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(a)Montrer que tout sous-groupe deZest réduit à 0 ou isomorphe àZ

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Academic year: 2022

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(1)

U2LG35 L3 Algèbre 2014-2015 Université Paris-Diderot Feuille d’exercices numéro 4

+ Exercice 1. On considère la permutations=

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

3 5 4 1 7 10 2 6 9 8

.

(a)Décomposersen produit de cycles et déterminer sa signature.

(b)Calculers100.

+ Exercice 2. (a)Montrer que tout sous-groupe deZest réduit à 0 ou isomorphe àZ.

(b)SoitGun groupe commutatif, etH un sous-groupe deGtel queG/Hsoit isomorphe àZ. Montrer que Gest isomorphe àH×Z.

(c) Soit G un sous-groupe de Zn (n ≥ 2), et soit p la projection canonique de Zn sur Z donnée par (x1, . . . , xn)7→xn. On noteK le noyau dep. Montrer que Gest isomorphe à GK ou a (G∩K)×Z. (d) En déduire que pour tout sous-groupe G de Zn il existe p ∈ N tel que 0 ≤ pn et tel que G soit isomorphe àZp.

SoitGun groupe etH un sous-groupe deG. On appelle « normalisateur deH dansG», et on noteNG(H) (ouN(H)) le plus grand sous-groupe deGdans lequelH est distingué.

+ Exercice 3. (a) Montrer que NG(H) est bien défini (i.e. que le plus grand sous-groupe en question existe bien).

On notep:GG/H la projection canonique, et on fait agirGsurG/H par(g, aH)7→(ga)H.

(b)On poseX={C∈G/H |H ⊂Stab(C)}. Montrer queX =p(NG(H)).

+ Exercice 4. SoitGun groupe fini de cardinaln.

(a)Montrer que si a1, . . . , am sont des éléments de Gtels que pour 0≤i < m,ai+1 n’appartienne pas au sous-groupe engendré para1, . . . , ai, alors le sous-groupe engendré par a1, . . . , ama au moins 2méléments.

(b) Montrer qu’il existe des éléments a1, . . . , am de G engendrant G, tels que pour 0i < m, ai+1 n’appartienne pas au sous-groupe engendré para1, . . . , ai.

(c)En déduire que le nombre de morphismes deGvers un groupe finiG0 de cardinaln0 est au plusn0

ln(n) ln(2). +Exercice 5. SoitGun groupe. On noteAut(G)le groupe des automorphismes deGetInt(G)le groupe des automorphismes intérieurs deG.

(a)Montrer que Int(G) est un sous-groupe distingué de Aut(G).

+ Exercice 6. Soit K l’unique sous-groupe distingué à 4 éléments du groupe S4 des permutations de {1,2,3,4}.

(a)Montrer que tout élément xdeS4 se met de manière unique sous la forme x=σxkx, avec kxK et σx(1) = 1.

(b)Montrer quex7→σx est un morphisme de groupes deS4vers lui-même.

(c)En déduire queS4/K est isomorphe àS3.

+Exercice 7. On considère un morphisme de groupesϕ:S4→O(n)(n6= 0), qui définit donc une action de S4 sur Rn. On suppose que pour tout vecteur xnon nul de Rn, le sous-espace vectoriel engendré par l’orbite dexestRn. Le noyau (groupe alterné) de la signatureS4→ {±1} est notéA4.

(a)Montrer que siA4⊂Ker(ϕ) on an= 1. (Considérer un élémentσ6∈A4 et un vecteur propre deϕ(σ).) (b) Montrer réciproquement que si n = 1, on a A4 ⊂ Ker(ϕ). (Déterminer l’indice du stabilisateur d’un x∈R.)

SoitK l’unique sous-groupe distingué à 4 éléments deS4. Dans les questions (c), (d) et (e), on suppose queKer(ϕ) =K.

(2)

(c) Soient ρ et σ deux éléments de S4 dont les images dans S4/K sont respectivement d’ordres 3 et 2.

