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Synthèse 01
L’organisation de la comptabilité dans l’entreprise
La fonction comptable au cœur du système d’information de l’entreprise a pour :
mission essentielle de collecter, de traiter et de produire des informations utilisables en interne ou en externe ;
objectifs de permettre une gestion efficace de l’entreprise et de répondre aux obligations légales et réglementaires.
Elle est organisée en deux branches :
la comptabilité financière dont la mission principale est d’établir des états financiers destinés à être publiés ;
la comptabilité de gestion dont la mission principale est de fournir des informations détaillées adaptées aux besoins des utilisateurs.
La comptabilité française suit les règles du Plan Comptable Général et ses principaux principes afin d’obtenir une image fidèle de l’entreprise. Depuis quelques années, on constate une harmonisation des comptabilités européennes qui suivent les normes IRFS (précédemment IAS), grâce au travail du CNC et du CRC.
Cette harmonisation a pour objectifs :
de créer un langage comptable commun ;
de permettre une comparaison des entreprises au niveau international.
La comptabilité a été le premier secteur de l’entreprise à avoir été informatisé.
L’outil informatique a pour avantage :
un gain de temps ;
un contrôle de cohérence des écritures ;
une automatisation des traitements comptables.
Les logiciels adaptés à la fonction comptable sont les tableurs, les progiciels spécialisés et les PGI.
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Les principes comptables
1. Valorisation des opérations
Principe de quantification monétaire : la comptabilité est tenue en monnaie et langue nationales.
La comptabilité française est donc nécessairement tenue en euros.
Principe du coût historique : un actif acquis à titre onéreux par l'entreprise est inscrit au bilan
pour une valeur égale au coût d'acquisition. Par contre, si le bien a été fabriqué par l'entreprise elle-même, sa valeur au bilan est égale au coût de production.
Principe de prudence : ce principe conduit à ne pas reporter sur l'avenir les incertitudes présentes.
Il en résulte deux règles fondamentales.
Un produit ne peut être comptabilisé que s'il a été effectivement réalisé. Ainsi, un produit probable ne doit pas être comptabilisé.
Une charge doit être prise en compte dès que sa réalisation est probable.
Exemple :
L'entreprise a acheté une action 50 €. L'année suivante, à la clôture de l'exercice, l'action vaut 60 €, soit un gain probable de 10 €. Ce gain ne sera pas comptabilisé.
L'entreprise a acheté une action 50 €. L'année suivante, à la clôture de l'exercice, l'action vaut 45 €. Le comptable devra comptabiliser la perte probable de 5 €.
Principe de non compensation : en comptabilité, on ne peut pas compenser des comptes d'actif avec des comptes de passif, ni des comptes de charges avec des comptes de produits.
Exemple :
Une entreprise collecte de la TVA auprès de ses clients. Cette TVA collectée constitue une dette envers l'État. À l'inverse, lorsque l'entreprise paye de la TVA à ses fournisseurs, celle -ci doit lui être remboursée par l'État. Elle dispose alors d'une créance de TVA sur l'État.
La dette de TVA (44571 - TVA collectée) et la créance de TVA (44566 - TVA déductible sur autres biens et services) s'enregistrent distinctement dans deux comptes différents et ne se compensent pas.
2. Prise en compte du temps
Principe d'indépendance des exercices comptables : il conduit à ne considérer dans les comptes d'un exercice comptable (12 mois consécutifs) que les charges et les produits qui le concernent.
Cela permet de calculer le résultat exact de l'entreprise :
RESULTAT DE L'EXERCICE =PRODUITS DE L'EXERCICE –CHARGES DE L'EXERCICE
Afin de répondre à ce principe, des enregistrements comptables doivent être réalisés en fin d'exercice : ce sont les opérations d'inventaire.
Principe de continuité des activités : la comptabilité doit être tenue avec la perspective que l'entreprise va continuer son exploitation et non dans une perspective de liquidation.
Principe de permanence des méthodes : les méthodes d'évaluation retenues ne peuvent être modifiées d'un exercice à l'autre, sauf à justifier dans l'annexe les raisons et les modalités de ce changement.
Exemple :
Si les stocks de produits finis sont évalués selon la méthode du coût moyen pondéré (CMP) à l'inventaire de l'exercice N, l'entreprise doit garder cette méthode d'évaluation à l'inventaire des exercices suivants.
Pour rapprocher les principes comptables français des principes comptables IFRS, le PCG converge progressivement vers les normes IFRS. Le PCG 2005 a déjà pris en compte certaines normes IFRS.
Cette convergence devrait se poursuivre.
