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ORGANE D'INFORMATION ET D'OPINION CORPORATIVES , Rue Samt-Lambert - M A RSEILLE

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Academic year: 2022

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La Revuede I Ecran

ORGANE D'INFORMATION ET D'OPINION CORPORATIVES

Paraissant tous les deux vendredis Prix : DEUX FRANCS 1 8 4 - 29 Janvier 1 9 3 7

M A D IA V O X

12-14, Rue Samt-Lambert - M A R SE IL L E

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A P P A R E I L S p o u r S a l l e s d e 2 0 0 à 2 . 0 0 0 P l a c e s

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P o u r to u s a c c e s s o ire s o u r to u te s m o d ific a tio n s

o u r v o t r e c o m p lè t e s a t is f a c t io n

C o n s u l t e z M A D I A V O X

M A D IA V O X c o n s tru it son m a té rie l - M A D IA V O X est " à la page L e M a té r ie l M A D I A V O X est m u n i des d e rn ie rs p erfectio n n em en ts

m i de la te c h n iq u e ■ ¡¡¡¡¡¡¡¡■ ■ ¡■ ¡¡■ ¡¡■ ■ ¡¡■ ¡¡¡¡ëiiR ii

(2)

C ET TE SEMAINE VOUS VERREZ ;

à I O D É O N de M a rs e ille au C A P I T O L E d ’Avignon au C O L I S É E d e N im e s

LES DEUX GOSSES

d après 1 œ u v re célèbre J e P IE R R E D E C O E R C E L L E

R é a lis é p a r F E R N A N D H I V E R S

M u s iq u e de T IA R K O R IC H E P IN

A V E C

D O R V I L L E

M A U RICE E SC A N D E G ER M A IN E R O U E R

S o cié ta ire s de la C om éd ie-F ra nçaise

L U R V 1 L L E R O L L A N O R M A N

H I V E R S C A D E T R O G E R S

R O B E R T S E L L E R J E A N H E U Z É

L U C I E N N E C A C V I È R E S

ANNIE DUCAUX S E R G E G R A V E

L O U I S E M A R Q U E T

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Location MARSEILLE

B O R D E A U X

30, Cours de l’Intendance

La Revue de l'Ecran

ORGANE D'INFORMATION ET D'OPINION CORPORATIVES

— P A R A I S S A N T T O U S L E S D E U X V E N D R E D I S =

Directeur :

André de M A S I N I

• Rédacteur en Chef :

Georges VI AL

49, Rue Ed mond - Rosi a n d — M A R S E I L L E — Téléph. G a rib a ld i 2 6 -8 2

ABONNEMENTS ■ L AN FRANCE 30 FRANCS - ETRANGER 50 FRANCS - R. C. M arseille 76.236

1 0 " » A N N É E - N » 1 8 4 V E N D R E D I 2 9 J A N V IE R 1 9 3 7

A C TU A LITÉS

O rganisé p a r n otre excellent confrère (au fait, avez- vous re m a rq u é que tous les confrères sont excellents com m e to u tes les b ru n e tte s, p iq u a n te s et les économistes, d istin ­ gués) organisé, disais-je, p a r n otre excellent co n frère P ierre Heuzé, le G rand P rix de L a Critique vient d ’être, a ttrib u é au film Le Coupable, de R aym ond B ern a rd lequel a eu le ra re m érite de faire quelq u e chose de p ro p re en p a r t a n t de F r a n ­ çois Coppée. Après Léon Poirier et Je a n Renoir, voici donc R aym ond B e rn a rd satisfait. E t c’est très bien ainsi.

Il ne reste p lu s q u ’à souhaiter, d an s les mois qui vont suivre, la création d ’une douzaine d ’a u tr e s prix c in é m a to g ra ­ phiques. Ainsi, au ra-t-o n à chaque coup fait plaisir à des gens aussi estim ables que M. Léon P oirier, et tou t le monde, ou à peu près, se trouvera-t-il content.

E t puis, peu t-ê tre ainsi, tro u v era-t-o n la possibilité de cou ro n n er, d an s la douzaine, deux ou trois œ u v re s de la classe de César, J e n n y , Le Crime de M. Lange, Beethoven, Le R o m a n d ’un T richeur, Hélène, Le Roi, Club de F em m es, Sous les y e u x de l’Occident ou Mayerling.

