Bulletin des médecins suisses
Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung
Editorial 947
La médecine hospitalière peut-elle encore être libérale?
FMH 949
Inclusion des investissements et des frais
d’infrastructure dans la version 4.0 de Swiss DRG
Commission fédérale pour la prévention du tabagisme 953
Prise de position au sujet de la cigarette électronique
Horizons 980
Les soignants et la mort – Multiples interrogations
«Et encore…» par Carlo Conti 982
Quand on feint d’ignorer le changement démographique
25
18. 6. 2014S O M M A I R E
FMH
Editorial
547 La médecine hospitalière peut-elle encore être libérale?
Pierre-François Cuénoud
949 Inclusion des investissements et des frais DRG d’infrastructure dans la version 4.0 de SwissDRG
Beatrix Meyer, Petra Ingenpass
Désormais, 49 rétributions additionnelles sont prises en compte dans la version 4.0 de SwissDRG. En revanche, la recherche de solutions pour l’indemnisation des cas très coûteux déficitaires et des innovations progresse difficilement. La qualité des données des hôpitaux, elle non plus, ne convainc pas encore.
Comité central
951 Nouvelles du Comité central
Informations de la séance du Comité central du 10 avril 2014.
952 Nouvelles du corps médical
Autres groupements et institutions
Commission fédérale pour la prévention du tabagisme
953 Cigarette électronique – Prise
de position de la Commission fédérale pour la prévention du tabagisme
Les effets sur la santé de la cigarette électronique posent de nombreuses questions non encore résolues. Cet article rédigé par la Commission fédérale de prévention du tabagisme propose un état des lieux et apporte des recommandations et conclusions en regard de l’état actuel des connaissances.
Courrier / Communications
955 Courrier au BMS
956 Examens de spécialiste / Communications
FMH Services
958 Ihre Experten
959 Zahlungseingang pünktlich 960 Emplois et cabinets médicaux
Tribune Thème
971 Löst die Gemeinschaftspraxis die klassische Einzelpraxis ab?
Lea Maurer
La tendance à la création de cabinets de groupe se confirme depuis un certain temps. Voici quelques chiffres et faits intéressants pour éclairer ce phénomène.
Point de vue
973 Für die korrekte Verschreibung eines Medikamentes ist ärztliches Know-how nötig
Heinz Bhend
Pour l’auteur, il est évident que les pharmaciens disposent de connaissances approfondies sur les médicaments.
Il est toutefois d’avis que la prescription de médicaments va bien au-delà de la pharmacologie universitaire, car selon lui, il importe de bien connaître la personne qui reçoit le médicament.
975 Spectrum
Horizons
Sous un autre angle 976 Eine Überlebensstrategie
Erhard Taverna
Le point de départ de cet article est un livre de photo- graphies avec un fort pouvoir d’attraction. La rencontre avec leur auteur s’est révélée tout aussi fascinante, car ce dernier conçoit la photographie comme une stratégie de survie.
S O M M A I R E
Rédaction
Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna
lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique
Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.
Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.
Rédaction Economie
Secrétariat de rédaction Elisa Jaun
Adresse de la rédaction
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I M P R E S S U M
Horizons
Sous un autre angle
978 Der Zahn der Zeit zernagt nicht nur … er kann auch packend festhalten, was vom Vergessen und Verschwinden bedroht ist Jürg Kesselring
Le mot anglais «The Swerve» vous dit quelque chose?
Si tel est le cas (ou pas), vous êtes conviés à une passion- nante balade à travers l’histoire européenne des idées qui comblera cette lacune terminologique.
Vitrine 979 Weichen
Jürg Kesselring
Voici un poème qui clôt avec légèreté la thématique de l’article précédent.
Horizons
Notes de lecture
980 Les soignants et la mort – Multiples interrogations Jean Martin
Le livre de Florent Schepens présenté par Jean Martin regroupe les considérations de 19 auteurs sur les multiples interrogations théoriques et pratiques qui se posent aux soignants et médecins dans ce domaine.
981 Off-Label-Use Anna Sax
L’auteure recommande le tour d’horizon différencié que propose le livre de Nicola E. Rüegsegger et Thomas D.
Szucs sur un sujet important dont nous disposons peu de données fiables.
Et encore…
982 Quand on feint d’ignorer le changement démographique
Carlo Conti
Le changement démographique ne constitue pas un danger inquiétant si on le considère objectivement. Ce qui est dangereux c’est d’occulter ce changement et les défis qu’il nous pose. Or, c’est ce que nous nous obsti- nons à faire.
