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Texte intégral

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(5) -. t ''i'-Mr&f+.er. *~. 4L.-?Si''Jtù*. <. *. f **h<\. A}*Jm*i<**_i. SEPT. MESSÉNIENNES NOUVELLES..

(6) •,. *•. I. >. .. «,%•. .. OUVRAGES DE. Théâtre,. a vol.. M. CASIMIR. DELAVIGNE.. in-8° ornés de 4 gravures,. de îo vignettes. et. gravées par Thompson. Prix. î4. Le même ouvrage, orné des mêmes gravures. ,. io. in-i 8. Prix. Messemennes et Poésies diverses, gravures. Par. la. et. in-i8. a jolis vol.. ,. ornés de 6. de io vignettes. Prix. poste. Le même ouvrage. in-8°.. Les Vêpres siciliennes, tragédie en cinq Les Comédiens, comédie en cinq ,. BÏessÉniennes sur. les. ,. 2. 3. actes.. :. Prix. .î. Prix. actes.. 4 5. comédie en cinq actes Prix. malheurs de. la. France. Prix. 2. Nouvelles Messeniennes (1823). Prix Me smmennes nouvelles (1824). Prix. 2 2. I\Tiv.i:mi.nne sur. la liberté. (1824). Prix. lord Bïron. Prix. Discours de réception de M. Casimir Delavigne. h. 5o. 1. 2.5. 1. £0. 1. ''. l'Académie fran-. çaise. Prix. l'AKIS.. 5o. 2.. Poésies diverse». Prix. Épîiïk A M. Delamartine sur. t'r.. .>. tragédie en cinq actes. Prix. L'Ecole des Yieillards. î. 1. 20. Prix. VENDENT SEPAREMENT. SE. Le Pari*. fr.. 4 jolis volumes. IMPRIMERIE ET FONDERIE DE IDC K'ANlOII-nAVPlIlNF.. ,. «». 8.. J.. PINARD,.

(7) %t$t wm&MM l'A. M.. R. CASIMIR DEEAVIGNE DE. 1,. ACAD].!\1IL. FRANÇAISE.. A PARIS, CHEZ LADVOCAT, LIBRAIRE 1)L S. A. R.. LE DUC DE CHARTRES, QUAI. M. l)T.. n.timi. CC XXVII..

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(9) >y. Pages!. Avertissement de l'Editeur. 9. Première Messénienne. Le Départ. 17. Deuxième Messénienne. Trois jours de Cristophe Colomb. 3i. Troisième Messénienne. Le Vaisseau. 4^. Quatrième Messénienne. La Sybille. 57. Cinquième Messénienne. Les Funérailles du général Foy. 71. Sixième Messénienne. Adieux à. Rome. 85. Septième Messénienne. Promenade au Lido. 99. Epilogue. 1. 1. Notes de l'Editeur. 1. 17. Notes de la première Messénienne. 121. Notes de la deuxième Messénienne. 1. 17. Notes de la troisième Messénienne. 167. Notes de la quatrième Messénienne. 181. Notes de la cinquième Messénienne. ao3. Notes de la sixième Messénienne. 217. Notes de la septième Messénienne. aaj.

(10) Digitized by the Internet Archive in. 2010 with funding from University of. Ottawa. http://www.archive.org/details/septmessnienneOOdela.

(11) AVERTISSEMENT..

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(13) AVERTISSEMENT LIBRAIRE-EDITEUR.. Je puis enfin présenter au public toutes. les. Messéniennes inédites de M. Casimir-Delavigne. J'aurai soin de les faire imprimer dans. mêmes formats que les. les. diverses éditions des. Messéniennes déjà publiées, de manière que acquéreurs de ce nouveau volume. les. le réu-. nissent sans difficulté à ceux qu'ils possèdent. déjà, et se forment successivement. une. collec-. tion complète des ouvrages de l'auteur, sans. en attendre. la. réunion définitive. ,. qui n'aura. certainement pas lieu de long-temps.. Les anciennes Messéniennes avaient inspirées par des sentimens les. hommes peuvent. été. généraux que tous. apprécier, et qu'on. mé-. connaîtrait en les chargeant de commentaires.

(14) AVERTISSEMENT. L4. inutiles. Celles-ci. ont un caractère particulier.. Elles appartiennent bien au. même. ordre de. pensées, mais elles se lient à une suite d'impressions nouvelles dont la source est dans. une. autre habitude de localités et de souvenirs.. Cette harmonie des. sites et. des inspirations. semblait exiger des Notes pour le grand. bre des lecteurs qui n'ont pas. du poète. ,. et qui. vont. le. fait les. voyages. un. suivre sous. nom-. ciel in-. connu. L'itinéraire de. M.. de sa propre main. Casiniir-Pelaviçne, tracé aurait offert. ,. mérite extrêmement piquant.. ment étranger à. il. Il est entière-. Nous avons cherché tableau digne du cadre. celui-ci.. toutefois à rendre ce. dans lequel. un genre de. est placé. différens traits dont. il. ,. se. leurs écrivains de notre. en empruntant. les. compose aux meilépoque. ,. tels. que. iWM. de Chateaubriand, Paru, Etienne, Jay, de Forbin, Nodier, Taylor, Thiers, Staël, lord. même eu. Byron. et. Mme de. Hobhonse. Nous avons. l'occasion d'insérer dans ces notes. quelques vers inédits de M. Pcla\igue..

(15) DU LIBRAIRE-ÉDITEUR.. 15. L'auteur des Messéniennes , frappé de la solennité. du Chant Romain, qui. parmi. improvisateurs. les. ,. s'est. est. en usage. conformé à ce. rithme nombreux et poétique dans une de ses. Nous avons pensé qu'on trouverait avec plaisir le Chant Romain à la suite des beaux odes.. vers qui lui promettent d'avance une sorte de. L'accompagnement de harpe ou de piano dont ce chant est orné est dû à un compositeur qu'on ne peut mieux louer qu'en. popularité.. ,. le. nommant,. c'est-à-dire à. M.. Rossini.. LADVOCAT.. Paris,. *•<•. 25 droembre 1826..

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(17) PREMIERE. MESSÉNIENNE..

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(19) \\\\\\\V\V\\\W\VW\\\VV\\\\\\\\\V\\MV,\V\\\\\\\\\\\\V\\\\V\\. PREMIERE MESSENIENNE. é*&m*o A. Que. O. des mers te porte. la brise. France, je. Adieu, doux. Adieu. Il. tombe ce. te quitte; adieu, ciel natal, terre. Sur. Madone. France chérie!. où. j'ouvris les yeux!. mistral, dont le souffle glacé le. port de l'antique Marseille. onde captive où. les. .. mes adieux. brick napolitain, qui sommeillait. cette. la. patrie! adieu patrie!. M'enchaînait dans. Mon. bord de. la veille. vcnls l'ont berce,. ;.

(20) LE DEPART. 20. Aux. cris qui frappent. mon. oreille. Sous ses agrès tremblans s'émeut, frémit,. Et loin du port. O toi,. s'éveille,. s'est élancé.. des Phocéens brillante colonie,. Adieu, Marseille, adieu! Je vois blanchir. tes forts.. Puisses-tu féconder, par de constans efforts,. Les germes de vertu, de valeur, de génie. Dont. Que. les la. Grecs,. mer te. tes. soit. aïeux. douce. Regarde avec amour. O fille de la Grèce. ,. tes. ,. ,. vinrent semer tes bords.. et. que. prospère. opulens remparts!. encore adieu. Sois plus heureuse. le ciel. que. la. !. je. mère. pars. ;. !. Je les brave tes ilols, je ris de leur courroux; J'aime. à. sentir dans l'air leur. mordante amertume;.

(21) LE DEPART. Ils. A. 2t. viennent, et de loin soulevant leur écume, la. Mais. proue élancés, ,. que des. tels. ils. bondissent vers nous.. lions. dont. la. fureur avide. Sous une main connue expire en rugissant Je les vois caresser. De. la. le voile. blanchissant. Madone qui nous guide. Lorsque son bras doré, sur leur dos s'abaissant, Joue avec leur crinière humide.. Courage,. mon. Penche-loi sur. Sous. le. vaisseau! double ce cap lointain les. mers; que. le. beaupré s'incline. foc déployé qui s'enfle et. Mais ce cap,. c'est la. France;. ;. elle. le. domine.. aura. fui. demain.... Je l'entends demander, d'une voix douce et Hère,. Sur quels bords, dans quels champs en lauriers plus féconds,. Ma musc. va chercher des débris. El «les siècles passés. évoluer. la. et. des noms,. poussière?.

(22) LE DEPART.. 22 Elle étale. au midi ses monumens romains,. Les colonnades de ses bains,. De. ses cirques déserts la ruine éloquente,. Ce temple. sans rival , dont la main d'Apollon. Sur des appuis de marbre. et des feuilles d'acantbe,. Suspendit l'élégant fronton. ;. Ses palais , ses tombeaux , ses théâtres antiques. Et. les. deux monts unis où gronde. Sous un. Elle. triple. me montre. le. Gardon. rang de portiques.. au nord ses murs irréguliers. Et leurs clochers pieux sortant d'un noir feuillage. Où. j'entendis gémir, durant les nuits d'orage. muse des. Et. la. Et. les spectres. chevaliers. du moyen âge;. Ses vieux donjons normands, bâtis par nos aïeux, El les créneaux brisés du château solitaire,.

