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OPHTALMOLOGIE PRATIQUES EN. importance de l angiographie dans la rétinopathie diabétique. Un examen utile pour une thérapeutique adaptée

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(1)

PRATIQUES EN

OPHTALMOLOGIE

R E V U E D I D A C T I Q U E M É D I C O - C H I R U R G I C A L E

Juin 2012 • Volume 6 • n° 55 • 8 e

d www.ophtalmologies.org

importance de l’angiographie dans la rétinopathie diabétique

Un examen utile pour une thérapeutique adaptée

Dr Vincent Parier

zoom sur…

(p.178

réflexion

Que penser de la vente en ligne des lunettes ? Le contact patient-opticien indispensable ?

p. 169

Dr Valérie Ameline

en pratique

Correction des

astigmatismes réguliers cornéens par implants toriques

p. 163

Dr Pierre Levy

le point sur

Pathologies palpébrales et dermatoses

inflammatoires

et infectieuses

p. 185

Dr Pierre-Vincent Jacomet

explorations et innoVations

Les implants rétiniens : quelles évolutions en

2012 ?

p. 174

Dr Pierre-Olivier Barale

lecture critique

Nous avons lu pour vous…

p. 160

Dr Guillaume Leroux Les Jardins

Les hémorragies rétiniennes se traduisent comme une hypofluorescence sur la séquence d’angiographie par effet masque.

(2)

d les derniers numéros feuilletables en ligne,

d les archives des revues (articles en pdf, revues en version numérique),

d les numéros spéciaux dédiés aux congrès français et internationaux, et les suppléments, d les actualités, régulièrement mises à jour,

d les agendas des congrès, en France et dans le monde, d les liens utiles,

d les petites annonces, consultation et multidiffusion des annonces sur les sites des revues et sur offres-sante.fr,

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(3)

• Directeur de la publication : Dr Antoine Lolivier

• Chef du Service Rédaction : Odile Mathieu

• Rédactrice : Laure Guiheneuf

• Secrétaire de rédaction : Marianne Thévin

• Directrice de la production : Gracia Bejjani

• Assistante de Production : Cécile Jeannin

• Chef de Studio : Laurent Flin

• Maquette et illustration : Élodie Lecomte, Antoine Orry

• Chef de publicité : Emmanuelle Annasse

• Service Abonnements : Claire Lesaint

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RéDACteuR en Chef Dr Pierre-Vincent Jacomet (Paris)

ReSPonSAble eDItoRIAl Dr Michaël Assouline (Paris)

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Dr Serge Doan (Paris), Dr Olivier Gout (Paris), Dr Jean-Claude Hache (Lille), Pr Jean-François Korobelnik (Bordeaux), Dr Yves Lachkar (Paris),

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sommaire

Juin 2012 • Vol. 6 • N° 55

Assemblés à cette publication : 2 bulletins d’abonnement (2 pages et 4 pages).

Photos de couverture : © WESTERN OPHTHALMIC HOSPITAL/SCIENCE PHOTO LIBRARY / © DR

www.ophtalmologies.org PRATIQUES EN

OPHTALMOLOGIE

R E V U E D I D A C T I Q U E M É D I C O - C H I R U R G I C A L E

www.ophtalmologies.org

n ActuAlitÉs . . .

p

. 158 n Évènement

5e Festival du Film Ophtalmologique

. . .

p

. 159

Pr Frédéric Mouriaux (Caen), Pr Marc Muraine (Rouen)

n lecture critique

• sauvetage du capsulorhexis en cas de refend très périphérique • choriorétinite séreuse centrale chronique :

PDt 1/2 dose vs 1/3 dose

. . . .

p

. 160

Dr Guillaume Leroux Les Jardins (Paris)

n en PrAtique

correction des astigmatismes réguliers cornéens

par implants toriques : ce qu’il faut savoir…

. . .

p

. 163

Dr Pierre Levy (Montpellier)

n rÉFlexiOn

que penser des lunettes sur internet ?

le contact physique entre le patient et l’opticien

est indispensable

. . .

p

. 169

Dr Valérie Ameline (Paris)

n exPlOrAtiOns et innOvAtiOns

les implants rétiniens : quelles évolutions en 2012 ?.

. . .

p

. 174

Dr Pierre-Olivier Barale (Paris)

n zOOm sur

Analyse angiographique des rétinopathies diabétiques :

un examen utile pour une thérapeutique adaptée

. . .

p

. 178

Dr Vincent Parier (Saint-Maur-des-Fossés, Créteil)

n retOur De cOngrès

la réunion de l’Association Francophone

de strabologie et d’Ophtalmologie Pédiatrique - sFO 2012

. . .

p

. 184

Dr Corinne Bok-Beaube (Paris)

n le POint sur

Pathologies palpébrales et dermatoses inflammatoires

et infectieuses : tour d’horizon des principales maladies

. . .

p

. 185

Dr Pierre-Vincent Jacomet (Paris)

n kiOsque . . .

p

. 161

n Bulletin D’ABOnnement . . .

p

. 188

n FOrmAtiOn . . .

p

. 177

n Petites AnnOnces . . .

p

. 173

n renDez-vOus De l’inDustrie . . .

p

. 189

(4)

158

Diabète & Obésité • Mars 2010 • vol. 5 • numéro 37

ATU

L’ANSM autorise Aprokam ® pour les endophtalmies

post-chirurgie de la cataracte

Mobilisation

Les français se mobilisent contre des délais d’attente trop longs !

L

e 18 juin dernier, l’ANSM (l’Agence nationale de sécurité du médicament) annonçait l’autorisa- tion temporaire d’utilisation de cohorte d’Apro- kam® dans l’antibioprophylaxie des endophtal- mies post-opératoires après une chirurgie de la cataracte. Cette annonce fait suite à une étude

S

eulement un mois et demi après le lance- ment de la pétition « Mes yeux sont un bien précieux et je veux les confier à un ophtalmo- logiste et son équipe ! », le SNOF recueille près de 100 000 signatures de patients. L’objectif de cette pétition était de dénoncer des délais d’attente bien souvent excessivement longs (de 6  mois à 1 an) mais également d’expliquer aux patients les causes de la pénurie d’ophtalmolo-

prospective, multicentrique menée chez plus de 16 000 patientes et montrant une réduction d’un facteur 5 de l’incidence du taux d’endophtalmie.

