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Origine et expansion de la civilisation du Rhône

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Origine et expansion de la civilisation du Rhône

GALLAY, Alain

Abstract

Cet article aborde le problème de l'origine et de l'expansion de la civilisation du Rhône (Bronze ancien) en se fondant notamment sur une série de découvertes récentes faites sur le site du Petit-Chasseur à Sion (Valais, Suisse). Après avoir rappelé les bases de la chronologie interne de cette phase et apporté quelques compléments, notamment dans le domaine de la céramique grossière, l'auteur propose une nouvelle hypothèse pour expliquer l'origine de la civilisation du Rhône. L'unité de cette civilisation découle avant tout de l'unité reconnaissable dans le substrat campaniforme qui est à l'origine directe du Bronze ancien.

GALLAY, Alain. Origine et expansion de la civilisation du Rhône. In: Bocquet, Aimé. Les âges des métaux dans les Alpes . Nice : Université de Nice, 1976.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:95106

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ORIGINE ET EXPANSION DE LA CIVILISATION DU RHONE

par Alain GALLA Y

RESUME

Cet article aborde le problème de l'origine et de l'expansion de la civilisation du Rhône (Bronze ancien) en se fondant notamment sur une série de découvertes récen- tes faites sur le site du Petit-Chasseur à Sion (Valais, Suisse). Après avoir rappelé les bases de la chronologie interne de cette phase et apporté quelques compléments, notamment dans le domaine de la céramique grossière, l'auteur propose une nouvelle hypothèse pour expliquer l'origine de la civilisation du Rhône. L'unité de cette civi- lisation découle avant tout de l'unité reconnaissable dans le substrat campaniforme qui est à l'origine directe du Bronze ancien.

SUMMARY

This paper talks of the problem of the origin and expansion of the Rhone civilisation (Old Bronze Age) basing itself on a series of discoveries recently made on the site of the Petit-Chasseur, at Sion (Valais, Switzerland).

A!ter Having pointed out the elements of interna! chronology of that phase and brought out certain complementary details in the domain C'f common, ceramic, the author proposes another hypothesis to explain the origin of the Rhone civilisation.

The unity of this civilisation is the consequence above all of the nnity recognizable in the Bell-Beaker Civilisation substratum, which is itself the direct origin of the Old Bronze Age.

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6 UISPP - IX" CONGRÈS

Z USA MME NF A SSUNG

In der vorliegenden Arbeit wird das Problem des Ursprungs sowie der Ausbreitung der frUhbronzezeitlichen Rhone-Kultur aufgegriffen, unter Beiziehung· einer Reihe neuerer Fakten, die sich aus den Fund~n von "Petit-Chasseur", Sion (Wallis, Schweiz) ergeben haben.

Der Autor rekapituliert die chronologischen Grundlagen dieser Phase - mit einigen Erganzungen betreffend die Grobkeramik - und legt eine neue Hypothese zur Erklarung der Herkunft der Rhone-Kultur var. Die Einheitlichkeit dieser Kultur lasst sich weitgehend von der Homogenitat des Glockenbechersubstrates ableiten, welchen den direkten Ursprung der FrUhbronzezeit bildet.

ORIGINE ET EXPANSION DE LA CIVILISATION DU RHONE

Nous ne reprendrons pas ici l'historique des recherches qui ont permis d'individua- liser la civilisation du Rhône ; on se reportera pour celà aux travaux désormais classi- ques de G. Kraft (1927-1928), O. Uenze (1938). E. Vogt (1948). P. -P. Millotte (1963) et O. -J. Bocksberger (1964).

Quelques trav aux plus récents retiendront par contre notre attention car ils peuvent servir de point de départ aux réflexions que nous présentons ci-dessous. Sur le plan géographique, Bailloud (1966) a abordé la question de l'extension des éléments rhoda- niens dans les Alpes et le Midi de la France. Pour ce chercheur le concept de civi- lisation rhodanienne englobant l a ~ . le centre-est et le sud-est de la France est parfaitement justifié par les faits malgré certaines différences régionales. La cul- ture rhodanienne "prend naissance dans le Valais, par suite de l'arrivée de métallur- gistes d'origine centre-européenne au sein de populations locales appartenant vrai- semblablement au complexe à Céramique campaniforme", puis s'étend progressive- ment "recouvrant les substrats d'origine différente" en direction de la France et de la Méditerranée.

