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Premières Synthèses 2006-08.3 - Les élections aux comité d'entreprise en 2004 (02-08.3.PDF, 189.04 Ko)

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Texte intégral

(1)

Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale

Taux de participation (années paires)

En pourcentage des inscrits

65,7 %

Février 2006 - N° 08.3

LES ÉLECTIONS AUX COMITÉS D'ENTREPRISE EN 2004

Dans les établissements ayant

organisé des élections aux

comi-tés d'entreprise en 2004, 65,7 %

des salariés y ont participé, soit

une hausse d'un point par

rap-port à 2002 (graphique).

À l'image des années

précéden-tes, la participation est

globale-ment plus forte dans les petits

établissements (tableau 1). C'est

cependant dans les

établisse-ments de plus de 1000 salariés

qu'elle augmente le plus (+ 4,1

points). En effet, la participation

progresse plus modérément

dans les établissements de

moins de 50 salariés et recule

légèrement dans ceux de 50 à

1000 salariés. Sa progression

s'explique principalement par la

mobilisation croissante des

ouvriers et employés :+ 1,3 point

en 2004 (tableau 2 ; encadré 1).

En 2004, les listes non

syndi-quées ont recueilli 22,4 % des

suffrages exprimés (tableau 3).

Elles augmentent leur audience

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Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.

(2)

listes syndicales dont les scores

augmentent en 2004 (tableau 3).

En 2004, la CGT conserve sa

première place avec 24,5 % des

suffrages (+ 0,1 point). Elle

aug-mente son score dans les

sec-teurs où la baisse de la CFDT est

la plus marquée. La CGT-FO

(+ 0,2 point), la CFE-CGC (+ 0,4

point) et la CFTC (+ 0,6 point)

améliorent également leurs

résultats par rapport à 2002. La

progression du score des

syndi-cats non confédérés (+ 0,2

point) s'explique en grande

par-tie par les bons résultats

obte-nus aux élections de la SNCF.

La comparaison de deux cycles

électoraux consécutifs donne

une vision plus précise de

l'im-plantation syndicale (encadré 2).

Entre les cycles 2001-2002

et 2003-2004, la CGT demeure

la première organisation avec

23,4 % des suffrages exprimés

(tableau 5). Les listes non

syndi-quées augmentent légèrement

leur audience (+ 0,4 point). Elles

devancent désormais la CFDT

dont le score baisse de 1,5 point

avec 21,2 % des suffrages

expri-més. La CFDT retrouve ainsi son

niveau de la deuxième moitié de

la décennie quatre-vingt-dix.

L'audience de la CGT-FO se

sta-de 0,7 point par rapport à 2002,

alors que celle-ci ne cessait

de s'éroder depuis le début

des années quatre-vingt-dix. Le

score électoral de ces listes

aug-mente plus particulièrement

dans des secteurs tels que la

construction et les industries

de biens de consommation

(tableau 4).

Entre 2002 et 2004, l'audience

de la CFDT baisse de 2,2 points.

Avec 20 % des suffrages

expri-més, elle se retrouve derrière les

listes non syndiquées. Cette

perte d'influence survient après

son positionnement lors de la

réforme des retraites en 2003.

Les suffrages obtenus par la

CFDT baissent dans l'ensemble

des secteurs (à l'exception de

l'industrie automobile et du

commerce) mais plus

particuliè-rement dans les transports

(- 5,7 points) ou l'éducation, la

santé et l'action sociale

(- 6 points). À la SNCF,

l'au-dience de la CFDT a été divisée

par deux (encadré 3) : elle est

passée de 18,5 % à 9 % des

suf-frages exprimés. À elle seule,

cette chute explique près de la

moitié du recul de l'audience de

la CFDT au niveau national.

Cette baisse profite aux autres

Premières Informations - Février 2006 - N° 08.3

2

bilise alors que les syndicats

non confédérés, la CFTC et la

CFE-CGC, progressent.

La CGT conserve sa première

place dans le collège « ouvriers

et employés » avec 30,4 % des

suffrages exprimés (tableau 2 ;

encadré 2). La CFDT, avec 20,3 %

des suffrages, enregistre une

baisse de 2 points entre 2002 et

2004. Les listes non syndiquées

progressent de près d'un point,

en atteignant 20,6 %.

