommodante.»

Le calme, une arme contre l'arythmie cardiaque

Quand le cœur s'emballe et que sa cadence atteint 1 20 à 200 battements par minute ou même davantage, cela peut nous ef¬

frayer. Si les crises se répètent à interval¬

les plus ou moins proches, les médecins parlent de tachycardie paroxystique. On peut vivre avec elle et il y a des moyens simples de surmonter ces accès. Il suffit souvent de s'étendre immédiatement en attendant que ça passe. Quand la crise est forte et subite, elle peut provoquer une

perte de connaissance passagère. Ce genre d'évanouissement d'origine cardiaque est presque aussi fréquent que le véritable arrêt cardiaque de quelques secondes, dit crise d'Adams-Stokes. Il faut prendre les extrasystoles au sérieux dans certaines circonstances bien définies, lorsqu'elles sont des signes avant-coureurs de fibrilla¬

tion ventriculaire. Mais le sujet n'a aucun moyen de le savoir par lui-même. Pour éclaircir le cas. il faudra lui faire subir un test d'effort ou un électrocardiogramme prolongé.

Discuter des possibilités de traitement avec son médecin

On est encore très mal renseigné sur la valeur des traitements de l'arythmie. Il est toutefois possible de dire qu'en prenant régulièrement ses médicaments, le patient atteint de troubles cardio-vasculaires peut améliorer la situation dans certains mo¬

ments critiques. Mais, dans tous les cas, il importe de peser avec soin ce qui présente le moins de risques pour lui: l'arythmie elle-même ou son traitement médica¬

menteux.

Noël des aînés

La fête de Noël des person¬

nes âgées aura lieu le ven¬

dredi 27 décembre à la salle Sainte-Thérèse, à Fribourg.

Nous vous invitons à venir partager ces heures de joie avec nous. Il suffit de vous annoncer au 037/24 45 02 ou 26 46 36 (heures des repas).

FRIBOURG

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L 'affaire Héli Freymond

par Albert-Louis Chappuis XXXVII Louise, elle, à dessein, avait gardé ses distances mais, maintenant que les foins frappaient aux portes des granges, elle s'était sortie un peu de sa tanière. La récolte abondante réclamant des bras pour la travailler, la fille avait trouvé là un bon prétexte pour s'avancer et offrir ses services. Jacques-Abraham ne les avait pas refusés. Héli encore moins.

Elle aimait d'ailleurs assez cette besogne qui lui permettait de travailler les bras nus. Ils devaient ainsi attirer le regard des hommes, surtout qu'elle avait soin de les dénuder jusqu'à l'épaule. Le soleil ne devait pas être le seul à s'en régaler tant ils étaient ronds et appétissants.

Lorsque Louise défaisait les andains, lorsqu'elle râtelait, son regard se portait surtout du côté d'Héli et, chaque fois qu'elle pouvait s'en approcher, elle ne manquait jamais l'occasion. Ça lui per¬

mettait de lui adresser quelques mots dont la nature n'était pas en rapport avec son deuil, loin de là.

Elle cherchait à reprendre contact. Le moment lui semblait propice. Elle en éprouvait le besoin.

C'est d'ailleurs au cours d'une furtive discussion qu'Héli lui redonna cet espoir en lui disant: «A ce soir. Du côté de la Solitude, comme avant. Puisqu'il fait beau!»

• • •

Louise n'avait pas eu besoin de recevoir cet appel deux fois pour être bien avant l'heure au rendez-vous.

Elle était fatiguée. Le faisant croire à sa mère, elle avait gagné sa chambre plus tôt que d'habitude pour enjamber la fenêtre au crépuscule, s'évadant du nid comme le font les chauves-souris à l'appel de la nuit.

Cela faisait plus d'une année que les deux amants ne s'étaient pas retrouvés au même endroit.

Le cadre était toujours pareil. Quelques herbes folles avaient bien pris possession de leur cachette, mais les sapins, eux, étaient toujours identiques. Avaient-ils grandi que cela ne s'apercevait pas. Sur le tronc de l'un d'eux, les deux cœurs qu'Héli avait griffés dans l'écorce avec son couteau de poche s'y trouvaient toujours.

La résine en avait avivé la cicatrice.

Cette rencontre avait pour eux, pour Louise particulièrement, une signification profonde. Elle devait marquer un tour¬

nant décisif pour son existence future.

Pour la sienne, et pour celle d'Héli éga¬

lement. Elle en était certaine. Lui aussi d'ailleurs mais, à ce propos, les promesses qu'il avait faites n'avaient plus ce même parfum qu'au moment où il les avait formulées.

Un grand pas venait d'être franchi pour les deux, un grand pas séparant l'époque où ils avaient préparé leur coup, de celle qui les voyait à nouveau réunis.

