La Chaux-de-Fonds, Samedi 3 Mars 1928. Bureaux: rue de la Serre, 58. Quarante-troisième Année — N° 18.
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S U I S S E
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Cette importante question a fait l'objet d une con- férence très intéressante de M . Stucki, directeur de la Société de Banque Suisse et vice-président de la Société bâloise de l'Economie publique. Cette conférence a été donnée lundi, à Lausanne, sous les auspices de la Société industrielle et commerciale de cette ville et de la Chambre vaudoise du com- merce et de l'industrie. M . Stucki était tout parti- culièrement qualifié pour traiter ce sujet ; il s est en effet acquis une grande réputation par ses études économiques et financières.
L a situation créée en Europe par la période que nous avons traversée depuis 1914 a placé la plu- part des pays devant des problèmes absolument nouveaux et des difficultés auxquelles les E t a t s n avaient encore jamais eu à faire face auparavant.
E t certes, les problèmes d'ordre monétaire n ont pas été les moins compliqués à résoudre.
Les Etats ont cherché, de différentes manières, à se tirer des difficultés, souvent inextricables que leur valut la guerre, et à se débarrasser du lourd fardeau des, dettes contractées au cours des hosti- ltiés. D'une façon générale, elles se présentèrent sous deux formes essentielles: 1° L e s emprunts;
2° l'émission surabondante de papiers-monnaie. O n sait comment les E t a t s centraux, et l'Allemagne iout particulièrement, résolurent le problème en recou- rant à une véritable banqueroute frauduleuse. L e mark allemand, par exemple, tomba bien en-dessous du rouble soviétique à l'époque de sa plus forte dépréciation. O n constate, en revanche, que les pays latins et la France, en premier lieu, n'ont jam lis songé à résoudre le problème épineux de la libé- ration des charges de guerre, en recourant à un moyen aussi peu élégant.
L e conférencier, après s'être livré à des calculs minutieux, estime que la guerre a coûté au monde, au minimum, la somme respectable de 800 milliards de francs, et cela sans compter la valeur considérable représentée par les pertes en vies hu- maines. O r , il est plus que certain que les erreurs économiques et financières de l'après-guerre, com- mises par les gouvernements, ont coûté encore sen- siblement plus cher, car elles ont abouti également à une véritable destruction de richesses.
• L a place de Bâle, centre financier par excelta.ice et véritable observatoire européen, s'est trouvée cer-
tes en bonne posture pour suivre les événements oui se sont déroulés depuis l'armistice et pour étudier les différentes phases de la débâcle de l'Europe ainsi que de son relèvement économique et financier.
L a Suisse s est au reste intéressée à cet ensemble d opérations et 1 on peut dire que cette participa- tion, au sort de certaines devises étrangères, lui a coûté une somme qui n'est pas éloignée d'un mil- liard de francs or.
L a cause essentielle de l'effondrement du régime financier de certains Etats européens se ramène non seulement à une dette excessive, mais encore à une extension sans précédents de la circulation du pa- pier-monnaie. Pendant plusieurs années, la « planche à assignats » a fonctionné sans- répit, submerge.mt certains marchés sous un véritable raz de marée en comparaison duquel le papier-monnaie de la Révo- lution française n'était encore rien. Dans l'échalle des dépréciations monétaires, l'Allemagne vient en premier rang, puis la Pologne, l'Autriche, la You- goslavie, la Roumanie. L a Tchécoslovaquie est à peu près le seul état qui ait arrêté l'inflation •~e\a.- tivement rapidement- Pendant de longues années, le mark d'empire a dirigé la débandade monétaire des Etats centraux, en ce sens que ses fluctuations exercèrent une influence décisive sur celles des au- tres monnaies avariées: les divers systèmes moné-- taires s'en séparèrent* dans la suite.
Si l'on suit les différentes phases de la déprécia- tion monétaire depuis la guerre, on constate trois pé- riodes, selon le rapport entre la valeur extérieure et la valeur intérieure des différentes monnaies.