Dans le collège « agents de

maî-trise, techniciens, ingénieurs et

cadres », la CFDT (18,9 %)

conserve son rang de premier

syndicat mais est désormais

sui-vie de près par la CGT qui

recueille 18,5 % des suffrages.

Dans le collège « ingénieurs et

cadres », la CFE-CGC conforte

sa prééminence avec un score

de 24 %, soit une progression

de 0,6 point par rapport à 2002.

La CFDT y perd 2,6 points et la

CGT-FO, 0,6 point tandis que la

CFTC et la CGT gagnent

respec-tivement 1,3 et 0,8 point.

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Tableau 1

Participation et résultats obtenus, selon la taille de l'établissement

Participation : en % des inscrits Résultats : en % des suffrages exprimés

Nombre Participation CFDT CFE-CGC CFTC CGT CGT-FO Autres Non

d'inscrits syndiqués syndicats (*) syndiqués

2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 Moins de 50 salariés . . 32 780 72,2 72,9 13,6 12,4 1,8 2,6 1,6 3,6 14,9 14,1 7,3 5,4 2,2 3,1 58,7 58,8 50 à 99 salariés . . . 351 872 70,1 69,9 16,9 14,8 1,7 2,0 3,8 3,7 13,8 14,2 7,8 7,9 3,1 3,2 52,9 54,2 100 à 199 salariés . . . 555 372 67,3 67,0 20,7 19,5 3,2 3,9 4,4 5,2 19,4 19,1 9,6 9,4 3,5 3,8 39,2 39,1 200 à 499 salariés . . . 779 901 64,4 64,1 24,6 23,0 5,9 6,3 5,8 6,0 24,6 24,6 13,5 14,5 4,1 4,2 21,6 21,4 500 à 999 salariés . . . 418 442 62,9 61,8 25,4 23,7 7,4 8,3 6,4 6,9 28,7 29,6 16,1 16,3 4,8 5,4 11,1 9,8 1000 salariés ou plus . 818 436 62,1 66,2 22,1 18,3 7,9 8,2 6,5 7,6 29,4 31,0 13,5 13,6 17,9 19,3 2,7 2,0 Ensemble . . . 2 956 803 64,7 65,7 22,2 20,0 5,7 6,1 5,5 6,1 24,4 24,5 12,4 12,6 8,1 8,3 21,7 22,4

(*) - Syndicats non confédérés.

Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.

Tableau 2

Participation et résultats obtenus par collège

Participation : en % des inscrits Résultats : en % des suffrages exprimés

Nombre d'inscrits Participation CFDT CFE-CGC CFTC CGT CGT-FO Autres Non

syndicats (2) syndiqués 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 Premier collège (1) . . 1 914 935 1 863 778 63,5 64,8 22,2 20,3 1,0 1,1 5,6 6,0 30,3 30,4 13,7 14,1 7,3 7,5 19,8 20,6 Deuxième collège (1) 537 772 541 641 70,3 70,8 21,2 18,9 11,3 11,6 5,4 5,9 17,4 18,5 11,4 11,6 9,2 9,0 24,1 24,5 Troisième collège (1) . 359 511 364 411 63,8 64,8 21,2 18,6 23,4 24,0 6,1 7,4 7,6 8,4 8,7 8,1 11,8 12,1 21,1 21,4 Collège unique (1) . . 175 527 186 973 62,8 60,9 27,8 23,2 1,9 2,8 4,1 5,3 15,8 16,4 9,5 8,8 5,6 6,8 35,3 36,7 Ensemble . . . 2 987 204 2 956 803 64,7 65,7 22,2 20,0 5,7 6,1 5,5 6,1 24,4 24,5 12,4 12,6 8,1 8,3 21,7 22,4

(1) - Définition des collèges : encadré 2, « Les modalités des élections ». (2) - Les syndicats non confédérés.

(3)

Premières Informations - Février 2006 - N° 08.3

3

O

LIVIER

J

ACOD

(Dares).

C'est dans le collège unique que

la baisse de la CFDT est la plus

importante : - 4,6 points. Les

listes non syndiquées y

obtien-nent toujours leur score le plus

élevé (36,7 %), soit une hausse

de 1,4 point. Ces élections se

déroulent le plus souvent dans

des établissements de petite

taille, plus de deux

établisse-ments concernés sur trois

comptent moins de 100

sa-lariés.

