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SÉQUENCE IV DIRE L AMOUR. LA POÉSIE AMOUREUSE DU MOYEN AGE À NOS JOURS. Introduction.

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Academic year: 2022

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SÉQUENCE IV

DIRE L’AMOUR.LA POÉSIE AMOUREUSE DU MOYEN AGE À NOS JOURS

Introduction.

1. Selon vous, de quoi peut parler le poète dans un poème amoureux ? Qu’y trouve-t-on ? Le poète peut :

vanter la beauté et les qualités de la femme aimée

déclarer son amour à cette femme

décrire l'état amoureux :

o souffrance (amour non réciproque, désir insatisfait, manque dû à l'absence de l'être aimé...)

o joie, bonheur (contemplation de la beauté de la dame, faveur accordée par la dame, amour réciproque)

o toute la palette des sentiments : inquiétude, désespoir, mélancolie, exaltation...

2. A votre avis, pourquoi la poésie est-elle un genre privilégié pour exprimer ou explorer les sentiments amoureux ?

Dès ses origines médiévales, la poésie française est marquée par le « lyrisme », soit l’expression des sentiments et des émotions personnels par le travail de la musicalité du texte.

Très tôt, l’expression des sentiments amoureux devient prépondérante : la beauté de la langue est mise au service de la célébration de la beauté de l’être aimé, ou de l’intensité du sentiment éprouvé.

3. Cherchez l’origine et la définition du mot « lyrisme ».

Le lyrisme est un courant poétique et artistique qui privilégie l’expression très vive des passions, des sentiments et des émotions personnels, en mettant l’accent sur la musicalité et le caractère esthétique des moyens d’expression du poète ou de l’artiste. « Lyrisme » vient du mot « lyre », instrument à corde typique des poètes antiques, qui chantaient leurs poèmes en s’accompagnant musicalement de leur lyre. La lyre devient, en art, l’attribut typique qui permet d’identifier un poète sur un tableau ou une sculpture.

Figure 1 Apollon, dieu de la poésie et des arts, et sa lyre (coupe grecque, Ve siècle av. J.-C.)

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Séance 1 : Dire l'amour au Moyen Age : la vassalité amoureuse

Objectifs de la séance :

découvrir les caractéristiques de la lyrique courtoise au Moyen Age

découvrir une forme poétique : la ballade

réviser les règles de la versification

1. Lisez le poème suivant (le texte de gauche est la version originale du poème, en ancien français ; le texte à droite est sa traduction en français moderne) :

5

10

15

20

Belle, bonne, nonpareille, plaisant, Je vous suppli, vueilliez me pardonner Se moy qui sui vostre grace actendant, Viens devers vous pour mon fait raconter.

Plus longuement je ne le puis celer Qu'il ne faille que sachiés ma destresse Comme celle qui me peut conforter, Car je vous tiens pour ma seule maîtresse.

Se si a plain vous vois mes maulx disant, Force d'Amours me fait ainsi parler, Car je devins vostre loyal servant Le premier jour que je peuz regarder La grant beauté que vous avez sans per, Qui me feroit avoir toute lïesse

Se serviteur vous plaisoit me nommer, Car je vous tiens pour ma seule maistresse.

Que me donnez en octroy don si grant, Je ne l'ose dire ne demander ;

Mais s'il vous plaist que de cy en avant En vous servant puisse ma vie user, Je vous supply que sans me refuser

Vueilliez souffrir qu'y mette ma jeunesse : Nul autre bien je ne vueil souhaidier, Car je vous tiens pour ma seule maistresse.

Belle, bonne, ravissante et unique, Je vous supplie, veuillez me pardonner Si moi, qui vis tendu vers votre grâce, Je viens à vous, raconter mon affaire.

Je ne saurais la cacher plus longtemps

Sans qu'il vous faille apprendre ma détresse ; Me consoler est en votre pouvoir :

Vous êtes seule à régner sur mon cœur.