1. — L a première période s'étend depuis la guerre à 1920: certains pays et les neutres, entr' autres, s'empressent de tirer parti des conditions créées dans les Etats à monnaie avariée.
2. - L a seconde s'étend de 1920 à 1922-1923:
les spéculateurs étrangers se désintéressent peu à peu des marchés à monnaie dépréciée.
3. — Enfin, la troisième, qui commence en 1922 ou 1923, est caractérisée par les mesures de res- trictions prises par certains Etats pour empêcher des spéculations sur la monnaie et pour provoquer peu à peu un redressement financier.
Il est utile de rappeler que, dans certains pays, la dépréciation progressive de la monnaie en amena la disparition presque complète. E n Allemagne, par exemple, à un certain moment, les marchandises s échangeaient entre elles en vertu d'un retour au système archaïque du troc ou bien l'on ne traitait qu en monnaie étrangères tels que dollars, livres sterling, etc.
Dans cette œuvre de redressement, il convient de citer tout particulièrement l'activité de la Société, des Nations et de ses services économiques et fi- nanciers; ils accomplirent une tâche grandiose que reconnaissent même ceux qui ne se rallièrent jadis à la S. d. N . qu'avec un esprit sceptique. Sans la S. d. N . , il est certain que le redressement financier de plusieurs Etats aurait été ajourné pour longtemps.
En 1921, se réunit la Conférence financière de Bruxelles qui adopta cinq principes essentiels pré- sentés par les délégués suisses. Ces principes, qui devaient servir de base au redressement de l'Eu- rope, étaient assez simples - quelques-uns d entre eux étaient presque des vérités à L a Palice — mais encore fallait-il avoir le courage de les reconnaître formellement et d'en poursuivre énergiquement la
réalisation. A Gênes, les méthodes adoptées à Bru- xelles furent perfectionnées; on fit un nouveau pas en avant, bien que la présence de délégués des
Etats-Unis et de la Russie des Soviets ne fût pas précisément pour faciliter les choses!
Les résultats des mesures énergiques de redres- sement appliquées sous le contrôle de la S. d. N . ne se firent pas attendre.
L'Autriche commença à stabiliser en 1922 et l'Allemagne en 1923. Dans ce dernier pays, . le ministre Schacht, véritable dictateur monétaire, sut prendre les mesures énergiques qui s'imposaient: la politique inflationniste des crédits fut sérieusem înt comprimée malgré les protestations véhémentes des milieux économiques et l'émission du papier-mon- naie fut strictement contingentée, etc., ces mesures draconiennes permirent le rétablissement de la valeur monétaire. L e plan Dawes qui, contrairement à ce que son nom pourrait faire croire, a été élaboré presque exclusivement par des experts européens, a contribué fortement au rétablissement de l'Alle- magne.
A son tour, la Pologne a pris, en 1924, ses pre- mières mesures d'assainissement financier.' L a Hon- grie fit de même dans la suite.
Il faut relever que ce redressement général des finances de nombreux Etats à monnaie avariée ne fut possible que grâce à la collaboration des capi- taux provenant des pays, à monnaie saine. Les banques d'émission prêtèrent un précieux appui et pour la première fois, on vit ces grandes institutions des principaux pays se grouper sous l'égide des Anglo-Saxons pour tenter, en commun, une action financière d'une vaste envergure.
Les mesures sur lesquelles le redressement s'ap- puya plus particulièrement furent les suivantes: 1."
arrêt de l'inflation et contingentement de la circu- lation fiduciaire. 2° suppression de certaines res- trictions d'ordre international prises par divers E t a t s et qui s'étaient révélées parfaitement inopérantes.
3° rétablissement de l'équilibre budgétaire.
Ces mesures permirent d'arrêter progressivement <
la dépréciation monétaire: une stabilisation de fait s'ensuivit, et elle se confirma, pour certains pays, par une stabilisation légale. Cependant, une question qui se pose est celle de savoir si l'Europe pourra revenir progressivement au système dit de l'étalon?