En p a r la n t de Mayerling et du Prix du Cinéma français, j ’en découvre une bien bonne dans La Cinématographie française. Cette revue publie, et co m m ente favorablem ent, une lettre de l’A ttaché Commercial près l’A m bassade de F ra n c e au Brésil, lequel pro teste avec énergie parce que M ayerling, q u ’il appelle ce m a g n ifiq u e f ilm fra n ça is, a été é tiquetté allem an d p a r son d is tr ib u te u r à Rio de Janeiro.

Ainsi, on revendique p o u r ce film, h o rs de nos fro n tiè­

res, la n a tio n alité française, alors q u ’on la lui refuse, à l’in ­ térie u r afin de ne pas être obligé de lui décerner le Grand P rix du Cinéma français.

Qui osera encore av a n cer que nous ne som m es pas o p p o rtu n iste s ?

Décidément, nos p ro d u c te u rs m a n q u e n t d ’im a gination ! Il est c a ra c té ristiq u e de n o ter p a r m i les films (pie n o u s v er­

ro n s ou qui se ro n t vra ise m b la b le m e n t to u rn é s en F ra n c e cette année, le n o m b re de p ro d u c tio n s déjà vues en m u et ou m êm e depuis le début du p a rla n t. Je cite, com m e cela me vient : L a Rose effeuillée, Blanchette, La Chèvre a u x pieds d ’or, Le Passager, Trois jeu n es filles nues, La Sonate à K reutzer, Le Courrier de L yo n , T om beau hindou, N u its de Princes, Le F auteuil gb, Sarati le terrible, La Madone des Sleepings, Feu, Gigolette, L a Chaste Suza n n e, etc...

Le jo u r où j ’a u r a i une h eu re ou deux de loisir, j ’essaie­

rai de faire le décompte des p ro d u c tio n s m u ettes rééditées en p a r la n t, et j ’en déduirai le p o u rcentage p ar ra p p o rt à la p ro d u c tio n totale. Ce sera c e rta in e m e n t édifiant.

Il convient de noter, p o u r être juste, que les A m éricains en sont au m êm e point que nous.

Et on re com m ence ra avec la couleur.

E t on r e m e ttr a ça avec le relief.

Et, quoi q u ’on invente ensuite, on peu t to u jo u rs être a s s u ré que ça servira à to u r n e r La D ame a u x Camélias, L es Misérables ou- La Pocharde.

Car l’esprit h u m a in évolue infiniment m oins vite que le progrès technique. E t c’est ce dont n ous crevons à l’h e u r e actuelle, dans tous les dom aines de l’activité sociale.

A. de MASINI.

Notre prochain Numéro (185) paraîtra le VENDREDI 12 FÉVRIER 1937

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l a r e v u e d e l ’é c r a n

PRÉSENTATIONS

FILMS PARAMOUIMT

« L’ASSAUT »

Un film presque d’actualité, dirait-on, qui nous montre un politicien intègre parmi tant d'autres qui ne le sont pas : ce rôle est dé­

volu à Charles Vanel qui est réellement ma­

gnifique de force, de séduction, pourrait-on dire, dans son interprétation de Méritai.

Alerme est naturellement inégalable dans son rôle de politicien marron au passé lourd.

Joffre, maîl)re-çhan.teur, “semble-f-i/l, fait sur mesure; Alice Fiekl, plus séduisante que jam ais ; Madeleine Robinson et Lemontier achèvent de donner à cette distribution l'éclat nécessaire à ce drame vivant. La me­

sure et le tact de ce film jointe au bon aloi de la photographie, malgré sa dureté font de cette production une oeuvre de premier ordre que le public verra avec le plus grand agrément.

Méritai, député intègre, devient chef et porte flambeau d'un parti politique puissant.

Aussitôt, la jalousie recherche et trouve dans son passé un fait qui peut le couler irré­

médiablement. Autrefois, il s'était approprié une somme de 4.000 francs pour sauver sa femme défunte depuis. Cet argent avait été remboursé peu â peu, mais le fait demeure.

C'est évidemment le meilleur ami de Méritai, Frepenu. (pii voudrait prendre sa place qui mène la campagne, son adversaire le devine et trouvant dans la vie de son adversaire une lourde responsabilité, s'en sert pour faire arrêter le chantage.

Maintenant, l'assaut repoussé. Méritai pourra songer à sa vie, à la jeune femme avec laquelle il pourra se remarier, à ses en­

fants. à la grande ligne droite qu'il a tracée pour toute sa vie politique.

La puissante pièce de M. Henry Bernstein sera à l'écran un succès certain pour la Pa- ramount.