Sur le plan chronologique, A. et G. Gallay (1968) ont proposé une sériation des matériaux non céramiques en 4 phases, par analogie avec le cimetière de Gemein- lebarn en Autriche, et étudié l'expansion du groupe rhodanien en direction du Plateau suisse où il faut attendre la phase IV pour voir le Bronze ancien occuper les terri- toires liés à la Civilisation de la céramique cordée. Ce travail a été complété par

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COLLOQUE XXVI 7

l'analyse détaillée de la phase IV (G. Gallay, 1971). par l'étude des problèmes soule- vés par la distinction des phases I et II en Allemagne du sud-ouest (G. Gallay, 1972) et par une mise au point sur la céramique rhodanienne suisse (A. et G. Gallay, 1972-1973).

Bien que dépassant le cadre alpin, le travail de J. -L. Roudil sur l'âge du Bronze en Languedoc oriental (1972) est intéressant car il résume bien l'opinion de certains auteurs sur la nature de la civilisation rhodanienne dans le sud de la France. Roudil souligne (1972, p, 51) "la rupture profonde qui sépare la tradition céramique indigène (Ferrières, Frontbouisse) de celle qui s'établit en Languedoc à partir du Bronze ancien" et qui coi'ncide avec l'apparition des types métalliques du Bronze ancien.

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Selon cet auteur, l'origine suisse de la civilisation rhodanienne ne fait pas de doute

"les groupes de fondeurs de bronze du Jura ou de Suisse apportèrent avec leurs objets en métal toute leur civilisation. Il est probable que c'est la recherche de nouveaux marchés qui fut à l'origine de ce mouvement vers le sud" (p. 85). Nous verrons plus bas ce qu'il faut penser de cette hypothèse diffusionniste qui reprend en partie la tpèse de Bailloud (1966). Enfin J. Bill (1973) a proposé pour la pre- mière fois une vue d'ensemble du Campaniforme et du Bronze ancien du Bassin Rhodanien qui s'insère dans un système chronologique légèrement différent du nôtre, mais non incompatible.

Nous compléterons ici les données chronologiques réunies lors des précédentes études (notamment A. et G. Gallay, 1968) à la lumière de certaines trouvailles récentes, faites notamment sur le site du Petit-Chasseur à Sion (Valais, Suisse) et nous proposerons une nouvelle hypothèse au sujet de la dynamique du peuplement rhodanien.

(Neyruz)

Culture Rhodanienne Aunjetitz

VOGT A 1 anc. A 1 récent A 2

BOCKSBERGER (1964) A 1 A 2 B 1

GALLAY (1972) I -II III

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Bourdonnette RenzenbUhl

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8 UISPP - IX" CONGRÈS

Sur le plan chronologique on a proposé plusieurs systèmes qui tendent à remplacer la partition de Reinecke en Bronze Al et A2. Cette chronologie tend en effet à per- dre toute signification car les divers auteurs l'utilisent de façons très diverses.

Nous pouvons,en première analyse, proposer les concordances suivantes qui témoi- gnent toutes d'une tripartition fondamentale du Bronze ancien.

D'une manière générale, les objets regroupés au sein de chaque unité chronologique sont identiques d'un système à l'autre à quelques exceptions près (cf. infra). ce qui témoigne de la maturité du système. Nous conserverons ici nos propres dénomina- tions.

1. CHRONOLOGIE DES TYPES NON CERAMIQUE '(parures, armes, etc ... ,).

La base de la chronologie est fournie par les mobiliers des tombes. La première tentative faite dans ce sens (A. et G. Gallay, 1968, fig. 14 et 17) reste en grande partie valable aujourd'hui. La mise au point plus récente (G. Gallay, 1971, p. 127) apporte peu de changement, les seules retouches notables portant sur deux types qui se trouvent très légèrement rajeunis, les épingles tréflées et les poignards à manche massif. Nous nous contenterons de discuter ci~dessous quelques cas spécifiques posant certains problèmes, en complétant les données déjà publiées.