Anna
E d i t o r i a l
F M H
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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 25 La quatrième version de la
structure tarifaire pour les soins somatiques stationnaires aigus vient d’être adoptée par le Conseil d’administration de SwissDRG SA. A nouveau, elle représente une évolution importante par rapport aux références antérieures. Si elle comporte nettement plus de rétributions additionnelles, elle revalorise de manière si- gnificative les prestations intellectuelles de base. Ceci a pour conséquence une diminution relative des revenus générés par les disciplines très techniques, particulièrement en milieu universitaire. D’autre part, les frais d’investissement et d’utili- sation des infrastructures ont été pour la première fois inclus dans les calculs, malheureusement sur la base de données extrêmement disparates.
Cette évolution, si elle réjouit les uns et inquiète les autres, ne doit pas faire perdre de vue le but fixé, soit une rétribution forfaitaire la plus proche possible des réalités médico-soi- gnantes. Un gros effort reste ainsi à faire au niveau de la saisie des données, aussi bien pour la calculation de la valeur des prestations que pour l’exhaustivité de leur saisie dans les pro- cessus de codification et de facturation. Nous devons garder l’ambition de parvenir à une structure tarifaire suffisamment fine à l’échelle du pays, pour pouvoir renoncer à une correction des inexactitudes par une différenciation des taux de base.
Depuis 2012, la nouvelle structure tarifaire SwissDRG a mis tous les protagonistes à l’épreuve. Bien qu’ayant légalement plus de liberté, les patients doivent se soumettre à des contin- gences plus rigides, suite à la rationalisation importante amor- cée par les prestataires. Les assureurs, quant à eux, sont placés devant la responsabilité morale d’un éventuel rationnement que leur intransigeance pourrait provoquer.
Pris dans cette tourmente, les médecins hospitaliers sont eux aussi sous l’influence d’incitatifs contradictoires. Pen- dant toute leur formation pré- puis postgraduée, ils ont été
formatés pour produire une qualité de traitement irrépro- chable, dont le niveau doit être maintenu à long terme par une formation continue astreignante : peu de professions ont de telles exigences. Parallèlement, les contingences écono- miques les forcent à travailler toujours plus vite, avec des moyens humains et matériels sans cesse plus limités. Si un certain potentiel de rationalisation demeure encore dans l’utilisation optimale des disponibilités, la chasse au gaspillage semble avoir atteint ses limites. La marge de manœuvre des directions, et par conséquent aussi des médecins cadres hos- pitaliers se voit ainsi complètement rétrécie.
Du point de vue de la gestion, les défis sont également nombreux. Particulièrement dans le milieu public, la nécessité de garantir des prestations d’intérêt général toujours moins rétribuées ne permet pas de faire les choix nécessaires, étant entendu qu’il n’est pas possible de renoncer à ce qui n’est pas rentable dans tous les hôpitaux du pays. Les négociations tarifaires sont difficiles, aboutissant souvent à des compromis peu satisfaisants, arbitrés par les cantons mais aussitôt attaqués par voie judiciaire. Cette divergence de vues entre partenaires fait le lit de l’interventionnisme de l’état, cantonal en principe mais également fédéral par compétence subsidiaire.
Alors, comment bien faire ? Une bonne granularité de la structure tarifaire est indispensable, susceptible de renforcer la confiance réciproque des partenaires, dans un système où ils se retrouvent. La gestion des établissements hospitaliers doit éviter les instances pléthoriques et s’articuler autour de struc- tures fonctionnelles adaptées au contexte médico-soignant, pouvant faire preuve de réactivité. Dans un contexte général financier contraignant, il sera ainsi possible de conserver un espace de liberté à la médecine hospitalière, garant de l’épanouissement des médecins ainsi que de la qualité du traitement des patients.
Dr Pierre-François Cuénoud, vice-président de la FMH, responsable du département Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers
La médecine hospitalière peut-elle encore être libérale?
Un potentiel de rationalisation demeure dans l’utili- sation optimale des disponibilités; mais la chasse au gaspillage semble avoir atteint ses limites.
Les défis restent nombreux, particuliè-
rement dans les hôpitaux publics
qui doivent garantir des prestations
toujours moins rétribuées.