SÉDIF

« TROIS. SIX, NEUF »

Pièce pseudo-gaie mais fort amusante : Itené Lefèvre, Renée Shint-Cyr, Meg .Lemon- nier et Jean Wall suffisent par leur jeu amu­

sant et vivant à rendre ce film extrêmement agréable. Les jolis paysages se superposant aux jolis minois de ces daines agrémentent les péripéties du film pour le plaisir du spec­

tateur.

Le jeune écrivain Pierre (René Lefèvre) n'a jamais osé déclarer sa flamme à Agnès (Renée Saint-Cyr) et la croyant partie pour l'Indochine, décide de se suicider. Sou pro­

je t est mis en échec par son ami Fernand (Jean Wall) et par l'amie de celui-ci Simone (Meg Lemonnier). lesquels ont toutes les qualités : tapeurs, gaffeurs, etc.

Agnès se laisse toucher par les supplica­

tions de Fernand et décide de dégoûter Pierre de son amour, sans résultat du reste puisqu'elle se laisse prendre au jeu après un enlèvement mélodramatique qui la transporte

dans le cadre le plus idyllique qui soit. Us gaspillent leurs jours dans la joie et le bon­

heur. Mais bientôt le temps s’est écoulé et ils doivent se séparer inexorablement. Agnès tente de se suicider mais tout se termine bien et les deux amoureux s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus se séparer l'un de l’autre.

Tout ce film, qui pourrait être tragique, est joyeux, il aggripe le spectateur et nous n'es­

pérons qu'une chose, c’est que le public soit aussi satisfait que nous de la vision de cette bande.

René Lefèvre est toujours l'interprète sobre et fin que nous ne voyons que trop rarement.

Renée Saint-Cyr est réellement une fort jolie femme jouant intelligemment. Dom­

mage que son timbre de voix...

Meg Lemonnier et Jean Wall, dans leur rôle de gaffeurs, d'une intelligence plutôt au- dessous de la moyenne, sont parfaits et c'est en somme un peu grûee à eux que les drames sont évités.

Ch. M.

FILMS R. K. O.

« MARIE STUART »

Toute nouvelle réalisation de John Ford peut être considéré comme un événement.

Des œuvres telles que Le Mouchant. Lu La- trouille Perdue, Je n'ai pua tué Lincoln, ne sont-elles pas parmi les plus marquantes de ces deux dernières années ?

Encore que nous aimions moins Marie SI liait que les trois films précités, nous re­

trouvons dans cette œuvre la même intelli­

gence, le même a rt d’animer les foules, le même sens des angles, des éclairages, des effets sonores.

Certes, cette histoire de Marie Stuart fera quelque peu sourire ceux qui ont puisé sur la vie intime de la célèbre reine d'Ecosse, leurs renseignements ailleurs que dans l'histoire officielle à l'usage des écoles. Mais, ainsi réalisée, cette œuvre nous offre une image attendrissante de cette souveraine douce, pure et malheureuse, victime de la jalousie, des intrigues et des complots.

Katherine Heplnirn correspondait fort bien au personnage ainsi imaginé et son interpré­

tation est sobre et juste.

Frédéric Mardi, qui s’améliore presque à chaque nouveau rôle, nous campe un Lord Bothwell plein de prestance, d’insolence et de ferveur.

Le reste de l’interprétation est parfait.

WARNER BROS FIRST NATIONAL

« CAIN ET MABEL »

Il y a, dans cette agréable comédie amé­

ricaine, bien des éléments propres i) en assu­

rer le succès auprès d’un public très varié : des interprètes connus et aimés, une grande mise en scène, de la boxe, du music-hall, des airs entraînants, etc.

Mabel est serveuse dans un grand res­

taurant. Elle y rencontre un journaliste, Rcilly, qui est cause de son renvoi. Mais Reilly se fait fort de trouver ii Mabel une situation au théâtre. La chance les sert tous deux, et Mabel, qui sait danser les claquet­

tes, est appelée i) remplacer la vedette d'une revue. Dans l'hôtel où elle répète, le dernier soir, elle trouble le sommeil d'un jeune boxeur, Larry Caïn, qui doit combattre le lendemain. Caïn, qui est allé demander du silence, est fraîchement reçu, et passe une

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nuit blanche, il perd son combat le lende­

main. et en conçoit une haine tenace pour Mabel, (pii vient de faire ses débuts sur les planches. Mais, ni Caïn, ni Mabel ne