Parures de coquille. La chronologie des parures de coquilles est loin d'être établie en toute certitude car les ensembles clos sont rares. Lors d'un récent travail Y. Taborin (1974, p. 355) écrit à propos du bassin Rhodanien et du Midi de la France : "il y a une difficulté fondamentale d'attribution culturelle car les sépultures collectives du Midi ont été largement réutilisées ( ... ). Il n'est pas possible d'éten- dre des attributions précises en dehors des niveaux homogènes et la majorité des

Fig. 1 - Sion-Petit-Chasseur (Valais, Suisse). En haut : Mobilier du dolmen MXI, sépultures campaniformes. En bas : Dépôt du Bronze ancien I. 1. Vase campaniforme, décor au peigne et au poinçon. 2. Cône (Conus sp.) à per- foration terminale. 3 et 4. Colombelles (Columbella rustica) à perforations terminales. 5. et 6. Dentales. 7. Coquille de triton (Charonia sp.) biforée.

8-10. Lunules en coquilles de Pétoncle (Pectunculus sp. ). 11. Pendentif en test d'Unionidé. 12-14. Segments de cercle en silex. 15. Jarre N" 5.

16. Epingle de type Singen (cuivre probablement). 17. Anneau de tôle (cuivre probablement). !8. Dentale. 19. Lunule en dent de suidé. 20, 21. Ornements en test d'unionidé.

Ech. : 2: 3 (sauf 2-6, 12-14, 22. Ech. : 4: 3).

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COLLOQUE XXVI

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10 UISPP IX' CONGRÈS

objets en test décrits ne peut qu'Mre attribuée (globalement) à l'époque chalcolithi- que - Bronze ancien par grandes régions". D'où l'intérêt des rares sites où il ·est possible d'obtenir des précisions d'ordre chronologique. Les fouilles du Petit- Chasseur permettent ainsi de distinguer nettement les ornements perforés en forme de croissant régulier (lunules) taillés dans des coquilles de Pectunculus, rattacha- bles au Campaniforme, des ornements de forme plus irrégulière en coquille d'unionidé (cf. tombes de Crimisuat-Champlan, Sauter, 1960, p. 255) qui appartien- nent à la phase I du Bronze ancien (fig. 1). La situation semble moins claire dans le

· Midi (Courtin, 1974, p. 282) où les lunules se rencontrent également dans des con- textes chalcolithiques dépourvus de Campaniforme mais probablement antérieur au Bronze ancien. Dans le site valaisan les coquilles d-e Colum:bella rusti

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ca ne sont pas représentatives du Bronze ancien I - II. La plupart des coquilles possèdent une perforation terminale et sont associées aux mobiliers campaniformes. Ce type pourrait persister au Bronze ancien I - II. Au Bronze ancien III et IV, on retrouve des Collumbella rustica mais leur perforation est latérale.

Alènes losangigues. La position chronologique des alènes losangiques demanderait à être précisée. En Europe centrale ce type parart archatque et nous l'avions placé dans la phase !-II. Le cimetière de Gemeinlebarn (tombe B 12) en a fourni un exemplaire associé à une céramique de tradition campaniforme (qui persiste jusqu'à la phase III, cf. tombe 82) et des boutons perforés en V (Mtlller-Karpe, 1974,pl. 528- 529). En Bourgogne la céramique du Tumulus 5 de la Bergère (Verzé, Saône-et- Loire) qui accompagne une alène losangique est comparable à celle de la phase Bronze ancien III du dolmen MXI de Sion (cf. infra) (Bill, 1973, pl. 19, 34-37).

Bill place pourtant cet ensemble à la phase précédente.

Dans le Midi de la France au contraire les auteurs (Roudil, 1972, p. 54-59) font de cet objet un type tardif du fait de sa haute teneur générale en étain.

Haches de type Neyruz. Les auteurs placent ce type soit dans la phase !- II (Bocksberger, 1964; Abels, 1972) soit dans la phase III (Gallay, 1968; Bill, 1973).

Fig. 2 - En haut : Sion-Petit-Chasseur (Valais, Suisse). Mobilier du dolmen MXI.