Montrer que les sous-espaces spectraux der=ϕ(ρ) sont stables pars=ϕ(σ).

(d)Montrer que le sous-espace propreE derpour la valeur propre 1 est réduit à 0.

(e)Montrer quen= 2.

On suppose désormais queϕest injectif.

(f) On suppose que n = 2. Montrer que les trois éléments non nuls de K sont envoyés par ϕ sur deux symétries orthogonales d’axes orthogonaux et le demi-tour (rotation d’angleπ).

(g) On suppose toujours que n = 2. En utilisant un élément d’ordre 3 de A4, montrer que l’image de ϕ contient une rotation d’angleπ/3. En déduire une contradiction.

(3)

U2LG35 L3 Algèbre 2014-2015 Université Paris-Diderot Solutions des exercices de la feuille 4

+ Exercice 1. (a)On a immédiatements= (1 3 4)(2 5 7)(6 10 8)(9). La signature est donc +1 (on a un nombre pair (ici zéro) de cycles de longueur paire).

(b)Tous les cycles de la décomposition ayant un ordre qui divise 3, ces cycles étant des permutations qui commutent entre elles, et comme 100 = 33×3 + 1, on voit ques100=s.

+ Exercice 2. (a)Si un sous-groupeGdeZn’est pas réduit à 0, il contient un élément non nul, et donc un élément non nul ade valeur absolue minimale (c’est-à-dire tel que ∀x∈G x6= 0 ⇒ |a| ≤ |x|). Si xG, on peut écrirex=aq+ravec 0≤r <|a| (division euclidienne). Comme q∈Z, on a aq=a+· · ·+a ou aq=−a− · · · −a, et donc aqG. Il en résulte querG, donc quer= 0 et que les éléments deG sont exactement les multiples entiers (relatifs) dea, autrement-dit queG=aZ, lequel est isomorphe à Z. (b)CommeG/Hest isomorphe àZ, il est monogène, engendré par une classe de la formea+H, avecaG.

On définitϕ:H×Z→Gen posant :

ϕ(h, n) =h+na

Rappelons que ce qu’on notena est la sommea+· · ·+a(ntermes) sin≥0 et −a− · · · −a(|n|termes) si n ≤ 0. Cette application est bien définie, parce que contrairement à ce qu’il pourrait se passer si on avait Z/pZ à la place de Z, un élément de Z est représenté par un unique entier relatif. Alors ϕ est un morphisme de groupes. En effet, tous les groupes concernés étant commutatifs, on a ϕ(h+h0, n+n0) = (h+h0) + (n+n0)a= (h+na) + (h0+n0a) =ϕ(h, n) +ϕ(h0, n0). Il reste donc à montrer queϕest bijectif.

Siϕ(h, n) = 0, alorsh+na= 0 et doncnaH. Ceci implique quen(a+H) =H, qui est l’élément neutre de G/H. Mais commea+H n’est pas 0 dansG/H(puisque c’est un générateur) et commeG/Hest isomorphe àZ, ceci ne peut arriver que sin= 0. On a alors aussih= 0, etϕest injective.

SoitxG. Il existe un entier relatif tel quex+H =n(a+H) = (na) +H puisque aH est un générateur deG/H. On voit donc quexest de la formeh+naavechH, et queϕest surjective.

(c)SiGK, alorsG=GK. Sinon,p(G)6= 0, etp(G) est donc isomorphe àZ(question(a)). Le quotient G/(GK) est alors lui aussi isomorphe à Z. En effet, le morphisme surjectifp: Gp(G) a exactement GK comme noyau. Il résulte alors de la question(b)queGest isomorphe à (G∩K)×Z.

(d)On procède par récurrence surn. Le casn= 0 est trivial, et le casn= 1 a été traité dans la question(a).

Comme le noyauK depest isomorphe à Zn−1, l’hypothèse de récurrence montre queGK est isomorphe à Zq pour un certain qtel que 0≤qn−1. La question(c)montre alors que Gest isomorphe àZq ou à Zq+1.

