LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE

Vingt-deuxième Année. — N° 37 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Dimanche 12 Mai 1907 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

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suisses 20 cl., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 26 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER. 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Le syndicalisme

M. .1. Cornely, le journaliste français bien connu, publie sur ce sujet brûlant chez nos voisins — et qui le devient aussi chez-nous — un intéressant article que nous jugeons utile de reproduire.

L'observateur avisé qu'est J. Cornely a parfaitement raison, quand il dit que les syndicats financièrement puissants sont moins, que tous les autres, enclins à cou- rir l'aventure des grèves.

Et c'est un spectacle curieux, que don- nent ces grandes sociétés ouvrières, dont plusieurs poursuivent la destruction du régime capitaliste, mais qui capitalisent elle-mèmes à outrance, devenant ainsi fa- talement intéressées au maintien de l'ordre de choses qui permet la concentration des capitaux !

On remarquera aussi, dans l'article que nous reproduisons, le principe posé de la réparation des dommages causés. Ce prin- cipe est actuellement en discussion entre deux de nos principaux groupements et son application comporterait le dépôt, en banque par chacun d'eux, d'une certaine somme sur laquelle serait prélevée l'in- demnité à payer par l'une des parties à l'autre, ensuite de condamnation d'un tri- bunal arbitral en cas de non observation d'une convention.

Il faut une garantie aux engagements pris entre syndicats professionnels et les signatures des représentants autorisés des patrons et des ouvriers n'y sullisent pas.

Lorsque les groupements liés par des conventions, ne pourront pas se soustraire aux conséquences de la rupture, — sans motif reconnu valable par un tribunal arbi- tral —, des engagements régulièrement pris ; lorsque, en cas de condamnation à une in- demnité, il n'y aura qu'à en prélever le mon- tant sur le dépôt constitué en vue de celle éventualité, nous ne verrons plus l'une ou l'autre des parties en cause, se libérer uni- latéralement d'engagements librement con- sentis et la paix professionnelle, si néces- saire au développement de notre industrie et de notre commerce, ne pourra qu'y gagner.

Il nous parait qu'aucun groupement ins- piré du loyal désir de tenir les engagements qui le concernent, ne peut se refuser à les garantir matériellement.

« E n 1884, dit M. Cornely, il y a vingt- trois ans déjà, lorsque Waldeck-Rousseau proposa et fil voter la loi sur les syndicats, qui fut l'œuvre maîtresse de son ministère, il recueillit des approbations chaleureuses de la pari de gens qui ne pensèrent jamais de leur vie à être socialistes et qui sont restés depuis leur enfance les partisans ré- solus de la bonne vieille société bour- geoise.

«J'étais de ceux-là et je me souviens encore que je ne savais comment féliciter Waldeck-Rousseau de son initiative. Je ne trouvais à la loi de 1884 qu'un défaut: je reprochais à son auteur d'avoir eu peur lui-même des institutions qu'il venait de créer et de n'avoir pas osé donner à ces syndicats la personnalité civile, qui leur eût permis de posséder, d'amasser une for- tune, et, étant propriétaires, de devenir responsables. Je me permis, à ce moment de rappeler l'exemple des Trade's Unions d'Angleterre qui furent des éléments de désordre et de révolution tant qu'ils n'eu- rent pas d'argent, et qui sont aujourd'hui, des éléments inappréciables de stabilité, dans la prospérité économique de la Grande- Bretagne.

« L a loi, toute insuffisante qu'elle était, commença à fonctionner et, au bout de six ans, en 185)1, sous un ministères Freycinet, nous eûmes une première crise syndicale, avec grève et tout ce qui s'en suit. Et les adversaires de Waldeck-Rousseau ne man- quèrent pas d'attribuer à sa loi la responsa- bilité de cette crise. E t . p o u r la première fois, les idées émises par M. Clemenceau récemment, se tirent jour. On parla de mo- difier la loi de 1884. M. Briand était encore un inconnu et M. Yiviani ne se doutait pas qu'il deviendrait un jour, ministre du Travail.

« J e repris ma thèse de 1884 et ma com- paraison avec les trade's unions, montrant que si les syndicats aboutissaient à la pé- riode de troubles que nous traversions,

c'était précisément parce qu'on les avait lancés dans l'existence, sans les munir de tous les organes nécessaires à la vie, et ré- clamant encore une fois, pour eux, la per- sonnalité civile, le droit de posséder, qui rend les gens à la fois responsables et pru- dents.