D R G
F M H
Inclusion des investissements et des frais
d’infrastructure dans la version 4.0 de SwissDRG
Désormais, 49 rétributions additionnelles sont prises en compte dans la version 4.0 de SwissDRG. En revanche, la recherche de solutions pour l’indemnisation des cas très coûteux déficitaires et des innovations progresse difficilement. La qualité des données des hôpitaux, elle non plus, ne convainc pas encore. A ce sujet, il est urgent d’élabo- rer des solutions pour la version 5.0 de SwissDRG. La FMH estime en effet que la déci- sion d’intégrer les investissements et les frais d’infrastructure dans la structure tarifaire est prématurée au vu du manque de précision des données collectées.
Qualité insuffisante des données malgré un volume plus grand
La version 4.0 de SwissDRG qui sera appliquée en 2015 repose sur les données de 2012. Pour la pre- mière fois, tous les hôpitaux étaient tenus de fournir leurs données en matière de coûts et de prestations, augmentant nettement le volume collecté mais pas la qualité. Les données de six hôpitaux ont entièrement été effacées en raison de leur qualité insuffisante. La FMH salue la volonté de SwissDRG SA d’élaborer des solutions à ce problème en collaboration avec ses partenaires. L’amélioration de la qualité des données a la plus haute priorité car elle est indispensable à l’ob- tention d’une structure tarifaire plus appropriée.
Davantage de rétributions additionnelles et des prix en baisse
Malgré une qualité perfectible des données des relevés détaillés, SwissDRG SA a calculé 49 rétributions addi- tionnelles, entre autres pour 13 médicaments concer- nant les classes de dosages pédiatriques. Hormis l’im- plantation du cœur artificiel complet, toutes ces rétri- butions ont été tarifées [1]. Si certains prix, p. ex. pour les conserves de sang, sont restés constants, la plupart ont baissé par rapport à la version précédente, entre autres, en raison de la décision de SwissDRG SA d’ac- corder une déduction de 20 % sur le prix de fabrica- tion lorsque le prix d’achat faisait défaut – notam- ment pour inciter les hôpitaux à fournir les prix d’achat. Pour les prochaines versions de SwissDRG, il s’agira d’examiner les rétributions additionnelles
Retards pour les cas très coûteux et les innovations
La version 4.0 de SwissDRG prend en compte certains cas coûteux de manière plus adéquate, mais aucune solution générale pour une indemnisation correcte des cas très coûteux déficitaires n’est encore en vue. Selon la stratégie de développement 2013+ de SwissDRG SA, il faut garantir au plus vite la prise en compte des méthodes diagnostiques et thérapeu- tiques innovatrices dans le système SwissDRG. Là aussi, des retards freinent la recherche de solutions.
Comme les travaux progressent difficilement dans les commissions concernées, la FMH demande au conseil d’administration de SwissDRG SA que cette question soit traitée en priorité lors du développe- ment de la version 5.0 de SwissDRG.
De nombreux changements –
aussi dans la procédure de propositions SwissDRG SA a mis en œuvre 72 des 163 propositions relatives à des DRG et des médicaments, et procédé à des adaptations sur la base du système allemand et de ses propres analyses. Citons à titre d’exemples les ré- visions concernant la ventilation, divers traitements complexes, les interventions endoscopiques, la chirur- gie bariatrique et les traitements non opératoires coû- teux. L’implication des sociétés de discipline médicale et des hôpitaux dans la procédure de propositions a de nouveau porté ses fruits. La FMH considère cependant que la tarification d’office de DRG est problématique lorsque celle-ci se base sur un très petit nombre de cas, par exemple dans la réhabilitation précoce pour coma vigile et syndrome de verrouillage. En outre, où com- mence la réhabilitation précoce par rapport à la soma- tique aiguë et à la réhabilitation? Cela reste à définir.
Tableaux de codes: utilité des indications de la FMH
Pour que l’extension de la CHOP 2011 aux quelque Beatrix Meyer a,
Petra Ingenpass b
a Cheffe de la division Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers b Dr, cheffe adjointe de la
division Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers
Correspondance:
FMH Frohburgstrasse 15 CH-4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12
Trouver rapidement des solutions pour les cas très
coûteux déficitaires et les innovations.
D R G
F M H
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 25
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médicale et les associations faîtières ait l’effet escompté sur le système SwissDRG, il est nécessaire de corriger les tableaux de codes de procédure concernés. Pour la version 3.0, SwissDRG SA avait procédé à ces travaux seulement pour la MDC [2] 08 «Maladies et troubles de l’appareil musculosquelettique et du tissu conjonc- tif», en incluant les données de coûts. Sur recomman- dation de SwissDRG SA, la FMH a effectué une vérifi- cation des tableaux de codes pour les MDC 01 «Mala- dies et troubles du système nerveux» et 05 «Maladies et troubles de l’appareil circulatoire». SwissDRG SA a ensuite pu tenir compte de nombreuses remarques de la FMH dans la version 4.0, ce qui permet une prise en compte adéquate des prestations.