(23) LE DEPART. Qui raconte leur. De. gloire , en parlant à nos. Je la vois. ,. le. bras conquit l'Angleterre.. cette. France agiter ,. les. rameaux. chêne prophétique adoré des druides. Elle couronne encor leurs. De. la. Et chante. Que. ,. yeux. ce bâtard victorieux. Dont. Du. 23. ;. ombres intrépides. verveine des tombeaux les exploits prédits. par leurs oracles. sous les trois couleurs , sous. l'aigle. ou sous les. lis. Vingt siècles rivaux de miracles. Par. la victoire. ont accomplis.. Puis, voilant sous des pleurs l'éclat dont son œil brille,. Elle m'invite avec douceur. A. reprendre. ma. place au loyer de famille,.

(24) LE DEPART.. 24. Et murmure Arrête. ,. les. mon. noms d'un père. et d'une. la. France a. Quel parfum de patrie apporte ce vent la patrie est belle. Famille , et vous. Et. toi,. Adieu. J'ai. fois. vu. ,. Irais!. au moment qu'on. amis. ,. d'attraits!. la quitte!. recevez mes adieux. !. France, pardonne! Adieu, France chérie,. Adieu, doux. Deux. .. vaisseau, tu m'emportes trop vite.. Pour mes derniers regards que. Que. sœur.. ,. ciel natal, terre. patrie. dans. briller. !. adieu. les flots. du. ,. où. j'ouvris les. patrie. purs. ,. !. . .. où tremblait. ciel l'éblouissante. Et dans l'ombre, deux. fois, la. Creuser en l'enflammant un. yeux!. sa clarté,. image. proue à son passage. sillon argenté.. Quels sont ces monts hardis, ces roches inconnues?.

(25) LE DEPART.. 25. Leur pied se perd sous l'onde et leur front dans les nues. C'est la Corse!... O destin!. Faible enfant sur ce bord,. Sujet à sa naissance et captif à sa mort, Il. du. part. sein des. Celui dont. la. mers où plus tard. il. retombe,. grandeur eut, par un jeu du sort,. Une. île. Tel,. du vaste Océan chaque jour nous voyons. pour berceau, pour. Le globe du Il. Sur Il. le. soleil s'élever. monte. ,. il. brille. ,. il. asile et. pour tombe.. sans rayons. ;. monte encore. ;. trône vacant de l'empire des cieux. s'élance, et. monarque,. Sa couronne de feu dont Puis. il. il. découvre à nos yeux. l'éclat. nous dévore,. descend, se décolore,. Et dans l'Océan, étonné. De. le. voir au déclin ce qu'il fut à l'aurore,. Rentre paie. ê. el. découronné..

(26) LE DEPART.. 26. Où. va-t-il. cet enfant qui s'ignore. lui-même?. La main des vieux nochers passe sur. ses. cheveux. Qui porteront un diadème. Ils lui. montrent. la. France en riant de ses jeux.. Ses jeux seront un jour. la. conquête et. Les bras de cet enfant ébranleront. O toi Qui Et. la. .. guerre;. la terre.. rivage hospitalier,. ,. reçois sans le connaître. le. le rejeteras. sans pouvoir l'oublier,. France France voilà ton maître I ,. ,. Louis. Où. ,. voilà ton héritier.. va-t-il ce. Il. vainqueur que. admire?. va du bruit de ses exploits. Réveiller les échos de Il. l'Italie. Thèbe. et. de Palmire.. revient; tout tremble à sa voix;. Républicains trompés, courbez-vous sous l'empire!. Le midi de sa. gloire alors le. couronna.

(27) LE DEPART. Des rayons. d'Austerlitz , de. 21. Wagram,. Esclaves et tyrans, sa gloire était. la. d'Iéna.. nôtre,. Et d'un de ses deux bras, qui nous donna des. Appuyé sur. Ce. la. France,. il. fers,. enchaînait de l'autre. qui restait de l'univers.. Non, rien n'ébranlera. cette vaste puissance?.... mes yeux. L'ile d'Elbe à. se. montre. et. me. répond.. C'est là qu'il languissait, l'œil tourné vers la France.. Mais un brick fend ces mers: «Courbcz-voussurleponl! «. «. A genoux!. jour vient d'éclore;. Couchez-vous sur cette arme inutile aujourd'hui «. Cachez ce lambeau. C'est sa voix. D. le. la. joue,. il. :. la. il. tricolore.... aborde , et. la. perd; l'Europe. ». France est à. lui.. est satisfaite,. !.

(28) LE DEPART.. 28. Et. l'aigle,. qui, tombant aux pieds du léopard,. Change en grand. capitaine. Illustre aussi vingt rois. ,. un héros de hasard. dont. la gloire. muette. N'eût jamais retenti chez la postérité;. Et d'une part dans sa défaite. chacun d'eux une immortalité.. Il. fait à. Il. n'a. Il. versait tant d'éclat sur son peuple séduit,. Que. régné qu'un jour; mais à travers l'orage. le. Terne. jour qui suivit son rapide passage, et décoloré, ressemblait à la nuit.. La Liberté parut. :. son flambeau tutélaire. ,. Brûlant d'un feu nouveau, nous guide et nous éclaire.. Depuis l'heure où, donnant un maître à des héros,. Rome. enfanta César,. Pour créer son. la. nature épuisée. pareil s'est long-temps reposée.. La voilà de rechef condamnée au repos..

(29) LE DEPART. Respirons sous Profitons. Des. ,. sièeles. les lois. ,. et. mieux. 29 instruits. que. Rome. pour fonder leur pouvoir souverain de répit promis au genre humain. Par l'enfantement d'un seul homme.. mes adieux. Défends. ta liberté. France. préfère à tout ta liberté chérie. ,. Adieu, doux. ,. ce sont là. ciel natal, terre. où. !. ;. j'ouvris les. Adieu, patrie! adieu, patrie!. yeux!.

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(31) DEUXIÈME. MESSÉNIENNE..

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(33) IVXX.XVXXXXXA.XVXVXXXXVXXXXXXXXVVA.XVVXXXXXlVXVVVXVVVAJVVA.X'V.-VVN.rVVV. DEUXIEME MESSENIENNE. TROIS JOURS. M§m%&mw,. tsi>.@it mfy 5. • •*•*•+ -*•#•. AUX AMERICAINS. En. «. En Europe en Europe. «. —Trois jours, leur. !. Et son doigt. le. !. — espérez — plus d'espoir !. dit Colomb, et je. montrait. ,. quarantaine.. et. vous donne un monde.. son œil pour le voir, ,. Perçait de l'horizon l'immensité profonde; Il. Il. marche. ,. marche,. et des trois jouis le et l'horizon recule. !. premier jour a devant. lui. ;. 3. lui. ;. ».

(34) U Il. TROIS JOURS. marche,. et le. L'azur d'un Il. marche. Plonge. Le. et. pilote. Sur. la. ,. ciel. il. jour baisse. Avec l'azur de. l'oncle. sans borne à ses yeux se confond.. marche encor,. et toujours. replonge en vain dans une. en silence. ,. ;. mer. sonde. et la. sans fond.. appuyé tristement. barre qui crie au milieu des ténèbres. Écoute du roulis. le. sourd mugissement,. Et des mats fatigués. les. craquemens funèbres.. Les astres de l'Europe ont disparu des cieux ; L'ardente croix du. Sud épouvante. ses yeux.. Enfin l'aube attendue, et trop lente à paraître Blanchit «. «. le. Colomb,. pavillon de sa douce clarté voici le jour. — Le jour!. Qu'importe. et. i'il. !. le. !. — Je vois l'immensité.. est tranquille... si. :. jour vient de renaître. que vois-tu ?. Une main sur son cœur,. ,. Ah. !. ». l'avez-vous pensé ?. sa gloire vous tente. ,.

(35) DE CR.ISTOPHE COLOMB. Comptez Qui. battemens de ce cœur oppressé. les. s'élève et. Ce cœur,. retombe. plaisir. Vous comprendrez vivait,. Vous. pour. direz. Et sa gloire. Oh. !. et languit. ,. dans. l'attente. qui tour à tour brûlant ou sans chaleur. Se gonfle de. Il. ,. se brise de douleur. alors. ;. que durant, ces journées. souffrir, des siècles par. momens.. ces trois jours dévorent des années. :. est trop. !. qui peindra jamais cet ennui dévorant d'espoir, ces fureurs solitaires. D'un grand. homme. Fou sublime. A. ,. chère au prix de ses tour mens. Ces extases. Tu. ?. le fus,. ,. ignoré qui. lui seul se. comprend. insulté par des sages vulgaires?. Galilée. !. Ah. !. meurs... Infortuné. quel horrible effort n'es-tu pas condamné. Quand. ,. pâle et d'une voix que. Tu démens. tes. travaux. ,. la. ,. ,. douleur altère. la raison et les. sens. ,. ,. ,.

(36) TROIS JOURS. 3G. Le. soleil. Que. qui. lu sens se. Le second La. t. écoute ,. mouvoir sous. jour a. Que. lui.. ,. la terre. tes pieds frémissans.. fait.. Colomb?. il. dort. ;. fatigue l'accable, et dans l'ombre on conspire.. aux voix. «Périra-t-il?. Qu'il triomphe. «. el la terre. Les ingrats. !. :. —. la. mon. !. —. la. mort. demain, ou, parjure. quoi. !. demain. il. ,. il. !. — la mort. expire.. ». aura pour tombeau. Les mers où son audace ouvre un chemin nouveau Et peut-être demain leurs. I. flots. ,. impitoyables. Le poussant vers ces bords que cherchait son regard Les. lui feront toucher,. en roulant sur les sables. L'aventurier Colomb, grand. Il. rêve. :. comme un. homme un. voile étendu sur les. L'horizon qui les borne. à ses. jour plus tard!. mers,. veux se déchire. ,.

