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Sur la double réflexion intérieure dans les cristaux uniaxes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237052

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237052

Submitted on 1 Jan 1875

HAL

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Sur la double réflexion intérieure dans les cristaux uniaxes

Abria

To cite this version:

Abria. Sur la double réflexion intérieure dans les cristaux uniaxes. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4

(1), pp.204-206. �10.1051/jphystap:018750040020401�. �jpa-00237052�

(2)

204

du tuyau,

qu’elle

soit en collodion ou en

papier,

mais la faible ruasse

des lames de collodion rend

l’expérience plus piquante (1).

SUR LA DOUBLE RÉFLEXION INTÉRIEURE DANS LES CRISTAUX UNIAXES;

PAR M. ABRIA.

La théorie des ondes conduit à une

règle générale très-simple

pour trouver les directions des rayons réfléchis et réfractés à la surface de

séparation

de deux milieux mono ou

biréfringents.

Je

111C suis

proposé

de comparer la théorie avec I’observation dans le Fig. i.

ft

cas où le ra3 on subit la réflexion totale sur la surface d’un cristal

biréfringent

uniaxe.

Soit 13AC

(fig. 1)

un

prisme biréfringent

sur la face BC

duquel

( t ) T ôir, pour plus de détails, mon Mémoire publié dans les Annales de Chimie et de Ph~~si~ue, se série, t. III, p. 3~3.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040020401

(3)

205 tombe un rayon A1I v enant du vide : il se divisera en deux

O, E,

et

chacun de ceux-ci se subdivisera en deux autres par la réflexion

sur la face AB. On aura donc en

général

quatre rayons

émergents par AC ~

on peut les

désigner

par

00’, OE’,

E(Y et EE’.

Si A est le

point d’incidence,

ce que l’on peut admettre sans nuire à la

généralité

de la

question,

il

faut, d’après

la

théorie,

dé-

crire de A comme centre trois surfaccs : i ° La

sphère

de rayon o ;

L’ellipsoïde

de demi-axes o, e, le

premier dirigé

suivant 1 axe

du

cristal ;

3° La

sphère

de rayon un.

o, e

représentent

les vitesses ordinaire et extraordinaire du rayon dans la

substance,

estimées en prenant pour unité la vitesse dans le vide.

Si le rayon

qui

tombe au

point

A est

ordinaire,

il faut le

prolon-

ger

jusqu’à

sa rencontre en D avec la

sphère

o, mener par le

point

D un

plan

tangent à cette

splière jusqu’à

sa rencontre en K avec la

face

AB, puis

par le

point

K un

plan

tangent à la nlêllle

sphère

o,

lequel

rencontrera la face

d’émergence

AC en F. En menamt par F

un

plan

tangent à la

splière

un et en

joignant

le

point

de contact G

au

point A,

on aura la direction de 00’.

Si l’on mène par le

point

K un

plan

tangent à

l’ellipsoïde

pro-

longé jusqu’à

sa rencontre avec AC en H et par H un

plan

tangent

à la

sphère

un, on obtiendra OE’ en

joignant AL,

L étant le

point

de contact.

Si le rayon

qui

tombe en A est

extraordinaire,

on le

prolongera jusqu’à

sa rencontre en I avec

l’ellipsoïde,

et, en

répétant

pour 1 les constructions eflectuées pour

D,

on aura les directions de

EO’,

EE’.

Il reste à traduire ces constructions en

formules, lesquelles

font

connaître les

angles

des rayons

émergents

avec AC.

L’expérience

donnant les

angles

des rayons

émergents

entre eux, il suffit de com-

parer les valeurs

auxquelles

conduit le calcul avec celles fournies par l’observation pour contrôler la théorie.

Lorsque

la double

réfringence

est peu

énergique,

comme dans le

cas du quartz, on peut admettre que tous les rayons sont

compris

dans le

plan

d’incidence: les calculs sont alors

simplifiés.

°

Dans le cas du

spath,

les

points

de contact des

plans

tangents

avec

l’ellipsoïde

ne pcuvent pas être

supposés

dans le

plan

d’inci-

(4)

206

dence,

et il est nécessaire de calculer la coordonnée de ch acun de

ces

points, parallèle

à l’arète du

prisme :

les

calculs,

bien

du’uu

peu

plus longs.

sont assez

simples.

L’accord entre la théorie et l’observation est en

général

satisfai-

sant. Les

expériences

ont pu être faites dans le cas du quartz avec

une

lampe placée

à 10 mètres de distance du

prisme : j’ai adopté

À =

omm,00055o.

Dans celui du

spath,

il a

fallu, à

cause de la forte

dispersion,

recourir à la lumière solaire tamisée à travers un verre

rouge pour

lequel

J. - otnm, 000661.

Sur soixante-six

expériences

de

comparaison,

les

divergences atteignent

rarement i minute pour le quartz ; elles se sont éle-

vées,

dans quatre cas, pour le

spath

à 20 minutes environ et dans

vingt-six

cas elles sont inférieures à i o minutes. Si l’on tient compte

des incertitulles inévitables des

expériences,

en ce

qui

concerne la

direction de l’axe et du

grand

nombre de coefficients que l’on est

obligé

de

calculer,

on peut comsidérer la tliéorie comme suffisam-

ment vérifiée.

NOTE CONCERNANT L’ACTION DU MAGNÉTISME SUR L’ÉTINCELLE D’INDUCTION;

PAR M. HENRI BECQUEREL,

Élève ingénieur des Ponts et Chaussées.

On sait que, si l’on

in terrompt

entre les

pôles

d’un fort électro-

aimant le courant

électrique qui l’ailante,

l’étincelle de l’extra-

courant

qui

se

produit

en cette circonstance est

accompagnée

d’une

véritable détonation. Cette étincelle

prend

la forme d’une

petite

ilamme

qui

semble

projetée

par l’action de

l’aimant,

comme elle lc

serait par un courant d’air.

Je nie propose de démontrer que dans cette circonstance l’action du

magnétisme

est une action

mécanique

exercée sur la

décharge

d’induction,

qui

n’est autre

qu’un

courant

électrique

de durée très-

courte.

En effet, on

reproduit

exactement les mêmes

phénomènes

en

substituant u l’action de l’aimant celle du vent d’une soufflerie.

Une manière

simple

de faire

l’expérience

est de se

placer

dans

les conditions citées

plus haut,

et de rompre le courant

électrique

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