« font recette » dans leurs spécialités res­

pectives. C’est pourquoi Reillv, d'accord avec le manager de Caïn, imagine une idylle entre le boxeur et la danseuse, idylle (|lii occupe bientôt la manchette des journaux de New- York. Mais, bien que s'étant prêtés à cette comédie, Mabel et Caïn ne s'en détestent pas moins, jusqu’au jour où ils s'aperçoivent qu'ils s’adorent. Ils se promettent d'aban­

donner, elle, le théâtre, lui, la boxe, et de se marier. Mais l’astucieux Reilly ne l'en­

tend pas ainsi, et divulgue aux journaux le secret des deux amoureux. Ceux-ci. doutant chacun de la discrétion de l'autre, rompent leurs fiançailles. Mabel retourne à sa revue.

Caïn à son match de championnat. Or, le soir du match. Mabel apprend la vérité. Elle abandonne tout, et se précipite vers l’arène.

Caïn, qui est en train tle gagner, entend la voix de Mabel, et se fait « descendre ». Cela n'a pas d'importance, puisque, maintenant réconciliés, les deux amoureux pourront rê­

ver d’une autre forme de bonheur.

Lloyd Bacon, spécialiste des films de revues, a réalisé une œuvre sensiblement différente des précédentes. Certes, il y a des scènes (le revue, dont l'importance atteint aisément à celles des autres productions du même ordre. Mais ici, le théâtre n'est pas le cen­

tre de l'action : la partie anecdotique y est primordiale, et le match de boxe final, au cours duquel Clark Cable révèle d'éminentes qualités, sera très goûté d'une partie du publie.

Marion Du vies, en dépit des ans, et grâce à une photographie habile, reste une jeune première dont nous aurions tort de nous plaindre, au pays de Calty Morlay et d'EI- vire I’opeseo. Et puis, il y a dans ce film, tissez de jolies girls pour nous faire passer sur ht vedette. Clark Cable est égal à lui- même. Le reste des interprètes est excellent dans le genre comique ; Allen Jenkins, Ros- coe Karns, Walter Catlett, Hobart Cava- nangh, David Cari y le, etc... A. M.

« LA FEMME DE L’ENNEMI PUBLIC » La vogue du film d’action, semi-policier, semi-aventure, ne semble pas s’amoindrir.

C’est pourquoi on nous a présenté cette ban­

de qui par son dynamisme et le jeu des ac­

teurs semble promise à un grand succès.

Dick Morane (César Roinéro) est un bandit de haute volée qui purge une peine de dé- tentie à vie pour un vol compliqué de meur­

tre. Il a fait impliquer sa femme, Lucie Ro­

bert (Margaret Lindsay) pourtant innocente et ne connaissant rien de sa véritable pro­

fession dans l’affaire, parce qu’il veut savoir où elle est à cause de son amour jaloux.

L’heure de la libération arrive pour celle-ci et dans une entrevue pénible avec son mari lui déclare son intention de divorcer, alors que lui promet à l’homme qui voudrait l'épou­

ser une mort violente.

Lucie, au bout de quelques mois, fait la connaissance d’un richissime jeune homme qui parle de l’épouser. L’indiscrétion des journaux apprend à Dick Morane la situa­

tion ; celui-ci prétextant des révélations à faire, s’échappe pendant son transfert.

Un agent fédéral, Louis Raine (I’at (>' Brien) comprend le pourquoi de l’évasion et tend un piège au bandit à l’heure du ma­

riage. Une seule difficulté, le « dégonflage » du prétendant en apprenant la situation. Rai­

ne le remplace. Morane évente le piège et voilà le policier marié malgré lui avec la jeune femme.

il s’agit de continuer la comédie et les jeu­

nes gens partent en soi-disant voyage de no­

ces et commencent à s’apprécier mutuel­

lement.

Profitant d’une minute d’inattention, le bandit enlève son ex-femme et à ce moment là le policier voit clair dans son cœur.

La police avertie grâce à une ruse de la jeune femme, attaque une auberge de bord de fleuve où les bandits e' leur proie atten­

dent l’occasion de s’embarquer pour la Havane.

Après une lutte palpitante les malfaiteurs sont abattus ou pris et Lucie délivrée. Cette dernière s’aperçoit elle aussi que son policier

Roscoë KARNS, Clark GABLE et Marion DAVIES dans “ CAIN ET MABEL ”

de mari amateur est loin de lui être indiffé­

rent et tout se finira très bien.

