• Aucun résultat trouvé

jH.Q il

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "jH.Q il"

Copied!
39
0
0

Texte intégral

(1)

$5

■ rjr^s^v&i - >.

* * C "

■ l'?i

Bf&'f fl >

jH.Q il • *.' »*..

I t' * • ^t, i r,ii

I ft ill' i \ l\ i»Ä"?. n > t» « ti: !':» *

s»'W:i'' r'-l

Ä'i# ,4'tvV■... ®fe- ' ii ' à1 V

*#+, * WH ^ '■

V'

4J. ■

DANS CE NUMERO-

Au memento des manifestations 3 Editorial 4 Après un récital ^*5 Max Aebischer: ça y est! 6 Chœur-mixte de Ste-Thérèse: 15 ans déjà . 7 Au Stalden: une cave pas comme les autres 8 Un nouveau téléski à Charmey . . —r—: T"1 ' " 1111 I neuve ... 12 As fribourgeois du volant 17 _ Les Fribourgeois du dehors 18 3 jrl. C. Fribourg: c'est parti 19

Expédition Centre-Afrique:Suspens et mys¬

tère 23

«Dies Academicus» et Faculté des sciences 26 Aux quatre vents de la Broyé 29 L'inauguration de Marly-Centre 32 Les défunts 35

Tirage 11 000 exemplaires

? >

KSS

-1 H.

l-~ '. r_

1 %ï ite mA

Noël, c'est aussi cela.

Photo Y. Brugger

œMxL'-.!.

Place Georges-Python FRIBOURG

t*T£ft'.AT»ONAL HO'RE'CA

Grand Restaurant Snack « Express » Rôtisserie - Grill

«Le Saint-Emilion»

Bar

Salle de séances Pizzeria

Traiteur à domicile Tavernes

6 jeux de quilles Parking

c m

\\

&

$ Tradition SUISSE de QUALITÉ et BON GOÛT

$ Tous nos trousseaux sélectionnés par les meilleurs spécialistes

* Le crédit-confort discret sans formalités

* Echange ou rembourse¬

ment sans discussion

TROUSSEAUX BRUNSCHWIG AVENUE DE LA GARE 1701 FRIBOURG

(2)

Fribourg-lllustré

j?réser%te ses +^%eille\*rs v>oewy A fous

* -¥ ses ^i^viv»(fs et ^viviovieevwsl

Il remercie ses fidèles lecteurs qui voudront bien lui renouveler sa sympathie en s'acquittant du montant de Fr. 12.80 pour le renouvellement de leur abonnement au moyen du bulletin de versement encarté dans le présent numéro.

Prix de l'abonnement: Suisse Fr. 12.80 - Etranger Fr. 14.90 Compte chèque postal: 17-2851 Fribourg-lllustré, Fribourg

JKUR7H FRIBOURG: Rue de Lausanne 51 Rue Abbé-Bovet (derrière la poste)

Notre beau et grand choix est au complet

Nous vous montrons volontiers nos nombreux modèles dans tous les prix.

Notre personnel a été spécialement instruit dans la vente des chaussures de ski.

Voyez notre nouvelle exposition et demandez notre « Revue » spéciale

Wl'fcLLAMINE FINE EAU-DE-VIE DE POIRES WILLIAM

AURORE

Fribourg m

Service permanent — Voitures spacieuses — Petit tarif Stationnement : Albertinum et Grands-Places à Fribourg Ambulance officielle Téléphone 27500

Se recommande:

C. Henguely Fribourg Vignettaz 25 Tél. 27070

(3)

dePa.r>ls Le plus grand choix d'Europe des plus belles robes de mariées Vente Echange Réparations

Garantie-Choix - Facilités de paiement

MORIER BULLE CHATEAU-D'ŒX Tél. 2 73 56 Tél. 4 67 03

Memento des manifestations Chaque mois, « Fribourg-lllustré » publie ici la liste des principales manifestations qui lui sont annoncées suffisamment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre 5 fr. en timbres- poste pour couvrir les frais. Dernier délai pour la remise des manuscrits: Le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel «Fribourg-lllustré» paraît.

Les envois sont à adresser à : Rédaction Fribourg-lllustré, M. Sudan, Joseph-Chaley 22, 1700 Fribourg.

TOUTE L'ANNÉE:

• Bulle: Musée gruériên (fermé le lundi et le dimanche matin)

• Estavayer-le-Lac : Musée historique et folk¬

lorique

• Fribourg :Musée d'art et d'histoire: ouvert de 10 à 12 h. et de 14 à 17 h. Lundi fermé.

• Fribourg: Musée d'histoire naturelle: ouvert de9à12h.etde14à17h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée).

• Fribourg: dancings: Embassy à la rue St- Pierre 24, et Fouji-Yama à Pérolles 1.

• Fribourg: cinémas: Capitole, Corso, Livio, Rex, Studio, Eden.

• Gruyères: Visite du Château de Gruyères.

• Expositions à Fribourg MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE:

Exposition salon 68 des artistes fribourgeois.

Ouvert tous les jours de 10 à 12 h. et de 14 à 17 h., lundi fermé.

GALERIES DE LA CATHEDRALE:

Jusqu'au 22 décembre

Exposition Jean Roll et Géa Augsbourg.

Ouvert tous les jours de 15 à 19 h., lundi et mardi fermé.

GALERIE DU MIDI:

Jusqu'au 3 janvier

Exposition E. Maupas-Noury, Albert De- costerd.

Ouvert lundi, mardi et mercredi de 10 à 12 h.

et de 14 à 18 h., jeudi, vendredi de 10 à 12 h., de 14 à 18 h. et de 20 à 22 h., samedi de 14 à 17 h., et de 20 à 22 h., dimanche de 10 à 12 h.

LIBRAIRIE DOUSSE:

Jusqu'au 31 décembre

Exposition Arts populaires d'Amérique latine.

Ouvert de 8 à 12 h. et de 14 à 18 h., dimanche fermé.

• Ciné-club universitaire 16 JANVIER

«Mademoiselle Julie»

Mise en scène: Alf Sjöberg, 1951 Suède 30 JANVIER

«The Servant» (Le Valet)

Mise en scène: Joseph Losey, 1963 Angleterre 13 FEVRIER

«Cendres et Diamants»

Mise en scène: Andrej Wajda, 1958 Pologne 27 FEVRIER

«Entre le Ciel et l'Enfer»

Mise en scène: Akira Kurosawa, 1963 Japon

Pour un meuble de qualité

BHTJimOT

BU Lit

LAUSANNE: rue de Bourg 35, rfi (021) 23 24 34 GENÈVE: rue Paul-Bouchet 2, 'fi (022) 32 5066

(angle rue Rousseau) ZURICH : Löwenstrasse 29 BÂLE : Rosentalstrasse 5

BERNE : Boutique Madame Gurtengasse 3

V (051) 25 2990

rf> (061) 33 25 66 (031) 22 33 28 BON Je désire un catalogue gratuit Pronuptia

I Nom: ■ HH

Rue: I

Ville:

Date prévue ' j^du mariage: |

(4)

côté jardin

Les spécialistes diront si 1968 est une

«année lumière», comme celle qui vit la chute de Constantinople. Ceci n'est pas notre propos. Nous n'en avons pas les com¬

pétences. Le recul de l'histoire nous manque et aussi des éléments d'analyse suffisants.

Simplement, au niveau du quotidien, nous avons eu le sentiment de vivre un peu plus intensément, de cette intensité qui fait dire

à Monsieur-tout-le-monde que quelque chose a changé. Le conflit nigério-biafrais, la guerre du Viêt-Nam, le printemps de Prague, le «joli mai» français, sont des événements qui nous concernent. La Suisse aussi et le pays de Fribourg n'ont pas été épargnés. On sait depuis peu qu'il n'y a pas que de bons Suisses, qu'il y a chez nous un côté Croix-Rouge et un côté carnage.

Côté cour, côté jardin. On sait aussi que notre clergé n'est pas monolithique, que notre université porte sa part de souffran¬

ces. Ici encore, pas de conclusion ni de partis pris définitifs. Il faut plutôt voir comment, dans des cas précis, l'opinion publique a réagi. Comment on a voulu qu'elle réagisse.

La jeunesse a ses marchands, elle n'est pas la seule.

l'.i aoùl l'.KiS. La population fribourgeoise apprend par la presse de l'extérieur que la nominal ion île l'évêque auxiliaire n'emporte pas tous les suffrages. Dans un premier temps, accablements: les fails sonl, là, irrécusables.

Une lettre de proteslalion a bien été envoyée à Home, signée par des ecclésiastiques réfrac- I,aires. La stupeur passe, on passe à l'attaque.

Combien y a-l-il de, contestataires? Fort, peu.

