LE
deprofvndis
de la Rochelle.
Enuoyé à niluftriffime
RÔ Y D’ANGLETERRE.
Par vn Courrier
R E F O R M E*.
H-1 '
LE DEPROFVNDIS
delà Rochelle.
Enuoyé à rilluftnflinie
Roy d’Angleterre.
P Comme RINCE,
au meilleur de touspuisqu’àtoyiemedontie.lesOr
aubefointnem’abaiido le t’enrequiert à ceftefoisl’aytouf-jourseu v Etne
me
fuispeurèjouyr Depuistantdetemps Sans4
Icn'ffpercplusdelaFrance
Pouuoit
tireraucunfccours.Qui
faitquepourmadeliuraiiceIlfautbien
que
iayefccours.Ad te domine.
Tu
n'aspoint deplacepareilleA
tnoy,
que
tu tiensfituveux,
Ne
faisdonc
pluslafourdeoreilleEnrendsmes
Requeftes& mes Vœux.
Domine exaudi
II
me
faidmal qu’onme
reprocheOLi^e ienepuispariciprefent
T'efmouuoir
non
plusquvne Roche,
Et qu'enfin tuvas mefprifant.
Vocem reeam.
Qtîand i’enuoycraydanstes
T
erres Faireparmon commandement DeslcuécsdcGcnsdc
Guerre,Tu
n'asqu’àdirefeulement.Fiant
Toutes
nosVillesfontfafchées
.
Etportéesàgrand defplaifit.
De
ce veoittoutesainfiboudées Aux vœux
demon humble
defir.Aures tuæ
,
Auffi ceux
démon
afTemblécS
encremangent comme
desLoupi,
Eclarendentfouuenfc troubléePareequ
ils veulenteftretous.Intcndences,
tisneparlent rien
que
deprifes,
Et ont toufjourslenezau vent
,
Mais
ievoy que
leurs entreprifes<Sen vont toutes Icplusfouuent.
In voeem
_ Auflinetiens-jeplusde conte DeleursConfeils,
nydelcursbruids,
(Dont
lisdebutoientrougir dehonte)EtattendsdeToyfeul lesfruids.^
Deprecationis mcæ.
A
iij6
,
Maisquov!
pour toutesmes
fttnoncesTu
éstout d’vnpartycommun,
Et nefaisiamais de rcrponcesQueieny
tcouuctouf jours vn..
Si
Ccm’cftvnedouleur cxnême Que
t’ayant tantd’affedionOn me
rapporteque toy-mclme
Nomme
toutesmes
avions.Iniquitates
lerccognoisallez
mon
crime,Et
quetu
nepuisvoircmentM
’anoirqu’entrès-mauuaiscltime.Au
-moinsfimon
déportement.ObCeruaueris
,-
Mais
oresfltonalTiftancePeutfupplceràmon
defFault,
Nevient
pourfaire refiftanceA
ceux quime
UureutlalTaïut.Domine
4^^isTuftinébit.
7
leluyayferiiic
mes
portes, Etay vitupéréleurNom
Etn*en
demande
raifon fortes, Carieu’en puisdonner
finon.Quia
Def-jales
Miens
n’ontpUisdeTetreEn
France,&
quant nos ChefsfontD
esVoy
âges versl’A
ngl etetre,ilsdifent detjaqu’ilss’envont.
Apud te
Ce
neferachofenouuelleQuand
ic tedonneray ma
Foy,Non
plusque
deme
voîrRebelle,Sçaehanc
que
de touttemps
cheztoy.Propitiatio eft.
Quelque
chofequ^onme
rapporte,ïecroy
que
e’efttavolonté Quccesfubjeéls mefecoure.Combattant
pourma
liberté.Et propter legem tuam
8
Lesdeuanciers de tonEiripire S enfont bienrendu*poffeffçurs.
Qui
faiA que
demoy
tuPui*dire
,
Patlant patte* predeceiTeurs.
Suilinuic te domine.
