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Pourquoi les palafittes ? : un cas africain de tabou

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Pourquoi les palafittes ? : un cas africain de tabou

SAUTER, Marc-Rodolphe

SAUTER, Marc-Rodolphe. Pourquoi les palafittes ? : un cas africain de tabou. Archives suisses d'anthropologie générale , 1951, vol. 16, no. 1, p. 90

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:97025

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90 NOUVELLES

JV

Pourquoi les palafittes ? Un cas africain de tabou

On discute encore à coup d'hypothèses sur les raisons qui ont pu inciter les Néo­

lithiques de nos régions à construire leurs villages sur l'eau.

Le professeur J.-R. Santos Junior, qui s'est fait un nom par ses importants travaux sur les races noires du Mozambique, a publié en 1945 une petite note 1 où il tire de l'oubli un petit fait susceptible d'éclairer un aspect de cette question.

Dans son livre sur les indigènes du Mozambique, A.-A. Pereira Cabral, parlant des Thongas de Gaza, sous leurs rois Binguana et Espaclanhana, rapporte qu'ils étaient en butte à la pression des Zoulous conduits par Gungunhana. Il note en passant:

« Il existe encore aujourd'hui des vestiges des palissades et des fossés que les peuples vassalisés de Binguana et d'Espadanhana ont construits pour résister aux Zoulous.

Ils se réfugiaient aussi au centre des petits lacs où ils construisirent des huttes sur pilotis (em cima de estacas), car il est expressément interdit aux Zoulous d'entrer dans l'eau. J'ignore les origines de cette singulière coutume, ainsi que de celle qui leur interdit de manger du poisson." M. dos Santos Junior énumère quelques cas de tabou de l'eau chez des peuples guerriers.

1 Dos SA:\'TOS JUNIOR, J. R.: Acirca da origem de palafita.s ctjrica11a.s na regi;o de Gaza (Nloça.mbique). Tra­

balhos da Sociedade Portuguesa de Antrop. e Etnol., Porto, X, 3-4, 1945, 4 pp.

Il sera évidemment toujours impossible de vérifier la vérité d'aucune hypothèse sur le mobile qui a poussé les Néolithiques à préférer l'eau des lacs à leurs rivages.

·une explication magique du genre de celle qu'on signale ici peut, dans certains cas, présenter quelque vraisemblance, mais il est évident qu'elle ne saurait suffire à justifier_

la persistance de cette coutume pendant plusieurs millénaires.

M.-R. SAUTER .

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