Une demande d’AMM européenne est en cours

d’évaluation. ß

Pour en savoir plus : ansm.sante.fr

gistes sur le territoire et présenter les solutions pour y remédier. Entre autre, deux solutions ont été évoquées :

- développer les délégations de tâches aux or- thoptistes au sein des cabinets d’ophtalmologie ; - doubler le flux de formation en ophtalmologie, en faisant passer le quota d’internes en médecine formés à cette spécialité de 1,5 à 3 % par an. ß Pour en savoir plus : www.snof.org

EN BREF

ApplicAtion smArtphone

pour lA cArte européenne

d’AssurAnce mAlAdie (ceAm) Une application smatphone avec toutes les informations pratiques, les numéros d’appel d’urgence, les coûts, les pro- cédure à suivre, est désormais téléchargeable sur le site : http://ec.europa.eu/france/

news/ceam_fr.htm.

Pour rappel, la CEAM permet de bénéficier de soins de santé publics lors d’un séjour temporaire dans les 27 pays de l’union européenne, en Islande, au Liechtenstein, en Norvège ou en Suisse.

Les patients peuvent ainsi bénéficier de soins dans les mêmes conditions et au même prix que les personnes assurées dans le pays concerné.

(5)

évènement

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 159

L

e 5e Festival du Film Ophtalmologique s’est dé- roulé le samedi 9 juin 2012 au Centre Interna- tional des Congrès de Deauville dans la Villa le Cercle. Le Festival a réuni plus de 70 ophtalmologistes.

Quatorze films ont été projetés de 8 h 30 jusqu’à 13 h 15 et ont ravi les congressistes peu habitués à ce type de présentation.

Le vote est tout à fait démocratique puisque ce sont les congressistes qui choisissent à la fin du festival en at- tribuant des points aux 3 films qu’ils ont préférés. En l’occurrence, le prix a été attribué au Docteur Olivier Genevois en raison des qualités pédagogiques, ar- tistiques mais aussi humoristiques de son film.

L’objectif du festival du film est d’apporter aux oph- talmologistes présents une formation médicale continue beaucoup plus pratique et concrète que ne peut le faire une présentation classique dans un congrès. Chaque film et chaque réalisateur est choisi par le comité pédagogique du festival composé des Professeurs Frédéric Mouriaux du CHU de Caen et Marc Muraine du CHU de Rouen. L’objectif est de réunir une liste de thèmes pertinents, couvrant l’ensemble de l’ophtalmologie et intéressant tout ophtalmologiste, qu’il soit hospitalier ou libéral.

Le comité s’intéresse particulièrement à des sujets pour lesquels la vidéo apporte un réel enseigne- ment. Ensuite, le comité pédagogique contacte des ophtalmologistes pour leur demander de réaliser un film de 10 à 12 minutes. La réalisation d’un film de qualité est un travail long et minutieux. Pour un film de 10 minutes, la durée totale de travail peut s’éche- lonner entre 10 heures et 100 heures selon le résultat attendu. Les réalisateurs choisis sont des ophtalmo- logistes référents connus dans un domaine de l’oph- talmologie. S’ils sont pour partie issus des équipes de Caen, Rouen et Amiens, nous avons eu le plaisir cette année d’accueillir les Professeurs Jean-Paul Berrod de Nancy, Carl Arndt de Reims, Marc Labetoulle de Paris et Pierre-Jean Pisella de Tours. Certains ophtalmolo- gistes réalisateurs comme le Docteur Philippe Bensaïd

Retour sur le 5 e Festival du Film Ophtalmologique

Pr Frédéric Mouriaux (CHU de Caen) et Pr Marc Muraine (CHU de Rouen)

Les fiLms en compétition :

• L’examen clinique de la périphérie rétinienne et du décollement de rétine.

• Y a-t-il encore un intérêt à diminuer la taille des incisions lors de la chirurgie de la cataracte ? Quand évoquer une myasthénie devant un ptôsis ?

• Savoir examiner au cabinet la cornée de nos patients.

• Hygiène hospitalière au Nord Cameroun : Mission impossible ?

• La fabrication et le montage des verres de lunettes.

• Le trou maculaire : analyse et prise en charge.

• Conduite à tenir devant une paralysie faciale.

• Comment faire les soins de paupières dans les blépharites de la rosacée oculaire.

• Paralysies oculomotrices au cabinet : quand faut-il s’alarmer et adresser rapidement le patient ?

• Savoir manier la cortisone dans les pathologies cornéennes herpétiques.

• Electrophysiologie en ophtalmologie : description des examens.

• La prise en charge de l’aphakie.

sont des habitués en raison de leur passion commune pour la vidéo et l’ophtalmologie.

D’année en année, la qualité des films augmente et de plus en plus de films sont désormais tournés en Haute Définition.

Le festival s’est terminé par un déjeuner au restaurant situé dans les locaux du Casino de Deauville. n

Le premier prix a été attribué au Docteur Olivier GENEVOIS du CHU de Rouen, pour son film :

“Le trou maculaire : analyse et

prise en charge”.

(6)

160

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55

Nous avons lu pour vous

Publications récentes

DrGuillaumeLerouxLesJardins*

© Willie B. Thomas - istock

Cataracte

Sauvetage du capsulorhexis en cas de refend très périphérique

4 Capsulorhexis rescue after peripheral radial tear-out : Quick- pull technique.

Coelho RP, Paula JS, Neto JM, Messias AM. J Cataract Refract Surg 2012 ; 38 : 737-8.

Lors d’une chirurgie de la cataracte, la réalisation d’un capsu- lorhexis antérieur circulaire continu est une étape cruciale. L’ap- parition d’un refend expose à une extension équatoriale avec atteinte potentielle de la capsule postérieure et donc du sac capsulaire. Les conséquences possibles sont alors nombreuses et graves (issue de vitré, chute de noyau, impossibilité d’implan- tation dans le sac ou le sulcus).

Le RhexiS CiRCuLAiRe CoNtiNu : uNe étAPe CRuCiALe LoRS de LA ChiRuRgie de LA CAtARACte

Plusieurs techniques ont été publiées pour sauver ce rhexis lorsqu’il commence à filer. Par exemple Litttle (1) propose, en cas de refend débutant, de tirer le lambeau dans la direction in- verse pour rediriger le refend vers le centre. Marques (2) propose quant à lui l’utilisation d’une aiguille 22 Gauge pour ramener le rhexis vers le centre.