Mepréseulenl-ils l'opinion du clergé? Loin de là. Soid-ils jeunes? De préférence. Irres¬

ponsables? Naturellement. Le cancer est localisé, catalogué. La désinfection commen¬

ce. Déferlent, alors les lettres d'indignation, îles laïcs s'indignent pour d'autres. On se serre la main, rue de Lausanne et place de l'Hôtel de ville. On prend officiellement parti pour l'auxiliaire, on déplore son calvaire et on s'associe à ses souffrances. Dernier temps ,1e plus subtil): les contestataires sont tout de même des prêtres, Fribourgeois de sur¬

croit. On les excuse, on tes « déculpabilise ».

Puis rectilication tie lir sur ceux qui ont soulevé une histoire indigne du canton et qui

térise. Tertio, on administre la potion, radi¬

cale, infaillible. L'opinion publique est ras¬

surée, le contribuable aussi. Dans le deuxième cas, c'est, plus délicat. Les étudiants ont accepté la majoration du billet d'entrée, mais ils deviennent révolutionnaires. Pourquoi?

Parce qu'ils n'ont plus de respect pour les vieillards et les éclats d'obus, parce qu'ils n'ont plus le sens du travail ardu, parce que les temps sont trop faciles aux jeunes généra¬

tions. Payer pour ces gens-là? Jamais. Le réflexe a joué. On a sauvé l'idée. Au nom du peuple.

Des esprits chagrins diront (pie cette pau¬

vre université, elle sert d'alibi au pouvoir et de bonne conscience aux citoyens. Qu'on la monnaye, qu'on l'utilise comme argument, politique et qu'elle ne coûte, toutes propor¬

tions gardées, pas plus que la réfection d'une route de troisième classe. Dalivernes que tout cela.

Résultat. Arrive le temps du jugement der¬

nier .qui se situe avant les élections). Le Fri- bourgeois Type pense alors: « Celui-là, il m'a

Côlé jardin.

Côté cour...

t'ont amplitiée. Les brebis galeuses redevien¬

nent. enfants du Don Dieu. L'honneur est sauf.

Au nom du peuple.

L'Université. Deux faits précis: le boycott des inscriptions et le samedi rouge. Dans te premier cas, tout est clair. C'est une vilaine histoire de gros sous fomentée par des lils-à- papa-qui-roulent-en-voiture alors que le rec¬

teur en est encore à user ses godasses. Même procédé. Primo, on isole. Secundo, on carae-

toujours donné une image de moi dont je peux être fier. 11 m'appris que notre église et notre système étaient sans failles. Il m'a appris aussi à respecter les flics et à considé¬

rer les étudiants comme des salauds. C'est cet homme qui défend mes véritables inté- tèts. » Et on te le députise, on te le conseil- détatise, conseilnationalise. Merci.

Conclusion. Nous n'avons pas l'ambition de faire le procès du système. Ce serait de

l'utopie, d'autant plus que jusqu'à nouvel avis, c'est le moins mauvais. Nous voulions dire deux choses. Tout d'abord, qu'il y a aussi un totalitarisme de la louange et que la con¬

testation naît bien souvent des oraisons funè¬

bres et des discours ronflants. Il y a partout un côté cour et un côté jardin. Il faut l'ad¬

mettre, le dire, agir en conséquence. Etre lucide, avoir le sens du relatif. Ensuite, il faut répéter encore que le respect de l'ordre de l'autorité et de la loi ne sont pas des dogmes, ni des fins, mais des moyens. Il faut dire que le travail est enrichissant, qu'il peut grandir quelqu'un, mais qu'il n'est pas une vertu.

Il faut affirmer une fois de plus que l'ancien combattant, mutilé ou non, avant, d'être un exemple de courage, est un constat de faillite et un aveu d'impuissance. A méditer, pour que ne se réalise jamais la prophétie d'un homme célèbre: « Quelle époque terrible que celle où les idiots dirigent les aveugles ».

C'est le seul vœu que nous formulons pour les années à venir.

Photos F. et Y. Brügger M. S.

(5)

Après un récital

Le mercredi 13 novembre, un jeune pia¬

niste, Etienne Darbellay, donnait son réci¬

tal en l'Aula Magna de l'Université de Fri- bourg. D'origine valaisanne, il habite Fri- bourg et a fait ses premières études musica¬

les au Conservatoire de la ville. Après avoir

été l'élève de MM. Bronarcki et Ervin Laszlo, il a obtenu son diplôme de virtuosité à Genève. Lors de son récital, Etienne Darbellay nous a prouvé que la musique instrumentale peut elle aussi, prendre valeur de langage.

L'humilité devant Varl.

Etienne Darbellay pense que l'interpréta¬

tion idéale devrait joindre à la perfection technique une grande sensibilité d'expression.

C'est pourquoi il admire beaucoup le pianiste S. Richter dont le jeu possède, à son avis, ces deux qualités en juste proportion. Mais l'on sait bien qu'entre idéal et réalité subsistera toujours un écart: le pianiste, en effet, doit déterminer — surtout lors d'un concert où il est conditionné par le cadre et le moment — à laquelle de ces deux composantes il va d'abord s'attacher. Etienne Darbellay se refuse à épater son public par des effets tech¬

niques. Il préfère lui communiquer une musi¬

que vivante et chaleureuse, quitte à risquer l'une ou l'autre imperfection formelle.

Les œuvres inscrites au programme de ce concert étaient toutes choisies pour créer le contact entre le pianiste et son auditoire.

Beethoven et Chopin font en effet partie des compositeurs qui, dès les premières mesures, nous amènent à vivre intensément leur musi¬

que. Cette adhésion nous fut facilitée par Etienne Darbellay qui s'efforce de subordon¬

ner sa propre personnalité à celle du musicien qu'il interprète: ce qu'il nomme «humilité devant l'art ».

A travers les accords de la « Pathétique », il nous a traduit tonte la tension intérieure de Beethoven, avec une sorte d'apaisement final dans les notes chaudes de l'adagio can- tabile. La sonate N° 2 en ré mineur, de Bee¬

thoven, également, m'est apparue comme le caprice d'une musique que le pianiste domp¬

tait et appelait tour à tour. Elle revenait, et c'était le badinage, le jeu léger de l'allegretto.

Après nous avoir brillamment interprété la fameuse Marche Funèbre de Chopin, Etienne Darbellay nous a emportés dans le rêve et la poésie d'une Ballade du même compositeur.

Mais ce jeune pianiste ne se contente pas de jouer les œuvres des autres: il compose, lui aussi, quand il en a le loisir. Car il n'est pas facile de mener de front une carrière musicale

— on imagine mal tout le travail que cela implique — et des études de philosophie et de musicologie. Pourquoi alors ne pas se consa¬

crer exclusivement à la musique? Etienne Darbellay voit dans la culture extra-musicale un moyen de mieux saisir l'intelligence de l'œuvre qu'il aborde et d'en rendre le com¬

mentaire plus juste et plus riche. Il cite l'exemple d'Ervin Laszlo, un de ses profes¬

seurs, aujourd'hui aux Etats-Unis, et qui, là-bas, publie régulièrement des ouvrages philosophiques.

En dernière partie de son concert, Etienne Darbellay nous a donc joué deux de ses compo¬

sitions: la Toccata, annoncée au programme et, en bis, une petite valse écrite en hom¬

mage aux Valses Oubliées de Liszt. La pre¬

mière, enlevée d'une seule haleine, est appa¬

rentée au style de certains slaves contempo¬

rains. La seconde, comme une pirouette joyeuse, posait un point d'exclamation à la fin de cette soirée remplie d'œuvres très sérieuses.

Dans l'exécution de ses propres composi¬

tions, Etienne Darbellay n'avait plus la res¬

ponsabilité de traduire fidèlement la pensée de Chopin ou de Beethoven; c'était lui- même — et nous l'avons senti — qu'il exprimait...

(6)

in ti:i!mni:i!

ça y est!

Monsieur Max Aebischer est président du Conseil national. Il est le deuxième Fribour- geois à accéder à cette fonction, après Pierre Aeby. Le vote fut exemplaire. L'honneur est grand, la tâche écrasante. Le nouveau président semble en être conscient, puisqu'il évoque dans son premier discours les grands problèmes de l'heure: la révision totale de la constitution fédérale, l'adhésion de la Suisse à l'Europe, l'épineuse question du Jura. Max Aebischer est en plus directeur du Département de l'Instruction publique. On sait depuis quelques temps que la charge n'est pas de tout repos. Fribourg-lllustré le félicite, lui pré¬

sente tous ses vœux et lui souhaite bonne chance. Il félicite également Monsieur Paul Torche, nommé vice-président du Conseil des Etats.

(Photo HasL)

Ce l'ut une réception de grand style. Il y aviiil tellement de monde, l'ambiance était si chaleureuse, que certains se demandèrent pourquoi 011 n'avait pas organisé en même temps le cortège de la Saint Nicolas. 11 y eut une première réception à Flamatl, première station fribourgeoise sur la ligne CFK Herne- Lausanne. A Kribourg, l'arrivée du train est saluée par une salve tirée par le contingent des grenadiers. Kntourant M. Max Aebischer, 011 reconnaît M. Hoger Bonvin, M. Paul Torche, les Conseillers d'Etat fribourgeois, le syndic, de la ville. I.e cortège s'cbianlo. On s'arrête place tie l'Hôtel de Ville pour le»

discours officiels. Terminus: le reslaurant de la Grenette.