Les syndicats obtiennent des

scores d'autant plus élevés que

la taille de l'établissement est

grande. À l'inverse, les listes de

non syndiqués, seulement

pré-sentes au second tour des

élec-tions, recueillent plus de la

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Tableaux détaillés (résultats par régions, par secteurs,

graphiques…) disponibles sur le site internet du

minis-tère de l'emploi : www.travail.gouv.fr

Tableau 5

Résultats obtenus par cycle

Listes 1981-1982 1983-1984 1985-1986 1987-1988 1989-1990 1991-1992 1993-1994 1995-1996 1997-1998 1999-2000 2001-2002 2003-2004 CFDT . . . 22,6 21,7 21,2 21,0 20,5 20,4 20,8 21,1 21,3 22,9 22,7 21,2 CFE-CGC . . . 6,6 6,5 6,8 6,4 6,0 6,1 6,0 6,1 6,1 6,0 5,8 6,3 CFTC . . . 3,0 4,1 4,4 4,3 4,1 4,4 4,5 4,8 5,0 5,5 5,8 6,4 CGT . . . 32,2 30,2 27,4 26,8 25,0 22,6 22,1 21,7 22,4 23,0 23,5 23,4 CGT-FO . . . 10,9 12,4 13,5 12,4 12,0 11,9 11,9 12,2 12,1 12,3 12,7 12,6 Autres syndicats . . . 4,4 5,3 5,4 5,4 5,9 6,2 6,6 6,8 6,5 6,5 7,0 7,3 Non syndiqués . . . 20,2 19,9 21,3 23,7 26,5 28,4 28,1 27,4 26,6 23,8 22,4 22,8

Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.

Tableau 4

Participation et résultats obtenus, selon l'activité économique

Participation : en % des inscrits Résultats : en % des suffrages exprimés

Nombre Participation CFDT CFE-CGC CFTC CGT CGT-FO Autres Non

Activité économique (NAF16) d’inscrits Syndicats Syndiqués

2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004

Agriculture sylviculture, pêche . . . . 11 160 66,0 68,4 26,2 20,7 1,8 2,9 7,9 8,4 10,4 18,1 7,4 10,4 4,0 2,4 42,4 37,1

Industries agricoles et alimentaires . 135 450 66,4 67,7 27,9 26,3 3,8 4,9 3,8 4,3 26,5 26,2 10,9 10,5 3,1 1,6 23,9 26,2

Industries de biens de consommation 157 348 67,8 68,1 21,7 19,0 6,3 5,7 5,1 5,6 27,8 24,5 11,2 11,8 5,8 6,4 22,2 27,0

Industrie automobile . . . 121 416 77,0 77,9 15,9 17,6 8,2 10,7 9,2 9,5 29,7 29,9 18,3 18,9 13,1 9,8 5,7 3,6 Industries des biens d'équipement . . 205 706 70,5 72,0 25,6 23,1 12,0 10,4 4,0 3,9 24,3 27,3 11,0 11,9 3,9 4,1 19,1 19,3

Industries des biens intermédiaires . 371 239 71,0 70,8 22,0 20,1 6,1 6,9 4,2 4,6 33,9 32,9 11,4 11,6 1,9 1,8 20,6 22,1

Énergie . . . 16 148 75,0 73,1 21,1 18,9 10,1 13,3 3,2 2,0 32,9 32,2 15,3 22,7 8,5 4,7 8,8 6,2 Construction . . . 116 393 63,3 61,7 13,0 11,8 4,9 3,0 4,2 3,2 20,7 21,1 14,1 15,4 1,5 1,3 41,6 44,2 Commerce . . . 395 533 62,0 62,7 14,0 14,0 3,9 3,9 6,0 6,2 12,8 13,4 12,2 12,0 3,9 4,2 47,2 46,3 Transports . . . 409 276 69,5 70,9 18,4 12,7 2,2 2,3 5,6 6,2 33,3 35,8 9,9 9,6 23,6 25,5 7,1 7,9 Activités financières . . . 162 850 71,0 69,3 31,7 31,0 15,0 16,7 5,9 5,6 12,8 13,2 15,0 14,8 13,6 13,1 6,1 5,6 Activités immobilières . . . 22 395 67,8 66,1 32,5 28,1 3,9 4,8 6,7 6,3 11,8 16,7 10,0 9,2 12,0 10,2 23,1 24,7 Services aux entreprises . . . 373 658 45,9 51,9 20,1 19,0 5,9 6,9 5,7 8,4 16,4 17,4 12,5 12,2 6,6 5,9 32,6 30,2 Services aux particuliers . . . 76 369 56,0 54,8 22,2 22,1 3,7 4,3 6,3 8,0 17,5 20,9 19,4 15,4 7,2 6,7 23,7 22,6