La technique décrite ici concerne un rhexis filé qui a presque re- joint l’équateur et dont la pointe n’est plus visible sous l’iris. Dans ce cas, les techniques décrites ci-dessus ne sont plus utilisables.

tRACtioN bRutALe du LAMbeAu veRS Le CeNtRe

Dès que l’anomalie du rhexis est repérée, il est nécessaire avant tout de compléter le remplissage de la chambre antérieure avec du viscoélastique pour augmenter sa profondeur. Il convient ensuite de réaliser une traction forte et brutale du lambeau de capsule antérieure vers le centre de la pupille, dans le plan légè- rement oblique de la capsule antérieure. Cette manœuvre force

Choriorétinite

choriorétinite séreuse centrale chronique : PDt 1/2 dose vs 1/3 dose

4 Half-dose vs one-third-dose photodynamic therapy for chro- nic central serous chorioretinopathy.

uetani R, ito Y, oiwa K, ishikawa K, terasaki h. eye (Lond) 2012 ; 26 : 640-9.

Alors que la majorité des choriorétinites séreuses centrales (crsc) se résolvent spontanément (1), les formes chroniques (d’une durée supérieure à 3 mois) posent des problèmes de prise en charge thérapeutique. Le traitement le plus ancien est la pho- tocoagulation laser du ou des points de fuite. La photothérapie dynamique (PDT) à la vertéporfine a été proposée à partir de 2003 (2) pour les formes rétro- et extrafovéales. Elle agit locale- ment sur la circulation choroïdienne qui est quasiment toujours modifiée dans cette pathologie (3).

le rhexis à reprendre sa direction et sa forme voulue.

La vidéo, disponible en ligne (http://jcrsjournal.org) montre le geste décrit par l’auteur lui-même comme un “mouvement agressif” mais adapté à cette situation.

L’auteur a utilisé cette technique de sauvetage dans 50 cas et a obtenu un rhexis continu circulaire dans 94 % des cas (47/50).

Dans les 3 cas où il n’a pu obtenir le rhexis voulu, la chirurgie a pu se poursuivre (avec des paramètres de phacoémulsification adaptés) sans autres incidents.

Cette technique de sauvetage du rhexis semble efficace en cas de refend capsulaire très périphérique, mais la relative brutalité du geste la réserve avant tout aux chirurgiens expérimentés. n

1. Little BC, JH Smith, M Packer. Little capsulorhexis tear-out rescue. JCRS 2006.

2. Marques FF, Marques DM, Osher RH, Osher JM. Fate of anterior capsule tears during cataract surgery. J Cataract Refract Surg 2006 ; 32 : 1638-42.

BiBliographie

*HôpitalHôtel-Dieu,GroupehospitalierCochin-HôtelDieu,Paris

(7)

Lecture critique

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 161

© Willie B. Thomas - istock

groupe 1/2 dose et 6 dans le groupe 1/3 de dose. L’efficacité a été évaluée sur les modifications d’acuité visuelle et la dis- parition du liquide sous-rétinien à l’OCT. Les modifications de l’épaisseur choroïdienne dans les zones traitées étaient aussi évaluées.

A 3 mois, 100 % (10/10) des yeux du groupe 1/2 dose avaient une disparition complète du liquide sous-rétinien contre 33 % (2/6) des yeux traités par 1/3 de dose. Une amélioration signi- ficative de l’acuité visuelle était notée dans le groupe ½ dose mais pas dans le groupe 1/3 de dose. Une diminution de l’épais- seur choroïdienne significative, (dans et en dehors de la zone traitée) était aussi notée dans le groupe 1/2 dose (p = 0,005).

Dans cette petite série de patients, en cas de crsc chronique, la PDT 1/3 de dose est moins efficace que la PDT 1/2 dose. Il semble donc que dans cette indication le meilleur compromis efficacité/tolérance soit la PDT 1/2 dose de vertéporfine. Dans les formes extrafovéales le laser reste utilisable et est efficace. n

diffiCuLtéS théRAPeutiqueS deS CRSC ChRoNiqueS

Aux doses habituelles utilisées dans la dégénérescence macu- laire liée à l’âge, des complications liées à la PDT ont été décrites (atrophie de l’épithélium pigmentaire, ischémie persistante choriocapillaire, noévaisseaux choroïdiens secondaires). Cela a poussé à tester, dans la crsc, des doses de vertéporfine ou des ni- veaux de fluence moins importants (3), le but étant de conserver une efficacité tout en réduisant les risques de complications.

La PDT 1/2 dose et la PDT 1/2 fluence ont été évaluées dans de nombreuses études avec des résultats anatomiques et fonction- nels intéressants. Le profil de tolérance semble en outre bon (3).

La PDT 1/2 dose est actuellement une des options thérapeutiques utilisables. Rappelons toutefois qu’en comparaison directe avec le laser focal, une étude récente ne retrouvait pas de différence après 3 mois pour l’acuité visuelle et les résultats anatomiques à l’OCT (4). Malheureusement, même si le laser est simple, bon marché et efficace, il ne peut pas être utilisé dans les formes rétrofovéales.

A la recherche d’une dose minimale efficace, la PDT 1/3 de dose a été évaluée en cas de crsc aigüe (5) mais aucune donnée n’est disponible pour la dose minimale utilisable en cas d’atteinte chronique.

queLLe doSe MiNiMALe effiCACe PouR LA Pdt dANS LeS CRSC ChRoNiqueS ?

Ce travail est une étude comparative, prospective, double aveugle, non randomisée qui évalue l’efficacité de la PDT 1/2 dose vs PDT 1/3 de dose en cas de crsc évoluant depuis plus de 3 mois avec un point de fuite proche de la fovéa. 16 yeux de 16 patients ont été traités puis suivis jusqu’à 3 mois : 10 dans le

1. Gilbert CM, Owens SL, Smith PD, Fine SL. Long-term follow-up of cen- tral serous chorioretinopathy. Br J Ophthalmol 1984 ; 68 : 815-20.

2. Yannuzzi LA, Slakter JS, Gross NE et al. Indocyanine green angiogra- phy-guided photodynamic therapy for treatment of chronic central se- rous chorioretinopathy : a pilot study. Retina 2003 ; 23 : 288-98.

3. Ross A, Ross AH, Mohamed Q. Review and update of central serous chorioretinopathy. Curr Opin Ophthalmol 2011 ; 22 : 166-73.

4. Lim JW, Kang SW, Kim YT et al. Comparative study of patients with cen- tral serous chorioretinopathy undergoing focal laser photocoagulation or photodynamic therapy. Br J Ophthalmol 2011 ; 95 : 514-7.

5. Zhao MW, Zhou P, Xiao HX et al. Photodynamic therapy for acute cen- tral serous chorioretinopathy : the safe effective lowest dose of vertepor- fin. Retina 2009 ; 29 : 1155-61.