Si je vous dis mes maux si clairement, C'est que l'Amour me contraint à l'aveu, Moi qui devins votre servant loyal Le premier jour où j'ai pu contempler Cette splendeur qui vous fait sans égale, Qui me mettrait au comble du bonheur Si vous vouliez me nommer serviteur Vous êtes seule à régner sur mon cœur.

Qu'un don si grand ait votre acquiescement, Je n'ose pas en faire une exigence ;

Mais s'il vous plaît que d'ici à plus tard Je consacre ma vie à vous servir, Je vous supplie d'accepter sans refus Que ma jeunesse y soit tout employée.

Je ne fais vœu d'aucun autre bienfait : Vous êtes seule à régner sur mon cœur.

Charles d'Orléans, Ballades, recueil écrit entre 1415 et 1440.

2. Répondez aux questions suivantes :

1. Qui est l’auteur ? De quand date le poème, environ ? Ce poème, écrit par Charles d’Orléans, date de la première moitié du XVe siècle (à la fin du Moyen-Âge, pendant la Renaissance).

2. Combien y a-t-il de strophes dans le poème ? Il y en a trois.

3. Combien y a-t-il de vers dans chacune de ces strophes ? Il y a huit vers par strophes (on appelle ces strophes des « huitains »).

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4. Combien y a-t-il de syllabes dans chaque vers ? Comment appelle-t-on ce type de vers ? Il y a dix syllabes dans chaque vers : ce sont des décasyllabes (deca = dix en grec).

5. Observez le texte en ancien français : dans la première strophe, notez avec des lettres (a, b, c, d) les vers qui riment ensemble. Faites la même chose pour les deux strophes suivantes. Qu’observez-vous ?

1ère strophe :

plaisant à son « en » à a pardonner à son « é » à b actendant à son « en » à a raconter. à son « é » à b celer à son « é » à b

destresse à son « esse » à c conforter à son « é » à b maîtresse à son « esse » à c

Les trois strophes sont toutes construites selon le même schéma de rimes : a, b, a, b, b, c, b, c, et on retrouve les trois mêmes rimes (en « en », en « é », et en « esse ») dans tout le poème.

Le poème est donc composé de rimes croisées (a, b, a, b) avec deux rimes suivies (ou

« plates ») (b, b) au milieu de la strophe. Cela lui donne une grande cohérence sonore (ce sont toujours les mêmes sons qui reviennent à la fin des vers) et donc une grande musicalité (notre oreille est bercée par le retour des sons identiques).

6. Souligne les vers qui sont répétés dans le poème. Comment appelle-t-on ce genre de répétition dans une chanson ? Dans le poème, toutes les strophes se terminent par le même vers : « Car je vous tiens pour ma seule maistresse ». On appelle cela un « refrain ».

A qui s'adresse le poète ? Que lui dit-il ? Quel mot de la deuxième strophe exprime le thème principal du poème ? Le poète s’adresse à une femme qu’il aime pour lui déclarer ses sentiments (« Je vous suppli, vueilliez me pardonner / Se moy qui sui vostre grace actendant, /Viens devers vous pour mon fait raconter ») et la supplier d’accepter qu’il consacre sa vie à la servir. Dans la lyrique courtoise médiévale (= la poésie lyrique du Moyen-Âge, chantée à la cour des rois et des nobles, pour célébrer les sentiments amoureux et admiratifs d’un poète envers une Dame), en effet, le poète affirme son amour en se mettant au service de la femme aimée, comme un vassal envers son seigneur. Le thème de l’Amour apparaît explicitement au v. 10 (« Force d'Amours me fait ainsi parler »).

7. Quels sentiments éprouve le poète ? Justifiez votre réponse en citant le texte. Il éprouve amour et admiration devant la Dame : il évoque toutes les qualités qui la rendent unique (« nonpareille ») au v. 1, il parle de sa grâce (qui est traditionnellement une qualité divine) au v. 3, par exemple, et s’adresse avec humilité à la Dame, lui demandant de lui pardonner son aveu, et disant qu’il n’ose exiger, mais la supplie, qu’elle accepte qu’il la serve.