« Nous nous retrouvons aujourd'hui dans une période analogue à celle que nous avons traversée en 1891; avec cette diffé- rence que les syndicats n'avaient pas en 1891, comme aujourd'hui, des représen- tants attitrés el,olliciels, en quelque sorte, dans le sein du Cabinet, et qu'en 1891, on savait très bien que la C h a m b r e , si les syndicats faisaient trop de tapage, n'hési- terait pas à les muscler avec la dernière énergie.

« Mais ce qu'il y a de frappant, c'est qu'aujourd'hui nombre de gens qui ne sont pas des réactionnaires, et, parmi eux, M.

Clemenceau, reprennent la thèse d'une modification de la loi de 1884. Ils ont tort, et je suis tout à fait de l'avis de MM. Briand et Yiviani refusant d'admettre que la légis- lation de 1884 soit un danger. Je suis pour- tant, pour qu'on la modifie. Mais je suis pour une modification qui est, à vrai dire, un développement. Je demande comme en 1884 et comme en 1891, qu'on donne aux syndicats tout ce qu'il leur faut pour vivre, persuadé qu'ils deviendront sages en deve- nant riches.

« Nous avons entendu, l'autre jour, les meneurs de la grève des garçons boulan- gers déclarer à leurs dupes qu'elles sont dans la misère et qu'il faut retourner au travail. Pensez-vous que si le syndicat des garçons boulangers avait en caisse 5 ou 000,000 francs, il les aurait laissés gaspiller par les meneurs contre lesquels il n'a pas trouvé un reproche à formuler?

« Quelle a été la cause de l'échec de la grève des garçons limonadiers ? La résis- tance de leur grande société « l'Etoile ». E t pourquoi «l'Etoile» a-t-elle résisté? Parce qu'elle possède un capital considérable qui lui rend des services dont on ne veut pas se priver pour le plaisir de faire la grève.

« V o u s pouvez être certains q u ' u n syn-

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2!)2 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE

dicat groupé autour d'un coffre-fort qui contient de quoi subvenir aux besoins de ses membres n'agira pas avec le sans-gène et la légèreté d'une société qui, n'ayant pas le sou, n'a rien à perdre.

« Et puis, enfin, si nous devons arriver à des négociations intersyndicales, n'est-il pas nécessaire que les syndicats ouvriers aient de quoi payer les dommages qu'ils pourraient causer aux syndicats patronaux, comme ces syndicats patronaux ont de quoi payer les dommages qu'ils causeraient aux syndicats o u v r i e r s ?

« Le remède à la situation actuelle n'est pas dans la compression ; il est dans la liberté. Pour assagir les syndicats, le meil- leur moyen n'est pas de leur enlever les avantages que leur confère la loi de 1884, le meilleur moyen est de développer ces avantages et d'amener ces syndicats jusqu'à la personnalité civile. »

Les inspecteurs du travail en France Le conseil des ministres français avait autorisé M. Yiviani, ministre du travail, à présenter un projet de loi établissant des délégués adjoints à l'inspection du travail dans l'industrie privée (les inspecteurs du travail n'ayant pas accès dans les établisse- ments de l'Etat). L'agence Havas commu- nique à ce sujet la note que voici :

« Ces délégués ouvriers sont délégués à la sé- curité, à l'hygiène et chargés de constuter les infractions aux lois, décrets et arrêtés réglemen- tant le travail.

«Ces délégués sont élus par les ouvriers et employés des deux sexes réunissant les condi- tions exigées pour l'élection des conseils de pru- d'hommes. Ils ont non pas le droit de verbaliser, ni de faire des observations au chef de l'établis- sement, mais de désigner à l'inspecteur du tra- vail, auquel ils sont adjoints, l'état d'insécurité et les infractions dont ils auraient eu à se plain- dre. Cette élection aura lieu dans chaque établis- sement occupant au moins cent ouvriers. Il y aura un délégué par deux cents ouvriers. Un établissement contenant 1000 ouvriers élira, par exemple, cinq délégués.