Nette variation de l’ICM, des coûts relatifs et des durées de séjour
Entre les versions 4.0 et 3.0, l’indice de case mix (ICM) varie nettement selon le niveau de soins.
D’après SwissDRG SA, les nouvelles rétributions addi- tionnelles ne compenseront pratiquement pas la ré- duction de l’ICM dans les hôpitaux universitaires et les cliniques spécialisées en chirurgie ou en pédiatrie.
Si ces variations ne sont pas liées à un changement de l’offre de prestations, il faudrait en tenir compte dans les négociations tarifaires pour 2015. Malheureuse- ment, il est encore nécessaire d’établir des prix de base («baserates») différenciés selon les catégories d’hôpi- taux pour compenser la qualité insuffisante de la struc- ture tarifaire. Par ailleurs, entre les versions 4.0 et 3.0, des variations en partie inexplicables apparaissent au niveau des coûts relatifs et des durées de séjour.
Inclusion prématurée des investissements et frais d’infrastructure dans la structure tarifaire Le conseil d’administration de SwissDRG SA a décidé de publier la version 4.0 de SwissDRG en tenant compte des investissements et des frais d’utilisation des infrastructures (CUI), sous réserve de la décision du Conseil fédéral. Bien que le supplément normatif accordé actuellement en pourcentage du prix de base pose problème, la FMH estime que l’inclusion des CUI dans la structure tarifaire est prématurée, principalement en raison des lacunes quant à la qualité des données CUI des hôpitaux. SwissDRG a en effet ouvertement déclaré qu’elle n’avait entrepris aucun contrôle de la plausibilité des données.
Si la qualité des données n’est pas encore au ren- dez-vous, c’est d’une part parce que les décisions im- portantes du conseil d’administration de mai 2013 [3]
n’ont pas pu influencer les données de 2012, et d’autre part, parce que les hôpitaux ont utilisé des méthodes de collecte différentes (REKOLE®, OCP, autres). En par- ticulier, tant que les amortissements ne seront pas
effectués selon les instructions de REKOLE®, des dis- torsions liées aux cycles d’investissement existeront.
Par ailleurs, les différentes méthodes de collecte de- vraient expliquer l’écart important entre les hôpitaux (de 2,11 % à 17,39 %) pour la part moyenne des CUI dans les frais d’exploitation.
Selon SwissDRG SA, l’inclusion des CUI dans la version 4.0 ne détériore pas la qualité du système.
Mais qu’en sera-t-il demain? A moyen terme, l’amélio- ration de la qualité des données concernant les CUI pourrait avoir un impact important sur la structure tarifaire et entraîner des variations en conséquence.
Enfin, d’autres éléments importants sont à consi- dérer, dont notamment les interactions entre la struc- ture tarifaire et les négociations tarifaires ainsi que les différences cantonales dans la mise en œuvre du financement hospitalier. Certains cantons accordent des subventions, faussant ainsi la concurrence. C’est pourquoi la FMH demande au conseil d’adminis- tration de SwissDRG SA que la question des CUI soit une priorité du développement de la version 5.0. Il est essentiel que SwissDRG SA assure rapidement la qualité des données.
Demandes de la FMH pour la version 5.0 de SwissDRG
La version 4.0 de SwissDRG SA présente des déve- loppements qui vont dans la bonne direction. Mais la prochaine étape devra permettre de trouver des solutions aux problèmes évoqués ici et déjà signalés par la FMH. Dans ce contexte, la FMH propose à SwissDRG SA de se pencher en priorité sur les points suivants dans la version 5.0:
– proposer des solutions efficaces pour améliorer la qualité des données;
– garantir l’inclusion correcte des CUI dans la struc- ture tarifaire;
– élaborer une rémunération adéquate des innova- tions et des cas très chers déficitaires;
– délimiter la «réhabilitation précoce» par rapport à la somatique aiguë et à la réhabilitation.
Le conseil d’administration de SwissDRG SA se pro- noncera sur ces propositions lors de sa prochaine séance en août 2014. Reste à espérer que SwissDRG SA réalisera ces points prioritaires avec détermination.
Références
1 SwissDRG SA est parvenue par la suite à tarifer les rétributions additionnelles pour les systèmes d’assistance cardiaque ventriculaire gauche et droite.