Cette éventualité est peu probable et l'on se ralliera vraisemblablement à un régime qui s'en approche, celui de l'étalon d'échange or, tel qu'il est envisagé par les Anglais.
En terminant, le conférencier, vivement applaudi, a rappelé que les graves problèmes posés par le redressement monétaire de l'Europe ont été réso- lus beaucoup plus rapidement qu'on l'aurait cru tout d'abord et cela grâce à la coopération internationale dans le domaine économique. Il importe donc que î l'on cherche à résoudre sur une base européenne les différentes questions que ne manquera pas de ooser
I un avenir très prochain. M.
174 LA F E D E R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE
Postes, Télégraphes et Téléphones
M a n d a t s d e p o s t e a v e c l a F r a n c e . Dans l'échange avec la France, les mandats de poste sont admis dès maintenant jusqu'au montant maximum de 500Ü francs français (au lieu de 1000 seulement).
Chronique des Associations patronales
Association patronale horlogère du district du Locle.
L'Assemblée générale ordinaire du 11 février der- nier de cette association a nommé comme suit son Comité pour 1928:
Président: M. Jacques Nardin, Fabrique Doxa.
1er vice-président: M. Georges Huguenin, Fabrique Niel.
Ile vice-président: M. Ernest Strahm, Fabriques Zé- nith.
Membres: MM. Ariste Calame, Alfred Nardin, Tell Dubois-Devin, Bernard Pierrehumbert, Paul Tissot, Oeorges Perrenoud.
Commerce extérieur
D a n s l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e a l l e m a n d e . R. — La rentrée des commandes dans l'industrie horlogère allemande est satisfaisante pour la saison, mais il y a cependant un recul assez fort par rapport à l'automne dernier. Pour les montres, le recul est même assez important: Le marché intérieur reste le meilleur débouché; cependant, l'exportation peut encore être qualifiée de normale. Les réveils bon marché avec cage en métal ou en bois sont l'ar- ticle le plus demandé; viennent ensuite les horloges de cuisine ainsi que les horloges fantaisie et pendu- lettes de table. La vente des pendules murales et autres s'est beaucoup ralentie, ce qui est certaine- ment en corrélation avec la crise du bâtiment. D'autre part, il s'est produit un certain déplacement des af- faires au profit des fabricants dissidents en ce qui concerne les pendules et horloges d'appartement, à cause des baisses de prix pratiquées par eux.
Les fabriques travaillent maintenant à raison de 48 heures par semaine; les heures supplémentaires sont maintenant l'exception, mais on ne signale pas, pour l'instant, des réductions de la semaine normale'.
Les conventions passées dans l'industrie horlogère allemande ont permis de stabiliser les prix. Il paraît cependant indispensable d'étendre l'effet de ces con- ventions aux marchés étrangers, où l'avilissement des prix est très marqué. Dernièrement, il a été possible de réaliser une entente de prix pour le marché an- glais, tout au moins en ce qui concerne les réveils.
Par suite des droits de douane très élevés, existant dans la plupart des pays, l'exportation des mouve- ' ments seuls s'est développée très fortement. Les cages
ou cabinets en bois sont maintenant, construits sur place, dans beaucoup de pays, à la faveur de la protection douanière.
** *
R. — Sous les auspices du Wirtschaftverband der deutschen Uhrenindustrie, une convention a été con- clue ces derniers jours entre les producteurs horlor gers de la Forêt-Noire (coucous, etc.). La conven- tion est entrée en vigueur le 10 février et a pour but d'améliorer la situation du marché de ces arti- cles, qui était devenue très mauvaise au point de vue des prix, à cause de la concurrence que se fai- saient entre eux les fabricants de cette branche1. Les choses étaient dans un état tel qu'on a pu ci'amdre à un moment donné, pour l'existence même de cette industrie. Après de très longs et très diffi- ciles pourparlers, on est parvenu à mettre sur pied entre les intéressés, une entente en ce qui con- cerne les prix, grâce à laquelle on espère pouvoir ramener l'unité et la stabilité, qui faisaient complète- ment défaut. La grande majorité des maisons de la branche ont adhéré à la convention et l'on espère rallier prochainement les rares dissidents.