1. Epingle en os du Bronze ancien II associée aux jarres n• 4, 13, 14 et 18.

2-4. Mobilier de la ciste adventice externe (Bronze ancien II), épingles en os (2,3), dentale (4), vertèbre de poisson perforée (5). Ech. : 4 : 3.

En bas : Conthey (Valais, Suisse). Tombe découverte en 1972.

Bronze ancien III. 6. Brassard de tôle. 7. Epingle discorde à décor cruci- forme 8 et 9. Boucles d'oreille. 10. Fragments d'anneau spiralé. Ech.: 2: 3.

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12 . UISPP - 1x• CONGRÈS

Ce type ne se rencontre pas dans les mobiliers funéraires mais uniqueme1;t dans des dépôts. Dans deux cas, à Neyruz et aux Tarbules, on le trouve associé à des poi- gnards de la phase III (Bill, 1973, pl. 21-23). Ce type est donc très probablement rattachable à ce dernier ensemble.

Brassards de tôle. Ce type était attribué à la phase I - II par Bocks berger. La trouvaille récente de Conthey (fig. 2) montre qu'il s'agit probablement d'un type de la phase III.

Epingles tréflées. Une étude récente (Spindler, 1972-1973) fait le point de la ques- tion et permet de placer ce type à cheval sur les phases III et IV_. , On x:ejoint ainsi la position adoptée par G. Gallay (1971) et J. Bill (1973).

Epingles à tête losangique. Nous nous contenterons de mentionner ici le désaccord existant entre J, Bill (1973) qui place ce type à la phase IV (phase 3 de sa chronologie) et nous-même qui le situons à la phase III (A et G. Gallay, 1968, types 19 et 24).

Epingles à bélière de type Aunjetitz. Le même désaccord se retrouve pour ce type d'épingle que nous placions en 1968 à la phase III alors que Bill le considère comme plus tardif, Cette deuxième hypothèse paraît actuellement la bonne. La place de ce type est en effet fixée par deux ensembles clos :

- la tombe 3 de Donath (Grisons) en relation avec une épingle tréflée dont nous savons qu'elle peut appartenir à la phase IV (Spindler, 1972/1973, p. 45 et fig. 1) ; - la tombe 2 de Broc (Fribourg) en relation avec un poignard à décor en V incisé et

une hache spatule à élargissement médian, objets tous deux de la phase IV (cf.

G. Gallay, 1971, fig. 11), Cette précision est importante dans la mesure oü cet ob- jet permet un raccord chronologique avec la civilisation d'Aunjetitz.

Epingles à disque et décor cruciforme, Peut-être y-a-t-il lieu de distinguer, à la suite de J. Bill, les formes non ornées de bossettes comme c'est le cas dans la tombe de Conthey (phase III. fig. 2) des formes tardives (phase IV) ornées de bos- settes.

Fig, 3 - Sion-Petit-Chasseur (Valais-Suisse). Tombe en pleine terre n• 3. Bronze ancien IV, .1-6. Ornements de collier. 7. Hache spatule. 8. Poignard à manche massif. 9. Petit poignard à décor incisé en V et reste de garniture de manche en bronze. 1 O. Epingle à tête enroulée et tige torsadée. 11. Epin~

gle à tête enroulée et tige aplatie. 12. Dent d'ours brun perforée. 13-17.

Tubes de tôle. 18-20. Tubes spiralés. 21-30. Perles d'os. Ech, : 2 : 3 (sauf 21-30. Ech.: 8: 3).

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14 UISPP - IX" CONGRÈS

Poignards à manche massif. La mise aù point de G. Gallay (1971) tend à rajeunir ce type par rapport à l'étude de 1968, La tombe Bronze ancien N° 3 du Petit- Chasseur tend à confirmer cette optique. Ce type est en effet associé à une hache- spatule de la phase IV (fig. 3). Les poignards rhodaniens sont donc bien situés, comme les épingles tréflées, à cheval sur les phases III et IV.

2, ANALYSES METALLIQUES

La teneur en étain des objets peut avoir une valeur chronologique mais il faut ma- nier ce type de critère avec prudence, Pour le tester nous avons réuni ci-dessous quelques données (fig. 7) portant sur des types essentiellement rhodaniens à partir des analyses de S. Junghans, E, Sangmeister, M. SchrOder (1968). Les numéros des types (entre parenthèses) sont ceux de notre étude de 1968.