(37) DR CRISTOPHE COLOMB.. 37. Et ce monde nouveau qui manque à l'Univers. De. ses regards ardens. Qu'il est beau. ,. il. qu'il est Irais ce. L'or brille sur ses fruits. Déjà. Tu. ,. ses. ,. il. l'admire.. monde. vierge encor. eaux roulent de. l'or. t'écriais. ,. douleur!. Regarde. Colomb. :. et. d'un. :. ,. «. elle a. nom. les vois-tu. la. ,. celte terre est. nommé. ce. qui n'était pas. foudre dans. mon. bien. monde le tien.... les. mains. Vois-(u ces Espagnols altérés de earnage Effacer, en courant,. du nombre des humains. Le peuple désarmé qui couvre ce rivage? Vois. les palais. en feu. ,. les. temples s'écrouTant. Le cacique étendu sur ce brasier brûlant Vois. !. ;. plein d'une ivresse inconnue et profonde. Mais une voix s'élève. O. l'embrasse,. le saini. Menace. les. ;. crucifix, doni un prêtre inflexible. vaincus au sortir du combai. ,. !..».

(38) TROIS JOURS. 38. S'élever dans ses mains plus sanglant, plus terrible. Que. La. espagnol dans. le glaive. émue. terre s'est. ;. Tombent. :. descends. les. bras ianguissans. lassés sur l'or des rochers qu'ils déchirent. Vers ce divin S'agitant fuir. ,. ,. poussant des cris confus. soleil qu'ils. ne reverront plus. se beurrant dans ces vapeurs. par. le travail le. ,. impures. fouet qui les poursuit. Et qu'une Longue mort traîne dans. De. !. ses gouffres respirent,. du jour, dont. Cadavres animés. Pour. mains du soldat.. elle s'ouvre. Des peuples engloutis dans Captifs privés. les. les tortures. cette nuit d'horreur à l'éternelle nuit.. Gel or, l'ai' le. iruil. douloureux. de;. leur captivité. crime obtenu pour enfanter. le. crime,. ,. ;.

(39) DE CRISÏOPHE COLOMB. Va. servir d'un tyran la. El peser sur. sombre cruauté. joug des sujets. le. 39. qu'il. opprime.. Pour corrompre un ministre, enrichir un Payer. l'injuste arrêt. flatteur,. d'un noir inquisiteur,. Par cent chemins honteux, du trésor d'un seul Il. s'échappe. Va. ,. et. passant de bourreaux en bourreaux. s'engloutir enfin dans le trésor de. Qui leur vend. De. ,. l'or!. tout pour de l'or. !. les. ses. endormie. champs, de leur. L'écume des humains que l'Europe. Que. l'as. ,. tombeaux.. peuples débordés. éveilla l'avarice. Répandent dans. Toi seul. Rome. ses pardons au bord de leurs. Dont ce monde. homme. ,. foulé inondés. a vomie.. dévasté ce continent désert. tu semblais créer. quand. tu. l'as. découvert. Et des monceaux de cendre entassés sur. Des gouffres souterrains où. l'on. ;. la rive. ,. meurt lentement. ,.

(40) TROIS JOURS. 40. une voix. Des ossemens blanchis,. sort. Qui pousse vers. un long gémissement.. toi seul. Par son rêve oppressé. De sa couche. ,. Colomb. ,. plaintive. tendus. les bras. ,. brûlante écartait cette image.. Elle décroît, s'efface, et ses traits confondus. Se dissipent dans. Tout change. :. il. l'air. voit. comme un. léger nuage.. au Nord un empire naissant. Sortir de ces débris fécondés par le sang. Ses enfans opprimés s'arment. Du. soc dont. le. ,. au. cri. ;. de guerre. tranchant sillonna leurs guérets. Et du 1er créateur qui. ,. dans leurs mains, naguère. Transformait en cités de sauvages forêts.. Ils. ont crié victoire;. Et Colomb reconnaît. ils. le. montrent Washington héros véritable.. ,.

(41) DE CRISTOPHE COLOMB.. O vieux. il. Cincinnatus, inflexible Caton. Votre antique vertu n'est donc pas une fable? a fait concevoir à nos. Il. cœurs corrompus. plus. Cette étrange grandeur qu'ils ne comprenaient. Un. sage auprès de. lui. dans. le. conseil prend place. Et, non moins révéré sous des traits différais Il. gouverne,. Ravit. la. il. découvre, et par sa double audace. foudre aux cieux et le sceptre aux tyrans.. Mais pourquoi ce concours, ces transports, ces clameurs?. Quel monarque ou quel Dieu sur ce bord va descendre ?. Un. guerrier citoyen foule. Le. sol républicain. en versant des pleurs. que jeune. De respect et d'amour. Aux genoux. ,. d'un seul. il. il. vint défendre.. marche environné.. homme un peuple est proterné. Mais l'hote bien-aimé, debout sur ce rivage. Tour. la liberté. sainle a toujours. combattu. ,. ,. J.

(42) TROIS JOURS. 42. Et. Ne. Oh. peuple incliné dont. le. il. combien cet empire a. Depuis. les jeux sanglans. Quel avenir. Dans. l'hommage. jamais courbé que devant. s'est. !. reçoit. la. pris. de sa. la vertu.. un noble essor virile. l'attend et se révèle. encor. maturité de son adolescence. Ne cherchant de. lauriers. Incorruptible et juste,. Se joue avec. les. mers. il. enfance!. que ceux. !. qu'il doit cueillir,. grandit sans. qu'il. vieillir,. couvre de ses voiles. Et montre, en souriant, aux léopards bannis,. Son pavillon. d'azur,. Sont l'emblème. iloltanl. L'héroïque leçon. Sous. les. où deux. fois. douze. étoiles. de ses peuples unis.. qu'il offre. aux opprimés. feux du midi produit l'indépendance.

(43) DE CRISTOPHE COLOMB.. 43. D'autres républicains , contre l'Espagne armés. En nommant. Bolivar chantent leur délivrance.. Tel un jeune palmier, pour féconder ses sœurs Fleurit et livre aux vents ses parfums voyageurs. Tel ce naissant empire. Répand autour de Qui vers. lui. ,. et l'exemple qu'il. comme un parfum. bords voisins s'exhale. les. Des immortelles. fleurs. et les. :. donne. sacré,. couronne. dont lui-même est paré.. «. O Liberté,. «. Qu'à l'ombre de mes. «. Et que pour s'affranchir l'Europe à ton réveil. «. Secoue, en m'appelai! t, ses mains long-tems captives;. «. D'un regard de. «. Engourdis sous un joug dont. «. De. «. Va donc,. dit-il,. sors de ce. tes. lois tu. doux sommeil goûtes sur ces rives. yeux réchauffe ces cœurs ils. aiment. le. poids;. tout pouvoir injuste éternelle ennemie, (ille. du. ciel,. froids,. va par delà les mers,.

(44) TROIS JOURS. ii. croyaient morte, et qui n'es qu'endormie,. «. Va,. «. Briser les fers rouilles de leur vieil univers!. toi, qu'ils. Colomb. se ranimait à cette noble voix.. Terre s'écria-t-on terre ,. !. Il. court. La terre. :. !. terre !... il. s'éveille. ;. oui, la voilà, c'est elle, tu la vois.. ! . .. ô doux spectacle ô transports ô merveille! !. O généreux sanglots. qu'il. !. ne peut retenir. Que. dira Ferdinand, l'Europe, l'avenir?. Il la. donne. Son. roi va le payer des. Des. trésors, des. Un. ». à son roi. ,. cette terre féconde. maux. !. ;. qu'il a soufferts. :. honneurs en échange d'un monde,. troue, ah! c'était peu!., que reçut-il? des fers..

(45) TROISIÈME. MESSÉNIENNE..

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(47) \\\\w\\\\\\\\v\v\v\\\v\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\v\\\\\\\v\\\\\\. TROISIEME MESSENIENNE. •$-fc-S"-,"-r-*-. WêMMWèâM*. Naples.. Par. les (lots. balancée , une barque légère. Hier, m'avait porté sur ce vaste vaisseau. Qui. fatiguait le golfe et sa vaine colère. D'un inébranlable fardeau.. Ce. vaisseau devait porter à Constantinople. Cnnning, ambassadeur d'Angleterre, que de. la. la. Stratlord-. et le bruit courait. mission de ce diplomate avait pour. Grèce.. M.. luit. alors. l'affranchissement.

(48) LE VAISSEAU.. i8. Ses longs mâts dans. Comme. un serpent. les. ailé. eieux montaient en pyramides ; ,. leur. flamme au ,. sein des airs,. Déroulait ses anneaux rapides. El j'admirais ce noir géant des mers,. Armé. d'un triple rang de bronzes homicides. Qui sortaient. à. demi de. ses flancs entr'ouverts.. Ces mots demain! demain! ce doux :. nom. de. la. Grèce,. Volent de bouche en bouche: on s'agite, on s'empresse. L'un, penché sous. Enchaîne. les. les ponts,. aux câbles des sabords. foudres roulantes. ;. L'autre court, suspendu sur les vergues tremblantes,. Où. la voile. ,. en criant, cède à ses longs. Leur chef le commandait. Uc. la. poupe à. la. ,. cl. efforts.. son regard tranquille. proue errait de tous côtés. Ayant d'abandonner celle masse immobile. Au. souffle des vents irrilés.. ;.

(49) LE VAISSEAU.. 49. Ainsi , prêt à quitter les sphères immortelles. Pour. ravir. une proie au vautour furieux,. L'aigle, tranquille et lier, se. Essaie , en les ouvrant ,. A sa. si. mesure des yeux,. ses ongles fidèles. colère obéiront encor,. Et, pour battre. les airs,. étend deux. fois ses ailes,. Avant de prendre son essor.. Témoin de Il. ces apprêts , debout sous. part, disais-je,. il. misaine. part; mais doit-il affranchir. Les généreux enfans de Sparte Doit-il sous. la. un pacha. les. et de. Messène ?. contraindre à iléehir?. Pour qui grondera son tonnerre ?. A. ce peuple persécuté. Porlc-l-il. dans ses lianes ou. paix ou. la. L'esclavage ou la liberté. la. guerre,. ?. I.