Éducation, santé et action sociale . . 261 447 60,4 60,6 35,8 29,7 2,7 3,0 7,9 8,3 16,7 18,7 10,2 9,7 5,2 7,9 21,6 22,7

Administration . . . 120 415 69,6 71,8 28,3 27,0 2,9 4,3 5,9 6,1 31,4 28,3 19,7 22,7 5,1 5,4 6,7 6,2

Ensemble . . . 2 956 803 64,7 65,7 22,2 20,0 5,7 6,1 5,5 6,1 24,4 24,5 12,4 12,6 8,1 8,3 21,7 22,4

Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.

Tableau 3

Résultats obtenus selon l'origine des candidatures pour les années paires

Origine Pourcentage des suffrages exprimés Évolution Suffrages

des candidatures (en points) exprimés

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2002-2004 2004 CFDT . . . 20,8 21,5 21,7 22,9 22,2 20,0 -2,2 387 564 CFE-CGC . . . 5,6 5,8 5,8 5,7 5,7 6,1 0,4 117 811 CFTC . . . 4,3 4,5 4,9 5,3 5,5 6,1 0,6 118 815 CGT . . . 24,1 23,6 24,3 24,4 24,4 24,5 0,1 476 746 CGT-FO . . . 12,2 12,1 12,1 12,4 12,4 12,6 0,2 243 643 Autres syndicats* 6,8 7,3 7,0 7,4 8,1 8,3 0,2 162 067 Non syndiqués . . 26,1 25,1 24,1 21,9 21,7 22,4 0,7 435 762 Ensemble . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 1 942 408

*

- Syndicats non confédérés. Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.

tié des suffrages exprimés dans

les établissements de moins de

100 salariés (tableau 1).

Passé le seuil de 100 salariés,

leurs scores décroissent

rapide-ment. Si elles recueillent 39 %

des suffrages exprimés dans les

unités de 100 à 199 salariés, ces

listes n'obtiennent que 2 % dans

les unités de plus de 1000 salariés.

Dans les établissements de plus

de 200 salariés, les listes

syndi-cales sont mieux représentées.

La CGT et la CFDT y totalisent à

elles deux près de la moitié des

suffrages exprimés.

P

PRREEMMIIÈÈRREESS IINNFFOORRMMAATTIIOONNSS eett PPRREEMMIIÈÈRREESS SSYYNNTTHHÈÈSSEESS

ssoonntt ééddiittééeess ppaarr llee MMiinniissttèèrree ddee ll’’eemmppllooii,, ddee llaa ccoohhééssiioonn ssoocciiaallee eett dduu llooggeemmeenntt,, D

Diirreeccttiioonn ddee ll’’aanniimmaattiioonn ddee llaa rreecchheerrcchhee,, ddeess ééttuuddeess eett ddeess ssttaattiissttiiqquueess ((DDAARREESS))

3399--4433,, qquuaaii AAnnddrréé CCiittrrooëënn,, 7755990022 PPaarriiss CCeeddeexx 1155.. wwwwww..ttrraavvaaiill..ggoouuvv..ffrr ((RRuubbrriiqquuee ÉÉttuuddeess eett SSttaattiissttiiqquueess)) D

Diirreecctteeuurr ddee llaa ppuubblliiccaattiioonn :: AAnnttooiinnee MMaaggnniieerr..

Téléphone Publications : 01.44.38.22.(60 ou 61) Documentation : 01.44.38.23.(12 ou 14)Télécopie : 01.44.38.24.43 Réponse à la demande : 01.44.38.23.89 e-mail : dares.communication@dares.travail.gouv.fr

Rédacteur en chef : Gilles Rotman.Secrétariat de rédaction : Evelyn Ferreira et Francine Tabaton. Maquettistes : Daniel Lepesant, Guy Barbut, Thierry Duret. Conception graphique : Ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement.

Reprographie : DAGEMO.

