Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale
Taux de participation (années paires)
En pourcentage des inscrits
65,7 %
Février 2006 - N° 08.3
LES ÉLECTIONS AUX COMITÉS D'ENTREPRISE EN 2004
Dans les établissements ayant
organisé des élections aux
comi-tés d'entreprise en 2004, 65,7 %
des salariés y ont participé, soit
une hausse d'un point par
rap-port à 2002 (graphique).
À l'image des années
précéden-tes, la participation est
globale-ment plus forte dans les petits
établissements (tableau 1). C'est
cependant dans les
établisse-ments de plus de 1000 salariés
qu'elle augmente le plus (+ 4,1
points). En effet, la participation
progresse plus modérément
dans les établissements de
moins de 50 salariés et recule
légèrement dans ceux de 50 à
1000 salariés. Sa progression
s'explique principalement par la
mobilisation croissante des
ouvriers et employés :+ 1,3 point
en 2004 (tableau 2 ; encadré 1).
En 2004, les listes non
syndi-quées ont recueilli 22,4 % des
suffrages exprimés (tableau 3).
Elles augmentent leur audience
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Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.
listes syndicales dont les scores
augmentent en 2004 (tableau 3).
En 2004, la CGT conserve sa
première place avec 24,5 % des
suffrages (+ 0,1 point). Elle
aug-mente son score dans les
sec-teurs où la baisse de la CFDT est
la plus marquée. La CGT-FO
(+ 0,2 point), la CFE-CGC (+ 0,4
point) et la CFTC (+ 0,6 point)
améliorent également leurs
résultats par rapport à 2002. La
progression du score des
syndi-cats non confédérés (+ 0,2
point) s'explique en grande
par-tie par les bons résultats
obte-nus aux élections de la SNCF.
La comparaison de deux cycles
électoraux consécutifs donne
une vision plus précise de
l'im-plantation syndicale (encadré 2).
Entre les cycles 2001-2002
et 2003-2004, la CGT demeure
la première organisation avec
23,4 % des suffrages exprimés
(tableau 5). Les listes non
syndi-quées augmentent légèrement
leur audience (+ 0,4 point). Elles
devancent désormais la CFDT
dont le score baisse de 1,5 point
avec 21,2 % des suffrages
expri-més. La CFDT retrouve ainsi son
niveau de la deuxième moitié de
la décennie quatre-vingt-dix.
L'audience de la CGT-FO se
sta-de 0,7 point par rapport à 2002,
alors que celle-ci ne cessait
de s'éroder depuis le début
des années quatre-vingt-dix. Le
score électoral de ces listes
aug-mente plus particulièrement
dans des secteurs tels que la
construction et les industries
de biens de consommation
(tableau 4).
Entre 2002 et 2004, l'audience
de la CFDT baisse de 2,2 points.
Avec 20 % des suffrages
expri-més, elle se retrouve derrière les
listes non syndiquées. Cette
perte d'influence survient après
son positionnement lors de la
réforme des retraites en 2003.
Les suffrages obtenus par la
CFDT baissent dans l'ensemble
des secteurs (à l'exception de
l'industrie automobile et du
commerce) mais plus
particuliè-rement dans les transports
(- 5,7 points) ou l'éducation, la
santé et l'action sociale
(- 6 points). À la SNCF,
l'au-dience de la CFDT a été divisée
par deux (encadré 3) : elle est
passée de 18,5 % à 9 % des
suf-frages exprimés. À elle seule,
cette chute explique près de la
moitié du recul de l'audience de
la CFDT au niveau national.
Cette baisse profite aux autres
Premières Informations - Février 2006 - N° 08.3
2
bilise alors que les syndicats
non confédérés, la CFTC et la
CFE-CGC, progressent.
La CGT conserve sa première
place dans le collège « ouvriers
et employés » avec 30,4 % des
suffrages exprimés (tableau 2 ;
encadré 2). La CFDT, avec 20,3 %
des suffrages, enregistre une
baisse de 2 points entre 2002 et
2004. Les listes non syndiquées
progressent de près d'un point,
en atteignant 20,6 %.
Dans le collège « agents de
maî-trise, techniciens, ingénieurs et
cadres », la CFDT (18,9 %)
conserve son rang de premier
syndicat mais est désormais
sui-vie de près par la CGT qui
recueille 18,5 % des suffrages.