(50) LE VAISSEAU.. 50. La. liberté. ,. sans doute. !. .... Son sang coule et s'épuise. Ah. De. !. est. qu'il parte. mourante !. il. est. sauver, d'arracher au sabre des sultans. La victime encor. Quand je Il. Grèce. et la. fatigue. Comme. la vois. toucher à ses derniers instans. mon cœur. toi. d'une trop longue attente.. menaçant,. Vésuve , que. palpitante.. fait-il. et. comme. sous ton double. Qui trompant mon espoir par ,. Que. ta. Fume. la. muet,. sommet. vapeur légère. bouche béante exhale vers. les cieux,. éternellement sans éblouir mes yeux. Du. spectacle de ta colère!. Dors, volcan imposteur, par Dors,. loi. ei sois. les. pour l'enfance un. ans refroidi,. objet de risée,. ;. tems.

(51) LE VAISSEAU.. 51. Vieillard , sous la cendre engourdi. Je suis. Mais. las d'insulter à ta lave. tonne du moins, ce vésuve flottant. qu'il. Moins avare que. toi. Que son courroux Sur. les. Quand. épuisée ;. des flammes qu'il recèle!. tardif soit juste en éclatant. mers du Bosphore où Canaris. fendra leurs. il. flots. ,. si. l'appelle. souvent éclairés. Par des esquifs brûlans qui vengeaient S'il. faut. une. étincelle à sa. !. la patrie. flamme assoupie. Qu'elle s'allume aux feux de ces brandons sacres. Que. la. Pour. Grèce. avait préparés. les (lottes. d'Alexandrie!. Mais non; son seul aspect sous Fera triompher. la. les. murs ottomans. croix saisie;.

(52) LE VAISSEAU.. 52. Il. verra du sérail trembler les fondemens. Les. flots. de Marmara se troubleront de crainte. ,. Et, sans contraindre Alliène à payer un succès. Qui. l'arrache expirante au joug de l'infidèle,. Si l'Anglais la délivre,. au moins quelques Français. Auront versé leur sang pour. elle.. Toi, qu'ils ont devancé dans ton noble dessein,. Vaisseau libérateur, reçois-moi sur ton sein;. Pars. Où. ,. va. me. déposer sous ces blanches colonnes. Socrate inspirait les discours de Platon.. Mes yeux verront. flotter les. premières couronnes. Que les Grecs vont suspendre aux murs du Parthénon. Laisse-moi, sous des fleurs et sous de verts feuillages, (. lonsaçrés par. mes mains. à ses dieux exiles,. Laisse-moi cacher les outrages.

(53) LE VAISSEAU.. De. ses. marbres vainqueurs de. Que. la. 53. guerre et des âges. votre Elgin a mutilés.. Je les verrai, ces morts qui vivent dans l'histoire,. Pour saluer des jours Renaître et soulever. Dont. le. mêler. les trois mille. la. comme eux. A leurs. cris. A. hvmnes de. Va donc,. ces jours de délivrance,. voix, l'hymne à peine écouté. D'un obscur enfant de. leurs. ans de gloire. temps chargea leurs tombeaux;. Et moi, chantant J'irai. beaux,. si. la. France,. de reconnaissance liberté.. n'hésite plus, n'attends pas les étoiles;. Res (lambeaux de. la nuit les. feux seront pour. toi.. IN'entends-tu pas lèvent qui frémit dans tes voiles?.

(54) LE VAISSEAU.. 54. Il. t'invite à partir. Notus je ,. A toi. me. :. confie à ton. me. Au. Entre. Il. dédaigna. pour un Français. lever le. Athène. de Virgile au tombeau de Bvron. Vain songe!... !. sois qui souffles vers. ;. du. soleil. ,. ma. il. n'avait point d'asile. mes yeux. doux Sorrente où ,. les. rochers aigus de. Sans doute. il. la. !. prière inutile.. la. l'ont. découvert. grappe dorée. Se marie au citronnier vert,. Et. :. sera zéphir, quelque vent qui m'entraîne. Du tombeau. Hélas. !. humide haleine. brûlant Siroc , à toi , noir aquilon. ,. Mugis , qui que tu Tout. pars , vole , emporte-moi. pâle Caprée.. entendit, sur ce pic menaçant,. Le stupide héritier des demi-dieux du Tibre,. !.

(55) LE VAISSEAU.. 55. Tibère, s'éveillant au. nom. Des Grecs ressuscites. lui. Sur. ne put méconnaître. la rive. opposée. ,. il. d'un peuple libre,. demander. le. Ce chantre harmonieux que Sorrente Le Tasse. Où. errait. encor dans. l'asile. a. sang.. vu. naître. :. enchanté. l'amour d'une sœur recueillit sa misère.. Du Poète,. sein de l'immortalité,. il fit. des. vœux pour. les. enfans d'Homère!..,. Le vaisseau cependant voguait sur Qui des deux. a-t-il. écouté?.,.. l'onde amère..

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(57) QUATRIÈME. MESSÉNIENNE..

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(59) VV\V\W\\VVV\\\IVV\\\\\\V\\\\\\\\VV\\\\\\\\\\\\\\VVV\WVVVVV\. QUATRIÈME MESSENIENNE.. ?>'rf!>*8!s? , te?*%Sr»'Qf!. Pouzzolc.. Marchons,. le ciel s'abaisse, et le. jour pâlissant. N'est plus à son midi qu'un faible crépuscule. Le. flot. ;. qui vient blanchir les restes du port Jule. Grossit, et sur la cendre expire en gémissant.. Cet orage éloigné que l'Emus nous ramène. Couvre de. ses flancs noirs les pointes de Misène. Avançons,. et, foulant d'un pied religieux. Ces rivages sacrés que célébra Virgile. ;.

(60) 60. SYBILLE.. LA.. Et d'où Néron chassa. la. majesté des dieux,. Allons sur l'avenir consulter. «. la Svbille.. Ces débris ont pour moi d'invincibles appas. Me répond un ami. A Rome « Ils. ,. ,. qu'aux doux travaux. d' Appelle. au Vatican son art en vain rappelle ;. parlent à. mes yeux,. ils. enchaînent mes pas.. «. Ces lentisques. «. Ces pampres voltigeans. «. Tristes. «. Ces. «. Plaisent à. «. Le. a. Ou. «. Ces troupeaux d'affranchis, ces courtisans. flétris. don!. la feuille. et rougis. frissonne;. par l'automne. ;. comme les fleurs qui couronnaient les morts. frêles. cyclamen. ma. ,. fanés à leur naissance. tristesse,. en mêlant sur ces bords. deuil de la nature au deuil de la puissance.. sonl ces dais de pourpre élevés. pour. les. jeux, avides'.'.

(61) LA SYBILLE.. Gl. «. Où. «. Qui du. «. C'est là que des clairons la bruyante. «. A d'Auguste. o. Vain remède!. «. Tandis que sur ces mers. «. Retraçant Actium à ce pâle vainqueur,. «. Faisaient sourire Auguste au triomphe d'Octave. «. Ces monumens pompeux tous ces. «. Où. triomphaient l'orgueil, l'inceste et l'adultère,. «. De. la. «. N'ont gardé que des. «. Les voilà ces arceaux désunis. «. Oui de Caligula rappellent. «. Vingt. «. Des mers qui. sont les chars d'airain , les trirèmes rapides. feux?. soleil levant réfléchissaient les. harmonie. expirant ranimé l'agonie et le. sang se glaçait dans son cœur, les. jeux de. ,. vaine grandeur dont. siècles les ont les. ;. ils. Rome. palais. esclave,. !. romains. lassaient la terre,. noms en horreur aux humains.. la. et sans gloire. mémoire. vus briser. le fol. couvraient d'écume. !. orgueil el d'étincelles-.

(62) LA SYBILLE.. &2. rompue. «. Leur chaîne. «. Où. «. Ces temples du. «. Ces portiques, ces bains prolongés sous. «. Ont vu Néron. «. Condamner Agrippine au. «. Au. «. ,. plaisir. par. plus qu'un écueil. la. les nacelles.. mort habités les. ondes,. caché dans leurs grottes profondes sein des voluptés.. bruit des flots, roulant sur cette voûte humide,. jetait a. agité d'un espoir parricide;. Narcisse un regard satisfait,. Quand, muet d'épouvante. « Il. et. tremblant de colère,. apprit que ces flots, instrumens. «. Se soulevant d'horreur,. «. Tout. ... el n'est. viennent des pécheurs se heurter. « Il veillait,. « Il. s'est. est. mort;. Quand Rome. c'est la. du. forfait,. lui rejetaient sa. mort. qu'ici. mère.. vous respirez:. s'endormit de débauche abattue,.

(63) LA SYBILLE. «. Elle laissa clans l'air ce poison qui. « Il. 63. vous tue. ;. infecte les lieux qu'elle a déshonorés.. banquets de ces maîtres du monde,. «. Telle, après les. «. S'élevait autour d'eux. «. Qui. «. Des fastueux. «. Et fanait à leurs pieds. «. Les roses dont Pestum avait jonché ces. «. Virgile pressentait. «. La mort viendrait s'asseoir au milieu des décombres,. «. Alors qu'il. «. Le Styx aux noirs. «. Contemplez ce pécheur, voyez, voyez nos guides,. «. Interrogez les traits de ces patres livides. «. Ne croyez-vous pas. «. Qui,. une vapeur immonde. pesait sur leurs sens , ternissait les couleurs tissus. où retombaient leurs ,. têtes. sur les marbres en pleurs fêtes.. que dans ces champs déserts. les choisit. pour y placer. les. ombres,. replis, l'Averne et les Enfers.. voir des spectres sans. :. tombeaux. laissés par (îaron sur le fatal rivage,.