BiBliographie

Chirurgie oCulomotriCe André roth, Claude Speeg-Schatz, georges Klainguti, Alain Péchereau 480 pages

Édition : Elsevier Masson Date de parution : 06-2012

Ce traité réunit les connaissances actualisées, théoriques et pra- tiques de la chirurgie oculomotrice ; quintessence des enseigne- ments dispensés par les quatre auteurs, il est l’outil indispensable autant à l’initiation des opérateurs débutants qu’au perfectionne- ment des opérateurs confirmés.

PréCiS d’oPhtAlmologie Clinique Jack J. Kanski, guy Chaine, Cyrine Khammari, Valérie Sarda 540 pages

Edition : Elsevier Masson Date de parution : 05-2012 Au sommaire :

I. Techniques d’examen clinique. II. Techniques d’imagerie. III. Mal- formations et anomalies du développement. IV. Paupières. V. Voies lacrymales. VI. Orbite. VII. Oeil sec. VIII. Conjonctive. VIX. Cornée.

X. Chirurgie cornéenne et réfractive. XI. Épisclère et sclère. XII. Cris- tallin. XIII. Glaucome. XIV. Uvéite. XV. Tumeurs oculaires et maladies apparentées. XVI. Pathologie vasculaire rétinienne. XVII. Maculopa- thies acquises. XVIII. Dystrophies du fond d’oeil. XIX. Décollements de rétine. XX. Strabisme. XXI. Neuro-ophtalmologie. XXII. Troubles induits par les médicaments. XXIII. Traumatismes. XXIV. Pathologies de système.

KiOSque

(8)

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 163

Buts dE la chirurgiE dE l’astigmatismE

Le but premier est de diminuer la dépendance au port d’une correc- tion optique postopératoire en vi- sion de loin donc la recherche de l’emmétropie.

Dans certains cas, il ne s’agira que de diminuer un astigmatisme préopératoire, pour améliorer le confort visuel notamment en cas d’astigmatisme irrégulier ou pour traiter une anisométropie cylin- drique.

* Ophtalmologiste, Montpellier

lEs différEntEs tEchniquEs dE corrEction dE l’astigmatismE au momEnt

dE la chirurgiE du cristallin

La prise en compte de l’astigma- tisme au moment de la chirurgie de la cataracte peut être envisagée de 3 façons différentes.

Phacoémulsification avec incision cornéenne sur le méridien le Plus cambré Il s’agit d’une technique facile et rapide. Elle présente l’inconvé-

nient d’être peu prédictible, d’avoir un maximum d’efficacité de 0,75 à 1 dioptrie et de ne corriger que sur un hémiméridien, à moins d’y associer une incision cornéenne opposée.

Phacoémulsification Par Petite incision associée à des incisions limbiques relaxantes

Il s’agit d’une technique déjà éprouvée, facile à réaliser. Elle est assez précise et reproductible pour les astigmatismes inférieurs ou égaux à 1,5 D. Elle nécessite de se référer à des abaques de traite- ment et à l’utilisation d’une  ins- trumentation  particulière (cou- teau diamant ou couteau à usage unique). Cette technique aug- mente le temps de la chirurgie et semble moins efficace chez les patients jeunes. Les incisions limbiques relaxantes peuvent en- traîner des douleurs ou simple- ment un inconfort au cours des premières heures postopératoires.

Plus l’astigmatisme à corriger est important moins les incisions limbiques relaxantes seront pré- dictibles et, par ailleurs, comme toutes les techniques d’incisions cornéennes, leur effet a tendance à régresser avec le temps du fait de phénomènes cicatriciels.

les imPlants toriques

Ils présentent l’avantage de ne pas

xxxxx xxxxx xxxxxx xxxxx

La chirurgie de l’astigmatisme est connue depuis fort longtemps, la première technique chirurgicale fut décrite par Bates en 1894.

Le concept de l’implant torique est aussi assez ancien puisqu’il fut présenté la première fois par le Dr Shimizu en 1994.

Ces techniques, autrefois confidentielles, ont bénéficié du développement de la microincision au cours de la chirurgie de la cataracte.

La conjonction du développement de la microincision à la fréquence élevée de l’astigmatisme au moment de la chirurgie du cristallin rend ce concept de plus en plus populaire

Dans une étude récente (1) sur 4 540 yeux, Blasco a montré que 35 % des pa- tients ont un astigmatisme supérieur ou égal à une dioptrie et que 22 % des patients ont un astigmatisme supérieur ou égal à 1,5 dioptries. Au même titre qu’il semble logique de corriger les aberrations sphériques par des implants asphériques comme le font la plupart des chirurgiens, il semble indispensable de généraliser la chirurgie de l’astigmatisme dans le but d’améliorer le confort de nos patients.

Introduction

correction des astigmatismes réguliers cornéens

par implants toriques

Ce qu’il faut savoir…

Dr Pierre Levy *

(9)

En pratiquE

164

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55

entraîner de modification du geste chirurgical. Le temps de chirurgie est par ailleurs très peu augmenté.

Enfin, il n’y a pas d’augmenta- tion des douleurs postopératoires comme dans les incisions lim- biques relaxantes.

Le résultat réfractif après implan- tation torique est très dépendant du bon positionnement de l’im- plant et d’une éventuelle rotation postopératoire de l’implant qui est influencée par la taille du capsu- lorhexis, par le matériau de l’im- plant, par son dessin et aussi par la taille du sac capsulaire.

Il faut savoir qu’une rotation de 10°

diminue l’effet de un tiers et qu’une rotation > 30° aggravera l’astigma- tisme préopératoire. Par ailleurs, toute rotation entraînera un chan- gement d’axe de l’astigmatisme et aura tendance à entraîner une hy- permétropie postopératoire.

lEs différEnts implants toriquEs monofocaux

A ce jour, nous disposons de 8 im- plants monofocaux toriques dis- tribués en France. Ils sont tous conçus pour être injectés par une microincision ≥ 1,8 mm.

Chaque fabricant dispose d’un site web pour le calcul et la commande de ces implants toriques.

Ils possèdent des caractéristiques propres.

sn 60 t alcon® et sn6at

Il s’agit d’un implant acrylique hy- drophobe, qui est décliné avec une optique sphérique et asphérique.