2 MDC: Major Diagnostic Category ou catégorie majeure de diagnostics, dans le système de forfaits par cas.
3 Principes et règles pour la détermination des investis- sements et frais d’utilisation des infrastructures (CUI) selon REKOLE® afin d’introduire les CUI dans la structure tarifaire SwissDRG, version 1.0, adoptés par le conseil d’administration de SwissDRG SA le 30 mai 2013.
Vous trouverez l’analyse détaillée et d’autres informations sur la version 4.0 de SwissDRG dans la prise de position de la FMH: www.fmh.ch → Tarifs hospita- lier → Positions → Prises de position.
Séance du 10 avril 2014
Nouvelles du Comité central
ReMed – Après la démission de Michael Peltenburg, le Comité de direction de ReMed recommande au Comité central d’élire le Dr Peter Christen au poste de directeur de programme, ainsi que le Dr Franco Gus
berti au Comité de direction, élargissant ainsi cet organe à un représentant issu du de l’ASMAC. Le Co
mité central approuve ces trois propositions.
Commission fédérale pour la santé sexuelle – Suite à la démission du Dr Daniel Oertle, le Dr Markus Andrea Herold est proposé comme nouveau repré
sentant de la FMH auprès de la Commission fédérale pour la santé sexuelle.
Projet de feuille d’information sur la mention des titres – Pour répondre à une forte demande de recom
mandations concernant la mention des désignations académiques, des titres de spécialiste et d’autres qualifications médicales, l’ISFM et la FMH ont rédigé une feuille d’information récapitulant toutes les possibilités de faire mention d’un titre. Une consul
tation est ouverte auprès de toutes les organisations représentées à la Chambre médicale, des universités, des directions cantonales de la santé, de la CDS et de l’OFSP pour que ces recommandations recueillent un soutien aussi large que possible.
Série de séminaires – H+ Bildung a demandé à la FMH de proposer ensemble une série de séminaires
à l’intention des médecins sur le thème «conduite et gestion»; cette offre présentant deux avantages:
répondre à la demande en faveur d’un tel cursus, confirmée par une étude de marché, et offrir aux membres de la FMH la possibilité de suivre une formation dans ce domaine à des conditions avan
tageuses. Le Comité central valide le cursus conçu conjointement par la FMH et H+ Bildung.
TARMED – La révision globale de la structure tarifaire TARMED donne lieu à un grand nombre de négocia
tions et d’entretiens intensifs entre les partenaires tarifaires. L’un des objectifs est de mettre un point final à la société simple TARMED Suisse d’ici fin 2014 et de créer la société anonyme TARMED Suisse SA à l’été 2014.
SwissDRG – En avril 2014, la commission de la FMH en charge de SwissDRG a examiné la version 4.0 de la structure tarifaire de SwissDRG. D’après elle, il serait prématuré de tenir compte des frais d’investis
sements et d’utilisation des infrastructures dans cette nouvelle version. Des incertitudes subsistent entre autres concernant la qualité des données collectées.
Le Comité central partage l’orientation proposée dans la prise de position élaborée par la division Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospi
taliers et il approuvera la version définitive lors de sa prochaine séance.
C o m i t é c e n t r a l
F M H
Réseau de soutien pour les médecins
Et soudain, vous aussi!
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Assistance téléphonique 24 h sur 24 0800 0 73633 help@swiss-remed.ch 0800 0 ReMed www.swiss-remed.ch
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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 25
Personalien
als Chef- und Leitende ÄrztInnen:
Roland von Känel, 3095 Spiegel, Facharzt für All- gemeine Innere Medizin sowie Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Chefarzt in der Klinik Barmelweid per 1. August 2014
Werner Stadlmayr, 5033 Buchs, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe sowie Psycho- somatische und Psychosoziale Medizin FMH, Leitender Arzt im Kantonsspital Aarau seit 1. Januar 2014
Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte- verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.
Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:
Bettina Müller, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Praxiszentrum Hirslanden am Bahnhof, Parkterrasse 10, 3012 Bern
Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge- reicht werden.