S’il ose lui parler, c’est seulement parce que l’Amour le force à le faire ; sinon, il n’aurait pas osé l’approcher. Cependant, le sentiment amoureux est aussi douloureux, parce qu’il n’est pas réciproque (dans la poésie lyrique médiévale, le poète aime la dame « de loin », souvent parce qu’elle est déjà mariée ; la femme aimée aime rarement en retour) : il parle de sa « détresse » et de ses « maux ». Son seul « bonheur » serait que la Dame l’accepte pour serviteur.

8. Relevez deux passages du poème qui vantent la beauté de la Dame. Quelles figures de style pouvez-vous identifier ? Au v. 1, l’énumération permet de faire la liste de toutes la qualités physiques et morales de la Dame, qui la rendent unique. Au v. 13, le poète utilise une hyperbole (= une exagération) : « La grant beauté que vous avez sans per » (« Cette splendeur qui vous fait sans égale ») pour montrer que la beauté de la Dame est inégalable et supérieure à toute autre.

9. Comment décririez-vous la relation entre la Dame et le poète ? Est-ce une relation d’égale à égal ? Développez votre réponse et justifiez-la en vous appuyant sur le texte. La

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Dame est complètement idéalisée par le poète : ce n’est pas une amante accessible, mais une femme idéale, exceptionnelle, presque divine, donc avec qui le poète ne peut pas espérer entretenir une relation d’égal à égale. Il ne peut que la révérer (= honorer, traiter avec un profond respect : « Car je devins vostre loyal servant / Le premier jour que je peuz regarder / La grant beauté que vous avez sans per »). Il se place donc dans une relation de servitude et de soumission à son égard : elle est sa « seule maîtresse », il lui est « loyal » et ne désire qu’une chose : passer sa vie à la servir (« En vous servant puisse ma vie user »).

10. Cherchez dans un dictionnaire le sens du mot « vassal ». Selon vous, le rôle que voudrait jouer le poète auprès de la Dame peut-il être rapproché du rôle du vassal auprès de son seigneur ? Le vassal, au Moyen-Âge, est un homme libre qui dépend d'un seigneur à qui il rend « hommage » et jure d’être loyal. En échange de ses services (participer aux guerres et aux combats de son seigneur, notamment), le seigneur le protège et peut lui donner un fief (=

des terres). La vassalité est donc une relation entre deux hommes libres, mais qui ne sont pas égaux : le vassal sert son seigneur en échange de sa protection.

Dans la poésie courtoise médiévale, le poète se présente comme le vassal de sa Dame : il lui est loyal, il la sert, il lui jure fidélité et lui rend une forme d’hommage en l’admirant et en célébrant ses qualités exceptionnelles par ses écrits. On appelle cela la « vassalité amoureuse ».

3. Synthèse – à retenir

1. La poésie lyrique au Moyen-Âge

Le mot « lyrisme » vient de « lyre », l'instrument de musique du dieu Apollon et d'Orphée, le poète musicien. La poésie lyrique désigne donc d'abord une poésie chantée et accompagnée de musique. Plus tard, on parle de poésie lyrique quand le poète exprime ses sentiments à la première personne, en recherchant la musicalité de l'expression (en travaillant sur les rythmes et l'harmonie sonore).

Au Moyen Age, la lyrique courtoise (la poésie amoureuse chantée par les troubadours et les trouvères à la cour des rois et des nobles) développe le thème de la vassalité amoureuse : l'amant est au service de la Dame, placée sur un piédestal, comme le vassal est au service de son seigneur.

2. La forme de la ballade

La ballade est un type de poème, à l’origine chanté, pratiqué au Moyen Âge et à la Renaissance. Sa forme est toujours la même : trois strophes (souvent suivies d’une demi- strophe, appelée « envoi », mais ce n’est pas le cas ici). Les trois premières strophes sont dites

« carrées » quand elles sont composées de huit octosyllabes (8x8) ou de dix décasyllabes (10x10). Les quatre premières rimes de chaque strophe sont croisées (abab). Toutes les strophes se terminent par le même vers, qui forme un refrain.