Il corrige de 1 à 4 D d’astigmatisme cornéen.

tecnis toric abott medical optics®

Implant acrylique hydrophobe à optique asphérique qui corrige de 0,50 à 2,75 d’astigmatisme cornéen.

t flex rayner ®

Implant acrylique hydrophile à optique asphérique qui corrige de 1 à 6 D d’astigmatisme cornéen.

lentis t Plus topcon®

Implant acrylique hydrophile à surface hydrophobe et optique as- phérique qui corrige de 0,25 à 12 D d’astigmatisme personnalisable par pas de 0,01 D (maximum de 8,5 D au plan cornéen).

at torbi 709 m Zeiss®

Implant acrylique hydrophile à surface hydrophobe et optique asphérique avec correction cy- lindrique bitorique maximale de 8,5 D au plan cornéen.

accomed Z flex torique medicontour®

Implant acrylique hydrophile à surface hydrophobe et optique asphérique avec correction cylin- drique maximale de 6,5 D au plan cornéen.

311 t hoya®

Implant acrylique hydrophobe as- phérique qui corrige au maximum 3 D d’astigmatisme cornéen.

lEs implants toriquEs multifocaux

A ce jour, nous disposons de 4 im- plants toriques multifocaux distri- bués en France.

Ils sont tous conçus pour être injectés par une microincision

≥ 1,8 mm.

Chaque fabricant dispose d’un site web pour le calcul et la commande de ces implants toriques.

Ils sont divisés en 2 catégories, les implants diffractifs et réfractifs.

les imPlants diffractifs

restor toric snd1t alcon®

Implant acrylique hydrophobe et

optique asphérique négative avec addition de +3 D qui corrige de 0,50 à 2,06 D d’astigmatisme cor- néen.

at lisa toric 909 m Zeiss®

Implant acrylique hydrophile à surface hydrophobe et optique as- phérique avec addition de +3,75 D qui corrige de 1 à 12 D d’astigma- tisme par pas de 0,50 D (maximum de 8,5 D au plan cornéen).

les imPlants réfractifs

m-flex t rayner®

Implant acrylique hydrophile à optique asphérique avec addition au choix de +3 ou +4 D qui corrige de 1 à 6 D d’astigmatisme par pas de 0,50 D.

lentis m Plus torique topcon®

Implant acrylique hydrophile à surface hydrophobe et optique asphérique avec addition de 3  D.

Il s’agit d’un implant original à 2  zones optiques non concen- triques avec un secteur de 160°

inférieur dédié à la vision de près et un axe visuel libre pour la vision de loin. Il corrige de +0,25 à + 12 D d’astigmatisme personnalisable par pas de 0,01 D.

l’évaluation pré- Et pEropératoirE du méridiEn camBré Et dE l’axE

dE positionnEmEnt dE l’implant

évaluation au cabinet de l’axe

de l’astigmatisme cornéen Kératométrie automatique ré- pétée et topographie cornéenne : seul doit être pris en compte l’as- tigmatisme cornéen préopératoire et non l’astigmatisme retrouvé en réfraction objective ou subjective

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166

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55

qui prend en compte en plus l’as- tigmatisme interne (cristallinien)

(Fig. 1).

évaluation PréoPératoire en salle de Préanesthésie Les causes d’erreur sont nom- breuses et la réussite est dépen- dante de la rigueur d’évaluation pré- et peropératoire de l’axe d’as- tigmatisme cambré.

Une des sources d’imprécision est due au phénomène de cyclo- torsion. Il est donc essentiel, afin d’éviter la cyclorotation liée au passage de la position assise à couchée ou au passage de la vision binoculaire à monoculaire, de réaliser un marquage au bloc opé- ratoire avant la chirurgie dans des conditions parfaitement iden- tiques à celles qui ont été utilisées pour les examens préopératoires de mesure de l’axe de l’astigma- tisme, soit sur un patient assis.

La figure 2 montre la réalisation du marquage cornéen, après instilla- tion de collyre oxybuprocaine, sur 0° et 90°, avant toute injection de drogues sédatives par l’anesthé- siste, sur un patient assis, en vision binoculaire pour éliminer l’erreur de positionnement due à la cyclo- torsion en position couchée et en vision monoculaire.

Il existe de nombreux instruments qui peuvent être utilisés pour réa- liser ces marques de référence

(Fig. 3).

marquage PeroPératoire Une fois l’anesthésie topique réa- lisée, marquage cornéen, sur le patient couché, du méridien sur lequel seront alignées les marques de l’implant.

Ce paramètre est donné par le cal- culateur.

On se servira, comme référence,

du marquage précédemment réa- lisé sur le patient assis des méri- diens de 0° et 90° (Fig. 4).

les techniques automatisées de marquage des axes

Plusieurs solutions automatisées permettent aujourd’hui de s’af- franchir du marquage pré- et pero- pératoire. Elles sont développées par les sociétés Zeiss et SMI.

Leur principe est identique avec acquisition d’image de l’iris et

du limbe au cabinet au moment du bilan préopératoire (éven- tuellement couplé à la biométrie optique) et transfert de ces don- nées vers un appareil asservi au microscope opératoire avec pro- jection dans les oculaires du mi- croscope de l’axe sur lequel sera positionné l’implant torique. Ces techniques apportent une préci- sion supplémentaire et un gain de temps et vont vite devenir incon- tournables.

figure 1 - Exemple d’astigmatisme de 3,75 d (en haut à gauche) en réfraction automa- tique. En fait, l’astigmatisme cornéen n’est que de 2,66 d (en haut à droite) et il existe un astigmatisme interne cristallinien de 1,19 d (en bas).

figure 2 - instillation d’oxybuprocaine en collyre et marquage sur patient assis en vision binoculaire du méridien horizontal et éventuellement vertical.

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COrreCtiOn des astigMatisMes réguliers COrnéens par iMplants tOriques

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 167

tEchniquE

chirurgicalE : lEs points particuliErs liés à la misE En placE d’un implant toriquE

La chirurgie d’astigmatisme par implant torique doit être réalisée par une technique de microinci- sion, la moins astigmatogène pos- sible. La réalisation d’une incision cornéenne temporale de préfé- rence inférieure ou égale à 2,2 mm semble idéale. Afin de garantir la stabilité de l’implant torique et d’éviter tout effet de tilt ou de ro- tation, il est essentiel que le cap- sulorhexis soit centré et de taille inférieure à celle de l’optique, et que le produit viscoélastique situé sous l’implant soit aspiré en fin de chirurgie.

lEs indications

En cas d’astigmatismE réguliEr

en cas d’imPlantation monofocale

Si l’astigmatisme est inférieur ou égal à 0,50 D, les techniques d’in- cisions cornéennes sont parfaite- ment adaptées. Il est possible de réaliser une incision sur le méri- dien cambré associée à une incision contrôle latérale ou de réaliser une incision limbique relaxante.