Le crime.

Leur forfait avait ce nom, mais ne les gênait nullement. Il était balayé par leur seule passion.

Oui, un grand pas avait été franchi depuis cette époque où tous deux avaient envi¬

sagé leur sinistre projet. Ils l'avaient réussi et, des criminels, le plus satisfait maintenant était sans doute Héli, alors qu'en apparence c'est bien Louise qui semblait la plus contente.

Héli était soulagé que tout cela soit terminé, derrière lui, tant il avait craint que cela ne réussisse pas comme souhaité ou que son projet soit éventé.

Il avait connu l'anxiété du voleur avant de commettre son méfait. Il connaissait maintenant la joie du malandrin qui, son acte réussi, compte le montant de son vol dans sa cachette.

Héli et Louise étaient dans la leur mainte¬

nant, non pas pour ouvrir les sacs dérobés dans un coffre afin d'inventorier leur butin, mais l'image était pareille.

Ils n'avaient pas à compter les liasses de billets, mais à faire le bilan de leur propre action.

Cette liberté retrouvée avait été suffisante pour que Louise retrouve, elle, toute sa volupté. Ce sentiment de pouvoir mainte¬

nant faire à sa guise l'avait embrasée.

Héli l'avait constaté dès leur rencontre. Il n'avait pas eu besoin de provoquer sa partenaire. Elle s'était donnée avec cette fougue que Freymond avait déjà connue tant de fois. Il l'avait retrouvée pareille, plus lascive encore, comme s'ils ne s'étaient pas revus depuis des mois, alors que leurs rapports n'avaient jamais réel¬

lement cessé.

Mais les deux amants n'étaient pas venus en ces lieux perdus et secrets que pour donner libre cours à leurs ébats.

Héli imaginait bien que sa maîtresse attendait de lui qu'il s'exprime et se demandait par quoi commencer. Il était un peu emprunté comme on peut l'être lorsqu'on cherche à se dérober. Il ne semblait en tout cas pas pressé de s'extérioriser.

En dedans, il se disait «Charrette de

bouèbe, elle me tient bien. Elle sait ce qu'elle veut!». Il se rendait compte com¬

bien il en était prisonnier.

Elle lui avait été précieuse pour mener à bien sa sinistre besogne. Il le reconnais¬

sait. Il l'avait désirée pour l'aider dans sa tâche à administrer le poison à sa femme, alors que lui n'avait fait que le transmet¬

tre.

N'y avait-il pas eu un calcul dans son cynique projet qui lui aurait permis de se dérober en cas d'échec, de nier avoir lui- même donné le poison fatal, pas plus dans la première tentative que dans la seconde.

- Charrette de bouèbe, se répétait-il.

Et, c'est bien elle qui se chargea d'entamer la discussion, ne supportant pas le silence.

Elle se lança pour le remercier tout d'abord avec son immuable slogan. Elle n'en trouvait jamais d'autre.

-Tu m'as fait rudement plaisir.

Héli voulait bien la croire. Lui, d'ailleurs, n'avait pas à se plaindre de son côté. Et d'entendre encore:

- Tu n'as pas changé. Au contraire. Il me semble que tu es meilleur qu'avant.

Il accepta ce compliment avec un léger sourire et la laissa poursuivre.

- Faut croire que le mariage t'a donné de l'expérience.

Héli lui tapa amicalement sur une joue, comme s'il voulait la gronder de son insolence.

- Ça te plaît pas, ce que je dis?

- Que oui!

- Parce que c'est vrai! Les femmes sentent les choses. Mieux que les hommes. Sur¬

tout en amour.

Son langage n'était pas celui d'une gamine et pourtant, qu'était-elle d'autre car rien n'était mûr en elle, sinon le vice.

Héli en savait quelque chose. C'était loin de lui déplaire.

- Tu crois, lui dit-il, en souriant!

- Je sais ce que je dis!

Elle voulait marquer son autorité dans un domaine où elle excellait.

C'est alors qu'elle continua, mais avec une question, avec un seul mot, chargé d'embarras.

- Alors?

Il n'y avait qu'elle, pour le moment, décidée à parler. Elle, questionnant; lui, répondant. Sans plus. Et voilà que ce mot était tombé, auquel il fallait donner suite.

Héli n'était pas dupe. Il savait ce que Louise désirait.

C'est elle encore qui revint à la charge, intriguée tout de même de ne rien obtenir.

- Alors, qu'est-ce qu'on veut faire mainte¬

nant?

Elle attendit un bref instant.

- Maintenant que tout s'est passé comme on l'a voulu.

Oui, tout s'était passé comme ils l'avaient souhaité.

(A suivre)

FRBOURG

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