«Ces délégués auront des frais de tournée qui seront payés par la caisse de l'établissement et le projet donne le droit aux délégués de pour- suivre le paiement devant le conseil de pru- d'hommes. Le projet les fixe d'après le salaire payé dans la région, soit: à dix francs à Paris, à cinq francs dans les communes rurales, et à une valeur intermédiaire entre ces limites pour les autres localités.

«Ainsi est réalisée, grâce à l'inlluence heu- reuse et hardie du ministre du travail, une très importante réforme. C'est l'organisation de la classe ouvrière munie du droit de se protéger par ses propres élus. C'est l'inspection du travail renforcée et aidée.

« Désormais, les ouvriers de la grande indus- trie n'auront rien à envier aux délégués mineurs, car ils auront leurs délégués.»

Capitaux étrangers en Russie La presse russe commence à s'inquiéter sérieusement de l'afflux des capitaux étran- gers en Russie. On lit dans le « Golos Moskvy » (la Voix de Moscou), organe officiel des octobrisles, rédigé par M. A.

Goulchkof :

«Chose curieuse, les capitaux étrangers com- mencent aujourd'hui à se diriger en Russie, où ils s'efforcent de s'emparer des établissements de crédit commercial. Deux banques importantes de Saint-Pétersbourg ont augmenté pour le mo- ment leurs capitaux, c'est-à-dire vendu des ac- tions à des étrangers; mais d'autres banques encore y tendent. Elles n'ont pas encore pu le faire en raison du caractère manifestement oné- reux, même pour les actionnaires, d'une opéra- tion telle que l'émission et la vente d'actions, dans une période de baisse de tous les titres. Ce

phénomène mérite qu'on y réfléchisse, vu l'im- portance des banques commerciales pour la so- ciétés et l'Etat.

« Môme, dans la France républicaine, où les industries sont pourtant censées libres, on se montre moins facile à l'égard de l'activité des établissements, qui, bien que privés, touchent aux intérêts de la société et de l'Etat.

« Une banque commerciale ne se borne pas à recueillir les fonds disponibles ; elle trafique en outre du crédit et exerce par là une influence sur toutes les entreprises ayant affaire à elle, en en favorisant ou en en entravant le développe- ment, suivant le crédit qu'elle leur accorde. Les grandes banques par actions une fois aux mains des étrangers, — et. il en sera ainsi, nos action- naires, à de rares exceptions prés, détenant des actions uniquement pour toucher les dividendes,

— aideront des étrangers, en profilant de la crise que nous traversons, pour mettre la main sur les entreprises les plus avantageuses. De plus, ces banques, étant donné l'habitude par les banques étrangères d'acquérir des actions, pourront facilement se transformer en succur- sales de ces dernières banques, et on celle qua- lité elles seront à môme d'exercer une influence des plus funestes sur toute la vie économique de la Russie. »

Un document sur les Jaquet-Droz-Leschot Le Journal de Genève a reçu à propos des

«androïdes» l'intéressante communication sui- vante de M. Tavan :

«D'après l'article paru au Journal de Genève du 28 avril, les aulomates de Jaquet-Droz et Le- schot auraient vu le jour vers.1780. Or la créa- tion de ces curieux androïdes est au moins de cinq années antérieure à cette date. Nous les trouvons à Paris en 1775, ainsi que cela résulte des deux paragraphes suivants extraits d'un ou- vrage du XVIIIe siècle intitulé: «Mémoires se- crets pour servir à l'histoire de la République des lettres en France » :

«2 février 1775. Le sieur Jaques Droz, jeune homme de 22 ans, du comté de Neufchàt'el en Suisse, attire les curieux depuis quelques jours par plusieurs figures automates, dont une prin- cipalement fait Te désespoir de nos artistes. C'est une figure d'enfant de deux ans, assis sur un tabouret devant un pupitre et écrivant sur un papier. Cet enfant trempe sa plume, secoue l'en- cre et écrit tout ce que le spectateur lui dicte : il place convenablement les lettres initiales ou ma- juscules, laisse l'intervalle d'usage entre les mots, passe d'une ligne à l'autre, avec le même ordre, et les yeux fixés sur son ouvrage durant qu'il écrit. Quand il a fini, il les porte sur un exem- plaire à côté de lui, comme s'il regardait ce qu'il aurait à copier.