4. Grammaire 1. Révision

Au v. 14, à quel temps le verbe est-il conjugué ? Pourquoi ? Il est conjugué au conditionnel, car il exprime une hypothèse : si la Dame acceptait son service, le poète serait au comble du

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bonheur. C’est un irréel du présent, car le poète n’ose presque pas espérer que ce soit possible.

2. La proposition subordonnée relative

A. Révision : proposition indépendante, proposition principale, proposition subordonnée Regardez les deux phrases suivantes, tirées du poème :

« Je viens à vous, raconter mon affaire. Je ne saurais la cacher plus longtemps sans qu'il vous faille apprendre ma détresse ».

Dans chaque phrase :

- combien y a-t-il de verbes conjugués ? combien y a-t-il donc de propositions ? Il y a un seul verbe conjugué, donc une seule proposition, dans la première phrase. Il y a deux verbes conjugués, donc deux propositions, dans la seconde.

- dans la seconde phrase, quelle est la proposition principale ? la proposition subordonnée ? « Je ne saurais la cacher plus longtemps » = proposition principale ;

« sans qu’il vous faille apprendre ma détresse » = proposition subordonnée.

- quel mot introduit la subordonnée ? La locution conjonctive « sans que » (qui fonctionne comme une conjonction de subordination).

à Expliquez la différence entre une proposition indépendante, une proposition principale et une proposition subordonnée.

Proposition indépendante = proposition qui ne dépend d’aucune autre proposition, qui peut exister seule.

Proposition principale = proposition qui ne dépend pas d’une proposition (elle peut exister toute seule), et dont dépend une proposition subordonnée.

Proposition subordonnée = proposition qui dépend d’une autre proposition (principale) pour pouvoir exister.

Ainsi on peut dire » Je ne saurais la cacher plus longtemps », tout court : la phrase est grammaticalement correcte à c’est la proposition principale. Mais on ne peut pas dire « sans qu'il vous faille apprendre ma détresse » tout court : il manque le début de la phrase (la proposition principale) à c’est une proposition subordonnée.

La proposition subordonnée est introduite par un mot subordonnant : une conjonction de subordination (pour les propositions subordonnées conjonctives), un pronom relatif (pour les propositions subordonnées relatives), ou un pronom interrogatif (pour les propositions subordonnées interrogatives indirectes).

B. La proposition subordonnée relative Regardez cette phrase, tirée du poème :

« L'Amour me contraint à l'aveu, moi qui devins votre servant loyal le premier jour où j'ai pu contempler cette splendeur qui vous fait sans égale ».

- Combien y a-t-il de verbes conjugués ? Combien y a-t-il de propositions ? Il y a quatre verbes conjugués, donc quatre propositions.

- Quelle est la proposition principale ? Quelles sont les propositions subordonnées ?

« L'Amour me contraint à l'aveu » : proposition principale ; et « qui devins votre

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servant loyal le premier jour », « où j'ai pu contempler cette splendeur », « qui vous fait sans égale » : propositions subordonnées.

- A chaque fois, quel mot introduit la subordonnée ? Connaissez-vous la nature de ce mot ? A chaque fois, la subordonnée est introduite par un pronom relatif (« où » et

« qui »).

- Chacune des propositions subordonnées apporte une précision sur un mot de la phrase.

(ex : « Tu connais le film que je préfère » : « que je préfère » donne une précision sur le « film » dont je parle, la proposition donne une précision sur le mot « film »). Quel est ce mot, pour chacune des subordonnées ? Quelle est la nature de ce mot ?

« qui devins votre servant loyal le premier jour » à « moi » à pronom personnel « où j'ai pu contempler cette splendeur » à « jour » à nom

« qui vous fait sans égale » à « splendeur » à nom

La proposition subordonnée relative apporte des précisions sur un pronom ou un nom. Ce nom (ou pronom) est l’antécédent qu’elle complète : c’est pour cela que la fonction de la proposition subordonnée relative est d’être complément de l’antécédent.