(64) LA SIBYLLE.. 64. «. Tendant vers vous. «. Pour mendier. Il. disait. ,. le. la. main, écartent leurs lambeaux. prix de leur dernier passage. et déjà j'écartais les. Qui cachaient à nos yeux. Au fond. de ce cratère. Couvre un volcan. ,. Un. sortit. —. ». rameaux. l'antre. de. la Sybille. où l'Averne immobile. éteint de ses. dormantes eaux.. L'Enfer, devant nos pas, ouvrait. D'où. ?. la. bouche antique. pour Enée une voix prophétique. ;. flambeau nous guidait, et ses feux incertains. Dessinaient sur les murs des larves, des fantômes,. Qui, sans forme et sans vie, et fuyant sous nos mains,. Semblaient. «. a. le. peuple vain de ces sombres royaumes.. Prèlresse des dieux, lève-toi!. Virus,. ni Vcriui-je. alors, furieuse,. éeum;mle,.

(65) LA SYBILLE. «. «. Le. front pâle, et les. 65. yeux troublés d'un. «. Pleine du dieu qui te tourmente,. «. Viens , viens. «. Vers. les. ,. Sybille. ,. et. réponds-moi. comme un troupeau. Cette foule d'ombres royales. «. Que nous voyons. «. Est-ce pour insulter à l'alliance vaine «. !. demeures infernales. Dis-moi pourquoi la mort pousse «. saint effroi. passer de. Que Waterloo. la. pourpre au tombeau?. scella de notre. sang. ?. «. Veut-elle, à chaque roi qu'elle heurte en passant,. «. Briser un des anneaux de cette vaste chaîne?. «. Le dernier de ces. «. A du. rois,. que. le. souffle. du Nord. trône des Czars apporté sur ce bord,. « Pli.-ut. sous. le. nom. d'Alexandre;.

(66) LA SYBILLE.. 66. de son armée en deuil. u. Allons-nous voir. «. Donner des jeux sanglans autour de son. «. Pour un sceptre. «. Verrons-nous couronner. «. Et ce maître nouveau d'un empire sans. «. Doit-il. ,. les chefs. flottant qu'il. cercueil,. ne peut plus défendre?. l'héritier. de son choix, lois. usant ses jours dans de saintes pratiques. «. Assister de loin. «. Aux. comme. ,. lui. funérailles héroïques. qui meurt sans appui?. a. D'Athènes qui l'implore. «. N'offrira-t-elle. «. La verrons-nous tomber après. «. Vide. «. En secouant. et. un jour que des débris célèbres ?. comme Pompéi,. ses longs efforts,. qui du sein des ténèbres,. sa cendre, étale sur vos. bords.

(67) LA SYB1LLE. Ses murs où. «. manque un peuple,. Où manquent. «. les restés. HT. et ses palais. des morts. funèbres. ?. a. Réponds-moi réponds-moi! furieuse, écumante,. «. Le front. ,. «. pâle, et les. yeux troublés d'un. «. Pleine du dieu qui te tourmente. «. Viens, viens, Sybille,. La verrons-nous. ,. et. saint effroi,. réponds-moi!. cette belle Ausonie,. «. Jeter quelques rayons de son premier éclat. «. Ou. «. Doil-îl toujours passer avec. «. De. «. Semblable aux feuxmouvans, aux clartés infidèles. «. Qui, cbangeanl de vainqueurs, volent de mains en mains,. ce flambeau. la. mourant des. arts et. ?. du génie. ignominie. France aux Germains, du pontife au soldat,.

(68) LA SYB1LLE.. 68 «. Vain jouet des combats que livrent «. les. Dans leurs saturnales nouvelles. ?. qui préfère au plus beau de ses droits. «. L'Espagne. «. La. «. Marâtre de ses. ,. Romains. sainte obscurité dont la nuit l'environne. «. A. fils,. infidèle à ses lois,. l'esclavage s'abandonne,. «. Et s'endort sous sa chaîne en priant pour ses. rois.. «. Reprendra-t-elle un jour son énergie antique. ?. «. Libre. «. Combattre. «. Qu'une longue ignorance. «. Un. ,. doit-elle enfin. ,. d'un bras victorieux. et déchirer le. arbre sur. la. bandeau fanatique épaissit sur ses. yeux. f. France étendait son ombrage:. Nous rentoilions encor. c\c. nos bras impuissans. ;.

(69) LA SYB1LLE. du despotisme a touché son. «. Le. «. Dont. «. Si. «. Doit de. fer. «. «. De. 1. l. feuillage. rameaux s'ouvraient chargés de. les. par sa chute un jour. Le. (>«). le. tronc qui les supporte. Europe entière ébranler. fer, sous. fruits naissans.. son écorce morte. les. échos. ,. ,. sa sève de feu tarira-t-il les flots «. Ou. «. Quelque rameau ressuscité. de sa dépouille. flétrie. Reprcndra-t-il racine au sein de. Au soude de. «. Réponds-moi. ». Le. ,. la. patrie,. la liberté?. réponds-moi! furieuse, écumante,. front pale, et les. yeux troublés d'un saint. «. Pleine du dieu qui te tourmente. «. Viens,. viens", Svbille, cl. effroi,. ,. réponds-moi!.... ».

(70) LA SYBILLE.. 70 J'écoutais. :. folle attente!. espérance inutile!. L'oracle d'Apollon ne répond qu'à Virgile. ;. Et ces noms méconnus qu'en vain je répétai. Ces noms jadis N'ont pas. si. même. beaux patrie :. et liberté,. aujourd'hui d'écho chez la Sybille..

(71) CINQUIÈME. MESSÉNIENNE.

(72)

(73) CINQUIÈME MESSENIENNE. LES FUNERAILLES. A LA FRANCE.. Rome;. \n.\. ,. m. Ge sentiment. Où. nage. (jui. à. Paolina.. ne connais pas enoor d'ivresse. de mélancolie. el. Qu'inspire (fini beau jour Toi. villa. nas pas vu. la. splendeur affaiblie,. les Ilots d'or,. son touchant un. soleil d'Italie,.

(74) LES FUNERAILLES. 74. Inonder du Forum l'enceinte ensevelie. Et. temple détruit de Jupiter Stator. le. Non,. tu ne connais pas l'irrésistible. Des beautés Si tes. Qui. qu'il déploie. s'éteint. Verser. les. empire. au moment. yeux n'ont pas vu son déclin. !. qu'il expire. vif et pur,. par degrés sur Albane et Tibur. derniers feux d'une ardeur épuisée. A travers le brillant, azur Des portiques du Cotisée. Sur. le. mont Janicule. Tu meurs, mais dans Tu meurs, De. et ses pins toujours verts ta gloire;. on t'admire, on. divin soleil, au milieu des concerts. cette. Qui pleure. !. Rome. ta clarté. plus Louchante ravie. ;i. ses déserts. te. chante;.

(75) DU GENERAL FOI. Du tronc Jadis ses. tu descends. monuments. comme. t'égalaient. elle. Sur. ta. lumière est. les débris. ;. en splendeur. D'une reine déchue amant toujours. Que. 75. :. fidèle. triste et belle. de sa grandeur. Tes rayons amortis , que. le. !. regard supporte.. Palissent en les éclairant Soleil, et ton éclat. S'unit. mieux. mourant. à leur beauté morte.. Ainsi l'on voit s'éteindre, environné d'hommages,. Le. talent inspiré qui, IN'a brillé. pur. que par. la. et sans. nuages,. vertu.. Ainsi nous l'admirons, ainsi nos larmes coulent,. Au. milieu des débris de nos lois qui s'écroulent. Comme. un monument abattu;. El l'éclat plus sacre. <!<•. ce (lambeau qui tnmlx.

(76) LES FUNERAILLES. 76. Répand Sur. les derniers. feux dont. temple détruit. le. De. la. il. est. embrasé. et sur l'autel brisé. Liberté qui suecombe.. Dans sa splendeur enseveli, Glorieux. et. pleuré par. mourut. Ainsi. Ces. celui qui. traits. la. reconnaissance. vengea notre France.. éloquens ont pâli. Qui de lame élancés pénétraient jusqu'à l'ame; Il. s'est. ouvert ce cœur,. vient de se briser,. il. Trop plein pour contenir. la. généreuse flamme. Qu'il répandait sans l'épuiser.. La pairie,. A. senti. à l'aspect. d'une cendre. si. chère,. s'émouvoir ses entrailles de mère.. \h! qu'elle pleure, elle. a droil. de pleurer:.

(77) DU GENERAL FOY. Pour. la. détendre encor. il. déposa ses armes.. Elle s'honore en voulant l'honorer.. A le nommer. son. fils. qu'elle trouve des. charmes;. Fière de sa douleur, plus belle de son deuil,. A. qui voudra les voir qu'elle montre ses larmes. Car. il. est des. Rome,. les. en fans qu'on pleure avec orgueil.. yeux sont morts. Dont on. ;. fait. Les cendres de. à ces larmes sacrées. gloire en les versant;. tes. fils. ne sont plus honorées. Par ce tribut reconnaissant.. En. vain leurs nobles cœurs battaient pour. Dans ion abaissement en vain. ils. t'ont chérie;. Ces murs, dont Michel-Ange a jeté dans. Le. doigte. audacieux. Réserven! leurs honneurs à. Pouf. elle. la pat] ie. les. cieux. ,. la. puissance morte:. des concerts, des (leurs. ci. des flambeaux. ,. ,.