A côté de scènes puériles dans ce film quelques autres parfaitement traitées, par exemple, la scène de l’évasion dans le wa­

gon postal et la poursuite en auto qui arrive à donner le frisson.

P at O’Brien, s’il n’est pas d’un chic à toute épreuve, n’en est pas moins un bon garçon de policier bien sympathique.

Margaret Lindsay, remarquable dans son rôle. César Romero, Robert Armstrong, Dick Foran et Joseph King, font de cette distri­

bution un tout fort homogène qui contribuera certainement à faire de ce film un bande du plus haut intérêt.

Ch. MULLOT.

Nous commenterons longuement dans notre prochain numéro l'œuvre admirable que vieil i de présenter Warner Bros : La Charge de lu Brigade Légère.

P r é s e n t a t i o n s à v e n ir

MARDI 2 FEVRIER A 10 li., ItEX (PARAMOUNT) : l.a Légion des Damnés, avec Fred Mc Mur­

ray.

MERCREDI 2 FEVRIER A 10 h.. REX (PARAMOUNT) :

Champagne Valse, avec Gladys Swarthouf.

A 18 h., PATIIE-PALACE (GUY-MAIA) : (1 ¡galette, avec Florelle.

AUTRES DATES RETENT ES 17 Février: Worms, 18 h.

28 Février: Fox, 10 et 18 h.

114 Février : Fox, 10 et 18 h.

2 Mars: Fox, 10 et 1S h.

8 Mars: Fox, 10 et 18 h.

28 Mars: Artistes Associés, 10 et 18 h.

24 M ars: Artistes Associés, 10 et 18 h.

81 Mars: Artistes Associés, 10 et 18 h.

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B O I S M A U D I T ” QUI A OBTENU UN TRÈS GROS SUCCÈS.

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NOUVELLES de PARIS

LES PROGRAMMES

DU 2!) JANVIER AU 11 FEVRIER AGRICULTEURS : Beethoven,

AMBASSADEURS : La, Rebelle.

APOLLO : La, Charge (le la Brigade légère.

AVENUE : Théodore devient folle.

AUBERT-PALACE : Minuit, le 7.

BALZAC : Ramona, Charlie Chan aux Courses.

BONAPARTE : Beethoven.

CINEMASQUE : Voile des Illusions.

CINER1RE : .Uléma,i Aviateur.

COLISEE : Paris.

CHAMPS-ELYSEES : Le Vandale.

CINE-OPERA : César.

EDOUARD V II : The Green Postures.

GAUMONT : Hélène.

HELDER : L’extravagant M. Deeds.

IMPERIAL : Les Hommes nouveaux, MARBEUF : Sabotages et Poursuites.

MADELEINE : Nitchevo.

MIRACLES : La Fine Mouche.

MARIVAUX : Le Roi,

MAX LINDER : Les Bas-Fonds.

OLYMPIA : Le Coupable.

PÂRAMOUNT : Champagne Valse.

PARIS : Ban Francisco.

REX : La Loupiote.

STUDIO BERTRAND : Swing Time.

STUDIO 28 : Sing Babg Sing.

STUDIO ETOILE : Julika.

STUDIO PANTHEON : Femmes en révolte.

STUDIO UNIVERSEL : Cirque.

S A LLES D’ACTUALITÉS C1NINTRAN (Madeleine) : Permanent de

10 heures à minuit 30.

ACTUALITES P. P. (Excelsior) : Perma­

nent de 10 heures à 24 heures.

CINEAC (Faubourg Montmartre) : Perma­

nent de 10 heures à minuit 30.

CINEAC (boni, des Italiens) : Permanent, de 10 heures à minuit 30.

CINE L’AUTO (boul. des Italiens) : Perma­

nent, de 10 heures à minuit 30.

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LES FILMS NOUVEAUX

A L’ODEON

Les Bas-Fonds. — Nous avons enfin vu l'œuvre qui a mérité le Prix Louis Dell lie.

Nous pouvons dire maintenant « mérité » on toute connaissance de cause, car le film est exactement tel que nous le supposions.

D’après ce que l’on nous a dit, et autant qu’il nous en souvienne, Charles Spaak et Renoir se sont nettement éloignés de la pièce de Gorki, ce dont nous ne nous occuperons pas, car le film se suffit à lui-même. C'est le triomphe du travail d'équipe, d'une équipe de gens intelligents et aimant leur métier.