• En cas d’astigmatisme compris entre 0,75 et 1,25 D, on pourra in- différemment réaliser une inci- sion limbique relaxante ou mettre

figure 3 - marquage directement au crayon dermographique ou à l’aide de différents marqueurs.

figure 4 - Exemple d’un marquage cornéen sur l’axe 150°.

en place un implant torique. La facilité d’utilisation des implants toriques, l’absence de modifica- tion de la technique chirurgicale ainsi que la possibilité de corriger facilement une erreur d’axe plai- dent en faveur de leur utilisation.

En cas d’astigmatisme supérieur ou égal à 1,5 D, il est préférable de mettre en place un implant to- rique dans la mesure où les tech- niques d’incisions cornéennes sont moins prédictibles et sont susceptibles de régresser pour de tels degrés d’astigmatisme.

• En cas d’astigmatisme régulier asymétrique, il est possible d’envi- sager la mise en place d’un implant torique associé à une incision re-

laxante sur le versant le plus cam- bré du méridien bombé (Fig. 5). en cas d’imPlantation multifocale

Il est absolument impératif, pour un résultat optimal, d’obtenir une correction la plus parfaite possible de l’astigmatisme cornéen (2) et d’avoir un résultat le plus proche possible de l’emmétropie.

En cas d’astigmatisme inférieur ou égal à 0,5 D, il faudra réaliser de préférence une incision cornéenne sur le méridien le plus cambré.

Pour les astigmatismes supérieurs à 0,5 D, il est recommandé d’utili- ser des implants multifocaux to- riques pour éviter les imprécisions

(12)

relatives aux techniques d’incision cornéenne.

conclusion

La prise en charge de l’astigma- tisme au cours de la chirurgie de la cataracte nécessite une évalua- tion préopératoire drastique afin d’apporter aux patients la réponse la plus adaptée possible. Les im- plants toriques vont bénéficier des techniques d’alignement au- tomatisé peropératoire apportant plus de précision et plus de facilité.

Leur développement va être très rapide et, dès 2012, ils dépasseront le nombre d’implants multifocaux

posés en France. n

figure 5 - astigmatisme asymétrique.

1. Ferrer-Blasco T, Prevalence of corneal astigmatism before cataract surgery. J Cataract Refract Surg 2009 ; 35 : 70-5.

2. Hayashi K. Effect of astigmatism on visual acuity in eyes with a diffractive multifocal intraocular lens. J Cataract Refract Surg 2010 ; 36 : 1323-9.

BiBliographie mots-clés : correction de

l’astigmatisme, implant torique multifocal, chirurgie du cristallin

(13)

réflexion

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 169

les deux modèles de vente de lunettes sur internet

Les Lunettes montées sur Internet

Principe :  le  patient  choisit  sa  monture, choisit les options de ses  verres (amincis, traitements, etc.),  saisit  sa  correction  et/ou  envoie  son  ordonnance.  Il  reçoit  ses  lu- nettes montées chez lui quelques  jours plus tard.

Les Lunettes en kIt sur Internet

Principe :  le  patient  choisit  sa  monture, choisit les options pour  ses verres, saisit sa correction et/

ou  envoie  son  ordonnance.  Il  re- çoit ses lunettes en kit (montures 

*Fondation Adolphe de Rothschild, Paris

et  verres  non  taillés)  chez  lui  quelques jours plus tard. Il se rend  ensuite  chez  un  opticien  parte- naire du site pour le centrage et le  montage  des  verres,  le  dépistage,  le contrôle d’équipement, etc. Ces  sites  ne  peuvent  fonctionner  que  s’ils  s’appuient  sur  un  important  réseau d’opticiens partenaires.

les services fournis par l’opticien

L’opticien  traditionnel  fournit  un  certain nombre de services au pa- tient :

• le centrage des verres ;

• l’ajustage de la monture ;

• le contrôle d’équipement ;

• le dépistage ; 

• le service après-vente.

Nous  allons  détailler  ces  services  et voir si les sites de ventes de lu- nettes  montées  et  les  sites  de  lu- nettes en kit réussissent à fournir  ces mêmes services.

Le centrage des verres

Principe

Les verres de lunettes doivent être  parfaitement  centrés  sur  la  pu- pille. Pour cela, il est nécessaire de  prendre  2  mesures :  une  mesure  horizontale (côte X) et une mesure  verticale (côte Y) (Fig. 1).

Que penser des lunettes sur internet ?

Le contact physique entre le patient et l’opticien est indispensable

n

Le tapage médiatique bat son plein sur les lunettes sur Internet : publicité TV et radio, articles dans les journaux, etc. Quelles sont les différentes solutions sur Internet ? Que devons-nous en penser ? Que répondre à nos patients qui nous posent la question ? Cet article apporte un éclai- rage simple et précis sur ces questions. Après une brève introduction sur les deux modèles de ventes de lunettes sur Internet, les services fournis par l’opticien traditionnel sont analysés afin de préciser si chacun des modèles Internet fournit ces mêmes services. Un point sur la situation réglementaire de la vente de lunettes sur Internet complète cet article.

Dr Valérie Ameline*

© NinaM alyna - F

otolia

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170

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55

La norme ISO NF EN ISO 21987  de  décembre  2009  en  applica- tion  depuis  avril  2010  définit  des  tolérances  maximum  pour  ces  2  côtes  pour  les  verres  montés. 

Le  Dr  Subirna  et  le  Dr  Pagot  du  SNOF étaient membres du comité  de  normalisation.  Ces  tolérances  dépendent  du  prisme  incorporé. 

Nous  reproduisons  ici  les  tolé- rances  pour  un  prisme  <  2,00 Δ. 

Elles  sont  données  en  prisme  in- duit et en mm (Tab. 1).

conséquences d’un mauvais centrage

• Pour les verres unifocaux, un  décentrement va engendrer un ef- fet prismatique. Lors d’un décen-

trement de 1 cm pour une correc- tion de 6 δ (correction saisissable  sur  la  plupart  des  sites),  l’effet  prismatique sera de 6 Δ d’après la  règle  de  Prentice  (prisme  induit  en Δ = décentrement en cm * puis- sance en δ). L’effet prismatique va  engendrer  des  hétérophories.  Si  les  réserves  fusionnelles  ne  sont  pas suffisantes, le patient peut res- sentir des maux de tête occipitaux,  des douleurs derrière les yeux, des  yeux  qui  tirent.  L’acuité  binocu- laire  est  inférieure  à  la  meilleure  acuité  monoculaire,  et  la  vision  stéréoscopique  est  mauvaise. 