Ärztegesellschaft des Kantons Luzern
Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:
Ekaterina Darman, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe FMH, Swissana Clinic, Huob- mattstrasse 9, 6045 Meggen
Markus Skorupka, Praktischer Arzt, c/o Suter/
Grahmann, Alpenstrasse 9, 6004 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern
Todesfälle / Décès / Decessi Max Zoller (1922), † 18. 2. 2014, Facharzt für Chirurgie, 8049 Zürich Gilles Mentha (1952), † 25. 2. 2014, Spécialiste en chirurgie, 1211 Genève 14 Hans-Ulrich Rentsch (1947), † 19. 4. 2014, Facharzt für Physikalische Medizin
und Rehabilitation und Facharzt für Rheuma- tologie, 9037 Speicherschwendi
Wladimir Schilt (1933), † 2. 5. 2014, Facharzt für Chirurgie, 3305 Iffwil Armin Ziegler (1931), † 23. 5. 2014, Facharzt für Chirurgie, 8057 Zürich Eberhard Ketz (1923), † 28. 5. 2014, Facharzt für Neurologie, 9011 St. Gallen Felix Rüegg (1953), † 1. 6. 2014,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6487 Göschenen
Gabriel Barras (1921), † 1. 6. 2014, Facharzt für Pneumologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3963 Crans-Montana
Praxiseröffnung /
Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici
VD
Carmen Edilma Sarmiento Stadlin,
Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 17, avenue du Clos d’Aubonne,
1814 La Tour-de-Peilz
Aargauischer Ärzteverband
Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band haben sich angemeldet:
als ordentlich praktizierende Mitglieder:
Sigrid Eisenmeier, 6020 Emmenbrücke, Fachärz- tin für Psychiatrie und Psychotherapie, Praxis- eröffnung in Aarau per 1. Juni 2014
Rosemary Indergand-Echeverria, 5032 Aarau-Rohr, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Rup- perswil seit 7. Februar 2014
Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz
Bärbel Andresen, Fachärztin für Radiologie FMH, Benknerstrasse 2a, 8864 Reichenburg. Schmerz- und Osteoporosezentrum Pfäffikon ab August 2014.
Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.
Preise / Prix / Premi Mach-Gaensslen-Preis 2014
Prof. Dr. Dr. Walter A. Wuillemin, Chefarzt der Abteilung Hämatologie und des Hämatologi- schen Zentrallabors am Luzerner Kantonsspital konnte im Mai 2014 an der Jahrestagung der Schweizerischen Gesellschaft für Hämatologie in Genf den Mach-Gaensslen-Preis der Schwei- zerischen Mach-Gaensslen-Stiftung entgegen nehmen. Die internationale Mach-Gaensslen Foundation ist v. a. in Kanada und der Schweiz tätig. Sie unterstützt Forschungsprojekte und zeichnet Persönlichkeiten aus den Fachgebieten Kardiologie, Hämatologie/Onkologie und Neu- rologie/Psychiatrie aus. Prof. Wuillemin erhielt diesen Preis für über zwei Jahrzehnte konti- nuierliche Arbeit im Bereich Forschung, Aus-, Weiter- und Fortbildung sowie Dienstleistung im Fach Hämatologie.
Robert-Bing-Preis 2014
Die Schweizerische Akademie der Medizinischen Wissenschaften (SAMW) vergibt alle zwei Jahre den Robert-Bing-Preis für herausragende Leis- tungen an jüngere Forschende «… welche Erken- nung, Behandlung und Heilung der Nerven- krankheiten gefördert haben». Die Preisträger 2014 sind Prof. Peter Scheiffele vom Biozentrum der Universität Basel und Prof. Denis Jabaudon vom Département des Neurosciences Fonda- mentales der Université de Genève. Die beiden Forscher erhalten je CHF 30 000.
Zollikofer-Preis 2014
Der Zollikofer-Preis wurde vergeben an: «Conco- mitant Cholecystectomy During Laparoscopic Roux-en-Y Gastric Bypass in Obese Patients Is Not Justified: A Meta-Analysis» von R. Warsch- kow, I. Tarantino, K. Ukegjini, U. Beutner, U. Güller, B.M. Schmied, S.A. Müller, B. Schultes, M. Thurn- heer.
F M H
Nouvelles du corps médical
Prise de position de la Commission fédérale pour la prévention du tabagisme (CFPT)
Cigarettes électroniques
Introduction
Les cigarettes électroniques comprennent actuelle- ment une grande variété de produits. Elles sont composées de 3 parties principales: une batterie, un atomiseur (ou vaporisateur) et une cartouche conte- nant le e-liquide, avec un embout buccal. Elles sont activées soit par la pression d’un interrupteur, soit par l’aspiration de l’utilisateur.
Les e-liquides contiennent un mélange de pro- pylène glycol, de glycérol et d’eau en proportions variables, ainsi que des arômes. On les trouve avec ou sans nicotine. Actuellement, les cigarettes élec- troniques sont disponibles en Suisse, mais seuls les liquides ne contenant pas de nicotine peuvent être vendus. Les e-liquides contenant de la nicotine peuvent être achetés à l’étranger ou bien com- mandés sur internet à l’étranger, avec une limite maximale de 150 ml/personne [1].