Tout est juste, tout est au point dans ce film. A peine pourrait-on lui reprocher quel­

ques longueurs dans son dernier tiers, et un dénouement où l'on ne retrouve pas suf­

fisamment la jeunesse, l'élan vers la vie de ces deux êtres jeunes qui s’évadent, qu'eus­

sent exprimé, dans leur style particulier, les Américains ou les Russes.

Par contre, il convient de mettre en va­

leur la scène au cours de laquelle Gabin tue SakolofC, qui est d’une intensité halluci­

nante.

Quant à l'interprétation, elle est absolu­

ment parfaite dans ses moindres rôles. Ser­

vis par le texte remarquable de Charles Spaak, Jean Gabin, Louis Jouvet, Wladimir Sokolotï, Su/,y I’riin, Junie Astor, .Jany Holt ont, sans jamais jouer en vedette, fait chacun dans ce film, leur meilleure création.

I.e cas est assez exceptionnel pour être noté.

Et c’est ce film qui a été écarté, pour les raisons stupides dont nous parlions récem­

ment, de la compétition du Grand-Prix du Cinéma Français : Honte, une fois de plus, à MM. Chataigner, Contenot et Oie (Midi-Ci­

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i-eaux, avec 1-Iarry Baur (Gallia-Cinéi). Se­

conde semaine d’exclusivité.

Messieurs les Ronds-de-Cuir. avec Lucien Baroux (Guy-Main). Exclusivité.

CAPITOLE. — Le Coupable, avec Pierre lîlanehar (Oyrnos-Film). Exclusivité.

Avec le Sourire, avec Maurice Chevalier (Paris-Oinéma-Loeation). Exclusivité.

ODEOX. — Le Marquis de Saint-Erremonl avec Ronald Colman (Artistes Associés). Ex­

clusivité.

Les Deux Gosses, avec Dorville (Midi-Ci­

néma-Location). Exclusivité.

REX. — La Fille du Bois Maudit, avec Silvia Sidney (I’aramount). Exclusivité.

Griseries, avec Lily Pons (Radio-Cinéma).

Exclusivité.

RIALTO. — Le Roi, avec Raiinu (Guy- Maïa-Fllnis). Deuxième semaine de seconde vision.

■Josette, avec Fernandel (Cyrnos-Film). Se­

conde vision.

STAR. — La Chaîne et Une Femme dans lu rue, avec Bette Davis (Warner Bros).

Exclusivité en version américaine.

Un bienfait dangereux, avec Aline. Mae Malion, et Une Enquête sensationnelle, avec Francliot Tone. Exclusivité en version amé­

ricaine.

XOAILLES. — César, avec Raima (Midi- Cinéma-Location). Dixième et onzième se­

maines d’exclusivité.

STUDIO. — Mister Floir, avec Fernand Gravey (Etoile-Film). Exclusivité.

Une Femme qui se partage, avec Jeanne Aubert (F. Méric). Exclusivité.

CLUB. — Le Crime de M. /,ange, avec René Lefèvre (Warner Bros). Exclusivité.

Sa Majesté est de sortie, avec Grâce Moo­

re (Osso). Exclusivité.

MAJESTIC. — Monsieur Personne, avec Jules Berry (A. G. I,. F.). Seconde vision.

On a volé les perles Koronoff, avec Mirna Loy, et La, Bohémienne, avec Laurel et Hardy (M. G. M.). Seconde vision.

REGENT. — Le Danseur du dessus, avec Ginger Rogers et L'Enfant (le la Forêt, avec Virginia Weidler (Radio-Cinéma). Seconde vision.

I.e Vagabond bicn-aimé, avec Maurice Che­

valier (Radio-Cinéma). Seconde vision.

COMtEDIA. — Turass-Boutba, avec llarry Baur (Sédif). Troisième vision.

■Jenny, avec Françoise Rosny (G. F. F. A.).

Troisième vision.

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Au Syndicat des Employés des Agences de distribution

de films de Marseille

Nous apprenons qu’à l’instar de ceux de Paris, les Représentants des Maisons de filins de Marseille viennent de se grouper of­

ficiellement avec les employés des agences dont le Syndicat a été constitué en juin dernier.

Ce Syndicat autonome aura pour lait d’étu­

dier dans l’esprit le plus large les revendi­

cations qu’impose en ee moment le coût de la vie.

Nous sommes heureux d'annoncer eetle fu­

sion qui prouve de plus en plus que notre corporation s'organise à l'exemple des plus importantes.