Abonnements : La Documentation française,124, rue Henri Barbusse 93308 Aubervilliers Cedex. Tél. : 01.40.15.70.00. Télécopie : 01.40.15.68.00

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PREMIÈRES INFORMATIONS et PREMIÈRES SYNTHÈSES. Abonnement 1 an (52 n°) : France (TTC) 118 €, CEE (TTC) 124,30 €, DOM-TIM (HT) : 123 €, hors CEE (TTC) 127 €.

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(4)

Premières Informations - Février 2006 - N° 08.3

4

Source : fichier d'élections aux comités d'entre-prises et délégations uniques du personnel - Dares. Encadré 3

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À la SNCF, l'audience de la CFDT a chuté de moitié entre 2002 et 2004. La confédération y recueille désormais 9 % des suffrages exprimés. Cette baisse a largement profité à la CGT, dont l'audience grimpe de 5 points, et aux syndicats non confédérés (SUD-Rail, UNSA, FGAAC, etc.) qui progressent de 4,5 points. La CGT renforce ainsi sa majorité relative avec 44 % des suffrages exprimés. Les syndicats non confédérés arrivent en deuxième position avec 32,8 %. Les résultats à la SNCF représentent 7 % des suffrages exprimés en 2004. Ils ont un impact significatif sur les audiences nationales dans les collèges « ouvriers et employés », dans les établissements de plus de 1000 salariés et dans le secteur des transports.

Origine de la candidature

Effet de la SNCF sur les résultats aux élections aux CE en 2004

SNCF Ensemble hors SNCF Ensemble avec SNCF Effet (1)SNCF

2002 2004 2002 2004 2002 2004 2004 CFDT . . . 18,5 9,0 22,6 20,9 22,2 20,0 -0,9 CFE-CGC . . . 1,4 1,1 6,1 6,5 5,7 6,1 -0,4 CFTC . . . 6,4 6,3 5,5 6,1 5,5 6,1 0,0 CGT . . . 38,9 44,0 22,9 22,9 24,4 24,5 1,6 CGT-FO . . . 6,5 6,8 12,9 13,0 12,4 12,6 -0,4 Autres syndicats (2) . . 28,3 32,8 6,1 6,2 8,1 8,3 2,1 Non syndiqués (3) . . . . 0,0 0,0 23,8 24,4 21,7 22,4 -2,0 Total . . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 0,0

(1) - Lecture: Les résultats de la CGT à la SNCF augmentent son audience nationale de 1,6 point.

(2) - Les « autres syndicats » de la SNCF sont prinicpalement SUD-rail (Solidaire, ex-groupe des Dix), l'UNSA et la FGAAC (autonome).

(3) - Seules des listes syndicales se sont présentées à ces élections.

Encadré 1

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La législation en vigueur en 2004 impose aux entreprises ou établisse-ments d'au moins 50 salariés de mettre en place des élections de comité d'entreprise ou d'établissement tous les deux ans. Chaque année, le champ de la statistique ne correspond donc qu'à la moitié des entreprises concernées. Afin de ne pas alourdir l'exposé, comités d'entreprise et tés d'établissement sont confondus sous l'appellation unique de « comi-tés d'entreprise ».

É

Évvoolluuttiioonn dduu cchhaammpp sseelloonn lleess aannnnééeess ppaaiirreess oouu iimmppaaiirreess

Les années paires comme les années impaires, le champ de la statistique n'est pas constant. D'une part, qu'il s'agisse de fusions, de délocalisations ou de clôtures, l'ensemble des mouvements d'entreprise et d'établisse-ment a un impact sur la structure des institutions représentatives qui est difficilement maîtrisable par l'outil statistique. D'autre part, il arrive que des élections soient reportées de plusieurs mois par dérogation et bascu-lent ainsi d'une année à l'autre.

Depuis 1991, les années impaires sont des années « sans SNCF », les années paires incluent les résultats des élections à la SNCF. Les votes des électeurs de la SNCF représentent 7 % de l'ensemble des suffrages expri-més cette année-là. Ils influencent donc les résultats globaux de l'année, notamment l'audience de la CGT et des syndicats non confédérés qui y sont fortement implantés. Les années impaires incluent, quant à elles, les résultats des élections à Air France.

Annaallyyssee ppaarr ccyyccllee éélleeccttoorraall

Le caractère bisannuel des élections aux comités d'entreprise justifie l'é-tude des scores cumulés sur deux années consécutives (« cycle électoral »). Cela permet de mieux analyser l'audience des syndicats et leur évolu-tion. La comparaison de deux cycles électoraux réduit, de fait, les effets de modification de champ.