Phase II, Objets retenus : torques à section ronde (11). Epingles à disque non décorées (7) et décorées (8). pendeloques arciformes en tôle (9), Les haches de type Salez, bien que non rhodaniennes semblent appartenir à cet ensemble,

La plupart des objets (76, 9 %) sont pratiquement dépourvus d'étain, la concentra- tion ne dépassant jamais 4%.

Phase III. Objets retenus : haches de type Neyruz, diadèmes de tôle (16). brassards de tôle (Blechmanschette). torques à extrémité aplatie (13). haches-ciseaux (17).

épingles à tête discorde et décor cruciforme, épingles à tête losangique (19, 24). Tou- tes les concentrations se rencontrent avec deux maxima entre 3-8% et vers 10% et plus,

Phases III-IV, Nous avons isolé ici les deux types qui se trouvent à cheval sur les phases III et IV, les épingles tréflées (22, 27) et les poignards à manche massif (14).

Toutes les concentrations se rencontrent mais plus de la moitié des objets (51,9%) ont 10% d'étain ou plus,

Phase IV. Objets retenus : haches-spatules (35). poignards à décor en V incisé ou cannelé (33), épingles à tête discorde, décor cruciforrp.e et bossettes (31). haches de type Roseaux, h~ches à talon encoché dont hache de type Langquaid (32).

Fig, 4 - Sion-Petit-Chasseur (Valais-Suisse). Mobilier du dolmen MXI. Dépôt de jarres Bronze ancien, Bronze ancien I à III. Céramiques disposées selon l'ordre dans lequel elles ont été déposées dans la tombe. Ech, : 1 : 6 env,

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A. GALLAY fig. 4

COLLOQUE XXVI 15

BRONZE ANCIEN 1

BRONZE ANCIEN 11

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BRONZE ANCIEN 111

4

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16 UISPP - IX" CONGRÈS

Aucun objet n'a une concentration d'étain inférieure à 3%. Le maximum se situe entre 5 et 8"/o, Bizarrement le pourcentage des objets avec 10"/o d'étain et plus bas mais celà est probablement dO à l'échantillonnage retenu. Une étude plus approfon- die permettra vraisemblablement de nuancer et de précise·r ces quelques remarques qui ne prétendent pas être le fruit d'une recherche systématique.

3, CHRONOLOGIE DES TYPES CERA.L'V!IQUES

De nombreux auteurs ont souligné les difficultés soulevées par l'établissement d'une chronologie de la céramique rhodanienne. Cette dernière ne se rencontre jamais dans les tombes, ce qui exclut pratiquement toute tentative de sériation. Les couches archéologiques en relation plus ou moins directe avec des nécropoles

"(Collombey-Muraz, Valais) ou des habitats (Saint-Triphœ1-Lessus, Vaud) représen- tent en effet des temps d'occupation trop longs pour l'échelle chronologique où nous nous plaçons, même dans le cas où il s'agit d'habitats stratifiés en grotte (Auriolles- Peyroche II, Ardèche).

Le site du Petit-Chasseur (Valais) peut pourtant fournir un début de solution. Le remplissage du dolmen MXI contient en effet, au-dessus des sépultures campani- formes, un dépôt de jarres de type Bronze ancien écrasées sur 75 cm de hauteur.

Nous avons pu établir l'ordre de dépôt des céramiques qui ont été jetées dans la sépulture au cours de la période située entre 1970

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60 BC (couche 5A) et 1650°!: 80 BC (couche 4 B) environ (fig. 4 et 5).

La séquence obtenue est la suivante.

1. Campanlforme

Sépultures avec céramique et ornements de coquilles caractéristiques de cette phase (cf. supra). (Fig. 1).

2, Bronze ancien I

- Raccord stratigraphique avec le début de la formation de la couche 5 A.

- Jarres 5 et 20.

- Céramique grossière à fond plat, languettes de préhension allongées mais absence de cordons en relief.

- Epingle de type Adlerberg-Singen, ornements de coquilles d'unionidé (cf. Grimi- suat), dentales, lunule de type campaniforme mais taillée dans une défense de suidé (fig. 1).