(78) LES FUNERAILLES. 78. Et des bronzes menteurs penchés sur des tombeaux;. Mais pour. la. vertu, que t'importe?. Aussi, courbé sous. Ton peuple grave. l'or. du sceptre. et fier,. pastoral,. que ce mépris offense. Laisse tomber son bras levé pour ta défense Il. fléchit. ;. sous des rois, lui qui n'eut point d'égal. Quand. la. gloire était ton idole. Et l'herbe a désuni. le. ;. pavé triomphal. Oui conduisait au Capitole.. En Par. passant sur la terre où dorment tes héros, les. mugissemens de. Le bœuf pesant. sa voix. d'Ostic insulte à leur repos,. Ou, symbole vivant de ta Endormi sous. importune. le joug. triste. du char. fortune,. qu'il a. tramé.

(79) DU GENERAL FOY. Courbe. sa corne noire et son front enchaîné. A la place. Et. TU. où. fut la tribune.. publiques douleurs. c'est là qu'autrefois les. Paraient l'urne des morls de gazon et de fleurs!. Vous. le. O vous,. savez, race guerrière,. ossemens oubliés,. Muets débris, noble poussière. Que je. sens tressaillir sous les touffes de lierre. De Vous. ces. tombeaux qu'on foule aux pieds. savez, vous tous, qui, pour vos funérailles,. le. Avez vu Rome en deuil Ah!. s'il. a. pu cesser ce. sortir de ses murailles. ,. Levez-vous,. il. renaît;. orateur. e!. la sainte. éloquence. Romains, ouvrez. Ne regardez pas Rome,. fui. !. culte glorieux. Qu'on rendait au courage à. Il. !. et. regardez. guerrier,. la. les. yeux,. France..

(80) LES FUNÉRAILLES. NO. Celui que. la. France attendrie. Couronne d'un double Entendez-vous ces mots. Entendez-vous ce «. cri. laurier!. «Valeur, Talent, Patrie?». :. d'une éloquente voix. Ses en fans sont ceux de. Ce. cri. ,. France!. ». qui d'un seul coeur s'élance. Semble de tous. les. cœurs. Orateurs, répondez Honora-t-il. la. :. :. s'élever à la fois.... jamais plus digne. un père en. hommage. sa postérité,. Et jamais votre pauvreté Laissa-l-ellc à vos. Et vous. fils. un plus riche héritage?. aussi, guerriers, levez-vous. De nos vieux étendards. les. :. contemplez. vengeurs mutilés!. Ces Romains qui suivaient vos pompes funéraires Par des exploits plus grands. s'étaient-ils signalés. Autour des faisceaux consulaires?.

(81) DU GENER4L FOY. Les travaux. ,. les hivers et l'ardeur. Avaient-ils sur leur front. des étés. mieux gravé. Et leurs pleurs en coulant se. 81. leurs services,. sont-ils arrêtés. Dans de plus nobles cicatrices?. Non, guerriers, non, jamais, mânes victorieux, Jamais,. Rome. fiers. défenseurs des libertés publiques,. ne se couvrit, pour vos vertus antiques,. D'un deuil plus unanime. et plus religieux.. Non, non, sur vos tombeaux, Rome, N'offrit pas. Que. la vieille. Rome,. dans sa gloire un spectacle plus grand. ce concours sacré d'un peuple entier pleurant,. Pleurant. Reçois, ô. la. mon. perte d'un seul. homme!. pays, ce tribut mérité!. France, de quel orgueil. mou. coeur a palpiié G.

(82) LES FUNERAILLES. 82. En. l'adressant ces vers sous les. Qui couronnent. Au. pied du Palatin. Des Camille. Et. toi,. De. ,. et. qu'on veut. le. ombrages sombres. Celius,. devant les grandes ombres. de Tullius.. flétrir,. jeunesse ardente et pure. guerriers, d'orateurs, toi, généreux essaim,. Qui sens fermenter dans ton Les germes dévorans de. Penché sur. De. ta. la gloire future,. que. tes. bras ont porté,. reconnaissance offre l'exemple au. Honorer Et. le cercueil. sein. la. la. monde. vertu, c'est la rendre féconde,. vertu produit la liberté.. Prépare son triomphe en. D<s préjugés. vieillis les. lui restant fidèle.. autels sont usés;. :. ,.

(83) DU GENERAL FOY. Il. faut. un nouveau. Dont. Que. culte à cette ardeur nouvelle. les esprits. Vainement contre. 83. sont embrasés.. lui l'ignorance conspire.. cette liberté qui. règne par. les lois. Soit la religion des peuples et des rois.. Pour. la. mieux consacrer on devait. Sa palme, qui renaît, croît sous. la proscrire. les. ;. coups mortels;. Elle eut son fanatisme, elle touche au martyre,. Un. Le. jour elle aura ses autels.. verrai-je ce jour,. Son. où sans intolérance. culte relevé protégera la France ?. Ochamps dePressagni,. lleuvc heureux,. Alors, peut-être, alors. mon humble. Se cachera sous. Où. les. doux coteaux,. sépulture. rameaux. souvent, quand mes pas erraient à l'aventure,.

(84) 84. Mes. LES FUNERAILLES DU GENERAL FOY.. Au. Mais. murmure. vers inachevés ont mêlé leur bruit de la. si le. rame. des eaux.. et. tems m'épargne. ,. et si la. Mort m'oublie. Mes mains mes froides mains par de nouveaux concerts ,. Sauront. la rajeunir cette lyre vieillie. ;. Dans mon cœur épuisé je trouverai des vers Des sons dans ma voix. affaiblie. ;. Et cette Liberté, que je chantai toujours,. Redemandant une hymne. à. ma. veine glacée. Aura ma dernière pensée. Comme. elle. eut. mes premiers amours..

(85) SIXIEME. MESSÉNIENNE..

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(87) ^\\\\V\\\V\\\\V\\\\\\\\\\\\VA\\\. SIXIEME MESSENIENNE *..*. -t-.--. MWiWfcM. #.*.. M. L'airain avait sonné l'hymne pieux. Sur Saint Jean de Latran, où. La lune répandait. Au. milieu du. du. cessait. sa paisible lumière. Forum,. soir.. la. prière,. :. triste, j'allai m'asseoir.. J'admirais ses débris, ses longs portiques sombres,. Et dans ce jour douteux, par leur masse arrêté. Tous ces grandsinonumcns empruntaient de leurs ombres Plus de grandeur encore et plus de majesté. Comme. l'objet. :. absent, qu'un regret nous rappelle,. Reçoit du souvenir une beauté nouvelle.. Mon. luth, long-loms muet. ,. préluda dans mes mains. ,.

(88) Et sur. Aux. ADIEUX. *. 88 l'air. grave et doux dont. le. chant se marie. accens inspirés des poètes romains. Cet adieu s'échappa de. mon ame. attendrie. «. Rome, pour. «. Je parcours ta funèbre enceinte. «. Inspire les chants dont. «. Va. «. Luis dans mes vers. «. Dont. «. Ombre. «. Le présent. «. Tout doit mourir, tout doit changer. «. La grandeur. «. Un. « Il. la. dernière. l'ois. ma voix. saluer ta gloire éteinte. la. ,. r. ;. astre éclipsé. splendeur fut sans rivale éclatante. culte. du passé. n'a rien qui t'égale. s'élève et. même. ;. est. !. succombe.. passager;. souffre, persécute et tombe.. :.

(89) 89. \ ROME. de ce double. éclat. «. Tu. «. Et tu. n'as pas fait plus d'esclaves. «. Avec. la. «. Que. brillais. toge. du sénat. sous la pourpre des conclaves.. de tes premiers soutiens. «. Du sang. «. Celte colline est arrosée. «. Le sang de. «. Rougit encor. «. A travers ces deux souvenirs. «. Tu ni'apparaîs. «. Entre. «. Et. «. les. héros chrétiens. tes. le Colisée.. ,. les. pâle et llélric. palmes des martyrs. les lauriers. Que. ;. de. la patrie.. grands noms, que. tes exploita.

(90) ADIELX. !)0. «. Tes souvenirs de tous. «. Viennent se confondre sans choix. «. Dans mes regrets. «. Comme. «. Comme les tombeaux. «. De. «. Se confondent dans. «. Adieu. «. Remplit eneor de sa mémoire'!. «. Ici. «. Ici,. «. Je passe, et. «. Dans ce tombeau, d'où. «. Les restes d'un dieu mutile. a. ,. et nies. âges. hommages. ,. ces temples abattus,. Césars. tes. les. ,. ombres. et les. de tes Bru tus tes. décombres.. Forum que Cicéron ,. chaque pierre a son nom chaque débris sa. Ou h. gloire.. mes pieds ont. foulé. sortit. poussière d'un grand. Rome,. homme..

(91) où. «. Adieu, vallon. liais,. «. Consultait sa. nymphe. «. J'entends. «. Murmurer le nom. «. Son eau coule encor. «. Que. «. Ne viennent. Numa. chérie. !. ruisseau qu'il aima. le. d'Egérie. -,. mais. les rois. ,. une autre déesse. séduit. Où Numa. «. ni. HOME.. À. plus chercher des lois. puisait la sagesse.. exilé. «. Temple, dont l'Olympe. «. A. «. Panthéon. «. Achève. «. Et ses feux, du haut de l'Ether,. «. Cherchant. «. Vont sur. «. Mourir au pied de. fui la majesté déserte. ,. ce ciel étoile. ta voûte. tes. entrouverte. ;. dieux dans ton ciucinir. l'autel. de Jupiter la. croix sainte.. ,.