Une convention a également été conclue en ce qui concerne l'industrie de la montre pour ce qui a trait au marché intérieur allemand; elle complète la con- vention passée entre industries, il y a quelques mois, relativement aux articles d'horlogerie de gros volume.
Chronique des métaux et diamants
M a r c h é d i a m a n t a i r e .
Comparativement aux nouvelles qui parviennent des marchés étrangers, la place de Paris présente plutôt un aspect calme.
Le mouvement des hausses, qui se dessine sur les places étrangères, tant à la Bourse des Valeurs qu'à la Bourse des Marchandises, n'a affecté que dans une très faible mesure les prix des diamants, sur le marché parisien.
Il est à présumer que la spéculation est uniquement à la base de ce mouvement ascensionnel, sans qu'il y ait une véritable plus-value saine pour ce mou- vement d'envergure dans le monde entier.
De divers côtés, on annonce que le Syndicat hausse le prix des grosses pierres.
Les demandes sur place affectent les mêmes mar- chandises que la dernière quinzaine écoulée, c'est- à-dire: les brillants de forme, les grosses pierres et les marchandises à partir de 2 grains.
L'attitude d'expectative s'étendra certainement jus- qu'aux élections.
Marché des perles et pierres de coale.tr.
Beaucoup de demandes et l'essor des affaires serait encore plus grand si la belle marchandise était un peu moins rare.
Belles perles poires rosées sans aucun défaut, entre 10 et 18 grains, sont recherchées, mais difficilement trouvées.
La situation sur le marché de Londres continue à être satisfaisante, aussi bien pour les bruts que pour les marchandises taillées. L'augmentation officielle de 5 o/o, annoncée par le Syndicat, sur tous bruts au- dessus de 3 carats, causera obligatoirement une hausse sur toutes pierres taillées dépassant 1 carat, et comme, depuis une période assez considérable maintenant, la demande dépasse l'offre, il faut s'attendre à une con- currence augmentante pour obtenir ces marchandises.
il y a (beaucoup d'acheteurs sur les marchés d'Ams- terdam et d'Anvers, preneurs de toutes catégories de marchandises. En mêlé par grosseur régulière et en huit-huit, on constate une hausse d'au moins 5 °/o sur les prix de fin d'année; mais les lapidaires nous in- forment qu'en dépit de cette augmentation, les tail- leries ne justifient pas un bénéfice raisonnable.
Les grossistes ici sont satisfaits des commandes de leurs détaillants, toutes sortes de marchandises étant demandées. Il est certain que les ventes des bouti- quiers auraient été plus importantes, si ce n'était pour la disette en pierres importantes, tant en forme ronde qu'en forme fantaisie, qui subsiste sur notre marché et qui cause un manque de stock chez les pourvoyeurs habituels. Il est à craindre que cette difficulté ne fasse que s'accroître.
Marchés d'Anvers et d'Amsterdam.
La présente quinzaine est tout entière dominée par l'annonce officielle du Syndicat de hausser les prix des marchandises brutes d'un minimum de 5 °/o pour les grosseurs à partir de 3 carats et au-dessus.
C'est la première hausse officielle depuis longtemps qui apparaît sur le marché et celle-ci prouve notam- ment que le Syndicat est à nouveau complètement maî- tre de la production et peut, dès lors, suivre libre- ment sa politique de cherté pour les articles deman- dés. Dans le cas présent, ce facteur se complique du fait que les découvertes en grosses pierres étant de plus en plus rares, la hausse n'en apparaît que comme plus logique et plus durable.
Comme nous le disions plus haut, toute l'attention des marchés s'est portée sur ce fait et les marchan- dises au-dessus de 6 grains en ont subi un notable contre-coup.
Toutefois, les marchés ont été très animés pour tou- tes les marchandises et il y a eu notamment de très grandes demandes pour les tailles fantaisie, les petits brillants huit faces de bonne qualité, ainsi que pour les petites grosseurs en qualité courante.