Une ambiance de Saint Nicolas.

En haul: le nouveau président du Conseil national, M. Max Aebischer: «S'il y a des heures étoilées dans une existence, c'est une confusion des sentiments que je ressens ne sachant pas si le fauteuil que j'occupe est une place vraiment enviable. » (M. Aebischer, premier discours au Conseil national.)

Ci-dessus: l'hommage de la population fri- bourgeoise et sa reconnaissance envers Max Aebischer, « cet homme à la psychologie jamais en défaut ». (M* Lucien Nussbaumer, syndic, discours de réception).

(I'hotos V. ttrugger)

Ci-conlre: de nombreuses personnalités avaient tenu ù accompagner le nouvel élu:

M. Honvin, conseiller fédéral, M. Gonzett, président sortant, M. Paul Torche, vice-prési¬

dent du Conseil des Etats et bien d'autres.

(7)

M. Eiif/ene Chappuis, president du Chœur- mixte.

C'est avec nostalgie, peut-être, que les membres fondateurs, encore très actifs de la société, Mme Séverine Déglise, Cécile .love, Simone Molleyres, Marcelle Pillonel, Alice Wtrber, Mlle Annemarie Schwab, et Marie- Madeleine Stucky, MM. Hernard lirasey, Ernest Gaillard, Albin Stempfei et Gregor Wœber, se remémorent, certain jour d'autom¬

ne, dans-uno salle du Restaurant du Jura où se constitua le chœur-mixte de Ste-Thérèse.

Fort, d'une vingtaine de voix, l'ensemble exécutait sous la direction dévouée de M.

I.ouis Ruffieux, puis de M. Albert Carrel, les chants des offices dominicaux du Rectorat à la chapelle du l'élit Rome. Les répétitions réunissaient les chanteurs dans une vaste salle du Petit-Rome, étuve en été, glacière en hiver, qui ne faisait cependant point pâtir leur ardeur.

T.'actuel chœur-mixte compte 5<l membres actifs, dont un cinquième est formé par des jeunes gens et des jeunes filles. Tous unis dans un même esprit amical, ils s'appliquent à réa¬

liser toujours mieux le noble idéal qu'est, le chant d'église.

En la belle et moderne demeure du Sei¬

gneur qu'est l'église de Ste-Thérèse, le chœur- mixte chante à cœur joie, élève les sent imenis

de Sainte-Thérèse

fête son 15e anniversaire

.1 /'extrême i/ttuche, M. l'ierre Devaud, directeur.

et entraîne la foule des fidèles. Le local de répétition clair, spacieux, bien aéré, semble lui-même doter d'ailes les notes les plus ardues.

Le renouveau liturgique n'a pas déconte¬

nancé les chanteurs qui louent Dieu comme par le passé, grâce au répertoire latin, ou en français, langue vivante et de tout le monde.

Quinze ans d'existence.

L'enthousiasme des exécutants est soutenu par l'appui précieux et. par la comprehensive bonté de M. le Doyen R. Magnin, curé de la paroisse de Ste-Thérèse, par l'entrain com- municatif et généreux du dévoué président M. Eugène Chappuis,'■entouré de son comité, par le talent de l'excellent directeur M. Pierre Devaud. Succédant, il y a 3 ans, à M. le pro¬

fesseur llemmer, c'est M110 Marcelle Python qui accompagne le chœur-mixte à l'orgue et contribue, par sa compétence, à rehausser les ofliees. Enlin, les chanteurs et chant,(Mises de Ste-Thérèse savent qu'ils peuvent compter sur le concours financier des membres pas¬

sifs qui les aident de façon magnanime autant que désintéressée.

A plus d'une reprise, le chœur-mixte s'est vu couder la fâche de chanter l'office domi¬

nical sur les ondes de la Radio romande. II participe, en outre, régulièrement aux Vêtes cantonales des chanteurs fribourgeois, et y cueille les sincères et réels encouragements du jury. M. le professeur Bernard Chenaux, com¬

positeur et directeur de la Concordia, qui fut également, durant quelques mois, directeur du chœur-mixte, créa une inesse polyphoni¬

que, la première du genre en français, lors de la cérémonie de la dédicace de l'église, et la dédia au chœur-mixte qui l'interprète à cha¬

que fois avec bonheur et pour la plus grande édification des fidèles. Au mois de novembre 11)68, les délégués de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois se sont, réunis au Res¬

taurant du Jura, là-même, où voici 15 ans, est né le chœur-mixte de Sainte-Thérèse.

Nous souhaitons à cette sympathique cho¬

rale de continuer son œuvre bienfaisante dans l'amitié, dans l'amour de Dieu et du prochain.

Photos Y. Hrügger

(8)

Au Stalden

Photos Y. ISrügger

Grands coups de pioches

et grands projets

Une entrée qui ne paie pas de mine. Ne vous fiez pas aux apparences.

On s'appelle M. liourtjarel. On a tombé la veste et empoigné la pioche.

Certains esprits d'avant-garde prétendent qu'à Fribourg, les centres d'intérêt désertent peu à peu la haute ville pour s'exiler dans les bas quartiers. A ne prendre que le Stalden et la place de la Samaritaine, on est obligé de leur donner raison. Sur une surface de quel¬

ques mètres-carrés, 011 trouve de quoi s'amu¬

ser, se distraire et même se cultiver. Des preu¬

ves? Le théâtre du Stalden tout d'abord. O11 ne vante plus ses mérites, ou constate son rayonnement. La rencontre des écrivains suisses (la vraie), ça vient de lui. Sans com¬

mentaires.

«Monsieur Mystère»

Ensuite, le secrétariat de Pro Fribourg.

(Avant de poursuivre, il faut dire encore que cet organisme n'a aucune ambition de Heimat¬

schutz, qu'il ne protège ni la faune, ni la flore.

Que c'est un groupement de bonnes volontés passablement fauchées, mais pleines d'idées étonnantes. Que ce sont des gens qui adorent les bas quartiers, mais pas le faux vieux, qui veulent éviter de transformer la vieille ville en musée pour touristes américains. En un mot, ils cherchent à concilier le cadre histori¬

que et des conditions de vie honorables.) Régulièrement, les membres de Pro Fribourg se réunissent dans une salle-comme-on-n'en- voit-plus, avec grande cheminée, vitraux et chandeliers, verres de cristal et vins de pre¬

mier choix. Là on échafaude des tas de pro¬

jets, on parle d'aménagement du territoire, de distractions, de restaurations. Le grand cerveau de l'équipe? C'est M. Bourgarel.

Très discret sur sa personne. On ne sait pas bien d'où il vient (la belle affaire). On dit qu'il

a élu domicile à Genève, qu'il voyage énor¬

mément en France. De toute façon, quand il est là, on l'écoute. Il parle de mignonnes cités, construites à la taille de l'homme. Il aimerait réaliser pour Fribourg beaucoup de choses.

Il a horreur du style « béton qui bouffe le paysage ».

Pas de grands mots

Dans le même local — dans l'attente d'un local plus spacieux, — Casimir Fteynaud réunit les jeunes de la « Galère. » une cave poétique qu'il vient de lancer. Ici aussi, beau¬

coup d'audace. On se jette à l'eau, et on verra ce qu'il adviendra.

Quelques mètres plus bas, 011 est en train d'aménager la nouvelle cave des jeunes du Stalden. Un vaste sous-sol qui date de 1775, divisé en deux compartiments à voûtes en demi-cercle, reliés par un orifice dans la muraille. Si tout va bien, les travaux devraient être terminés au début janvier. Les deux caves abriteront le « Löchli-Club », groupe¬

ment des jeunes du quartier de l'Auge.

« Nous serons les seuls responsables des locaux, explique un jeune du quartier. Pro Fribourg a lancé l'affaire, avancé les pre¬

miers fonds et se retirera une fois les travaux terminés. C'est M. Bourgarel lui-même qui a insisté pour que notre groupe soit tout à fait autonome, ce qui ne nous empêchera pas de maintenir avec Pro Fribourg des relations d'amitié et de collaboration. Nous avons mis sur pied diverses commissions. Commission de construction, des finances, de loisirs, de public relations avec l'association pour la maison des jeunes notamment. Ce que nous

(9)

Une ambiance élonnanle. Des tonnes de détritus divers à excaver.

voulons avant tout, c'est un endroit pour nous retrouver, pour discuter. Pas de grands mots.

La culture, tout à fait, d'accord, mais petit à petit. »

L'aménagement de la cave"? Dans un pre¬

mier local, seront disposées des tables de dis¬

cussion et un comptoir. C'est là qu'on retrou¬

vera les artistes du coin, les Garo, Gross, Audria et autres. Le second local, lui, sera réservé aux loisirs. Au programme, tout d'abord un cours de cinéma qui a débuté en octobre, dans une salle île classe de l'école des Neigles, à titre provisoire. Il se réfugiera dans la cave, lorsqu'on y aura aménagé des sièges, un écran et qu'on aura procédé ù l'ins¬

tallation électrique. Ici aussi, pas de grands mots. On parle de grammaire du cinéma, on décompose des films à scénario d'amateurs et de professionnels. Après douze séances de formation théorique, on tournera ensemble un court métrage et, on apprendra les élé¬

ments du montage. Pour le moment, une ving¬

taine de jeunes gens se sont inscrits à ce cours.