Ce
qui vn peume
reconfotte Eftdefçauoirque Montauban
,
Ville
beaucoup moins quemoy
forte, Def-jaleSiégé plus d’vn an.Suftinuic
leplains bientantdefunérailles
,
Mais
cependantl’ondiü
tout hautQue
cene
font pointmes
muraillesQui
pourfuit,maisceftpluftoft.Anima mea
Encor quemon Roy
légitime Surce pointftmepuifteiurer.Sieft-cepourcelaien’eftime
Quife
failletropafteuier*Inverbocius,
C’eft
Ced
lepropre auxGrande de
promturcji'Pour
renger tousfoubsleurpouuoir,Si- tort
qae leRoy
fcveidMaiftrcDu
Bearddéslorsdem'auoir.Spetauic ^ La
libertéque
iayfuiuic,Et quipar deflustout mcpîaift.
Ne
m*eftmoins
cherque
lavie,
Aulîî
pour moy
crouuequ’ellecft.Anima mea
Ne
laifledonc
pointfauted’hommes
]Perirmonparty
>quiefttien.Etconfîdere
que nous fommes Toy & Moy
Fretes,auffibien.In domino.
Penfe
vn peu combien
i’aydepeine.Et quelpeuteftre
mon
fûucy, ,’
Fc
combien
de douleurs(üispleine.Etqu'aucuPâ n'eft
exempt
icy.V
Aeuftodia
Toute
lariui^icme
repofe>leUpalTetouie
enefmoy, EiTAurore
en fonteinideRofe
Ne
r«peuedite tantque moy.
(
Matucina
ïcvayregardantàtouteheure Deucrslclieudetonfejour
,
Et
demeure
enccftcpofturcDepuis que commence
leiour.’Vfque ad no6tcm.
Me confommant
encelleattenteledctelle,ic
me maudis
,
Seulement
cemot me
contente,Q^i*vniour parlantde
moy
tudis.Sperec
^isen
quiveus-tuquejcfpetc Si tune mcprefteiamain.Le
Cielneveut queieprolpcre,Eivoy
bienque
l’elperc envain.In domino.
Mifericordia
Efl:at5onta/Tezd ,
Mcime vo
pareilfoücylespoinâ:^, Sibienquek
neTçayque
faire,voyantred à
cep
oin-é!:*Qüia
Of ü
tuneme
fecoure,
Ta
verrasque mes
Cicoyens^En
peu de tempsibs’irôntrendre,Auec
leursFemmes, & moyens.
Apud dominum
Reçoy donc
ceqa’oateprefeme,.Sanste faireplustantprier,
Carvoilaquele
Rov.ievanteDe
me‘'fai.rebien toft crier.Tu
peuxbien vaincremes
miferes.Etpuisfîtuveux abifmer
T
oiiscesVaiiTeaiix,ScfesGaileres,Gar
taFlotte eftpuifîaotcenMer,
Etcopiofa
12.
Alors(itumcrefufcs.
Versle
T
urciem’acidrelTcray,Pour
joindrefa forccàmes
rufcs, Etd'icymelme m*cn
iray*Apud cum
^npy
qu’extrêmefoitceicmede
>5icft ilpourtantaffciuc, Etncchaiilcd’oùil procédé
jguand
leSalutelldéplacé.Redemptio.
IliTj’cnuoyrabien delaforcs.
Etdes
Gens
quimedeffendront,
Etpluftofl:
que
leRoy me
force,Ces
plusgrandsRachatsy
viendront-Et ipfe
De
là,ienefaispoint dedoubte
parces geftestriomphans,
Ilmettra tout
ceCampenj:outc,
Etque moy &
tousmes
Enfans.Redimer,
*5
De
IkGlorieuxfousfonHeaume^
Marchant
contrevous
autresRoyS|
Ilneferaqu*vnfeul
Royaume,
gouuernera parfesLoix.£x omnibus
^
Moy me voyant
alorsvangee Des
tortsque vous m
aurezfaids,