+ Exercice 3. (a)L’ensemble E des élémentsxdeGtels quexHx−1 =H est un sous-groupe deG. En effet, on a 1 ∈ E, et si x, yE, alors (xy)H(xy)−1 =x(yHy−1)x−1 =H. Enfin, en multipliant l’égalité xHx−1 =H à gauche parx−1 et à droite par x, on obtientH =x−1Hx. Il est clair que E contient H et queH est distingué dansE. De plus, tout élément deGlaissantH invariant par conjugaison doit être dans E, lequel est donc le plus grand sous-groupe deGdans lequelH est distingué.

(b)Si xNG(H), on a xHx−1=H, doncp(x) =xH =xHH=xx−1HxH=HxH=Hp(x), d’où il suit queH ⊂Stab(p(x)), donc quep(x)X. Réciproquement, siCX, on aH ⊂Stab(C), donchC=Cpour tout hH. Soit xun élément quelconque de C. On ahxC, pour touthH, et donc pour tout hH, il existeh0H tel quehx=xh0. On voit donc quex−1hxH, et comme ceci est valide pour touthH, on ax−1Hx=H, doncx−1HG(H), et commeNG(H) est un sous-groupe deG, on a aussixNG(H).

CommeC=p(x), on a montré queXp(NG(H)).

+ Exercice 4. (a) Par récurrence sur m. Le cas m = 0 résulte du fait que tout groupe a au moins un élément. Sim >0, l’hypothèse de récurrence montre que le sous-groupeH engendré par a1, . . . , am−1 a au moins 2m−1 éléments. Commeam6∈H,amH est une classe (à droite) moduloH distincte deH et de même cardinal que H. HamH a donc au moins 2m éléments et est contenu dans le sous-groupe engendré par a1, . . . , am.

(b)Comme les puissances de 2 inférieures ou égales à nsont en nombre fini, il existe un plus grandm tel qu’il existe une suite a1, . . . , am satisfaisant ls conditions de la question (a). Cette suite engendre G car sinon il existerait une suite de longueurm+ 1 satisfaisant ces mêmes conditions.

(4)

(c)Un automorphisme deGest déterminé par les images d’un ensemble de générateurs, or on vient de voir que Ga un ensemble de générateurs à m éléments avec 2mn, c’est-à-dire mnln(n)ln(2). Comme on a au plusn0 choix d’image pour chaque générateur, on obtient le résultat annoncé.

+ Exercice 5. (a) Int(G) est clairement un sous-groupe de Aut(G). Sif ∈ Aut(G) etϕ∈ Int(G), on a ϕ(x) =axa−1 pour un certainaGet tout xdeG. Alors (f ϕf−1)(x) =f(af−1(x)a−1) =f(a)xf(a)−1. Ainsif ϕf−1est l’automorphisme intérieur x7→f(a)xf(a)−1, et Int(G) est donc distingué dans Aut(G).

+ Exercice 6. (a) Les éléments de K sont k1 = 1, k2 = (12)(34), k3 = (13)(24) et k4 = (14)(23). On remarque que ki(i) = 1 pour i = 1,2,3,4, et on a k−1i = ki. De plus kj(i) = 1 entraîne i = j. Posons kx = kx(1). On a kxx(1) = 1 pour tout x. On peut donc poser σx = kxx, ce qui donne x =σxkx, où σx satisfait la condition requise. L’unicité résulte du fait que siσki=σ0kj, avecσ(1) =σ0(1) = 1 etki, kjK, alors, commeσki(i) =σ(1) = 1, on doit avoirσ0kj(i) = 1. Mais ceci implique kj(i) = 1, et donci=j, puis σ=σ0.

(b) Soient x = σxkx et y = σyky deux éléments de S4. Il s’agit de montrer que σxy = σxσy. Or, xy = σxkxσyky, et commeK est distingué dansS4, l’automorphisme intérieur z7→σy−1y induit une bijection KK. Il existe donc k0K tel que kx = σyk0σ−1y . On a alors xy = σxσyk0σ−1y σyky = σxσyk00, avec k00K. Il en résulte queσxσy =σxy.