Fig. 5 - Sion-Petit-Chasseur (Valais-Suisse). Mobilier du dolmen MXI. Dépôt de jarres Bronze ancien. Bronze ancien III et IV. Ech.: 1 : 6 env.

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COLLOQUE XXVI 17

A. GALLAY fig.5

BRONZE ANCIEN 111

BRONZE ANCIEN IV

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18 UISPP -

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CONGRÈS

3, Bronze ancien II

• Jarre 23, puis jarres 18, 13, 4, 14 (ordre non précisé),

• Céramique grossière à fond plat, languettes de préhension allongées se raccor- dant à un cordon horizontal unique lisse, Pas de cordon parallèle au bord .

• 1 épingle en os •

• Ce niveau correspond stratigraphiquement à une petite tombe en ciste située à l'extérieur du dolmen et contenant 2 épingles en os, une dentale et 3 vertèbres de poisson perforées (fig,

?) ,

4. Bronze ancien III

• Jarre 17, puis jarres 2, 15, 8, 7, 19, 11, 16 (ordre non précisé) •

• Céramique grossière à fond plat. Les cordons horizontaux lisses tendent à se multiplier. Toutes les jarres sont caractérisées par un cordon en relief situé immédiatement sous le bord, Absence encore totale de cordons impressionnés, Les cordons peuvent recouvrir la totalité de la surface du récipient (jarre 8).

5. Bronze ancien IV

- Jarres 6, 12, 9, 21, 3 (ordre non précisé), puis jarres 22, 1 (ordre non pré- cisé), puis jarre 1 O .

• Apparition de la céramique rhodanienne typique (cf, Morges-Roseaux), Céra- mique grossière à fond plat. Persistance des types anciens comportant un cordon lisse au niveau des languettes de préhension et un autre parallèle au bord (cf, jarre 17). La panse des récipients devient plus galbée et les languet- tes sont étirées vers le haut (Jarres 3 et 10),

• Apparition des cordons impresionnés et des cordons verticaux délimitant des réseaux de formes diverses.

A l'extérieur du dolmen la couche contemporaine a livré un unique tesson de tasse . de type Roseaux (cf. G. et A. Gallay, 1972/ 1973, fig, 13, l, p. 99).

Enfin la tombe Bronze ancien N" 3 est probablement contemporaine du dépôt de la jarre 10 et suit immédiatement la formation de la couche 4B daté de 1650 ~ 80 BC (fig, 3),

La séquence céramique obtenue paratt donc remarquablement cohérente. Les sour- ces de cette céramique se situent probablement dans les traditions techniques du substrat Néolithique récent local que l'intrusion campaniforme ne paratt pas avoir fait disparattre totalement. L'évolution la plus notable se situe au niveau du décor de cordons en relief qui devient de plus en plus· complexe .

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COLLOQUE XXVI 19

Si l'on examine à la lumière de ces faits la céramique de sites comme Collombey- Muraz, Saint-Triphon (Bocksberger, 1964) ou Morges-Roseaux (G. et A. Gallay, 1972-1973), il devient évident que ces sites doivent recouvrir une partie importante du Bronze ancien et ne présentent pas toutes les garanties d'homogénéité. Enfin on se montrera prudent avant d'étendre à toute la zone rhodanienne la chronologie mise en évidence en Valais car des différences régionales existent certainement. Dans le Midi de la France, il existe en effet une céramique grossière dont le bord est souli- gné par un cordon lisse, dès le Campaniforme (cf. J. -L. Roudil et al., 1974) alors que cette caractéristique semble apparattre plus tardivement en Valais. Les formes.,.

de cette céramique grossière campaniforme sont malheureusement mal connues.

4. DYNAMIQUE DU PEUPLEMENT RHODANIEN

On distinguera ici les problèmes touchant à l'origine de la civilisation rhodanienne en Valais, à l'expansion de cette dernière en Suisse et dans le Jura, enfin à la nature de la transition Néolithique récent (Chalcolithique selon les auteurs français) - Bronze ancien dans les Alpes et le Midi de la France.