« Lo Charge de la Brigade Légère »

C’est un des plus passionnants épisodes de la guerre de Crimée, (pie Michael Curtiz, rendu célèbre par son film en couleurs:

Masques de cire, vient de reconstituer pour la W arner Bros, dans La Charge, de la Bri­

gade Légère, (¡00 jeunes hommes, un régi­

ment d'élite, délibérément envoyés à la morr et massacrés par l'artillerie russe, dans le défilé de Balaelava.

Poètes et historiens se sont emparés de cette Charge à la Mort : Tennyson l’a im­

mortalisée dnas an poème, et Michel Jacoby vient, se référant aux sources historiques, d'écrire le scénario du film do Michael Cuv- tir-, dont le Capitaine Blood, ou plutôt son interprête, Krroi Flynn. sera la vedette mas­

culine.

La Charge de la Brigade J,égaré sera une réalisation sans précédent. De véritables corps d’années de toutes nationalités ne durent-ils pas être levés pour figurer très exactement les différentes races (pii prirent part à l'une des plus belliqueuses épopées du -siècle dernier.

Quelques chiffres vous donneront une idée û peine exacte de l'ampleur de cette recons­

titution héroïque et romancée de la guerre de Crimée.

300.000 pieds de pellicule. 00 milles anglais ou 7ô kilomètres, la distance (pii sépare Pa­

ris de Fontainebleau, couverte par une suite ininterrompue d'images.

La presse américaine est unanime à dé­

c la r e r la scène de la charge irius forte et plus saisissante.encore que la célèbre course de chars de Ben-llar.

La première de La Charge de la B r ig a d e l égère a eu lieu le 3 novembre, au Strand Théâtre de New-York. Ce fut une des pre­

mières les plus triomphales qui aient été enregistrées dans les annales du cinéma, depuis Les Temps Modernes et -Je suis un Evadé.

Arrivé le surlendemain de Los Angeles, par avion, la charmante Olivia de Huvilland, qui en est la première interprète féminine, accepta de paraître sur la scène du Grand Cinéma. Acclamée avant la projection, elle

fut portée en triomphe par ses admirateurs, venus la guetter, à l'issue de la séance.

La lettre à l’immortelle aimée

« Mon ange, mon tout, mon moi...

« J'ai le cœur gonflé du trop que j'ai à te dire... Mes idées se pressent vers toi, mon Immortelle Aimée, interrogeant le destin, lui demandant s'il nous exaucera. Je ne puis vivre qu’avec toi. Jamais une autre n'aura mon cœur. .Jamais ! Ton amour m’a fait à la fois le plus heureux et le plus malheu­

reux des hommes. Toi ! Toi ! ma vie 1 mon tout ! Continue de m’aimer...

« Eternellement à toi. >>

Celle lettre passionnée de Beethoven, datée du (i juillet 1801, demeure un des grands mystères de sa vie sentimentale. Bien des fervents du culte beethovenien se sont pen­

chés sur elle, sans pouvoir préciser de façon certaine quelle en fut l'heureuse inspiratrice.

Assurément, le millésime permet de cir­

conscrire les recherches. A cette époque, deux femmes, deux visages romantiques de l’amour, deux apparitions charmantes dans l’enfer solitaire du musicien sourd: Juliette Guiceiardi et Thérèse de Brunswick, toutes deux ses élèves, qu’il a connues à Korompa, et qu'envoûtèrent sa musique, sous les arbres du parc, au crépuscule.

Mais .Juliette, qu’il chérissait avec une ardeur sans mesure, dédaignant son amour, épousera un homme de sa caste, le comte Gallenherg.

Et Thérèse, qui ne vit, qui ne respire que pour lui, toute sa vie il feindra de ne pas s’en apercevoir ; et chaque fois qu’il cédera aux penchants de son cœur, ce ne sera que pour mieux se reprendre par la suite. Seule, la mort du grand Ludwig anéantira l’espoir insensé de Thérèse.

Juliette... Thérèse... Les deux femmes de sa vie... Mais à qui cet aveu passionné ?...

On ne sait !

Et, s’il les avait confondues dans son cœur, en un seul et irréel visage de l’Amour, incarnant tous ses espoirs, tous ses désirs, tous ses rêves ?... L’âme humaine a de ces mystères insondables.

Dans son film, Abel Gance s’est efforcé de résoudre cette énigme. 11 l’a fait d’une manière toute personnelle, qui n'engage que sa propre imagination. Mais il l’a fait aussi avec une étrange perspicacité psychologique, une profonde reconnaissance du cœur fémi­

nin, une bien émouvante poésie.