Dans le collège « ingénieurs et
cadres », la CFE-CGC conforte
sa prééminence avec un score
de 24 %, soit une progression
de 0,6 point par rapport à 2002.
La CFDT y perd 2,6 points et la
CGT-FO, 0,6 point tandis que la
CFTC et la CGT gagnent
respec-tivement 1,3 et 0,8 point.
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Tableau 1
Participation et résultats obtenus, selon la taille de l'établissement
Participation : en % des inscrits Résultats : en % des suffrages exprimés
Nombre Participation CFDT CFE-CGC CFTC CGT CGT-FO Autres Non
d'inscrits syndiqués syndicats (*) syndiqués
2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 Moins de 50 salariés . . 32 780 72,2 72,9 13,6 12,4 1,8 2,6 1,6 3,6 14,9 14,1 7,3 5,4 2,2 3,1 58,7 58,8 50 à 99 salariés . . . 351 872 70,1 69,9 16,9 14,8 1,7 2,0 3,8 3,7 13,8 14,2 7,8 7,9 3,1 3,2 52,9 54,2 100 à 199 salariés . . . 555 372 67,3 67,0 20,7 19,5 3,2 3,9 4,4 5,2 19,4 19,1 9,6 9,4 3,5 3,8 39,2 39,1 200 à 499 salariés . . . 779 901 64,4 64,1 24,6 23,0 5,9 6,3 5,8 6,0 24,6 24,6 13,5 14,5 4,1 4,2 21,6 21,4 500 à 999 salariés . . . 418 442 62,9 61,8 25,4 23,7 7,4 8,3 6,4 6,9 28,7 29,6 16,1 16,3 4,8 5,4 11,1 9,8 1000 salariés ou plus . 818 436 62,1 66,2 22,1 18,3 7,9 8,2 6,5 7,6 29,4 31,0 13,5 13,6 17,9 19,3 2,7 2,0 Ensemble . . . 2 956 803 64,7 65,7 22,2 20,0 5,7 6,1 5,5 6,1 24,4 24,5 12,4 12,6 8,1 8,3 21,7 22,4
(*) - Syndicats non confédérés.
Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.
Tableau 2
Participation et résultats obtenus par collège
Participation : en % des inscrits Résultats : en % des suffrages exprimés
Nombre d'inscrits Participation CFDT CFE-CGC CFTC CGT CGT-FO Autres Non
syndicats (2) syndiqués 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 Premier collège (1) . . 1 914 935 1 863 778 63,5 64,8 22,2 20,3 1,0 1,1 5,6 6,0 30,3 30,4 13,7 14,1 7,3 7,5 19,8 20,6 Deuxième collège (1) 537 772 541 641 70,3 70,8 21,2 18,9 11,3 11,6 5,4 5,9 17,4 18,5 11,4 11,6 9,2 9,0 24,1 24,5 Troisième collège (1) . 359 511 364 411 63,8 64,8 21,2 18,6 23,4 24,0 6,1 7,4 7,6 8,4 8,7 8,1 11,8 12,1 21,1 21,4 Collège unique (1) . . 175 527 186 973 62,8 60,9 27,8 23,2 1,9 2,8 4,1 5,3 15,8 16,4 9,5 8,8 5,6 6,8 35,3 36,7 Ensemble . . . 2 987 204 2 956 803 64,7 65,7 22,2 20,0 5,7 6,1 5,5 6,1 24,4 24,5 12,4 12,6 8,1 8,3 21,7 22,4
(1) - Définition des collèges : encadré 2, « Les modalités des élections ». (2) - Les syndicats non confédérés.
Premières Informations - Février 2006 - N° 08.3
3
O
LIVIER
J
ACOD
(Dares).
C'est dans le collège unique que
la baisse de la CFDT est la plus
importante : - 4,6 points. Les
listes non syndiquées y
obtien-nent toujours leur score le plus
élevé (36,7 %), soit une hausse
de 1,4 point. Ces élections se
déroulent le plus souvent dans
des établissements de petite
taille, plus de deux
établisse-ments concernés sur trois
comptent moins de 100
sa-lariés.