La nécropole du Petit-Chasseur à Sion permet de saisir le passage du Néolithique récent au Bronze ancien avec précision. Dans ce site la civilisation campaniforme suit immédiatement (A. Gallay, colloque d'Oberried, inédit) le complexe culturel représenté par les premières sépultures du dolmen MVI (Néolithique récent. Le mo- bilier de ce monument est proche du Néolithique récent du Plateau suisse (Néolithique de type Auvernier) tout en étant plus se.nsible aux influences italiennes). La rupture culturelle est alors très nette. Le type anthropologique change, témoignant de l'arrivée d'éléments extérieurs : squelettes robustes, tailles plus élevées, cra.nes brachycéphales ou hyperbrachycéphales présentant la planoccipitalie caractéristique des Campaniformes d'Europe centrale. Les mobiliers funéraires sont totalement différents du mobilier présent dans le dolmen MVI. Pourtant des signes d'une conti- nuité évidente existent également. Les Campaniformes, fait exceptionnel, érigent eux-mêmes des monuments mégalithiques (dolmen MXI par exemple) en s'inspirant du dolmen MVI et continuent à ériger.des stèles anthropomorphes selon l'ancienne tradition. Seul le décor des dalles change : les figurations de poignard de type Remedello disparaissent au profit des représentations d'arc à double courbure, les stèles se couvrent d'une ornementation géométrique très riche. On a donc l'impres- sion que les nouveaux envahisseurs, probablement peu nombreux, n'ont pas fait dis- parartre l'ancienne population mais ont peut-être simplement pris le contrôle politi- que du groupe et récupéré pour leur compte l'ancienne idéologie représentée par

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20 UISPP - IX• CONGRÈS

les stèles. Ceci expliquerait les traditions Néolithique récent visibles dans la céra- mique Bronze ancien rhodanienne ma,lgré la coupure introduite par la Civilisation campaniforme •

L'analyse des données chronologiques et spatiales actuellement accessibles permet de se faire une bonne idée de la suite du processus culturel (A. et G. Gallay, 1968).

En Suisse, en Bourgogne et dans le Jura, les premières phases du Bronze ancien (phases I et II) ne se rencontrent que dans les zones occupées primitivement par la Campaniforme et évitent les zones occupées par la civilisation de la Céramique cordée.

Il semble donc exister là aussi une relation directe entre les premières phases de la Civilisation rhodanienne et le Campaniforme et l'on peut raisonnablement admet- tre que ce dernier groupe est à l'origine du Bronze ancien rhodanien. Il n'est donc pas nécessaire de faire intervenir, comme Bailloud (1966, p. 163) le propose, un nouvel élément extérieur d'origine centre-européenne entre le Néolithique final et le Bronze ancien.

L'apport campaniforme est, en Valais, directement à l'origine du développement du Bronze ancien. Ce dernier occupe dans une première phase tout le bassin du Haut-Rhône et la partie méridionale du plateau Suisse tandis que la zone du lac de Neuchâtel est occupée par le Cordé. L'occupation de cette zone par la Civilisation rhodanienne se situe à la phase IV ou peut-être légèrement avant. La question d'une occupation limitée rattachable au Bronze ancien de la phase III reste en effet en suspens. Plusieurs haches de type Neyrus ont été trouvées dans la zone du lac de Neuchâtel (Abels, 1972, pl. 46, B) mais les conditions de découvertes sont générale- ment peu claires et il n'est pas possible de dire s'il s'agit d'importations isolées en contexte cordé ou d'éléments appartenant à des complexes nettement Bronze ancien.

Fig. 6 - La Civilisation rhodanienne au Bronze ancien I-II (trait continu épais). On distingue nettement trois centres autonomes en relation directe avec l'oc- cupation campaniforme qui a précédé. Entre ces trois centres subsiste une large zone occupée par les traditions locales du Néolithique récent influen- cées par la civilisation de la céramique cordée.

Fig. 7 - Répartition des objets de métal selon leur teneur en étain pendant les 4 pha- ses du Bronze ancien. Phase II, 13 analyses. Phase III, 26 analyses.

Phases II-IV, 27 analyses. Phase IV, 33 analyses. (Données réunies à par- tir de Junghans, Sangmeister et SchrOder, 1968).