Dans le plan horizontal, le couple  oculaire  peut  compenser  jusqu’à  3  dioptries  prismatiques.  Par  contre  dans  le  plan  vertical,  une  différence de hauteur binoculaire  induisant un effet prismatique su- périeur à 1 Δ peut ne pas être toléré  par le patient et lui créer, dans de  nombreux cas, un inconfort ou une  diplopie. Il est donc indispensable  de  respecter  les  tolérances  de  la  norme ISO NF EN ISO 21987.

• Pour les verres progressifs, en  plus des effets prismatiques, il y a  un risque de réduction du champ  de  vision  et  d’inadaptation.  Sur  les verres progressifs, le couloir de  progression entre la vision de loin  et la vision de près est étroit, de 4  à 5 mm de large. Un décentrement  horizontal de 3 mm peut alors ré-

duire les champs de vision jusque  40 %. Le décentrement vertical est  beaucoup  plus  sensible.  En  effet,  la puissance varie le long du cou- loir de progression. 3 δ sur 20 mm,  soit 0,15 δ/mm. Un décentrement  de 5 mm va donc modifier la puis- sance de 0,75 δ. Or un écart de 0,75 δ  en sphère n’est pas acceptable.

Les services sur Internet, mesure de la côte X

La côte X correspond au demi- écart pupillaire  qui  est  mesuré  soit en vision de loin (VL), soit en  vision de près (VP), selon le type et  la marque du verre. Les catalogues  des fabricants de verres précisent  pour chacun des différents verres  s’il doit être centré en VL ou en VP. 

La côte X dépend uniquement de  la morphologie du patient.

• Sur les sites de lunettes mon- tées, la côte X est en général me- surée avec une photo envoyée par  le patient où il a une règle (ou un  autre “étalon”) posée sur le front  ou  sur  le  nez (Fig. 2).  La  précision  est alors d’environ 3 mm. En effet  sur la photo, le patient peut regar- der à l’infini ou fixer la webcam (ou  l’appareil photo) en vision de près,  la convergence binoculaire en VP  n’est donc pas prise en compte. On  comprend donc que cette méthode  ne permet pas un bon respect des  tolérances imposées par la norme.

figure 1 - centrage des verres sur la pupille. mesure horizontale (côte x) et mesure verticale (côte Y).

tableau 1 - déséquilibre prismatique (erreur prismatique relative) des paires de verres unifocaux et multifocaux.

valeur absolue la plus élevée de la composante du prisme commandé Δ

tolérance sur la composante horizontale (relative à la distance de centrage commandée)

tolérance sur la composante verticale

• > 0,00 Δ à < 2,00 Δ • Pour les puissances > 0,00 δ à < 3,25 δ : max 0,67 Δ

• Pour les puissances > 3,25 δ :

l’effet prismatique d’un déplacement de 2,0 mm

• Pour les puissances > 0,00 δ à < 5,00 δ : max 0,50 Δ

• Pour les puissances > 5,00 δ :

l’effet prismatique d’un déplacement de 1,0 mm

Source : ISO NF EN ISO 21987.

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QuE PENSER dES luNEttES SuR INtERNEt ?

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 171

• Sur les sites de lunettes en kit,  la  côte  X  est  mesurée  chez  l’opti- cien partenaire du site où se ren- dra le patient. L’opticien fera alors  les mesures dans les règles de l’art :  soit avec un pupillomètre à reflet  cornéen, soit avec une colonne de  prise  de  mesures.  Les  tolérances  imposées  par  la  norme  sont  en  principe respectées.

Les services sur Internet, mesure de la côte Y

La côte Y correspond à la hau- teur de montage, distance entre  le bas de la monture et la pupille,  mesurée en VL ou en VP selon le  type et la marque de verre. Là aus- si, les catalogues des fabricants de  verres  précisent  pour  chacun  des  différents verres s’il doit être cen- tré en VL ou en VP. La hauteur ne  peut être prise qu’avec la monture  posée sur le nez du patient après  ajustage. Il n’est donc pas possible  de la prendre à distance.

Les autres servIces de L’oPtIcIen

Les services de l’opticien

•  L’ajustage  de  la  monture  consiste  à  adapter  la  monture  à  la  morphologie  du  porteur.  L’op- ticien  joue  sur  les  plaquettes,  les  branches,  le  pont  de  monture. 

L’ajustage doit être fait préalable- ment à la prise de mesures.

•  Le contrôle d’équipement consiste à faire porter les lunettes  finies au patient et à lui faire un test  de lecture puis un test dynamique  (il se déplace dans le magasin) et un  test en VL (il regarde par la fenêtre  par exemple). Le contrôle d’équipe- ment permet de déceler différentes  erreurs  dans  toute  la  chaîne :  er- reur d’ordonnance, erreur de com- mande ou de fabrication des verres,  erreur de montage (verres droit et  gauche  inversés  par  exemple),  er- reur de centrage, etc.

puisqu’ils  nécessitent  tous  un  contact  physique  entre  le  patient  et l’opticien.

•  Les sites de lunettes en kit  offrent  ces  services  puisque  le  patient  a  systématiquement  un  contact physique avec un opticien  partenaire du site.

l’optiQue sur internet : légale ou illégale ?

La vente d’optique sur Internet n’est pas illégale… pour l’ins- tant.

Le  Code  de  santé  publique  inter- dit le colportage de verres correc- teurs (article L4362-9 modifié par loi n° 2005-102 du 11 février 2005 - art. 81 JORF 12 février 2005. 

« Le colportage des verres correc- teurs d’amétropie est interdit.  »). 

Jusqu’en  2009,  l’interprétation  de ce texte faisait que la vente sur  Internet  était  assimilée  à  du  col- portage. Suite à différentes procé- dures, la Commission européenne  a forcé la France à ouvrir le marché  de l’optique à la toile et Roselyne  Bachelot, alors ministre de la San- té,  par  l’intermédiaire  de  Lucie  Dufour, responsable des relations  presse  et  médias  de  la  Direction  de l’hospitalisation et de l’organi- sation des soins du ministère de la 

figure 2 - mesure de la côte x avec une règle.

• Sur les sites de lunettes mon- tées,  la  côte  Y  n’est  pas  mesurée. 

On centre selon une mesure “stan- dard”.  Aucun  respect  de  la  norme  n’est possible. Pour des verres pro- gressifs, on peut par exemple se re- trouver avec un patient qui conduit  sa voiture avec sa pupille en face de  la zone de vision de près !