Et il n'y a pas (pie des cinéphiles avertis.

L'apprenti architecte joue aux apprentis sorciers.

' -

Réjouissant. Autre sujet, de divertissement un cours de photographie. On prévoit d'au¬

tres sujets pour l'avenir.

Actuellement, un spectacle divertissant s'offre aux curieux: les travaux d'aménage¬

ment. Y participent les jeunes du quartier, des spécialistes venus de Genève, qu'on loge dans des familles des environs. Dans un coin, un homme en salopettes, coiffé d'un béret, noir, pioche la muraille. Ce n'est pas un ouvrier en chômage. C'est, M. Bourgarel, qui a tombé veste et cravate. Un jeune lui explique qu'on tient, la pioche par l'extrémité du manche, pour avoir plus de force. Il y a aussi M. Mon- ney, l'architecte, marteau-piqucur en mains, l'air sérieux comme un moine. Des problèmes terribles se posent. Il faut creuser le sol, l'égaliser, débarrasser les parois d'une ances- trale couche de matériaux divers. On a décou¬

vert dessous de remarquables briques rouges qui feront office de tapisserie. On 11e parle pas de solidarité ouvriers-étudiants. On la pratique. C'est étonnant. On attend avec impatience.

j / ;T*

'1. » * '>? •> m ' Sri: ' mvam*

IM. ß ... .. ■ ■f.-t w&t''#('&'■ te "-rj. l'.xtjtt T; j

"• %■ » ■«'Ci ' i c, 'z¥ ' '

(10)

M5 Banque de l'État de Fribourg

du nouveau aux guichets'd'épargne du siège central

La nouvelle machine SELECTRONIC additionne électroniquement, c'est-à-dire en un temps record,

le contenu de vos tirelires et vous communique elle-même le résultat.

Venez la mettre à l'épreuve!

Banque de l'État de Fribourg

BEF

(11)

Un

nouveau téléski à Vounetz sur Charmey

On n'a pas chômé cet été à Charmey. La société Télécabine Char¬

mey S. A., s'est employée durant la pause estivalejà compléter le complexe actuel de ses remontées mécaniques par la construction d'un nouveau téléski à Vounetz. Heureuse initiative, entreprise par des gens compétents, qui s'inscrit dans le programme de développe¬

ment de la station. Ce n'est que par un effort progressif que l'on par¬

viendra à susciter l'engouement d'une foule toujours plus nombreuse de touristes et à s'assurer le succès.

Dans cette optique, la station de Charmey a procédé à de grandes améliorations de la piste rouge sur le versant du télécabine. Klle peut compter sur les services d'une nouvelle chenillette pour le damage des pistes (du même type que celles qui avaient été en fonc¬

tion à Grenoble).

Le nouveau téléski à fort débit supprimera les attentes parfois longues sur le ski-lift actuel des « Banderettes ». Il permettra de mieux utiliser le magnilique champ de neige situé au pied du restaurant des Dents-Vertes. Cette installation est bientôt terminée et fonctionnera cet hiver déjà. Sa principale caractéristique se situe dans une longueur de 600 m., pour une dénivellation de 150 m. Elle permettra en outre, toutes les heures, à 800 skieurs de pratiquer leur sport favori dans ce grandiose panorama que constitue la chaîne des Dents-Vertes.

(12)

Tous les

revêtements de sols des vestibules

Jugulait

Super- Elastic

posés par

HIFFELLE + CIE

H. SCHMIDT SA FRI BO URG

Rue Locarno 7

ENTREPRISE DE CONSTRUCTION GÉN IE CIVIL - ROUTES

A effectué les travaux

de

Démolitions Terrassement Forage de pieux Etayage Canalisations Béton armé Maçonnerie Aménagements

CASTELLA FRÈRES

CUISINES MODERNES

1661 N El RI VUE Tél. (029) 3 55 21

CARSA Entreprise de carrelage SA

Schmutz

Romont

Tél. (036) 52 24 44

Fribourg Route de Beaumont 4 Tél. 2 57 31

Revêtement de sols en tous genres Lino - Sols plastique - Tapis

Emile Bertschy Fribourg

Rue de Lausanne Tél. 2 26 08

Entreprise de lino, tapis revêtement de sol

F. Rusconi SA

Carrelages et revêtements

La plus ancienne entreprise du canton Fribourg Tél. (037) 2 33 04 Route des Daillettes 19

Maison DORSA Menuiserie du bâtiment Fabrique de fenêtres

17S3 MATRAN Tél. (037) 2 20 07

(13)

Inauguration de la

Clinique

Sainte-Anne

Photos Y. Brügger

Le 19 novembre dernier, en présence des plus hautes personnalités civiles et religieu¬

ses du canton et des membres du corps médical de la ville, on inaugurait à la rue Geiler à Fribourg, la nouvelle clinique Ste-Anne. Imposant bâtiment de quelque 29 300 m3, bâti sur une surface de 770 m2 et

abritant 294 locaux distincts. Ce nouvel établissement hospitalier, enrichit l'équi¬

pement médical de la ville de Fribourg et du canton toutentier. Les sœurs deSte-Anne dont la maison mère est à Lucerne ont réali¬

sé là une œuvre admirable au service de la collectivité.

F/je de la nouvelle Clinique Sainle-Anne

La nouvelle clinique, ainsi que le relevait M. Otto Rofchler, architecte, jouit d'une situation géographique exceptionnelle. Très proche du centre, d'un accès facile pour le public et le personnel médical, elle bénéficie d'une tranquillité remarquable et salutaire pour le rétablissement des patients. La nou¬

velle clinique, comme dans le passé, remplit la double mission de maternité et de clinique chirurgicale. La réalisation des salles d'accou¬

chement et du groupe opératoire, qui com¬

prend deux salles d'opérations, une salle de cystoscopie, une salle de plâtre et des locaux annexes exigea des soins particuliers. Des installations complexes et ultra-modernes équipent les différents secteurs médicaux.

La construction de cet établissement hospi¬

talier est le fruit d'études approfondies entre¬

prises par les responsables des travaux, MM.

Otto Hœchler, Alois Page, architectes, Jac¬

ques Gicot, ingénieur et leurs collaborateurs.

La réalisation de la clinique Ste-Anne a été conçue selon un organigramme étudié en comparaison avec les hôpitaux récents.

La capacité de cet établissement hospita¬

lier est de 118 lits, répartis dans 68 chambres, soit 36 chambres privées, 23 à 2 lits et 9 à 4 lits. A ce chiffre s'ajoute la pédiatrie d'une capacité de 20 à 30 lits. Les chambres d'une simplicité rationnelle sont confortables et spacieuses. Klles n'ont plus ce cachet d'étran- geté et de particularité, qui déconcerte trop souvent le patient.

(14)

TECHNICAIR SA FRI BOURG

Boulevard de Pérolles 93

Climatisation du bloc opératoire Climatisation de la pouponnière

Ventilation des cuisines et buanderie ainsi que des locaux sanitaires borgnes

Brûleurs

à mazout

Adoucisseurs d'eau

ŒRTLI la marque de renommée mondiale pour équipements domestiques et toutes applications industrielles

apportent une solution radicale à tous les problèmes inhérents à

l'eau dure

Une seule adresse:

W. ŒRTLI Ing. SA 1023 Crissier-Lausanne 13, chemin de Mongevon

Tél. 021 34 99 91

Arnold

Stadelmann

Fribourg Tél. 2 9218

Gypse rie Plafonds suspendus

Walter Sassi

Carrelages - Revêtements

Fribourg Chamblioux 37 - Tél. 2 84 63 Bureau : Rue Louis-Chollet 17

RÉFRIGÉRATION - CONGÉLATION CLIMATISATION

Toutes les installations frigorifiques pour la nouvelle CLINIQUE SAINTE ANNE ont été fournies et installées par nos soins, telles que chambres froides, machine à glace, etc.

Frigorifiques Universal SA 1053 CUGY-sur-Lausanne Tél. (021) 21 01 33

VOLETS

A ROULEAU

MENUISERIE EXTÉRIEURE

Tél. (037) 33 14 97

Fabrique de volets à rouleau

Fribourg SA 1711 TREYVAUX

D. Papaux & Cie SA

Fabrique de fenêtres 1711 TREYVAUX

(15)

giné en fonction du patient et de ses besoins.

Le choix des couleurs ,1e revêtement des sols, les boiseries, l'aménagement des chambres créent une atmosphère de repos et de paix propices au rétablissement des malades.

Le nouvel établissement est construit sur six étages. On y accède aisément depuis la rue Geiler. Une entrée pour les piétons et une autre réservée aux blessés et aux urgences.