Les syndicats obtiennent des
scores d'autant plus élevés que
la taille de l'établissement est
grande. À l'inverse, les listes de
non syndiqués, seulement
pré-sentes au second tour des
élec-tions, recueillent plus de la
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Tableaux détaillés (résultats par régions, par secteurs,
graphiques…) disponibles sur le site internet du
minis-tère de l'emploi : www.travail.gouv.fr
Tableau 5
Résultats obtenus par cycle
Listes 1981-1982 1983-1984 1985-1986 1987-1988 1989-1990 1991-1992 1993-1994 1995-1996 1997-1998 1999-2000 2001-2002 2003-2004 CFDT . . . 22,6 21,7 21,2 21,0 20,5 20,4 20,8 21,1 21,3 22,9 22,7 21,2 CFE-CGC . . . 6,6 6,5 6,8 6,4 6,0 6,1 6,0 6,1 6,1 6,0 5,8 6,3 CFTC . . . 3,0 4,1 4,4 4,3 4,1 4,4 4,5 4,8 5,0 5,5 5,8 6,4 CGT . . . 32,2 30,2 27,4 26,8 25,0 22,6 22,1 21,7 22,4 23,0 23,5 23,4 CGT-FO . . . 10,9 12,4 13,5 12,4 12,0 11,9 11,9 12,2 12,1 12,3 12,7 12,6 Autres syndicats . . . 4,4 5,3 5,4 5,4 5,9 6,2 6,6 6,8 6,5 6,5 7,0 7,3 Non syndiqués . . . 20,2 19,9 21,3 23,7 26,5 28,4 28,1 27,4 26,6 23,8 22,4 22,8
Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.
Tableau 4
Participation et résultats obtenus, selon l'activité économique
Participation : en % des inscrits Résultats : en % des suffrages exprimés
Nombre Participation CFDT CFE-CGC CFTC CGT CGT-FO Autres Non
Activité économique (NAF16) d’inscrits Syndicats Syndiqués
2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004 2002 2004
Agriculture sylviculture, pêche . . . . 11 160 66,0 68,4 26,2 20,7 1,8 2,9 7,9 8,4 10,4 18,1 7,4 10,4 4,0 2,4 42,4 37,1
Industries agricoles et alimentaires . 135 450 66,4 67,7 27,9 26,3 3,8 4,9 3,8 4,3 26,5 26,2 10,9 10,5 3,1 1,6 23,9 26,2
Industries de biens de consommation 157 348 67,8 68,1 21,7 19,0 6,3 5,7 5,1 5,6 27,8 24,5 11,2 11,8 5,8 6,4 22,2 27,0
Industrie automobile . . . 121 416 77,0 77,9 15,9 17,6 8,2 10,7 9,2 9,5 29,7 29,9 18,3 18,9 13,1 9,8 5,7 3,6 Industries des biens d'équipement . . 205 706 70,5 72,0 25,6 23,1 12,0 10,4 4,0 3,9 24,3 27,3 11,0 11,9 3,9 4,1 19,1 19,3
Industries des biens intermédiaires . 371 239 71,0 70,8 22,0 20,1 6,1 6,9 4,2 4,6 33,9 32,9 11,4 11,6 1,9 1,8 20,6 22,1
Énergie . . . 16 148 75,0 73,1 21,1 18,9 10,1 13,3 3,2 2,0 32,9 32,2 15,3 22,7 8,5 4,7 8,8 6,2 Construction . . . 116 393 63,3 61,7 13,0 11,8 4,9 3,0 4,2 3,2 20,7 21,1 14,1 15,4 1,5 1,3 41,6 44,2 Commerce . . . 395 533 62,0 62,7 14,0 14,0 3,9 3,9 6,0 6,2 12,8 13,4 12,2 12,0 3,9 4,2 47,2 46,3 Transports . . . 409 276 69,5 70,9 18,4 12,7 2,2 2,3 5,6 6,2 33,3 35,8 9,9 9,6 23,6 25,5 7,1 7,9 Activités financières . . . 162 850 71,0 69,3 31,7 31,0 15,0 16,7 5,9 5,6 12,8 13,2 15,0 14,8 13,6 13,1 6,1 5,6 Activités immobilières . . . 22 395 67,8 66,1 32,5 28,1 3,9 4,8 6,7 6,3 11,8 16,7 10,0 9,2 12,0 10,2 23,1 24,7 Services aux entreprises . . . 373 658 45,9 51,9 20,1 19,0 5,9 6,9 5,7 8,4 16,4 17,4 12,5 12,2 6,6 5,9 32,6 30,2 Services aux particuliers . . . 76 369 56,0 54,8 22,2 22,1 3,7 4,3 6,3 8,0 17,5 20,9 19,4 15,4 7,2 6,7 23,7 22,6
Éducation, santé et action sociale . . 261 447 60,4 60,6 35,8 29,7 2,7 3,0 7,9 8,3 16,7 18,7 10,2 9,7 5,2 7,9 21,6 22,7
Administration . . . 120 415 69,6 71,8 28,3 27,0 2,9 4,3 5,9 6,1 31,4 28,3 19,7 22,7 5,1 5,4 6,7 6,2
Ensemble . . . 2 956 803 64,7 65,7 22,2 20,0 5,7 6,1 5,5 6,1 24,4 24,5 12,4 12,6 8,1 8,3 21,7 22,4
Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.