Ces tout derniers jours, les marchés sont un peu moins animés, par suite d'une absence momentanée d'acheteurs étrangers, mais l'impression reste toujours des plus favorables.
Le Grand Négoce.
Chronique financière et iiscale
Doit:
Frais d'administration impôts
Caisse de pensions Amortissements divers Boni 1927
Avoir:
Solde reporté de 1926 Portefeuille
Intérêts Commissions
Fends publics et syndicats
Après approbation des comptes par nérale des actionnaires, le bilan au 31 s'établit comme suit:
Actif:
Caisse et virements Coupons et monnaies Portefeuille
Fonds publics Banquiers Débiteurs Syndicats Immeubles
Passif:
Capital-actions Fonds de réserves Réescompte
Créanciers Banquiers Obligations
Traites et acceptations
Dividendes arriérés, reports d'inté- rêts, tantièmes, report à nouveau
5,951,719.18 92 1,83-1.57 297,1S1.—
953,623.22 6,283,012.30 14,410,405.27
409,654.46 4,417,312.62 5,115,122.56 3,456,036.6S 1,012,278.95 14,410,405.27 l'assemblée gé- décembre 1927
19,738,362.95 2,685,157.35 118,267,495.84 18,281,437.10 159,855,257.60 274,795,741.31 4,049,336.85 7,300,000.—
604,972,789.—
70,000,000.—
21,000,000.—
607,113.56 243,958,221.95 122,858,353.—
76,13S,550.—
64,826,955.74 5,583,594.75 604,972,789.-
Chronique du travail
B a n q u e F é d é r a l e S. A .
Pour compléter les renseignements déjà donnes sur cet établissement financier, voici le résumé du compte des profits et pertes, arrêté au 31 décembre 1927:
L e m a r c h é s u i s s e ' d u t r a v a i l e n j a n v i e r 1 9 2 8 . (Communiqué par l'Office fédéral du travail).
Le relevé statistique exécuté auprès des offices du tiavail à fin janvier 1928 a fait constater au total 14,212 inscriptions de demandes d'emploi, soit 511 de plus qu'à fin décembre 1927, et 2422 inscrip- tions d'offres d'emploi, soit 598 de plus qu'à fin décembre 1927. A vrai dire, grâce au temps favorable, le nombre des personnes en quête d'un emploi a moins augmenté que ce n'est d'ordinaire le cas en janvier.
Les inscriptions de demandes d'emploi étaient, à fin janvier, de 5158 moins nombreuses que l'année passée et de 6313 moins nombreuses qu'il y a deux ans, à pareille date. D'autre part, les inscriptions d'offres d'emploi n'avaient encore jamais été aussi nombreuses depuis 1920, à fin janvier.
L'augmentation qui s'est produite dans le nombre des inscriptions de demandes d'emploi provient sur- tout de personnes non déplaçables.
N'ombre des tra- dont dont ne vailleursoher- pouvautse pouvant se
chaut emploi déplacer déplacer à fin décembre 1927 13.701 2 802 10.S99 à fin janvier 1928 14 212 2 839 11.373 Différence en nombre
absolu -f- 511 37 -r 474
Sur 100 personnes cherchant emploi, ii n'y en avait que 20 de déplaçables. En conséquence de cette pe- tite proportion de déplaçables, il y a eu de nouveau plusieurs métiers dont les besoins de main-d'œuvre n'ont pu être entièrement couverts.
Dans le groupe de l'industrie des métaux et machi- nes, le nombre des inscriptions de demandes d'em- ploi était de 160 plus élevé à fin janvier qu'à fin dé- cembre. C'est là une augmentation de caractère sai- sonnier; elle concerne surtout les métiers en rapport avec les travaux de bâtiment. Pour plusieurs métiers (notamment ceux de fondeur, de mouleur, de tour- neur), il y a par endroits pénurie de main-d'œiK're.
Le nombre des inscriptions de demandes d'emploi était, à fin janvier 1928, de 891 moins élevé que l'année précédente.