« Le fameux Vaucanson a assisté à ce spectacle : il a été étonné de l'exécution précise et rapide de celle machine sans aucune communication appa- renle avec son auteur. Il n'a pu encore en péné- trer le mécanisme. L'étranger a offert de le lui développer; mais l'académicien s'y refuse, et se propose sans doute de résoudre par lui-môme le problème.

«9 février (1775), M. le Prince de Soubise a fait voir à la Reine le mécanicien nouveau qui étonne tout Paris. Cel artiste instruit deux jours d'avance de l'honneur qu'il devait avoir, a dis- posé si bien son automate qui dessine, qu'il l'a mis en état de faire le portrait du Roi et de la Reine, ce qui a émerveillé tous les spectateurs qui n'était point dans le secret.»

(Tome 7, pages 273 et 282).

Comme on le voit, l'auteur des «Mémoires»

estropie quelque peu le nom de Jaquet-Droz, en outre il exagère notablement les talents de l'un des androïdes, qu'il représente comme écrivant sous diclée; enfin il ne mentionne pas la Joueuse de Clavecin; mais comme il parle de «plusieurs»

figures automates, il est probable qu'elle en était une. En tout cas, le Dessinateur tout nu moins, et l'Ecrivain existait déjà en 1775. Les deux passages reproduits ci-dessus ne sauraient, mal- gré les quelques inexactitudes qu'ils peuvent contenir, laisser aucun doute à cet égard.

Agréez, etc. E. TAVAN.

Les fonctionnaires postaux suisses Samedi et dimanche dernier a eu lieu à Aarau l'assemblée des délégués de la Société suisse des

fonctionnaires postaux. Cette société comptait, à la fin de 11)0(3, 2190 membres répartis en 25 sec- lions. L'assemblée s'est prononcée en principe, par 32 contre 23, en faveur de la création de dé- légations du personnel dans le sens de la motion Sulzer. Se référant à un postulant antérieur, elle a décidé de faire les démarches nécessaires auprès de l'administration pour obtenir la ferme- ture des guichets postaux les jours du Jeune fé- déral, de Pâques et de Pentecôte, et pour se plaindre de la façon dont est interprétée l'ordon- nance d'exécution de la loi sur la durée du travail.

Mouvement d'étrangers pour la Suisse L'office pour séjour de vacances, institué à cet effet depuis 1898, à Francfort s. M., cherche maintenant aussi en Suisse des familles et res- taurants, étant disposés à prendre en séjour des hôtes pour passer leurs vacances.

L'office demande surtout, dans toutes les par- ties de la Suisse, des familles d'instituteurs, d'ec- clésiastiques, de forestiers, cependant aussi d'a- griculteurs, ainsi que des familles de toutes autres conditions.

Les offres sont à adresser à M. Edouard Schult- heis, maître de gymnase, à Francfort s. M., YViltelsbacher-Allee, 50.

Nouvelle association patronale Les maiLres maréchaux cl charrons du canton, réunis en assemblée générale le ü mai, à Neuchàtel, ont décidé à l'unanimité la constitution d'une association cantonale dans le but de sauvegarder leurs intérêts communs et d'unilier les prix de leurs ta- rifs en tenant équitablemenl compte des augmentations de salaires du personnel et surtout de l'augmentation des prix des ma- tières premières.

L'instruction obligatoire en Chine Le «hiopou», ministre de l'enseignement, vient de décider en principe l'obligation de l'en- seignement primaire pour les enfants de plus de dix ans.

Le système sera d'abord appliqué par Youan Chi Kaï, au Petchili. On prévoit une école pri- maire dans chaque village de 50 familles avec un minimum de quarante enfants; les parents qui, dans le délai d'un an, ne se seront pas sou- mis à la loi seront l'objet de pénalités.

Le gouvernement délivrera des titres honori- fiques et des privilèges nobiliaires aux particu- liers qui fonderaient dix écoles primaires pouvant donner l'instruction à 500 élèves.

Les éludes dureront deux ans et donneront lieu à un certificat après examen.

Ces mesures recevront leur exécution aussitôt après l'approbation définitive des voies et moyens par le ministre.

Procédés d'atelier

Nickelage au t r e m p é . — Ce mode de nicke- lage est peu pratiqué, d'abord parce qu'il est in- capable de fournir un dépôt résistant et vraiment protecteur, et en second lieu parce qu'il n'est ap- plicable qu'au fer et au zinc : encore ne l'emploie- f-on jamais pour ce dernier métal.