Tableau 3
Résultats obtenus selon l'origine des candidatures pour les années paires
Origine Pourcentage des suffrages exprimés Évolution Suffrages
des candidatures (en points) exprimés
1994 1996 1998 2000 2002 2004 2002-2004 2004 CFDT . . . 20,8 21,5 21,7 22,9 22,2 20,0 -2,2 387 564 CFE-CGC . . . 5,6 5,8 5,8 5,7 5,7 6,1 0,4 117 811 CFTC . . . 4,3 4,5 4,9 5,3 5,5 6,1 0,6 118 815 CGT . . . 24,1 23,6 24,3 24,4 24,4 24,5 0,1 476 746 CGT-FO . . . 12,2 12,1 12,1 12,4 12,4 12,6 0,2 243 643 Autres syndicats* 6,8 7,3 7,0 7,4 8,1 8,3 0,2 162 067 Non syndiqués . . 26,1 25,1 24,1 21,9 21,7 22,4 0,7 435 762 Ensemble . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 1 942 408
*
- Syndicats non confédérés. Source : fichier d'élections aux comités d'entreprises et délégations uniques du personnel - Dares.tié des suffrages exprimés dans
les établissements de moins de
100 salariés (tableau 1).
Passé le seuil de 100 salariés,
leurs scores décroissent
rapide-ment. Si elles recueillent 39 %
des suffrages exprimés dans les
unités de 100 à 199 salariés, ces
listes n'obtiennent que 2 % dans
les unités de plus de 1000 salariés.
Dans les établissements de plus
de 200 salariés, les listes
syndi-cales sont mieux représentées.
La CGT et la CFDT y totalisent à
elles deux près de la moitié des
suffrages exprimés.
P
PRREEMMIIÈÈRREESS IINNFFOORRMMAATTIIOONNSS eett PPRREEMMIIÈÈRREESS SSYYNNTTHHÈÈSSEESS
ssoonntt ééddiittééeess ppaarr llee MMiinniissttèèrree ddee ll’’eemmppllooii,, ddee llaa ccoohhééssiioonn ssoocciiaallee eett dduu llooggeemmeenntt,, D
Diirreeccttiioonn ddee ll’’aanniimmaattiioonn ddee llaa rreecchheerrcchhee,, ddeess ééttuuddeess eett ddeess ssttaattiissttiiqquueess ((DDAARREESS))
3399--4433,, qquuaaii AAnnddrréé CCiittrrooëënn,, 7755990022 PPaarriiss CCeeddeexx 1155.. wwwwww..ttrraavvaaiill..ggoouuvv..ffrr ((RRuubbrriiqquuee ÉÉttuuddeess eett SSttaattiissttiiqquueess)) D
Diirreecctteeuurr ddee llaa ppuubblliiccaattiioonn :: AAnnttooiinnee MMaaggnniieerr..