Bureau de réception et bureau de renseigne¬

ment, locaux d'administration, service de radiologie et laboratoire occupent pour l'es¬

sentiel le rez-de-chaussée. Au 1er sous-sol se trouvent les cuisines et les salles à manger du personnel. Tout est spacieux, rationnel, permettant un service rapide et résolvant les difficultés innombrables que pose l'alimen¬

tation dans un hôpital.

Les 2e et 3e sous-sols sont réservés à la buanderie, aux abris anti-aériens et à la cen¬

trale technique: chauffage sanitaire, ventila¬

tion. Installations importantes comme vous pouvez bien l'imaginer. Le chauffage est assuré par deux chaudièrez de 750 000 calo¬

ries chacune, et la ventilation procure dans tout l'établissement un air sans cesse renou¬

velé.

La maternité s'étend sur tout le premier étage. Deux salles d'accouchement, une pouponnerie de '28 berceaux, une biberonne- rie attendent les futures mamans et leurs enfants nouveaux-nés. Là aussi, confort et agencement rationnel. Si le deuxième étage est réservé à la chirurgie et aux chambres des malades, les paliers supérieurs sont destinés aux soins à donner, à la pédiatrie, avec un certain nombre de salles répartissant les en¬

fants selon leur âge. Au dernier étage se trou¬

vent les logements réservés aux sœurs œuvrant soit à la chirurgie, soit à la maternité. La cha¬

pelle occupe une partie de ce 6e étage. C'est là que son Excellence Mgr François Charrière bénit l'ensemble des bâtiments, remercia les sœurs de Ste-Anne et exprima sa joie devant une réalisation qui enrichit Fribourg d'un éta¬

blissement de premier ordre. Puis, Père Stir- nimann, OP, recteur de l'Université releva la valeur spirituelle d'une telle journée. Après la bénédiction des constructions, tous les invités se retrouvèrent dans la grande salle du sous- sol. Des paroles aimables furent échangées.

Le Dr Paul Wirz, doyen des médecins prati¬

quant à Sainte-Anne, dit sa joie de travailler dans des locaux modernes et spacieux. Il adressa un message de reconnaissance à la Mère supérieure de Lucerne, à celle de Fri¬

apporta le salut, des autorités et montra que la clinique Ste-Anne complète de façon heu¬

reuse l'équipement hospitalier du canton.

La collectivité, grâce à l'initiative et au cou¬

rage des seules sœurs de Sainte-Anne bénéfi¬

cie d'une clinique de choix. Les malades trou¬

veront là sollicitude et dévouement.. L'espoir de la guérison en est renforcé.

Une salle, d'opération et ses installations ultra- modernes.

(16)

YTHOUD

Installations sanitaires

Ferblanterie

AUGUSTE

DELMONICO

CARRELAGES ET

REVETEMENTS

1712 TAVEL Tél. 44 13 50

1700 FRI BOURG Tél. 2 61 54

FRIBOURG Monséjour 11

Principales Maisons ayant collaboré à la réalisation de la nouvelle Clinique Ste-Anne F. RUSCONI S.A., Fribourg

Carrelages et revêtements — Route des Daillettes 19 Tél. (037) 2 33 04

ENTREPRISE EMILE BERTSCHY, Fribourg Linos, tapis, revêtement de sols — Rue de Lausanne, Tél. 2 26 08

CARSA Fribourg

Entreprise de carrelage S.A.

Tél 2 57 31

Rte de Beaumont 4, ARNOLD STADELMANN, Fribourg

Gypserie, plafonds suspendus — Tél. 2 92 18 SCHMUTZ ROMONT

Revêtement de sols en tous genres — Lino — Sols plastic — Revêtements de sols — Pose de Plastofloor

WALTER SASSI, Fribourg

Carrelages — Revêtements — Chamblioux 37, Tél 2 84 63 Bureau: rue Louis-Chollet 17

D. PAPAUX & Cie, 1711 Treyvaux

Fabique de fenêtres — Menuiserie extérieure

FABRIQUE DE VOLETS A ROULEAU FRIBOURG SA 1711 Treyvaux

Volets à rouleau — Tél. 0(37) 33 14 97 MAISON DORSA, 17S3 Matran

Menuiserie du bâtiment — Fabrique de fenêtres Tél. (037) 2 20 07

FRIGORIFIQUES UNIVERSAL S.A.

1053 Cugy s/Lausanne

Installations frigorifiques — Rte de Morens, Tél. (021) 210133 CASTELLA FRERES, 1661 Neirivue

Tél. (029) 3 55 91 OERTLI SA, Lausanne

Brûleurs à mazout

CHIFELLE TAPIS, Fribourg

Tous les revêtements de sol des vestibules en PEGULAN Super-Elastic

H. SCMIDT SA, Fribourg

Entreprise de construction — Génie civil — Routes Rue Locarno 7

PYTHOUD, Fribourg

Installations sanitaires — Ferblanterie —^Monséjour 11 TECHNICAIR, Fribourg-Lausanne

Climatisation du bloc opératoire — Climatisation de la pou¬

ponnière — Ventillation des cuisines et buanderie ainsi que des locaux sanitaires borgnes — 93, Bd de Pérolles AUSTE DELMONICO, 1700 Fribourg, 1712 Tavel

Carrelages et revêtements Tél. 2 61 54-4413 50

ETABLISSEMENTS TECHNIQUES SA, Fribourg , Installations électriques à courant fort — Tableaux électri¬

ques de distribution et commande — Télévision — Sonori¬

sation — Cinéma LEVA FRERES, Corbières

Pierres artificielles — pierre de taille en simili — escaliers ETANCHEITE SA, Fribourg

Isolations — Toiture — Chapes Tivoli 5

SERRURERIE J. SPICHER SA, Fribourg

Maître serrurier diplômé — Constructions métalliques — Ferronnerie d'art

Rue Louis-Chollet 2, Tél. 2 50 48

MENUISERIE BÖSCHUNG, SCHMITTEN Portes intérieures — Portes isolantes ALFONS BÖSCHUNG, Schmitten

Entreprise de menuiserie — Armoires de corridor ENTREPRISES ELECTRIQUES FRIBOURGEOISES

Installations en tous genres

Appareils électriques des meilleures marques LAMELCOLOR SA, Estavayer-le-Lac

Fabrique de stores — Stores à lamelles

(17)

Jacques Malernini, 17 ans et un Hire de cham¬

pion suisse.

Le Fribourgeois Jacques Maternini

champion suisse par équipes Au cours de ces dernières années, le sport du karting a connu un essor réjouissant en Suisse, pour la Romandie, en pays genevois et vaudois plus spécialement, grâce à la piste spéciale de Vuchercns, à 5 km de Moudon, pratiquement voisine du canton de Fribourg.

Pour les non initiés, le karting n'est pas un jeu d'enfant lorsqu'il entre dans la compéti¬

tion nationale et internationale. Les specta¬

teurs qui assistèrent à différentes épreuves sont unanimes à reconnaître la virtuosité des pilotes, au volant de ces petites voitures qui dépassent, une vitesse de pointe de 125 km/h.

Tout comme la gründe compétition automo¬

bile, le karting exige une maîtrise parfaite sur un circuit sinueux nécessitant un contrôle permanent des virages en ayant comme rap¬

ports, uniquement les freins et l'accélérateur.

Telles sont les grandes lignes de cette disci¬

pline motorisée qui ne manquera pas de susci¬

ter un vif intérêt de la part des amateurs de petites cylindrées.

I.a valeur de la piste de Vucherens et de son écolage s'est, révélée une, fois encore lors des championnats suisses par équipes à Wohlen où l'équipe mixte Vaud-Fribourg a réussi comme en 19(57 à remporter le titre de champion suisse. "20 équipes de 4 coureurs se présentèrent, dans les trois manches élimina¬

toires sélectionnant 6 équipes seulement pour la grande linale. A l'image de l'année dernière

Sport automobile et karting:

des pilotes fribourgeois

à l'honneur

Photo J.-P. Zcndali Un jeu d'enfants pour grandes personnes.

et grâce à la parfaite régularité de ses -1 pilo¬

tes: Sangalli (Moudon), Sollaz/.o (Vucherens), Ciocca (Lausanne) et Jacques Malernini (Romont) elle déjoua les pronostics portant, favorites certaines équipes de Suisse alle¬

mande et du Tessin. Magnifique référence pour la piste de Vucherens.

De tous temps les couleurs fribourgeoises furent à l'honneur dans la compétition moto¬

risée. Hier c'était Crotti, Kirsch, Meuwly, Musy, De Graffenried, Rongard, Schumacher,

Sauteur; aujourd'hui, c'est Siffort, Antiglio, Rucher et dans cette nouvelle discipline Jac¬

ques Maternini. Agé de 17 ans et déjà mem¬

bre de l'équipe nationale, il est le (ils de M.

Louis Maternini, entrepreneur â Romont.

Son père, bien connu pour son dynamisme, fut le valeureux centre-demi du CS Romont à ses heures de gloire. Ainsi, grâce ù ses perfor¬

mances nationales et internationales, Jacques Maternini s'inscrit dans cette belle lignée des pilotes fribourgeois.