(92) ADIEUX. 92. dôme. «. Qui. «. Du Panthéon céleste. « Si. «. t'éleva. ,. éternel. frère?. tu fus l'œuvre d'un mortel. Les arts ont aussi leur Homère. «. Et du génie en ce saint lieu. «. Je sens l'invisible présence. «. Comme. «. Qui remplit. «. Je vous revois. je sens celle. ;. du Dieu. coupole immense.. la. ,. parvis sacrés. *. «. Qu'un poète a rendus célèbres. «. Je foule. «. Qui chargent vos pavés funèbres,. «. Et de tous ces tombeaux obscurs. «. Le marbre, qui. * L'église et. le. les. !. noms ignorés. tient tanl de place,. couvent de Saint-Ojiuphrc où mourut. le. Tasse..

(93) A ROME.. 93. un coin dans vos murs. «. Laisse à peine. «. Pour. «. Cloître désert, sous tes arceaux. «. Mourut l'amant d'Eléonore. «. Près du chêne dont. «. Devaient pour. «. Avant. «. Un même. «. L'un tombe au seuil du Parthénon. «. Et l'autre au pied du Capitole. la. cendre et. lui. l'âge ainsi. le. nom du. les. Tasse!. rameaux. verdir encore.. meurt Byron. trépas les. immole. ;. :. Je les pleurais tous deux , et je sentis. ma voix. Mourir avec leurs noms sur mes lèvres tremblantes Je sentis les accords s'affaiblir sous. mes. doigts,. Pareils au bruit plaintif, aux notes expirantes,. ;.

(94) ADIEUX. !H. Qui. se perdent dans. quand du Miserere. l'air,. Les sons au Vatican s'éteignent par degré. Jaloux pour. mon. Quels noms. il. Il. pays, je cherchais en silence. opposait à ces. m'apparaît alors. noms immortels. celui dont l'éloquence. ,. Des demi-dieux romains releva. Le Sophocle. :. français. ,. les autels. ;. l'orgueil de sa patrie. L'égal de ses héros , celui qui crayonna. L'ame du grand Pompée. et l'esprit. Emu. je. d'un saint respect,. de Ginna.. l'admire et m'écrie. «. Chantre de ces guerriers fameux. «. Grand homme, ô. «. Tu. «. Cette. «. Mais. a. Corneille, ô. n'as pas habité. Rome où ,. les. Révélé. mon. comme eux. lu devais naître. ;. dieux t'avaient au berceau. sa. grandeur, passée,. :. maître,.

(95) A ROME.. !>,. «. El, sans fléchi* sous ion fardeau,. «. Tu. «. Ah!. «. Où. «. Viens converser avec. les. «. Dont. l'image.. «. Viens,. «. Ils. «. Viens, grand Corneille, viens l'asseoir. «. Au. «. De quel noble frémissement. «. L'orgueil doit agiter ton amc,. «. Lorsque sur ce froid monument. «. T)e les vers tu. la. portais dans ta pensée!. tu dois errer sur ces bords le. Tibre. ta. te. rend. hommage. main retraça et,. ranimés pour. !. morts. te voir,. vont se lever sur tes traces. ;. pied du tombeau des Horaccs!. répands. la. flamme!.

(96) ADIEUX. 96. « Il. tremble. ,. et. dans son sein profond. «. J'entends. murmurer sous. «. Deux. morts. «. Au. «. Beau comme ces marbres vivans. «. Dont. «. Ton. «. Ses cheveux blanchis par les veilles. «. Et quand. «. Autour de. «. Je crois voir un. «. Evoquant. «. Je pars, mais ces morts. «. Ta muse. iils. qu'il. ,. dont. la. la. terre. voix répond. mourût de leur vieux père.. enfanta les merveilles,. l'art. front vas le abandonne aux vents. les fils. toi. les. de Romulus. couvrent ces plaines,. Romain de. plus. ombres romaines.. me. suivront. a souffle sur leur coudre.. ;.

(97) A ROME.. 97. grandiront. «. En. «. Dans. «. Et. «. Jusqu'aux cieux porta leurs images. «. Les plaça sur des monumcns. «. renaissant. ,. ils. tes vers qui. l'airain. ,. vont. me les. rendre. qui vainqueur du tems. Moins sublimes que. tes ouvrages!. ;.

(98)

(99) SEPTIEME. MESSÉNIENNE..

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(101) ^rv^A/\AA^\rv>^\AJ\JVv^^\.vv\vvvwvvv^v^l\^/^^^^\A^^. SEPTIEME MESSENIENNE. [jf.. wv->i. Venise.. Arrête, gondolier; que Cesse de fendre. les. la. barque un moment. lagunes. ;. L'essor qu'elle a reçu va mourir lentement. Sur. les sables noirs. Gondolier,. je. reviens. :. je. de ecs dunes. viens dans un. moment.

(102) PROMENADE. 102. Prêter. De. aux infortunes. l'oreille. Clorinde. de son amant.. et. Souvent un étranger qui parcourait ces rives. aux accords de vos stances. Prit plaisir. Je veux voir. Car. il. aima. Dont. Lido. ,. ,. ces lieux déserts. si. Ont gardé de. lui. souffrit. triste rivage. ,. quelque trace chanta. !. ;. comme. de chanter. tu viens. plaintives.. le. Tasse. les vers.... ô mer, plus triste encore. Qui frémissais d'amour, quand. tes flots. empressés. S'cnlr'ouvraient pour l'anneau tombant duBuccntaurc:. Des. fêtes. de Saint-Marc. Rialto n'entend plus. le. les. beaux jours sont passés!. chani des barcarolçs.

(103) AU LIDO. Adieu. soie et l'or. la. mollement enlacés. Qui tombaient en festons sur. Des. En. fêles. vain. 103. de Saint-Mare. du maronnier. les. le fer. des gondoles. :. beaux jours sont passés. !. les fleurs et le feuillage. Pareil t de la Brenta les palais délaissés. La. gloire et les. Des. l'êtes. amours n'y cherchent plus l'ombrage. de Saint-Marc. Que de. fois. les. beaux jours sont passés. dans sa rêverie. Sur ce bord dont l'écho répète cncor sou nom Alors qu'il errait sans patrie,. Ces souvenirs de deuil ont poursuivi Byron. !. Souvenirs où son cœur, abreuvé d'amer! unie. ,. Trouvait dans ses ennuis de douloureux appas,. !.

(104) PROMENADE. 104. Tandis que. le. coursier, qu'il blanchissait d'écume,. où s'imprimaient ses pas.. Faisait jaillir le sable. O. ciel. la voilà. !. donc. ,. cette beauté si fière. Qu'adoraient, en tremblant, les peuples asservis,. Le jour qu'un empereur, dans Sous. Des. les pieds. siècles. ,. d'un pontife a baisé. Un. la. poussière. !. pour grandir; pour mourir, des instans:. Tels furent ses destins. D'une. ses sacrés parvis,. ;. sa longue. décadence. lutte sans fin n'a point lassé le teins. peuple a tout perdu. s'il. :. perd l'indépendance.. C'est en vain que Venise a revu ees coursiers Attelés. Oui. si. s'esî T. l. long-temps au ebar de notre gloire enfin. rompu sous. le. poids des lauriers,. sé par trente ans de victoire*.

(105) AU LIDO. Le 11. lion dans les fers. 105. en vain menace encor ;. ne secoûra plus sa crinière sanglante. Et ses. Pour. ailes d'airain. ne prendront plus. l'essor. coupole d'or,. 6*rép^£»*fe&g»au retour, sous la. Les drapeaux conquis à Lépante.. Non Venise ,. Marchent. ,. n'est plus. la têle. Quand. les. la. ses tranquilles tyrans. haute , entre. Qui virent de ses chefs Frapper. :. le. lois,. deux géans. courroux. cheveux hlancs. hache des. les. tutélairc. qu'elle avait révérés. de degrés en degrés,. Fit bondir d'un tyran la tète octogénaire.. Où. sont donc ses héros? où sont-ils? Sous. Qui touche. Où. 1. main. leurs froides reliques.. sont-ils? Cherche-les,. Dans. la. au seuil de ces portiques,. immobilité d'un simulacre vain,.

(106) PROMENADE. 106. Dans ces marbres debout sur des tombeaux gothiques.. .. Ses héros aujourd'hui sont de marbre et d'airain.. Que Ils. de leurs yeux. dis-je ?. respirent encor sur ces. Où du fier Tintoret. la. Le pinceau du Bassan. l'éclair. les. Vous. ,. ,. vivez sur. la toile. ,. où. anima.. parler leur silence.. Vous vivez Lorédan Bembo ,. :. murs où Palma. main fait. encor s'élance. le. Contarini. croissant puni. Livre ses crins captifs à vos pieux courages.. Vous ne pouvez mourir... Les morts sont. les. les. morts sont vos enfans,. guerriers qui peuplent ces rivages,. Et passent devant vos images Sans s'affranchir de leurs tyrans.. Père de ions. les. biens, l'amour de. la. pairie.

(107) AU LIDO. Fonde. seul la grandeur d'un peuple à son berceau. régner Venise. Il fit. 107. Le jour. qu'il. ,. et. Venise. expira dut. Sa grandeur s'écoula. ;. flétrie. suivre au tombeau.. le. comme. le flot. qui roule. Sans laisser à mes pieds de trace sur ce bord. Ils. dorment. Dans. ses. ,. ses vengeurs. canaux déserts où. Les Grecs aussi dormaient Us ont levé leurs bras. Leurs glaives Brillent. Fiers,. ,. du. même. quand. Les Grecs. ,. le. ils. ,. si. si. ;. comme le. le flot. marbre. ils. qui dort. s'écroule..... se sont réveillés. !. long-temps immobiles.. long-tems rouilles. éclat qu'au jour des. Thermcpyles.. ont péri, d'un trépas glorieux,. front levé. ,. regardent leurs aïeux. Et tout couverts d'un sang qui lave. ;. tant d'injures,. Ouandilsniontrenl du doigt leurs corps perces de COUDS,.