Le nickel est, en effet, parmi les métaux usuels, l'un des plus électro-positifs: or, d'après une loi chimique constante, un métal ne peut être dé- placé spontanément de sa solution que par un autre métal plus électro-positif que lui. Vis-à-vis du nickel, le fer et le zinc (pour ne parler que des métaux communs) sont seuls dans ce cas, Le cuivre, le plomb, l'étain étant électro-négatifs par rapport au nickel, il est physiquement et matériellement impossible de les nickeler par simple trempé.

La méthode présente un certain intérêt dans le cas où il s'agit de nickeler de très menus ob- jets, tels que épingles, plumes, perles, etc., de ter ou d'acier, pour lesquels le nickelage galva- nique à la passoire, même à chaud, et très diffi-

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LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE

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cile, sinon impraliquable. Les bains au trempé sont en effet riches en nickel, et le dépôt n'a pas, comme dans les bains galvaniques, tendance à se localiser a u x objets de la surface.

Le dépôt ainsi obtenu n'est guère qu'une pelli- cule impondérable, capable de donner a u x objets un peu plus de blancheur et d'éclat lorsqu'ils sont neufs, mais sans les garantir en quoi que ce soit contre l'oxydation. Il y a môme de grandes précautions à prendre si l'on ne veut pas que le nickelage soit pour les objets une cause de disposition à la rouille. Le dépôt, en effet, n'a lieu que grâce à l'attaque du métal sous-jacent par le bain ; o r , la moindre trace

d'acide qui resterait interposée entre les molé- cules du dépôt de nickel et de son support, amè- nerait rapidement l'oxydation ; il est donc indis- pensable de. faire disparaître, après le nickelage, celte cause de destruction : on y parvient en fai- sant bouillir pendant quelques temps les objets dans une lessive alcaline.

La Science pratique.

Réclamations

concernant la distribution au journal

• M F " La poste étant responsable de la distribution du journal, n'admet d'autres

réclamations que celles faites directement par l'abonné auprès du bureau qui le dessert.

Cote d e l ' a r g e n t

du il Mai iQoj

Argent fin en grenailles . . . fr. 116.—le kilo.

A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boites de montres fr 118i— le kilo.

Change s u r Paris . . . fr. 100.17 '/i

C o m m e r c e d e s d é c h e t s d ' o r e t d ' a r g e n t

Tableau des opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent faites pendant le 1

^er

trimestre de l'année 1907.

Arrondissements

Achclcurs, (owlturs et

essayeurs autorisés

Opérations (Bordereaux rentrés) Janvier Février Bars TOTAL trimestre

1906

Déchets a c h e t é s (valeur payée)

Janvier Février Mars TOTAL 1 " trimestre 1906

1. Bienne

2. Ghaux-do-Fonds . . . 3. Delémonl

4. Fleurier 5. Genève

6. Granges (Solcure) 7. Locle

8. Neuchàtel

9. Noirmont . . . . . 10. P o r r e n t r u y

11. St-Imier

12. Scliaffhouse . . . . 13. Tramelan

1e r trimestre 1907 1 " » 1986 Différence eu faveur du 1e r Irimeslre 1 9 0 7

» » » » 1 9 0 6 B e r n e , le 27 a v r i l 1907.

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111 22 il 74 63 19 62 1,221 1,237

1,361 1,232 129 16

219 772 11 28 105 20 119 28 13 85 48 53 59

592 2,000 36 80 280 67 315 75 58 236 148 92 163 1,560 1,406 154

4,142 3,875 267

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10 55 70 30 90 30 90 Cd 75 70 85

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4,589 85 6,170 45 27,12(5 80

1,366 05 38,281 95

1.006 25 4,048 15 5,905 40 14,539 20 5,797 65 3,527 50 3,875 382,219

340,377

65 j1 323,686 80 05 303,211 90

44,687 05 161,999 10 1,656 75 3,859 70 33,545 25

2,535 90 36,859 05 4,658 15 1,103 70 7,572 15 7,432 40 43,339 40 3,385 20

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41,842 60 20.474 90

352,634 40 274,673 35

1,058,540 85 918,262 30 77,961 05 140,278 55

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30 15 95 45 75 35 35 35 95 20 80 70 918,262 30

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