Les journalistes sportifs fribourgeois reçoivent Jo Siffert

Dans le local de réception de la Rrasserie Cardinal, l'Association des Journalistes spor¬

tifs fribourgeois accueillait récemment Joseph Siffert. Motif? Resserrer les liens qui doivent unir le sport fribourgeois et les journalistes spécialisés en la matière. Plusieurs personnes prirent la parole: M. René Déglise, pour les salutations d'usage, M. Rlancpain et M. Jac¬

ques Deschenaux, journaliste, pour évoquer la carrière fulgurante de Jo Siffert. La discus¬

sion se poursuivit dans « les coulisses », occa¬

sion de connaître quelques liions inédits du monde de la compétition automobile. On apprit notamment, que les rapports entre pi¬

lotes de course frisent la chevalerie, que Siffert roule aussi vite de jour qiie de nuit et qu'il n'a pas le temps d'avoir peur en course.

On s'en doutait un peu.

De gauche à droite: M. Jtené Déglise, président de la section fribourgeoise de l'ASJS, M. Ber¬

nard Blancpain et Jo Sifferl.

(18)

M. et A/""' l.oni.s liex de Morges, lors du second mariage.

joie dans ce l'oyei1 fribourgeois. Ce couple vit très modestement et n'a (pie très peu de loisirs. .Mou compatriote fui longtemps membre du comité de la Société des Fribourgeois de Mortes avec laquelle il est très lié et chaque l'ois que sa santé le lui permet, il se rend aux assem¬

blées de ce groupement patriotique.

Ma visite qui a été complétée de celle de son neveu de Huile le même jour, à la même heure, a apporté un peu de courage à Louis Gex qui aime lire Fribourg-Ulustré dont il est abonné depuis de nombreuses années. Le correspondant de ce journal lui a formulé ses vœux d'un complet rétablissement.

M. Basile Cottier, Le Locle

Toujours souriant, Basile Cottier m'a reçu chez lui avec une excep¬

tionnelle gentillesse. Né en décembre 1898 à Bellegarde, son village d'origine, mon compatriote a émigré en pays neuchâtelois alors qu'il était encore, enfant. Après avoir habité Brot-Dessus et La Sagne, il s'est installé délinit ivenient au Locle, une ville horlogère, où il réside depuis tit) ans.

Mon ami Basile a travaillé -10 ans en qualité de soudeur dans la fabrique de médailles lluguenin au Locle. 11 ne pourrai! plus compter le nombre de soudures exécutées et la quant ité de médailles fabriquées.

Actuellement, il profite d'une retraite bien méritée.

Mon compatriote qui avait épousé une locloise, Mlle Georgette Andrié, est veuf depuis déjà 10 ans. Ce couple très uni a élevé une belle famille de cinq enfants qui lui a fourni neuf petits-enfants. L'an¬

née dernière, Basile a retrouvé une compagne très attentionnée qui le rajeunit quelque peu, bien qu'il soit en parfaite sauté. Basile Cottier est aussi un membre assidu de la Fribourgia, société des Fribourgeois du Locle. Membre fondateur, il y a vingt-deux ans qu'il fait partie du comité. Ses services sont encore à ce jour très appréciés par la grande famille fribourgeoise qui réside dans cette ville îles Montagnes neuchâ- teloises. 11 y fait froid, mais l'air est pur. A part cela, il aime parcourir la forêt et découvrir la beauté de la nature. Son caractère très populaire n'attire que des amis et ils sont nombreux. Deux fois par année, il rend visite à sa terre natale et ce n'est pas sans fierté qu'il parle le patois gruérien. 11 est aussi un lidèle abonné à Fribourg-Illustré. A Basile Cottier et à sa compagne, nous souhaitons de longues années de bonheur et bien de la joie auprès de nos compatriotes du Locle.

(texte et photo G. Bd)

VISITE A DES

FRIBOURGEOIS DU DEHORS

M. et Mme Louis Gex, Morges

En compagnie d'un membre du comité de la Société des Fribour¬

geois de Morges, j'ai rendu récemment une visite à M. et Mme Louis Gex, qui habitent cette jolie ville du bord du Léman depuis fort long¬

temps. L'accueil a été très sympathique, bien que mon compatriote soit alité depuis de nombreuses années.

Louis Gex est né à Bulle, sa ville d'origine, au mois de janvier 1893.

Après avoir fait ses classes primaires dans le chef-lieu gruérien, il effectua un apprentissage de ferblantier et travailla aussi en Suisse alémanique. Un beau jour, mal lui prit de gagner un peu plus qu'en pays fribourgeois. Il décida alors d'émigrer à Morges. C'était en 1914.

Bien qu'il habite cette ville vaudoise depuis déjà 54 ans, mon com¬

patriote est resté Fribourgeois dans l'âme. C'est lui qui s'est toujours occupé de l'éclairage et de l'horloge du temple qui se trouve à proxi¬

mité de son domicile. Depuis qu'il a cessé le travail, il n'y a plus de lumière à l'édifice et la montre est également arrêtée.

Louis Gex s'est marié une première fois à MUe Louise Descombaz de Lutry, laquelle est décédée en 1949 à Morges. Deux ans plus tard, il se remariait à M110 Alice Ileutschy de Balsthal. Si aucun enfant n'est venu faire la joie de ce couple très uni, Mmc Gex qui fait preuve de beaucoup de dévouement pour son mari alité, apporte aussi bien de la Basile Cottier et sa compagne du Locle.

(19)

£ S

H.C. €rottéron

p s

H.C. Fribonrg

.A/. Ijut/i Mus;;, président du H.C. Fri bourg Le hockey sur glace sport roi en hiver connaît une activité assez

importante en notre ville, dont le principal actionnaire en est le U.C.

Fribourg. En remontant dans l'histoire du club fribourgeois on cons¬

tate qu'il vient de naître puisqu'il a tout juste deux saisons à son actif. Auparavant, et tous les fribourgeois s'en souviennent avec plus ou moins de nostalgie, le U.C. Gottéron lit vibrer les cœurs des

« mordus » du hockey sur glace dans les bons comme dans les mauvais moments. Qui ne se rappelle point du match de promotion contre Langnau et, plus récemment, du match de barrage qui devait décider de la survie du club en ligue nationale B contre une gloire du hockey suisse: le U.C. Villars-Champéry.

Fondé en 1939, Gottéron naquit dans les bas quartiers de la ville, en l'occurence celui de l'Auge. Les difficultés ne manquèrent pas et il fallut toute la volonté et l'esprit, de camaraderie pour que le club fri¬

bourgeois puisse s'en sortir vainqueur. Ainsi le fail de jouer sur une patinoire naturelle ne mettait pas le U.C. Gottéron ù l'abri d'un caprice du temps. Et pourtant, en 1952, le club fêtait son ascension en ligue nationale H. Ce résultat galvanisa joueurs et supporters qui virent, ainsi leurs efforts récompensés. 5 ans plus tard, le grand problème de la glace fut résolu par la construction de la patinoire artificielle des Augustins. Toutefois, disposant de moyens financiers assez limités à cette époque, ce sont les membres du Gottéron qui œuvrèrent à cette construction, Un bel exemple de solidarité et, de parfaite entente était à la base de cette réussite. Le soulagement apporté par cette réalisation ne mit pas pour autant les membres au chômage. II fallut penser aux accessoires indispensables pour une patinoire de ligue nationale, tels que: tribune, buvettes, etc... Là encore tout le monde répondit présent et, suivit le mot d'ordre qui allait faire de la patinoire des Augustins une installation digne des autres. Cet, excellent esprit, de camaraderie ne pouvait qu'engendrer de la part, des joueurs des

résultats sportifs valables et dignes de la conduite du club. Avec l'en¬

gagement d'entraîneurs étrangers, le U.C. Gottéron commença

« montrer les dents » à ses adversaires de ligue nationale H. Tour à tour Gossnick (Tchécoslovaquie), Haisbeck, el, O'Brien prirent, en main les rênes du club. Ne reculant, devant aucun effort les dirigeants organisèrent quelques matchs amicaux avec le concours d'équipes étrangères telles que: Amsterdam et les fameux Wembley Lions, de même que le traditionnel tournoi annuel « Mauroux-Sport ». Le hockey sur glace dans notre ville vil, dès lors ses actions fortement, augmentées, et, le public sportif fribourgeois reconnaissant, les louables efforts de son club répondit, présent à ces manifestations. Vint, alors un certain Raymond Maisonneuve, canadien, qui s'occupa de la destinée du club. En quelques années, ce remarquable cl, regretté entraîneur fit un tel travail en profondeur que, aujourd'hui encore, on se plaît le relever. Disposanl des anciens joueurs: Egger, Beer, Monnin, Pan- chaud, Aebiselier, (Jauch, Gehri, Clément, Wiuber ou autre Zédi, il porta son club en tête du championnat suisse de LNH. L'ultime match contre l'autre champion, le U.C. Langnau, fut, cependant, un cap trop dur pour les fribourgeois qui succombèrent la tête haute voyant ainsi leur chance d'accéder en ligue supérieure s'envoler en fumée.