Si cette délicate énigme amoureuse vous passionne, allez voir Un grand amour de Beethoven, que l'incomparable H arry Baur personnifie avec un réalisme hallucinant, entre Annie Ducaux et Jany Holt, qui incar­

nent ces deux frémissants visages antagonis­

tes de la femme.

« L’INVINCIBLE ARMADA »

IL Invincible Armada, est la désignation historique d’une flotte fabuleuse... la plus puissante qui ait jamais été construite avant

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le xvi” siècle. Cette véritable escadre avait été constituée par le roi d’Espagne Philip­

pe II, acquis à l’Inquisition, pour s'en aller à l’abordage des vaisseaux anglais, et si possible débarquer des guerriers sur les ter­

res hérétiques. La reine Elisabeth qui, on le sait, est la fille d’Henri V III, vint à Tilbury à la tête de ses troupes. D’audacieux guer­

rière réussirent à gagner la flotte espagnole qui mouillait au large, et b l’aide de brûlots l’incendièrent complètement.

Le film produit par Erich Pommer illus­

tre la carrière tragique de L'Invincible Ar­

mada,

« Arsène Lupin, Détective »

La Compagnie Française Cinématographi­

que distribuera pour les régions de Lille,- Lyon et Marseille, le film Arsène Lupin, dé­

tective, qu’Henry Diamant-Berger réalise actuellement d’après le roman de Maurice Leblanc « L’Agence B arnett ». Le rôle d'Ar­

sène Lupin est tenu par Jules B erry; nul mieux que cet excellent artiste n'était qua­

lifié pour camper ce personnage plein de fantaisie ; Su/.y Prim, Rosine Deréan, Ma- dy Berry, Suzanne Dehelly, Signoret, Tho- my Bourdelle, Aimos, Aimé Simon-Girard, Abel Jacquin, Georgius, Gilles et Julien. Ro­

bert Ozanne, René Navarre et Balder com­

posent une brillante distribution.

Une nouvelle création de Madeleine Robinson

Un personnage charmant de La Nuit de Feu, qui va surprendre tout le monde, c’est celui de la jeune tzigane Mascha, qui a rra ­ che Victor Francen à la mort.

Lorsque, au cours d’un récent cocktail, Mascha vint, avec Francen et Marcel L’Her­

bier, se joindre aux invités, personne ne reconnut en elle la blonde et pâle maman du Mioche. D'un brun cuivré, avec des sour­

cils relevés, deux longues tresses noires, sa gracile poitrine écrasée sous des rangs de sequins, ses hanches fines cachées par les innombrables fronces d'une jupe à fleurs large de quatre mètres, Madeleine Robinson ne se ressemble plus ! C’est au point qu'il fallut la présenter aux journalistes. Elle prit son succès avec bonne grâce et modestie, mais elle était très flattée : on le serait à moins !...

Le prochain film de Cecil B. de Mille

Cecil B. Mille, qui vient de terminer The Tlaimm/tn. envisage de réaliser prochaine­

ment une autre grande production intitulée The liuccaneer. A pet effet, il vient d'emme­

ner toute une équipe de techniciens en Loui­

siane.

« Les Loups entre eux »

Jean Murat, qui fut le Capitaine Benoît de 2° Bureau, et Jules Berry, le Commissaire Raucourt des Loups entre eux, ont repris chacun leur rôle respectif dans L ’Homme à abattre. Ce film d’action et de mouvement, qui retrace la vie périlleuse de ceux du 2e Bureau, oblige nos deux artistes à clmng'u- constamment de personnalité. N’y voit-on pas Jean Murat devenir illusionniste hindou, artilleur allemand, puis faux-mort ! Quant à Jules Berry, véritable émule de Frégoli, il est tour â tour un agent de police barbu, un chanteur des rues qui chante faux, uii

marchand de marrons au pittoresque accent de Saint-Flour, et enfin un Italien au parler volubile et zézeyant. Léon Mathot donnera le dernier tour de manivelle, cette semaine â Joinville.

Carole Lombard reste chez Paramount Carole Lombard, après cinq ans de colla­

boration avec Paramount, a signé un nou-

la r e v u e d e l ’é c r a n =====

veau contrat de trois années. La blonde ve­

dette, qui avait débuté, en 1931, avec It Pays to advertise, a tourné 23 films depuis celle date. Son nouveau contrat prévoit qu’elle réalisera au moins trois films par an.

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