Dans le groupe de l'industrie horlogère, le nombre des personnes en quête de travail a légèrement di- minué.
LA F E D E R A T I O N H O R L Ö G E R E SUISSE
1 7 5Chronique sociale
L e s p r i x d e d é t a i l e t l e c o û t d e l a v i e e n S u i s s e a u m o i s d e j a n v i e r 1 9 2 8 . (Communiqué par l'Office fédéral du travail).
Les variations subies en janvier par les prix de dé- tail des denrées alimentaires et des combustibles fu- rent en majeure partie des baisses. Sur 69 articles compris dans le relevé, 25 représentent le même prix moyen, 21 un prix moyen plus élevé et 23 un prix moyen moins élevé. 7 articles ont subi une hausse et 10 une baisse de plus de 1 »/o. Les fruits ont aug- menté de prix comme c'est d'ordinaire le cas en janvier. Les pommes de terre du pays ont aussi aug- menté de prix dans plusieurs communes. En outre, quelques communes ont annoncé des prix plus élevés pour les flocons d'avoine et les pois jaunes. Quant aux articles dont les prix ont baissé, il y a lieu de signaler notamment les œufs, la viande de veau et le beurre de table. La viande de porc fumée a aussi diminué de prix dans un grand nombre de communes.
Dans un moins grand nombre, il en a été de même de la viande de bœuf et du lard frais.
Des huit catégories de denrées qui entrent en compte' dans l'indice du coût de la nourriture, les catégories graisses et huiles comestibles, pain et autres produits de céréales, sucre et miel, café et chocolat, accusent le même chiffre qu'au mois pré- cédent. La catégorie pommes de terre et légumes à cosses présente une hausse de 1 o/o par suite de la tendance à la hausse qu'ont marquée les pommes de terre dans plusieurs communes. La catégorie
«œufs» est descendue de 4 o/0) le prix de cet article ayant baissé. Les catégories lait et produits laitiers, viande et charcuterie, sont descendues de 1 °/o, par suite des baisses qui se sont produites sur le beurre et sur plusieurs sortes de viande. En conséquence de ces modifications diverses, l'indice du coût de la nour- riture a fléchi de 1 o/o par rapport au mois précédent.
Le renchérissement dé la nourriture depuis juin 1914 s'élève à 59 o/o contre 60 o/o au mois précédent et 58 o/o en janvier 1927.
. Les résultats obtenus pour chacune des 34 com- munes qui participent au relevé confirment que les baisses ont eu en janvier une influence prépondérante sur le coût de la nourriture. Cette source de dépense est restée au même chiffre dans 13 communes, s'est abaissée de 1 o/0 dans 16 communes, de 2 o/0 dans 4 communes et s'est élevée de 1 o/o dans une commune.
En ce qui concerne le chauffage et l'éclairage, ii résulte d'un relevé spécial fait en janvier dans plu- sieurs communes que le prix du courant électrique a été réduit. LJ prix du gaz a aussi été réduit dans plusieurs communes. L'indice concernant cette dépense a en conséquence fléchi de 1 o/o par rapport au mois précédent. Le renchérissement qui s'est produit de- puis juin 1914 se chiffre par 39 o/0, contre 41 o/o au mois précédent et 46 o/0 à fin janvier 1927.
En ce qui concerne la dépense pour le vêtement, on la considère, comme au mois précédent, de 62 o/0
plus élevée qu'en juin 1914.
Quant au taux des loyers, il accuse, par rapport à juin 1914, une augmentation moyenne de 86 o/0 dans les villes de plus de 100,000 habitants, de 56 o/0 dans les autres villes et de* 74 o/0 dans l'ensemble des localités prises en considération.
La nourriture, le combustible et le logement pré- sentent en bloc par rapport à juin 1914, un ren- chérissement de 61 o/o contre 62 o/o au mois précédent et 60 o/o à fin- janvier 1927.