Mais Maisonneuve ne désarma pas pour autant,, s'occupant de très près de ses juniors il forma une relève exceptionnelle qui, aujourd'hui, est le pivot de l'équipe et, qui ont, pour nom: Schaller, Grossrieder, Böschung, Etienne, Purro (à Grashoppers actuellement,) sans oublier le talentueux Neuhaus qui fait les beaux jours du Lausanne. Maison- neuve parti, ce fut le tour d'un autre célèbre canadien qui joua en Suisse un rôle important avec le U.C.. Berne: Bruce Hamilton. Malheu¬

reusement., ce dernier ne fit pas oublier le précédent. Son départ, quelques années plus tard, coïncida avec la décision de la Ligue suisse de hockey sur glace d'interdire aux joueurs étrangers de parti-

(20)

M. Luigi Musy

Président Tim Haines

entraîneur 1944

H.C. Fribourg 68-69

Photos: Pierre Bossy, Bruno Frangi

Joseph Böschung gardien

1943

Robert Meuwly gardien

1947

Daniel Waeber arrière capitaine

1940

Michel Schmid arrière

1950

Paul Hübscher arrière

1948

Daniel Fahrni arrière

1947

• » .

• if . Hugo Jeckelmann

arrière 1941

Rolf Kindler arrière

1944

Georges Schaller centre-avant

1944

Joseph Etienne ailier gauche

1944

Albert Grossrieder ailier droit

1943

Michel Mayor ailier droit

1945

Philippe Gilliéron centre-avant

1945

Philippe Winteregg ailier gauche

1945

Charles Birbaum ailier droit

1945

Joseph Purro Centre avant

1947

Gilbert Aeby ailier droit

1948

Frédéric Sottas ailier gauche

1949

ciper en tant que joueurs au championnat suisse. I.es dirigeants fri¬

bourgeois se tournèrent alors vers un autre canadien: André Girard.

Ce dernier dut cependant assez vite renoncer à ses fonctions étant solli¬

cité comme entraîneur fédéral. Reto Deinen puis Michel Wehrli, deux vieilles gloires du hockey sur glace suisse se succédèrent alors. Certai¬

nes difficultés surgirent et Gottéron dut se borner de jouer un rôle plutùt modeste et d'éviter la relégation.

Un changement radical devenait dès lors indispensable. I.es don¬

nées du club devaient être revues. C'est ainsi que l'année passée, le U.C. Gottéron laissait la place au U.C. Fribourg montrant par là les ambitions des dirigeants qui voulaient effacer à tout prix l'équipe de quartier et élargir ainsi ses cadres. Les réactions furent diverses dans les milieux sportifs et des supporters. Pour certains celà fut même difficile d'oublier ce nom qui avait toujours caractérisé la volonté et le courage. Mais pour ceux qui pensaient à un avenir plus propice, ce changement apporta un soulagement. M. Luigi Musv, directeur de l'Union de Manques Suisses, accepta avec plaisir de présider le club fribourgeois. Ce bouleversement au comité avec les entrées de MM.

Romain Rersier et Charles Reichler, tous deux vice-présidents, permit au H.C. Fribourg de repartir en quelque sorte à zéro. Certes le tra¬

vail laborieux effectué par les anciens ne fut pas oublié, au contraire, il servit de base à un nouveau club qui faisait ses premiers pas. L'am¬

biance de quartier qui caractérisait le H.C. Gottéron d'antan, tous ces joueurs ne venaient-ils pas des bas quartiers? se perdit et chacun com¬

prit dès lors qu'il représentait les intérêts du hockey sur glace pour le canton de Fribourg. Cette saison 1908-6'.» va certainement permettre au H.C. Fribourg de montrer à ses supporters et au public fribour¬

geois son vrai visage. L'année passée; fut une année de transition; par contre cette saison l'équipe a obtenu sa stabilité et paraît être à nou¬

veau armée pour jouer un rôle plus important en Ligue nationale B.

D'ailleurs conscients de leurs efforts et conscients de renforcer leur équipe, les dirigeants ont fait de nouvelles acquisitions. Aucune vedette, mais des joueurs jeunes et pleins de talents capables d'ex¬

ploser au contact des anciens. C'est ainsi que Kindler (ex-Bâle), Gilléron, Mayor, Winteregg et Fahrni tous d'Yverdon de même que Sottas (ex-Bulle) et Blanc (ex-Pérolles) entrèrent dans le club des

bords de la Sarine. Kvidemment, le problème était de souder cette nouvelle équipe afin d'obtenir une homogénéité le plus rapidement possible. Commençant très tôt l'entraînement, les dirigeants fribour¬

geois ne reculèrent devant aucun sacrifice et effectuèrent plusieurs entraînements dans la station de Villars-Ollon. Les premiers matchs de championnat furent pénibles pour certains joueurs qui ne trouvèrent pas tout de suite le rythme de ligue nationale B. Mais au lieu de se décourager, malgré le classement plutôt précaire du club, on chercha une autre solution. Celle-ci fut trouvée par l'engagement d'un nouvel entraîneur canadien Tim Haines. Agé de 24 ans, ce jeune entraîneur a totalement transformé le club, le miracle que les supporters attendaient de leur club est en train de se réaliser. Nul doute qu'avec un tel entraî¬

neur les destinées du club fribourgeois sont dans de bonnes mains.

Le H.C. Fribourg 68-60 se porte donc bien sur le plan sportif, si l'on examine le plan administratif, il est fort heureux de constater que Fribourg peut compter sur un contingent de 100 joueurs répartis dans les 5 équipes engagées dans diverses compétitions. Ainsi à part une équipe en lignue nationale B, une autre participe au championnat

suisse de deuxième ligue alors que les toujours jeunes: Fgger, Gehri, Schaller ou autres Aebischer et Beer défendent, les couleurs de leur club en troisième ligue. Mais comme l'avenir d'un club repose sur ses juniors, le H.C. Fribourg peut être fier de posséder une équipe junior élite (la plus haute catégorie) qui participera au propre champion¬

nat,. Une équipe de novices, obligatoire pour les clubs de ligue natio¬

nale, vient compléter ce tableau. Cet important contingent auquel il faut en ajouter autant avec le tournoi scolaire demande une organisa¬

tion et une rotation, pour les entraînements et les matchs, auxquels le hasard n'a pas sa place. Le travail est conséquent mais tous savent qu'il portera ses fruits s'il est entrepris dans un esprit de clairvoyance et d'avenir. Le hockey sur glace est en retard sur le football, si l'on compare le nombre d'équipes dans ces deux sports, il faut bien l'ad¬

mettre. C'est pourquoi le H.C. Fribourg se doit de montrer l'exemple à ses cadets Pérolles-Marly, Bulle et Guin. Nul doute qu'il le fera en redorant, le blason un peu terni du H.C. Gottéron des vieux jours.

M. Cl. et G. S.

(21)

Vous trouverez duns les magasins des eef

UN GRAND CHOIX DE CADEAUX UTILES ET TOUJOURS APPRÉCIÉS:

lustreries, lampes de chevet appareils ménagers de

tous genres

• cuisinières électriques O armoires frigorifiques

O machines à laver, aspirateurs

• cireuses, rasoirs, coussins chauffants

• bouilloires, radiateurs, humidificateurs, etc., etc.

APPAREILS DE QUALITÉ A DES PRIX INTÉRESSANTS

Notre personnel se fera un plaisir de vous conseiller, sans obligation d'achat Les APPAREILS peuvent être réservés moyennant le versement d'un acompte

EEF Enhemises Electriques Mbowgeoises FRIBOURG, CHATEL-ST-DENIS, CHATEAU-D'ŒX, PAYERNE, ROMONT et autres dépôts

(22)

expedition

"■"XcEnlre aFrique

Voici donc la première partie du repor¬

tage «Expédition Centre-Afrique». Les trois compères, Viviane Maradan, Charles Bertschy et Roland Dougoud, on s'en sou¬

vient, sont partis de Fribourg à fin octobre, après plusieurs mois de préparatifs. Ils ont

eu à subir jusqu'ici plusieurs impondéra¬

bles, dont l'interdiction de faire des photo¬

graphies en Algérie. Mais peu importe puisque voici un premier extrait de leur aventure. Nous nous sommes abstenus de faire une quelconque correction ou une

quelconque coupure au texte, pour lui con¬

server toute sa fraîcheur d'instantané.

Au reste, en avait-il besoin? Les lecteurs jugeront. Les photos sont de Roland Dou¬

goud, le texte de Viviane Maradan. (Réd.)

Mercredi 20 octobre, veille du départ Derniers préparatifs: Roland passe son temps à la banque pour débrouiller ses affai¬

res de change. Charly effectue un dernier essai de charge sur le véhicule. Je complète ma collection de macaronis. Nos inquiétudes:

le bus est trop chargé pour affronter le désert.