Les utilisateurs de cigarettes électroniques sont principalement des anciens fumeurs ou des fu- meurs actuels [2]. En 2013, la proportion des 15 ans et plus ayant déjà utilisé une e-cigarette (avec ou sans nicotine) atteignait presque 7 % en Suisse (n = 5120) [3]. Les motivations le plus fréquemment rapportées pour l’utilisation de la cigarette électro- nique sont:
– consommer un produit moins toxique que le tabac
– diminuer la consommation du tabac – arrêter de fumer et prévenir la rechute
– consommer un produit de nicotine moins cher que les cigarettes de tabac
– utiliser un substitut, un ersatz de tabac dans les endroits où fumer est interdit
Parmi les utilisateurs il y a des jeunes adolescents, voire des enfants, qui manifestent ainsi leur curio- sité, leur besoin d’expérimenter quelque chose de nouveau.
Les conséquences négatives pour la santé à court terme sont principalement des sécheresses et irrita- tions locales, des maux de têtes, une difficulté transi- toire à souffler et de la toux [4]. Lorsque du glycérol non-purifié est utilisé, ou lorsque les e-liquides sont modifiés par les utilisateurs, une inhalation d’huile et une pneumonie lipoïdique peuvent s’ensuivre [5].
Chez les non fumeurs, la consommation de ciga- rettes électroniques peut conduire à la dépendance à la nicotine. Il n’y a pas d’autres conséquences rapportées pour la consommation à court terme. Les
effets de la consommation à moyen et long terme ne sont pas connus.
La cigarette électronique se différencie de la cigarette traditionnelle de tabac précisément par l’absence de tabac et des produits de la combustion de celui-ci, en particulier de cancérigènes (hydrocar- bures), de monoxyde de carbone (CO) et d’enzymes protéolytiques, à l’origine respectivement des can- cers, des maladies cardiovasculaires et pulmonaires (emphysème). Il n’y a à l’heure actuelle pas de preuve de l’efficacité de la cigarette électronique comme moyen de sevrage du tabagisme.
Le risque de devenir dépendant de la cigarette électronique avec nicotine est élevé, compte tenu de sa teneur en nicotine; ce risque doit notamment être pris en compte chez les jeunes qui ne fument pas de produits de tabac.
Le marché économique de la cigarette électro- nique avec nicotine pourrait représenter une planche de salut pour l’industrie du tabac, dont l’intérêt pour ce nouveau produit est démontré, au moment où la vente des cigarettes de tabac est en baisse dans cer- tains pays occidentaux.
Les avis des experts sont partagés autour de la cigarette électronique, certains y voyant un instru- ment avec un potentiel de réduction des risques, alors que d’autres craignent un piège possible, la cigarette électronique pouvant alors devenir une porte d’entrée ou d’un nouveau début vers le taba- gisme au niveau individuel et la renormalisation de fumer au niveau social.
La CFPT a soutenu la réalisation d’un consensus d’experts, la «SwissVap Study» conduite par la Poli- clinique médicale universitaire (PMU) de Lausanne.
La CFPT soutient les conclusions de cette étude et présente ici ses recommandations.
Méthodologie du consensus d’expert
La «SwissVap Study» a été réalisée sur le modèle des processus Delphi, une méthode de consensus qui se déroule en plusieurs rounds, dans lesquels des questionnaires électroniques ont été soumis à un panel de 40 experts suisses. Les questions sur lesquels les experts se sont accordés (consensus) ont été considérées comme acceptées et retirées des ques- tionnaires suivants.
Le processus a été répété quatre fois dans la présente étude pour qu’un maximum de points consensuels soit trouvé. Pour plus de détails, on se référera au rapport officiel de la Swiss-Vap Commission fédérale pour
la prévention du tabagisme
Correspondance:
Commission fédérale pour la prévention du tabagisme Secrétariat: Office fédéral de la santé publique Case postale CH-3003 Berne Tél. 058 463 20 43
Commission fédérale pour la prévention du tabagisme
AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 25
954
Commission fédérale pour la prévention du tabagismeAU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S
Study (dont une ébauche est disponible sur www.
pmu-lausanne.ch).
Recommandations
Sur la base de l’étude Delphi «SwissVap Study», la CFPT émet les recommandations suivantes – Une régulation spécifique devrait être mise en
place, accompagnée de normes de qualité des liquides, d’une liste restrictive de composants autorisés dans la composition des e-liquides, ainsi que d’une limite maximale de concen- tration de nicotine. La composition devrait être décrite sur l’emballage, de même que des mises en garde sur les risques liés à la consommation.