(108) PROMENADE. 108. Léonidas recule en comptant leurs blessures. Et Thémistocle en. est jaloux.. La république. est. Et vous aussi,. réveillez -vous,. Guerriers , dont. opprimée. main désarmée. la. Languit sans force Fils. de. saint,. Marc. ;. ,. et sans. courroux!. réveillez-vous. ;. Qu'un peuple devienne une armée. Saint. Le. Marc. !. gloire et Saint. lion a rugi,. du. Marc. Courez, obéissez au signal il. «. la liberté. Des armes! dites-vous?. » ... :. qu'il. vous appelle,. Les vêpres de. à ce cri répété. beffroi qui résonne. L'airain pieux s'est agité. Frappez,. !... il. vous donne;. sonne. !. Vos tyrans ont des armes.

(109) AU L1DO. Osez. les leur ravir.. 109. Forcez vos arsenaux. ,. Reprenez ces poignards, ces glaives, ces drapeaux. Que Zara que Bisance ,. arrosa de ses larmes.. Reprenez-les pour conquérir. Ces. lois. ,. de tout grand peuple uniques souveraines. !. Reprenez-les pour secourir. Et pour imiter. les. Hellènes. Reprenez-les pour vaincre... Il. ;. !. et fût-ce. pour mourir,. seront moins lourds que vos chaînes.. Vainqueurs, sauvez les Grecs!. . .. Vous manquez de vaisseaux!. Venise traîne encor son linecuil en lambeaux. Comme. une. Au. de ses tours qui nagent sur. A. faîte. voile. ses flèches de. immense, eh bien!. marbre. ,. :. qu'il se déploie les. eaux,. aux jointes des crénaux.

(110) PROMENADE. 110. Où. volent ces oiseaux de proie. !. Venise avec ses tours et ses palais mouvans Ses temples que. Va. flotter. ,. va voguer. Aux bords où pour Partez. !. mer balance. la. ,. conduite par les vents. Grecs. les. et puisse-t-elle. aux. ,. passé recommence.. le. flots. s'abandonnant. Refleurir près d'Alhène à sa splendeur rendue. Et recouvrer en. La. Tais-toi. la. donnant. liberté qu'elle a. ,. muse. ,. tais-toi. perdue. !. Pèse encor sur ce peuple. En. le. sommeil de. et. Terme son. la. mort. oreille.. voulant réveiller cet esclave qui dort,. Crains pour. toi. L'oppresseur qui veille.. Dans ces murs, où souvent un. A. !. provoqué des. seul. mot répété. dix la rigueur ténébreuse,.

(111) AU LIDO. La tyrannie. Comme. est. ombrageuse. autrefois. la liberté.... Gondolier, je reviens; en fendant les lagunes,. Rends à ton noir esquif son doux balancement Et chante-moi. De. les. infortunes. Clorinde et de son amant.. 111.

(112)

(113) XXX\AJVXX^VV^VVXAfVV\.\iVVXA:XAr\.VX^V\^\A.XiVVVVVX\XA;V>.^VVVV\,\l'VVV'VVV. EPILOGUE.. De. l'antique élégie. Vous dont ,. Sur. Où. allez. ,. la. ,. marche,. les ruines éternelles. hâtez-vous ,. il. frappant. Que. si je. nouvelles. voix chanta la liberté. Ce fanatisme ardent. En. filles. de son ombre encor plane Allez. Il. ,. court, la. le. la majesté.. tems presse. :. qui menace nos droits il. peut vous gagner de vitesse,. pensée avec. n'avais craint de. Deux compagnes. le fer. des. lois.. vous voir prisonnières. auraient encor,.

(114) EPILOGUE.. 114. Pour. s'unir à vos chants. ,. retardé votre essor. ;. Allez; peut-être, hélas 1 serez-vous les dernières!. Célébrez. l'Italie. ;. ah. L'azur de son beau. !. qui verra jamais. ciel. sans vanter ses attraits ?. Qui ne cède aux transports d une lyrique audace Sur ces bords que. Où Le. dieux se plaisaient à fouler,. les. mêmes zéphyrs. des. souffle. qui parfumaient leur trace. harmonieux semble encor exhaler. Les sons du luth divin de Virgile. et. d'Horace.. Mais sur ces bords charmans caressés par. Sur ces tombeaux romains que. Comme. la. les. mers. mousse a couverts. aux lieux où Venise expire. j. L'esclavage hideux s'enloure de déserts.. Au murmure Il. mêle. ,. éternel des eaux et. en gémissant. ,. le. du Zéphire. bruit sourd de ses fers. ,. Kl son haleine impure aux parfums qu'on respire..

(115) EPILOGUE. Dans quelque doux climat qu'on. On. 115. se veuille exiler,. trouve done partout des tyrans à maudire. Et des peuples à consoler ?. Filles. Que. de l'antique élégie. n'avez-vous ses plaintives douceurs. Ses élans inspirés , sa brûlante énergie. î . .. Mais avant que des oppresseurs Étouffent sous. Vous. Eh. les lois la vérité. leur pouvez. bien. !. ils. du moins prédire leur. tomberont ces amans de ,. La force comprimée C'est. quand. Que Et. la. le. muette,. il. facile à. ;. dans un nuage sombre,. tonnerre éclate et. chute est. la nuit.. est celle qui détruit. est captif. défaite. luit. ;. qui marche dans l'ombre.. :.

(116)

(117) NOTES..

(118)

(119) NOTE DE L'EDITEUR.. Le but de. ces. notes. est. surtout. d'esquisser. quelques souvenirs du voyage poétique de M. Casi-. mir Dclavigne l'éditeur. ,. tels qu'ils. ont pu être recueillis par. dans de simples communications verbales.. Nous ne saurions prétendre leur donner l'importance des observations que. le. quatrième chant du. Pèlerinage de Childe-llat old suggéra à M. Hobhouse; mais nous profiterons quelquefois des indications de cet habile annotateur, car les. parcourus par. les. mêmes lieux. deux poètes, ont dû. plus d'une fois les. mêmes images,. et. ressortir de curieux rapproclieinens. ;. ,. leur inspirer il. en pointa. comme. aussi.

(120) NOTE DE L'EDITEUR.. 120. les. mêmes. situations ont. des sensations différentes faire contraster. Harold. parfois produit. ,. en eux. que nous aimerons à. par quelques citations de Childe-. et des autres poésies. de lord Byron..

(121) NOTES PREMIERE MESSENIENNE. &,e. g^parf..

(122)

(123) 1. PREMIERE MESSENIENNE. NOTE PREMIERE. Adieu, patrie! adieu, patrie!. «. Child-Harold had a mother not. •<. Though. parting froin that rnother he did shun. A. whom. «. sister. Lord Byron. se. f'orgol,. ,. he loved, etc.. peint dans Childe-Harcld. comme un. exilé volontaire qui quitte sans regret sa terre natale, sa famille, et tout ce qu'il a aime. a-t-il. un pied sur. le. lui cette. de l'absence.. Il. le. vent souffle, qu'il éprouve. rêveuse tristesse sent. à peine. navire qui va l'entraîner loin. de l'Angleterre, à peine. malgré. Cependant,. le. ,. première sensation. besoin de se consoler par. la.

(124) NOTES.. 124. Muse. qui se vanie de partir avec joie. lui. ,. compose un champ d'adieu. lyre, et. ;. il. saisit sa. :. Adieu, adieu, niy native Shore. !. Xil.. «. Les voiles sont déployées et s'arrondissent au souffle. d'un vent favorable, qui, d'accord avec. charmé de. lui,. semble. transporter loin des lieux qui l'ont. le. vu. naître. Les rochers blanchâtres s'évanouissent rapide-. ment à que. ses. les. yeux, et sont perdus au milieu de l'écume. vagues soulèvent. Peut-être qu'alors. il. se re-. pentit d'avoir voulu errer au loin; mais cette pensée silencieuse resta ensevelie dans son sein; ses lèvres ne laissèrent. échapper aucune plainte, tandis que. les. autres passagers répandaient des larmes indignes d'un. mâle courage,. et accusaient les vents,. sourds à leurs. regrets.. XIII.. «. Mais, au. flots,. il. pour en. moment où. prit sa. le soleil se. harpe qu'il. tirer des. faisait. dérobait sous. les. parfois résonner. accords sans art, lorsqu'il croyait. n'être pas écouté par des témoins indiscrets. Ses doigts.

(125) NOTES.. 125. errent négligemment sur l'instrument mélodieux, pour. préluder à ses chants dans. Le vaisseau volait avec. «. vages fuyaient derrière. son dernier adieu. sombre crépuscule.. le. lui.. ses. blanches ailes;. Childe-Harold. fit. les ri-. entendre. :. 1.. «Adieu! adieu! Ma. terre natale disparaît au loin. sur l'onde azurée; les vents de. vagues mugissent, et cris;. la. nous suivons dans. coucher dans. le palais. temps, à lui et à. toi. :. ô. la. nuit soupirent,. les. sauvage mouette pousse ses sa fuite ce soleil. qui va se. de l'Océan. Adieu, pour un. ma. terre natale, adieu!. 2.. «. Encore quelques heures,. naissance au matin les. cieux. ,. mais non. ;. et. il. je saluerai. ma. se lèvera. de nouveau. terre natale.. Mon. est désert, le foyer est solitaire, les. vont s'amasser sur seuil. de. les. murs,. pour donner. mon. la. mer. et. vieux château. ronces sauvages. chien hurle sur. le. la porte. 3.. «Approche, approche, mon. petit page.. Pourquoi.

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