• Sur les sites de lunettes en kit,  la  côte  Y  est  mesurée  chez  l’opti- cien partenaire du site où se ren- dra le patient. L’opticien fera alors  les mesures dans les règles de l’art :  soit  avec  un  réglet  soit  avec  une  colonne de prise de mesures. Les  tolérances imposées par la norme  sont alors respectées.

•  Le dépistage  est  fait  par  l’en- semble  des  acteurs  de  la  santé  visuelle.  L’opticien  n’est  pas  apte  à  diagnostiquer  une  pathologie,  mais il est capable de déceler une  anomalie en échangeant avec son  client : perte de vision centrale ou  périphérique,  douleurs,  etc.  Il  va  alors réorienter son client vers son  praticien.

• Le SAV pour les lunettes consiste  à resserrer une vis, remplacer une  branche  cassée,  réajuster  une  monture, etc.

Les services sur Internet

• Les sites de lunettes montées  ne peuvent pas fournir ces services 

La côte X correspond au demi-écart pupillaire.

La côte Y correspond à la hauteur de montage,

cette dernière ne peut pas être prise à distance.

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Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55

Santé et des Sports, a confirmé le  vendredi 12 juin 2009 que :

« La France ne s’oppose pas à la vente sur Internet de produits op- tiques. C’est une voie de distribu- tion, soumise aux mêmes règles que celles applicables aux profes- sionnels installés et exerçant dans des structures. Ces règles visent à garantir la qualité et la sécu- rité des soins et des prestations de santé. Comme tous les produits de santé vendus sur Internet et en pharmacie, la France impose des règles d’exercice de la profession (diplômes, compétences…), de conseil au patient et de sécurité.

Ces règles s’appliquent à tous les professionnels de santé quels que soient les supports de vente. » C’est  donc  juste  un  changement  d’interprétation  qui  fait  qu’au- jourd’hui  la  vente  de  lunettes  sur  Internet  n’est  plus  interdite. 

Les opticiens sur Internet ont les  mêmes  obligations  que  les  opti- ciens  traditionnels  et  les  mêmes  droits. Leur seule obligation est d’avoir un opticien diplômé. La  réglementation  historique  n’est 

est soumise à une prise de mesure réalisée dans des conditions défi- nies par décret. »

Ce texte a été validé en 1re lecture  par  le  Sénat  le  7  décembre  2011,  dans le cadre du projet de loi “Le- febvre”  adopté  par  l’Assemblée 

lunettes montées (plus de 40 sites  coexistent sur la toile) sont donc à  proscrire si on veut que nos clients  bénéficient d’équipements de qua- lité. Les sites de ventes de lunettes  en kit offrent par contre les garan- ties  nécessaires  pour  assurer  une  bonne  qualité  de  santé  visuelle  à  nos  patients.  Ces  sites  sont  très  peu  nombreux  puisqu’ils  doivent  mettre  en  place  un  grand  réseau  d’opticiens partenaires. Nous pou- vons  citer  les  sites  des  grandes  chaines  Krys  (850  opticiens)  et  Optic  2000  (1  200  opticiens)  qui  vendent  les  mêmes  produits  aux  mêmes prix qu’en magasin. Un out- sider, le site Easy-verres.com (750  opticiens  partenaires)  fut  le  pre- mier à mettre en place ce système  en  2010 ;  il  permet  de  profiter  de  prix plus compétitifs.

Il  est  fort  probable  que  la  régle- mentation  à  venir  conforte  cette  analyse puisqu’on semble s’orien- ter  vers  une  interdiction  de  la  vente  d’équipements  progressifs  pour les sites de lunettes montées.

tableau 2 - déséquilibre prismatique (erreur prismatique relative) des paires de verres unifocaux et multifocaux.

lunettes montées lunettes en kit centrage côte x Approximatif Selon règles de l’art centrage côte Y Pas de centrage en hauteur Selon règles de l’art

ajustage de monture Non Oui

contrôle d’équipement Non Oui

dépistage Non Oui

sav Non Oui

bien  entendu  pas  adaptée  à  la  vente  en  ligne.  C’est  pourquoi  le  législateur travaille sur la mise en  place d’une réglementation spéci- fique  à  la  vente  d’optique  sur  In- ternet.

Les  travaux  de  réglementation  lancés il y a plus de deux ans ont  abouti au texte suivant pour les lu- nettes de vue :

« La délivrance de verres correc- teurs multifocaux ou de verres cor- recteurs de puissance significative

nationale,  renforçant  les  droits,  la  protection  et  l’information  des  consommateurs,  article  5bis.  Le  vote  de  cette  loi  dépend  du  nou- veau  calendrier  législatif  qui  sera  mis  en  place  après  les  élections  présidentielles.

Bilan

Il ressort de cette analyse que le contact physique entre le patient et l’opticien est indis- pensable.  Les  sites  de  ventes  de 

Les opticiens sur Internet ont les mêmes obligations que les opticiens traditionnels et les mêmes droits.

À retenir

n Prise de mesure en hauteur impossible à effectuer sur Internet n 2 modèles de distribution sur Internet

- Lunettes montées : unifocaux de faible puissance seulement. (± 3 δ max) - Lunettes en kit avec passage chez un opticien : unifocaux et progressifs

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QuE PENSER dES luNEttES SuR INtERNEt ?

Pratiques en Ophtalmologie • Juin 2012 • vol. 6 • numéro 55 173

En  conclusion,  lorsque  les  pa- tients nous interrogent pour ache- ter leurs lunettes sur Internet afin  de minorer les coûts, nous devons leur déconseiller d’acheter des lunettes toutes montées et leur conseiller les solutions dites en

kit avec montage par un opti- cien qui les aura rencontrés.

De  même,  en  cas  de  patients  in- satisfaits  de  leurs  lunettes  pres- crites  par  nos  soins,  il  ne  faudra  pas  omettre  de  se  renseigner  sur  le mode d’achat de ces lunettes, les 

lunettes livrées toutes faites choi- sies sur Internet pouvant réserver 

bien des surprises…  n

mots-clés :

lunettes, internet, lunettes en kit, lunettes montées, opticien

- Code de santé publique article l4362-9 modifié par loi n° 2005-102 du 11 février 2005 - art. 81 JORF 12 février 2005.

- Association française de normalisation, Norme ISO NF EN ISO 2198 ; 27 pages.

- Projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs. Article 5 bis (articles L. 4362-9 et L. 4362-10 du Code de la santé publique, article L. 121-20-7 du code de la consommation). Disposi- tions relatives aux opticiens-lunetiers sur www.senat.fr.

sources

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