Alger n'a pas répondu à notre démarche concernant le permis de photographies sur territoire algérien. L'Algérie représente pour nous le principal centre d'intérêt. Prévoyant d'autres difficultés, nous avertissons le Dépar¬

tement politique de notre départ.

Jeudi 31 octobre

Nous chargeons le matériel: il y en a trop, c'est trop lourd. On m'accuse d'avoir forcé sur les boîtes de conserves... Les deux hom¬

mes plient sous la caisse à outils. — Adieux au Schœnberg, où Madame Bertschy regarde partir son mari avec une âme de Pénélope.

— Stop à Genève où mon petit frère (Réd.:

François, le héros de l'expédition précédente) nous offre une dernière fondue.

Prochain arrêt: douane espagnole: 500 km.

Charly et Roland se relayent au volant. Pas question de me céder les commandes: «la direction est trop dure, la route est mauvaise, tu es fatiguée... » Un tas de bonnes raisons

pour rester maître de la situation. J'en prends mon parti. La femme aux casseroles, mais pas au volant!

Vendredi 1er novembre

L'Espagne. Nous atteignons la douane espagnole vers 5 heures du mal in. Le douanier de service, un peu vaseux, considère un ins¬

tant, notre attirail et nous renvoie dans la nature attendre que 7 heures viennent avec le chef de service. 7 heures: le chef est là:

« Attendez le directeur du poste! » 10 heures:

le directeur arrive. Très aimable, il nous laisse passer sans autre forme de procès et sans nous faire payer la caution habituelle qui s'élèverait pour nous à Fr. 3000.—.

Kn route pour Gibraltar. Nous avons un jour et demi pour descendre: 1500 km. Faut y aller, comme dit Roland! On y va si bien qu'en 15 heures, nous sommes à mi-chemin entre Barcelone et Valence. Il fait lourd.

L'orage approche. Nous faisons halte dans un village de pêcheurs. L'auberge, à peine éclairée, est remplie d'hommes qui jouent aux cartes. Je ne me sens pas très à ma place, mais le vin blanc est bon — premier coup de tonnerre! Levée en masse des occupants:

chacun enfourche ft la hâte qui son vélo, qui sa moto pour regagner la « casa » avant l'averse. Cinq minutes plus tard, l'eau entre à flot dans le bistrot. Nous regagnons le bus, les pieds dans l'eau jusqu'aux chevilles.

« Nous suivons des yeux noire bus qui balance dangereusement au bout d'une grue el retombe lourdement sur le pont avant. »

Un bus nr.- de quoi étonner même les indigènes.

Samedi 2 novembre, 2 heures du matin Nous traversons un massif volcanique pour rejoindre la Sierra Nevada: montagnes cal¬

cinées, torrents desséchés, paysages lunaires.

Tout à coup, une ville accrochée ft la roche nue, ligée, silencieuse, au milieu du désert sous la lune blafarde!

Roland se cramponne à son volant, dans un dédale de virages vertigineux et nous attei¬

gnons la rrier avec soulagement au petit matin.

Charly attaque la Sierra Nevada. 250 km de routes étroites, d'un côté le vide, au fond, la mer, de l'autre côté, le rocher. Chaque contour me donne des sueurs froides. C'est de la liante voltige et Charly se prend pour uri trapéziste. Nous arrivons à Gibraltar dans l'après-midi [jour embarquer sur le ferry-boot qui nous conduira sur l'autre continent. Le bateau est sale. Il fait froid. Il pleut. Nous débarquons à (Réd.: illisible!) à 10 heu¬

res du soir, transis, mouillés, déçus, comme si nous débarquions en gare de Fribourg un soir de novembre... Si c'est ça leur Afrique!

A la frontière marocaine, étonnernent: on nous laisse passer sans histoire alors qu'on se voyait déjà déballant nos caisses sous la pluie. Ragaillardis, nous mettons le cap sur la capitale, Rabat. La route est belle, mais monotone à deux heures du matin. Les yeux de Charly papillottent: c'est «l'attaque de

(23)

verse, nous nous endormons tassés sur nos sièges.

Dimanche 3 novembre

Je me réveille courbaturée, abassourdie par une meute de chiens qui hurlent autour du bus. Laraclie: première petite ville maro¬

caine, premier rayon de soleil, premier verre de thé marocain (thé de menthe fraîche très sucré). Les badauds dans leurs « Djelabas », assis sur le seuil de leurs maisons blanches, nous observent,, goguenards.

Déjà, on prend le rythme mesuré de la vie marocaine. Je vois Roland et Charly déguster béatement leur thé, puis faire le tour du mar¬

ché indigène les mains dans les poches et reprendre la route à <10 km à l'heure. Derrière ma vitre pussent des troupeaux de moulons éparpillés sur un terrain jauni. Quelques vaches maigres broutent une herbe inexis¬

tante. Des pasteurs, des enfants suivent le troupeau, vêtus de loques, pieds nus dans la boue. l'Ius loin, à perte de vue, des champs de millet et de blé coupés. Dans l'après-midi, nous entions dans Kabat. Sans nous attarder dans la ville moderne assez importante, nous passons la soirée dans « Medina », vieille ville marchande entourée de remparts crénelés. C'est un monde grouillant, patau¬

geant. dans la boue et. pourtant plein de digni-

L'Afrique, c'eut aussi une architecture incom- [•itrtible.

té. Les femmes sonl silencieuses et voilées.

Les hommes, en « d jélabas » foncés, déambu¬

lent la tête liante dans un dédale de ruelles encombrées d'étalages. Les vendeurs crient leurs marchandises dans une langue âpre et sonore. Ce qui me frappe surtout, ce sont les infirmes, assis en grand nombre dans la boue Ils égrènent une litanie monotone inlassable¬

ment, et tendent la main à votre passage.

Les enfants, roublards et charmants, essayent de nous extirper un sou ou une cigarette pour le grand frère. Dans un bistrot du coin nous nous offrons une « tagine », morceau de bœuf ou de mouton mélangé aux légumes du pays, le tout nageant dans de l'huile tiède. Un grand verre de I lié marocain remettra nos estomacs d'accord.

Nous nous éloignons de la ville pour aller dormir dans le bus, près de la lagune. 11 pleut toujours. Notre fameux projet de dormir sur le toit du bus, à la belle étoile, tombe à l'eau.

Lundi 4 novembre: la course aux ambassades

D'Alger, nous devons recevoir un permis de photographier sur territoire algérien.

L'ambassade de Suisse n'a rien reçu, celle d'Alger non plus. Nous attendons. La lettre arrive: c'est un refus! Refus formel de « filmer et photographier la faune, la flore, les sujets d'intérêt général sur territoire algérien ».

L'ambassadeur de Suisse nous conseille avec insistance d'éviter l'Algérie coûte que coûte.

Adieu nos rêves de grands espaces désertiques!

Mardi 5 novembre

C'est décidé, nous changeons d'itinéraire.

Le projet de passer du Maroc à la Mauritanie devient impossible. Toutes relations diploma¬

tiques entre ces deux pays sont suspendues, les frontières coupées. Notre planche de salut:

embarquer à Casablanca pour Dakar, traver¬

ser le Sénégal et atteindre le Mali. Pour la suite, on verra bien. A l'ambassade du Séné¬

gal, nous obtenons facilement des visas et une dispense de caution pour nous et. notre matériel.

Mercredi 6 novembre

Toutes les formalités sont remplies. Der nière visite à l'ambassade de Suisse pour- signaler notre nouvel itinéraire et en route pour Casablanca. Il était temps d'en finir avec les bureaux et leurs papiers.

La route longe l'océan. D'immenses gerbes d'eau éclaboussent les rochers de la côte déser¬

tique. A 50 km de Rabat, la chance nous atten¬

dait. Une Fantasia organisée pour des touris-

Références

Documents relatifs

Pour évaluer l’effet anti-inflammatoire de Agelanthus dodoneifolius, nous avons testé les différentes fractions de la plante sur la production des espèces réactives de

Il permet de prendre en compte la façon dont les journalistes congolais et ivoiriens ont travaillé, dont ils se sont organisés et auto-représentés dans les différents

Ainsi malgré une ceilaine stabilild, cette aff@ction reste intdrsssante pour le radiologue car au niveau de rlntestin grêle, elle peut simuler de multiples

Mais justement, dans leur neuve indépendance, les élites cambodgiennes étaient trop sages pour ne pas laisser à la France le soin de poursuivre la reconstitution d'un passé et

• Développement de la petite enfance inclusif pour tous les enfants handicapés dans les secteurs de la nutrition, de la santé, de l’éducation et de l’assainisement:

Je crois que ce qu’on entend comme maladie mentale (où la notion de maladie évoque un biologisme qui fait illusion) rentre dans le symbolisme général

Dans le même esprit, le Premier ministre avait, courant décembre, annoncé son soutien au projet d’un lycée expérimental pour les meilleurs élèves de l’éducation prioritaire ou

 Directrice d’événements disponible pour s’occuper de votre mariage le jour même 89$ par personne plus service et taxes.. F ORFAIT MARIAGE « P ASSION