N

Noouuvveellllee ggrriillllee ddee rreeccllaasssseemmeenntt ddeess ssyynnddiiccaattss

Les résultats des années 2002 et 2004 ont bénéficié d'une nouvelle grille pour reclasser les listes syndicales indiquées sur les procès verbaux d'é-lection dans l'une des cinq confédérations représentatives au plan national ou dans la catégorie « autres syndicats », qui correspond aux syndicats non confédérés. Le reclassement a été nécessaire pour comparer les deux années, mais son impact est relativement faible : il ne modifie les résul-tats de 2002 que de quelques dixièmes de point par rapport à ceux publiés précédemment.

Encadré 2

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Leess iinnssttaanncceess éélluueess

Les entreprises de 50 salariés ou plus doivent obligatoirement mettre en place un comité d'entreprise, lorsqu'elles emploient du personnel dans des conditions de droit privé (la Fonction Publique n'est pas soumise à la législation sur les comités d'entreprise). Dans les entre-prises employant moins de 50 salariés, des comités d'entreprise peu-vent être créés par conpeu-vention ou accord conclu entre l'employeur et les organisations syndicales. Les entreprises de 50 salariés ou plus qui ont des établissements distincts sont tenues d’instituer des comités d'établissement, ainsi qu'un comité central d'entreprise. Jusqu'à la loi en faveur des PME du 2 août 2005, les membres des comités d'éta-blissement, comme ceux des comités d'entreprise, étaient directe-ment élus par le personnel pour une durée de deux ans. Depuis, la durée des mandats des représentants du personnel a été portée de deux à quatre ans dans l'ensemble des entreprises. Les membres des comités centraux sont désignés par les comités d'établissement. Les résultats présentés ici ne les prennent pas en compte.

L

Lee ssuuccccèèss ddee llaa ddééllééggaattiioonn uunniiqquuee dduu ppeerrssoonnnneell

La loi quinquennale relative au travail, à l'emploi et à la formation pro-fessionnelle, adoptée le 20 décembre 1993, a donné aux entreprises de moins de 200 salariés la faculté de mettre en place une « déléga-tion unique du personnel ». Cette faculté s'exerce à l'échelon de l'éta-blissement et s'applique de manière uniforme dans tous les établisse-ments distincts d'une même entreprise lorsque celle-ci comporte un ou plusieurs établissements d'au moins 50 salariés. Les délégations uniques du personnel disposent tout à la fois des attributions des délégués du personnel et de celles des représentants du personnel au comité d'entreprise. Il y en avait 5 078 en 2002, on en dénombre 5 584 en 2004. La tenue d'élections ce type couvre désormais 53 % des effectifs salariés concernés.

L

Leess mmooddaalliittééss ddeess éélleeccttiioonnss

Les élections s'effectuent par un scrutin de liste, avec répartition des sièges à la proportionnelle. Au premier tour, seules les organisations syndicales représentatives dans l'entreprise peuvent présenter des lis-tes de candidats. Si le nombre des votants est inférieur à la moitié des électeurs inscrits ou s'il y a carence de candidatures, un second tour de scrutin a lieu au cours duquel les électeurs peuvent voter pour d'autres listes, notamment non syndiquées. Les chiffres relatifs aux suffrages exprimés, publiés ici, ne distinguent pas les suffrages acquis au premier et au second tour.

Les élections ont lieu par collège catégoriel distinct dont le nombre et la composition, fixés par la loi, peuvent être modifiés par voie d'ac-cord. Les collèges « légaux » sont au nombre de deux : ouvriers et employés d'une part, agents de maîtrise, techniciens, ingénieurs et cadres d'autre part. Lorsque l'effectif des cadres salariés dans l'entre-prise est supérieur à 25 et dans les entrel'entre-prises de plus de 500 salariés, le deuxième collège doit être scindé en deux collèges distincts : un pour les agents de maîtrise et les techniciens, et un autre pour les cad-res. Sous réserve du respect de ces principes, les conventions collec-tives et accords préélectoraux peuvent aller au-delà du troisième col-lège par l'éclatement, par exemple, du premier colcol-lège en deux : ouvriers d'une part, employés d'autre part. Cependant, dans un nom-bre important de petites et moyennes entreprises, l'ensemble du per-sonnel est regroupé dans un collège unique.

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