25/11/28. — La maison / . Picard cadet, commerce de bijouterie, horlogerie, orfèvrerie et joaillerie, Genè- ve, ajoute à son genre d'affaires: fabrication d'hor- logerie eif bijouterie, avec atelier: 16 rue Kléberg.
31/1/28. — La soc. an. Montres Clarté S. A., fabri- cation, achat et vente d'horlogerie, La Chaux-de- Fonds, modifie sa raison sociale en celle de Fabri- que des Montres Clarté S. A., le capital social est porté de 5,000 à 100,000 fr. nom., le siège transféré à la rue Léopold-Robert 42. Cons. Adm.:
Jules Ditisheim et Eugène Châtelain, Gaspard Ditisheim, tous trois de La Chaux-de-Fonds. Geor- ges Maire a cessé de faire partie du Cons. Adm.
sa signature radiée.
Radiations:
23/11/28. — Jean Hempler, horlogerie, joaillerie, orfè- vrerie, Lausanne.
23/11/28. — Qiel frères, bijouterie, orfèvrerie, horlo- gerie, soc. n. coll., Genève.
22/11/28. — Picard, Hermann et Fils, Fabrique de Montres Alexora (Alexora Watch Manufactory), fa- brication et commerce d'horlogerie, soc. n. coll., La Chaux-de-Fonds.
25/11/28. — Maurice Wuilleumier, fabrication de ca- drans émail et niétal, Valanvran, Bellevue, Genève.
C O T E S
2 Mars 1928 Métaux précieux Argent fin en grenailles Or fin, pour monteurs de boîtes
» laminé, pour doreurs Platine
fr. 1 1 2 - l e kilo.
> 3525.— »
» 3600,— »
» 19.— le gr Pour platine fourni par les clients, majora-
tion actuelle de fr. 3,75.
Boîtes or et bijouterie, Cote N° 4 en vigueur dès le 15 février 1928.
C o m p t a n t 29 févr. 1 mars
Faillites.
Clôture de faillite.
24/11/28. — Belfin François, maroquinerie, Parc 12, La Chaux-de-Fonds.
Négociations commerciales franco-suisses
Des difficultés importantes ayant surgi au sujet des textiles (broderies, fils et tissus de coton), les négociations commerciales franco-suisses traversent actuellement une phase assez délicate ; le chef de la déléga- tion suisse est arrivé à Berne vendredi pour faire rapport verbalement au Conseil fédé- ral et examiner avec lui la situation. .
Brevets d'invention
Enregistrements:
Cl. 95, No. 125050. 6 avril 1927, 19 h. — Briquet de poche perfectionné. — Theodor Schild, ingé- nieur, Castels, Grenchen (Suisse). Mandataire: W.
Koelliker, Bienne.
Cl. 71 c, No. 125264. 6 avril 1927, 20 h. — Mou- vement d'horlogerie à seconde. — Jules Jacot-Guil- larmod, 476 Union Avenue, Irvington (New Jer- sey, E.-U. d'Am.). Mandataires: Imer et de Wurs- temberger ci-devant E. Imer-Schneicler, ingénieur- conseil, Genève.
CI. 71 f, No. 125266. 19 janvier 1927, 17 h. — Palier à contre-pivot pour mouvement d'horlogerie.
— Tavannes Watch Co. S- A., Tavannes (Suisse).
Cl. 73, No. 125269. 26 avril 1927, 19 h. — Outil pour acheveurs d'échappements à ancre. — Paul Jobin, Macolin s. Bienne (Suisse). Mandataire: W.
Koelliker, Bienne.
CI. 79 k, No. No. 125374. (122401). 23 avril 1927, Machine à décolleter. — Hermann Konrad, fabri- cant, la Condémine, Montier (Berne, Suisse). Man- dataires: Bovard et Cie, Berne.
Radiations:
Cl. 66 c, No. 90333. — Dispositif applicable aux compteurs d'électricité en vue de leur utilisation comme compteurs à dépassement.
Londres Cuivre Electrolytique Etain
Plomb Zinc
Paris Platine Or Argent
Londres Or Argent
New-York Argent
60 ^/32
66 — 229'/s 19 Va 25 Va 25 févr.