Téléphone Publications : 01.44.38.22.(60 ou 61) Documentation : 01.44.38.23.(12 ou 14)Télécopie : 01.44.38.24.43 Réponse à la demande : 01.44.38.23.89 e-mail : dares.communication@dares.travail.gouv.fr
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Premières Informations - Février 2006 - N° 08.3
4
Source : fichier d'élections aux comités d'entre-prises et délégations uniques du personnel - Dares. Encadré 3
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À la SNCF, l'audience de la CFDT a chuté de moitié entre 2002 et 2004. La confédération y recueille désormais 9 % des suffrages exprimés. Cette baisse a largement profité à la CGT, dont l'audience grimpe de 5 points, et aux syndicats non confédérés (SUD-Rail, UNSA, FGAAC, etc.) qui progressent de 4,5 points. La CGT renforce ainsi sa majorité relative avec 44 % des suffrages exprimés. Les syndicats non confédérés arrivent en deuxième position avec 32,8 %. Les résultats à la SNCF représentent 7 % des suffrages exprimés en 2004. Ils ont un impact significatif sur les audiences nationales dans les collèges « ouvriers et employés », dans les établissements de plus de 1000 salariés et dans le secteur des transports.
Origine de la candidature
Effet de la SNCF sur les résultats aux élections aux CE en 2004
SNCF Ensemble hors SNCF Ensemble avec SNCF Effet (1)SNCF
2002 2004 2002 2004 2002 2004 2004 CFDT . . . 18,5 9,0 22,6 20,9 22,2 20,0 -0,9 CFE-CGC . . . 1,4 1,1 6,1 6,5 5,7 6,1 -0,4 CFTC . . . 6,4 6,3 5,5 6,1 5,5 6,1 0,0 CGT . . . 38,9 44,0 22,9 22,9 24,4 24,5 1,6 CGT-FO . . . 6,5 6,8 12,9 13,0 12,4 12,6 -0,4 Autres syndicats (2) . . 28,3 32,8 6,1 6,2 8,1 8,3 2,1 Non syndiqués (3) . . . . 0,0 0,0 23,8 24,4 21,7 22,4 -2,0 Total . . . . 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 0,0
(1) - Lecture: Les résultats de la CGT à la SNCF augmentent son audience nationale de 1,6 point.
(2) - Les « autres syndicats » de la SNCF sont prinicpalement SUD-rail (Solidaire, ex-groupe des Dix), l'UNSA et la FGAAC (autonome).
(3) - Seules des listes syndicales se sont présentées à ces élections.
Encadré 1
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La législation en vigueur en 2004 impose aux entreprises ou établisse-ments d'au moins 50 salariés de mettre en place des élections de comité d'entreprise ou d'établissement tous les deux ans. Chaque année, le champ de la statistique ne correspond donc qu'à la moitié des entreprises concernées. Afin de ne pas alourdir l'exposé, comités d'entreprise et tés d'établissement sont confondus sous l'appellation unique de « comi-tés d'entreprise ».
É
Évvoolluuttiioonn dduu cchhaammpp sseelloonn lleess aannnnééeess ppaaiirreess oouu iimmppaaiirreess
Les années paires comme les années impaires, le champ de la statistique n'est pas constant. D'une part, qu'il s'agisse de fusions, de délocalisations ou de clôtures, l'ensemble des mouvements d'entreprise et d'établisse-ment a un impact sur la structure des institutions représentatives qui est difficilement maîtrisable par l'outil statistique. D'autre part, il arrive que des élections soient reportées de plusieurs mois par dérogation et bascu-lent ainsi d'une année à l'autre.
Depuis 1991, les années impaires sont des années « sans SNCF », les années paires incluent les résultats des élections à la SNCF. Les votes des électeurs de la SNCF représentent 7 % de l'ensemble des suffrages expri-més cette année-là. Ils influencent donc les résultats globaux de l'année, notamment l'audience de la CGT et des syndicats non confédérés qui y sont fortement implantés. Les années impaires incluent, quant à elles, les résultats des élections à Air France.
Annaallyyssee ppaarr ccyyccllee éélleeccttoorraall
Le caractère bisannuel des élections aux comités d'entreprise justifie l'é-tude des scores cumulés sur deux années consécutives (« cycle électoral »). Cela permet de mieux analyser l'audience des syndicats et leur évolu-tion. La comparaison de deux cycles électoraux réduit, de fait, les effets de modification de champ.