(18)

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(19)

22 UISPP - IX• CONGRÈS

La présence d'épingles tréflées rencontrées dans le même secteur (Spindler, 1972/

1973, carte 2, points 12, 33, 48 et 49) ne permet guère de résoudre la question car les conditions de trouvailles ne sont pas plus claires et nous avons vu qu'une grande partie de ces trouvailles doit en fait être placée à la phase IV.

La situation sur le Léman est moins claire. La partie orientale du lac est proba - blement dans la sphère d'influenc'e valaisanne, les phases III et IV du Bronze ancien étant bien représentées (Bourdonnette, Bois-de-Vaux près de Lausanne par exemple.

Sitterding, 1966). Le Petit-Lac, et notamment la région de Genève, semble par contre suivre une évolution comparable à celle du Lac de Neuchâtel comme en témoi- gne la présence de haches-marteaux de type cordé. Il est probable que le lac d'Annecy et le lac du Bourget sont dans le même cas (?).

Un développement comparable à la situation existant en Suisse paraît repérable en Bourgogne et dans le Jura, o~ les premières phases du Bronze ancien sont limitées aux zones occupées par le Campaniforme. Les populations néolithiques locales per- sistent par contre au bord des lacs jurassiens comme Chalain et Clairvaux et il faudra attendre la fin du Bronze ancien pour voir les éléments rhodaniens pénétrer dans ces nots de résistance (Pétrequin, 1974).

Sur la base de ces observations il est possible de proposer une interprétation des faits observés plus au sud dans les Alpes et dans le Midi de la France. Les cartes de répartition publiées par Bill constituent pour celà une bonne base de départ.

Comme pour le nord du bassin Rhodanien les zones occupées pa·r les premières phases du Bronze ancien sont les zones riches en trouvailles campaniformes. Il existe donc pendant la première phase du Bronze ancien trois centres probablement autonomes, le Valais, la Bourgogne et le Jura, le Midi de la France procédant direc- tement d'une implantation campaniforme (fig. 6).

La civilisation rhodanienne des phases III et IV résulte donc directement d'une expansion territoriale partant de ces trois centres et non pas, comme le propose certains auteurs, de l'extension du centre valaisan qui aurait occupé tout le bassin rhodanien et "colonisé" la Bourgogne et le Midi. Ce point de vue permet du reste d'expliquer les particularismes locaux, tant au point de vue de la céramique que des types métalliques. Le tableau ci-dessous rend compte de ces spécificités et montre que le rôle de la Bourgogne (du moins dans l'état actuel des connaissances) reste limité par rapport au Valais et au Midi.

(20)

PHASE III Ha.ch es Neyruz

PHASE III-IV Epingles tréflées Poignards il manche mass,i.f

PHASE IV

Epingles il bélière Poignards à décor en V cannelé

Haches type Roseaux Haches-spatules Haches type Peyroche-Rousson Epingles à tête

perforée horizontalement Alènes losangiques

COLLOQUE XXVI

Languedoc

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Provence Bourgogne Jura

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23

Suisse occidenflale

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Si donc les auteurs ont raison d'insister sur la rupture existant entre le Néolithique récent (Chalcolithique de type Ferrières, Fontbouisse, etc ... ) et le Bronze ancien dans le Midi, la cause de ce changement ne doit pas etre recherchée dans une expan- sion du groupe valaisan au début du Bronze ancien mais dans l'occupation préalable du pays par les gens de la Céramique campaniforme. Nous proposons donc de sou- mettre à l'assemblée la discussion de l'hypothèse suivante :

L'unité de la Civilisation rhodanienne découle avant tout de l'unité reconnaissable dans le substrat campaniforme du Néolithique final qui est à l'origine directe du Bronze ancien rhodanien. Cette dernière civilisation est née des transformations induites par l'arrivée des Campaniformes au sein des populations du Néolithique récent (Chalcolithique). Bien que probablement minoritaires sur le plan démogra- phique les Campaniformes jouissaient par contre d'atouts suffisants sur le plan tech- nologique et probablement social pour entratner une transformation radicale des civi- lisations néolithiques locailes.

Alain GALLA Y Département d 'Anthropologie

de l'Université de Genève

(21)

24 UISPP - IX• CONGRÈS

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