75.000 17.700 540
26 3/,
57 1/B
60 3/32
66 — 231 Vie
19 Va 2413/18
27 févr.
75.000 17.700 540 84/111/a
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A t e r m e 29 févr. 1 mars
60 "/32 59 3i/32
66 '/a 66 Va 231 Va 232 3/4
2 0 - 1913/16 25 — 24 13/la
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'57V4
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57 '/i Change sur Paris fr. 20.35
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Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Allemagne Autriche Hongrie Tchecoslov.
Russie Suède Norvège Danemark Bulgarie Roumanie Yougoslavie Grèce
Pologne Turquie Finlande Argentine Brésil Indes Japon
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20,35 ! 25,325
5,18 5,17 72,15 27,40 87,60 2 4 - 208,80
123,90 7 3 - 90,70
15,37 100 Frs
1 Liv. st.
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100 Cr. sk.
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100.— 31/.
25.22 4V2
5.18 5.18 72.05 27.27 100.—
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208.32 123.45 72.93 90.64 15.33 266.67 138.89 138.89 138.89 100 Leva 100.—
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100 Mksfinl.
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Imprimeurs: Haefeli & Co., L a Chaux-de-Fonds.
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Jfaefe/l S Co, Chaux-de-fonds
1 J ~ ' . Xéopold Robert7* et16
I
Contrôle fédéral des boîtes de montres d'ör, d'argent et de platine
Raisons sociales.
Enregistrements:
22/II/28. — Adolf Burkhardt (A. Ernest B., de natio- nalité allemande), représentation et commerce d'hor- logerie et branches annexes, 48 rue Neuve du Temple, Genève.
Modifications:
24/II/28. — Gyger-Grosjean, horlogerie, bijouterie et orfèvrerie. La maison renonce à l'enseigne « hor- logerie Titèa » et la modifie en « Au Rubis ».
22/II/28. — Gustave-Philippe Jordan s'est retiré de la soc. n. coll. « Jordan et Bailo », manufacture de montres fantaisie, Genève. Est entré dans la société Hugo Grob, de Lichtensteig, St-Gall), La société modifie en conséquence la raison sociale en celle de H. Grob et Bailo, « La Super-Verre ».
7/24/II/28. — La soc. n. coll. «Charles et Paul Ma- thez, fabrique de montres Zéma », Tramelan-dessus, modifie sa raison sociale en celle de Charles et Paul Mathez, fabrique de montres Thézma (Thézma Watch Factory).
Poinçonnement du mois de Février.
8ursaux Bottes platine 1927 1928 I.
2.
3.
4.
o.
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1927 1928
Totaux Janv.-Févr.
1927 1928
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1.792 9.317 2 489 8.333 144 b.217
6.615624 6.964
19.427 3.702 6.518 2.801 13.701 13.039 2.683 555 10.582 5.982 5.806 984 9.409
20.992 4.341 5.258 4.219 15.999 19.979
8.145 1.809 11.792 8.820 7.157 2.419 10.605
22.376 77.044 6.518 3.181 23.901 15.409 9.504 990 15.470 5.982 l i . 0 6 7 1.125 17.098
23.581 99.828 5.258 6.011 25.895 22.468 16.486 1.953 17.009 8.820 13.772 3.043 17.569 T o t a l 652 1.039 113.816 139.119* 95.197 121.535 289.665 261.693"
Différence + 1 9 2 8 — 387 — 25.303 — 26.338 — 52.028
> 4-1927 — — — _ _ _ _ _
* Dont 7.978 b o î t e s o r b a s à t i t r e s contremarquées
38.582 127.032 7.956 5.681 38.630 25.678 18.897 2.471 24.376 12.113 18.991 2.020 26.216
42.382 184.234 8.531 11.546 50.352 44.042 30.764 6.462 37.258 17.077 25.748 4.957 30.191 348.643 493.544
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176 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE
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8
3/
4lignes rond, assortiment 10
l/
2et 8
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4lignes.
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