- Regardez la proposition suivante : « qui vous fait sans égale ». Où est le verbe conjugué ? Où est son sujet ? Le verbe « fait » a pour sujet le pronom relatif « qui ».

- Regardez la proposition suivante : « où j’ai pu contempler cette splendeur ». Où est le verbe conjugué ? Où est son sujet ? Le verbe « ai pu » a pour sujet « je ».

- Le pronom relatif a-t-il toujours la même fonction dans la subordonnée relative ? Non : le pronom relatif change de forme selon sa fonction dans la phrase : « qui » est sujet, « que » COD, « dont » COI, « où » CCL…

1. Leçon

Recopiez la leçon p. 100 dans votre cahier (manuel joint) 2. S’exercer

Ex. 1, 2, 3, 4, 5, 7 p. 100-101 (manuel joint) Exercice 1

Le pronom relatif est écrit en majuscules.

1. La mer a recouvert le château de sable QUE nous avions construit.

2. Elle a réalisé un tableau DONT elle est très fière.

3. Cette marque de pâtée est celle QUE mon chat préfère à toutes les autres.

Exercice 2

1. La chaise qu’ils ont empruntée était la sienne.

2. Le château où est né François Ier est situé à Cognac.

3. Moi qui vous parle, j’ai bien connu cet acteur célèbre.

Exercice 3

1. qui m’a donné le renseignement (antécédent : personne) / sans lequel je ne serai pas arrivé chez vous (antécédent : renseignement)

2. où brûlait un bon feu (antécédent : salle) /auquel ils se réchauffèrent (antécédent : feu) Exercice 4

1. « qu’elle reçoit » donne une précision sur le nom cadeau : c’est une expansion du nom cadeau, elle fait partie du GN « tous les cadeaux qu’elle reçoit » (rappel : un groupe

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nominal se compose d’un déterminant + un nom + des expansions du nom), et elle est introduite par le pronom relatif « que ».

2. « qu’elle va recevoir un cadeau » n’apporte pas de précision sur un nom mais complète un verbe, le verbe « espère » : c’est donc une subordonnée complétive, et non relative, elle fait partie du GV (rappel : un groupe verbal se compose du verbe conjugué + de ses compléments essentiels), et elle est introduite par la conjonction de subordination « que ».

Exercice 5

1. La première subordonnée « qui a écrit Eugénie Grandet » n’est pas une subordonnée relative mais une subordonnée interrogative indirecte : elle n’apporte pas de précision sur un nom, mais complète un verbe, le verbe « savez » (vous savez quoi ? qui a écrit Eugénie Grandet). La deuxième subordonnée « qui a écrit Eugénie Grandet », en revanche, est bien une subordonnée relative : elle apporte des précisions sur le nom

« romancier », en disant de quel romancier on parle, celui « qui a écrit Eugénie Grandet » : c’est donc une expansion du nom. Elle a pour antécédent « romancier ».

2. La première subordonnée « où se trouve le passage secret » n’est pas une subordonnée relative mais une subordonnée interrogative indirecte : elle n’apporte pas de précision sur un nom, mais complète un verbe, le verbe « ignorons » (nous ignorons quoi ? où se trouve le passage secret). La deuxième subordonnée « où nous nous trouvons », en revanche, est bien une subordonnée relative : elle apporte des précisions sur le nom

« pièce », en disant de quelle pièce on parle, celle « où nous nous trouvons » : c’est donc une expansion du nom. Elle a pour antécédent « pièce ».

3. La première subordonnée est bien une subordonnée relative : elle apporte des précisions sur le nom « travail », en disant de quel travail on parle, celui « que tu as accompli ». C’est donc bien une expansion du nom, et son antécédent est « travail ».

En revanche, la deuxième subordonnée est une subordonnée complétive, parce qu’elle complète un verbe, le verbe « crois » (je crois quoi ? « que toi seul en étais capable »).

Exercice 7

1. qui à sujet du verbe « craignent » 2. dont à COI (je me sers DE ce vélo) 3. lequel à CCL

4. que à COD (je n’ai jamais vu quoi ? toi en colère)

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