N
Noouuvveellllee ggrriillllee ddee rreeccllaasssseemmeenntt ddeess ssyynnddiiccaattss
Les résultats des années 2002 et 2004 ont bénéficié d'une nouvelle grille pour reclasser les listes syndicales indiquées sur les procès verbaux d'é-lection dans l'une des cinq confédérations représentatives au plan national ou dans la catégorie « autres syndicats », qui correspond aux syndicats non confédérés. Le reclassement a été nécessaire pour comparer les deux années, mais son impact est relativement faible : il ne modifie les résul-tats de 2002 que de quelques dixièmes de point par rapport à ceux publiés précédemment.
Encadré 2
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Leess iinnssttaanncceess éélluueess
Les entreprises de 50 salariés ou plus doivent obligatoirement mettre en place un comité d'entreprise, lorsqu'elles emploient du personnel dans des conditions de droit privé (la Fonction Publique n'est pas soumise à la législation sur les comités d'entreprise). Dans les entre-prises employant moins de 50 salariés, des comités d'entreprise peu-vent être créés par conpeu-vention ou accord conclu entre l'employeur et les organisations syndicales. Les entreprises de 50 salariés ou plus qui ont des établissements distincts sont tenues d’instituer des comités d'établissement, ainsi qu'un comité central d'entreprise. Jusqu'à la loi en faveur des PME du 2 août 2005, les membres des comités d'éta-blissement, comme ceux des comités d'entreprise, étaient directe-ment élus par le personnel pour une durée de deux ans. Depuis, la durée des mandats des représentants du personnel a été portée de deux à quatre ans dans l'ensemble des entreprises. Les membres des comités centraux sont désignés par les comités d'établissement. Les résultats présentés ici ne les prennent pas en compte.
L
Lee ssuuccccèèss ddee llaa ddééllééggaattiioonn uunniiqquuee dduu ppeerrssoonnnneell
La loi quinquennale relative au travail, à l'emploi et à la formation pro-fessionnelle, adoptée le 20 décembre 1993, a donné aux entreprises de moins de 200 salariés la faculté de mettre en place une « déléga-tion unique du personnel ». Cette faculté s'exerce à l'échelon de l'éta-blissement et s'applique de manière uniforme dans tous les établisse-ments distincts d'une même entreprise lorsque celle-ci comporte un ou plusieurs établissements d'au moins 50 salariés. Les délégations uniques du personnel disposent tout à la fois des attributions des délégués du personnel et de celles des représentants du personnel au comité d'entreprise. Il y en avait 5 078 en 2002, on en dénombre 5 584 en 2004. La tenue d'élections ce type couvre désormais 53 % des effectifs salariés concernés.
L
Leess mmooddaalliittééss ddeess éélleeccttiioonnss
Les élections s'effectuent par un scrutin de liste, avec répartition des sièges à la proportionnelle. Au premier tour, seules les organisations syndicales représentatives dans l'entreprise peuvent présenter des lis-tes de candidats. Si le nombre des votants est inférieur à la moitié des électeurs inscrits ou s'il y a carence de candidatures, un second tour de scrutin a lieu au cours duquel les électeurs peuvent voter pour d'autres listes, notamment non syndiquées. Les chiffres relatifs aux suffrages exprimés, publiés ici, ne distinguent pas les suffrages acquis au premier et au second tour.
Les élections ont lieu par collège catégoriel distinct dont le nombre et la composition, fixés par la loi, peuvent être modifiés par voie d'ac-cord. Les collèges « légaux » sont au nombre de deux : ouvriers et employés d'une part, agents de maîtrise, techniciens, ingénieurs et cadres d'autre part. Lorsque l'effectif des cadres salariés dans l'entre-prise est supérieur à 25 et dans les entrel'entre-prises de plus de 500 salariés, le deuxième collège doit être scindé en deux collèges distincts : un pour les agents de maîtrise et les techniciens, et un autre pour les cad-res. Sous réserve du respect de ces principes, les conventions collec-tives et accords préélectoraux peuvent aller au-delà du troisième col-lège par l'éclatement, par exemple, du premier colcol-lège en deux : ouvriers d'une part, employés d'autre part. Cependant, dans un nom-bre important de petites et moyennes entreprises, l'ensemble du per-sonnel est regroupé dans un collège unique.