(c)Le morphisme de la question précédente a clairementK pour noyau, et son image est isomorphe àS3, car il s’agit du groupe des permutations de{2,3,4}. D’où le résultat.

+Exercice 7. (a)Soitσ∈S4tel queσ6∈A4, et posonsf =ϕ(σ). Alorsf2= 1, doncf est diagonalisable et ses valeurs propres sont parmi {+1,−1}. Soit x 6= 0 un vecteur propre de f. L’orbite de x est alors composée dextout seul ou de la paire{x,−x}. Dans tous les cas, elle engendre un sous-espace de dimension 1, et on a doncn= 1.

(b)Sin= 1, l’image parϕde tout élément deS4 est une isométrie deR, donc égale à±1. Il s’en suit que l’orbite d’un x quelconque deR a au plus deux points, et que le stabilisateur de ce xest d’indice 2 ou 1.

Le seul sous-groupe d’indice 1 deS4 est S4 et le seul sous-groupe d’indice 2 (qui doit nécessairement être distingué) deS4 estA4. Le stabilisateur de tout point deRcontient doncA4 et on aA4⊂Ker(ϕ).

(c) On sait que S4/K 'S3, et on a donc sr2 = rs et sr = r2s. Comme r3 = 1, les sous-espaces E = Ker(r−1) etF = Ker(r2+r+ 1) sont en somme directe et leur somme estRn (décomposition spectrale). Si on ar(x) =x, on ars(x) =sr2(x) =s(x). De même, si on ar2(x)+r(x)+x= 0, on asr2(x)+sr(x)+s(x) = 0, doncrs(x) +r2s(x) +s(x) = 0. Les sous-espaces spectraux dersont donc stables pars.

(d)Supposons queE6= 0. Alorssa un vecteur proprexnon nul dansE, et on as(x) =±xetr(x) =x. Dans ce cas, l’orbite dex ne contient que les deux points (non nécessairement distincts) x et s(x), et engendre une droite, qui doit êtreRn par hypothèse. C’est impossible, car on a vu que cela entraîne que le noyau de ϕestA4.

(e)D’après ce qui précède, l’autre sous-espace spectral der(appelons-leF) n’est pas nul, et on a unx6= 0, qui vérifier2(x) +r(x) +x= 0 ets(x) =±x. L’orbite dexengendre donc le même sous-espace que les points x,r(x) etr2(x), qui doit être un plan car ces trois vecteurs sont linéairement dépendants. On a doncn= 2.

(f)Le sous-groupeKdeS4est formé des permutationsk1= 1,k2= (12)(34),k3= (13)(24) etk4= (14)(24).

Les élémentsk2,k3etk4sont d’ordre 2 et le produit de deux d’entre eux donne le troisième. Or, les éléments d’ordre 2 de O(2) sont le demi-tour et les symétries orthogonales autour d’une droite. Commeϕest injective, au moins deux éléments parmi les images par ϕ de k2, k3, k4 doivent être des symétries. Le troisième est nécessairement une rotation, car le composé de deux symétries du plan (déterminant−1) est une rotation (déterminant +1). Ainsi, l’un des trois est nécessairement le demi-tour et les deux autres des rotations dont l’angle entre les axes doit être deπ/2, car l’angle de la rotation qui est leur produit est le double de l’angle entre les axes de symétrie des deux symétries.

(g)Prenons un élémentρd’ordre 3 dansA4.r=ϕ(ρ) ne peut être qu’une rotation d’angle±2π/3. L’image deA4 parϕcontient donc une rotation d’angle 2π/3 et une rotation d’angleπ. Il en résulte qu’elle contient une rotation d’angleπ/3, qui est un élément dordre 6 de O(2). Or,A4 ne contient aucun élément d’ordre 6, et il est donc impossible quensoit égal à 2.

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