– L’usage de la cigarette électronique devrait être interdit là où s’appliquent la loi fédérale sur la protection de la fumée passive et les législations cantonales complémentaires.
– Toute promotion et publicité doit être inter- dite, surtout les méthodes et instruments qui atteignent aussi les enfants, les mineurs et les non-fumeurs.
– En accord avec les recommandations de l’OMS, les autorités sanitaires ne doivent pas recom- mander pour l’instant la cigarette électronique comme un traitement de sevrage de première intention au tabagisme, en raison du manque de données sur la sécurité à long terme et sur l’efficacité de la cigarette électronique comme moyen de sevrage tabagique [6]. Les traitements ayant prouvé leur efficacité jusqu’à présent (pro- duits de substitution, ligne stop-tabac, conseils médicaux, etc.) restent donc la première ligne de prise en charge.
– La cigarette électronique avec nicotine peut être vendue en suisse, mais la vente doit être réservée aux adultes.
– Une taxe devrait être prélevée sur le produit, comparable à l’impôt sur les produits tabac, afin de financer la prévention du tabagisme et la recherche sur le produit, notamment sur les effets à long-terme sur la santé, son efficacité comme moyen de sevrage du tabac, ses aspects psychologiques et sociaux, ainsi que la consom- mation double de produits du tabac et de ciga- rette électronique.
La CFPT recommande à l’OFSP de suggérer aux autorités cantonales (chimistes cantonaux en collaboration avec les pharmaciens cantonaux) – d’analyser régulièrement les e-liquides les plus
vendus (si possible en se concertant avec les autres cantons);
– de punir systématiquement et sévèrement les lieux de vente, vantant de fausses propriétés
thérapeutiques, par ex. dans le cadre de la visite régulière des pharmacies par le Pharmacien cantonal.
Conclusion
En attendant de répondre aux questions qui restent en suspens sur la cigarette électronique et à la vue des connaissances actuelles, les cigarettes électroniques avec nicotine devraient être autorisées à la vente en Suisse, mais avec une régulation spécifique.
Une telle mesure respecte trois principes:
1. Le principe de réalité, qui est de reconnaître que le produit est déjà disponible et utilisé en Suisse, quand bien même les effets sur la santé et le taba- gisme ne sont pas encore assez connus.
2. Le principe de prévention, qui consiste à donner aux fumeurs une alternative au tabac nette- ment moins dangereuse pour leur santé en rai- son de l’absence de combustion de tabac tout en fixant des conditions visant à éviter la renorma- lisation de la fumée et l’attraction des jeunes et des non-fumeurs.
3. Le principe de précaution, qui consiste à pro- téger les non-fumeurs (consommation passive) car les effets à long terme sur la santé ne sont pas connus.
Cette prise de position sera actualisée en fonction des nouvelles données scientifiques. Les médecins suivants font partie de la commission: Jacques Cornuz (vice-président), Yol Lee, Heinz Borer.
Références
1 Charrière R. Lettre d’information n° 146: Cigarettes électriques, cigarettes électroniques, cigarettes virtuelles. Berne: OFSP; 2010.
2 Etter JF, Bullen D. Electronic cigarette: users profile, utilization, satisfaction and perceived efficacy.
Addiction. 2011;106(11):2017–28.
3 Kuendig H, Notari L, Gmel G. La cigarette électronique en Suisse en 2013 – Analyse des données du Monito- rage suisse des addictions. Lausanne: Addiction Suisse;
2014.
4 Caponnetto P, et al., EffiCiency and Safety of an eLectronic cigAreTte (ECLAT) as tobacco cigarettes substitute: a prospective 12-month randomized control design study. PLoS ONE. 2013;8(6):e66317.
5 McCauley L, Markin C, Hosmer D. An Unexpected Consequence of Electronic Cigarette Use. CHEST Journal. 2012; 141(4):1110–3.
6 OMS: WHO study group on tobacco product regulation (TobReg): report on the scientific basis of tobacco product regulation: third report of a WHO study group. WHO technical report series no. 955;
2009. www.who.int/tobacco/global_interaction/
tobreg.
– Des références supplémentaires sont disponibles dans le rapport officiel de la «SwissVap Study»
(www.pmu-lausanne.ch).
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Briefe an die SÄZ
zur Beratung, Triage und Behandlung der Pa
tientinnen und Patienten auch andere Fach
personen der medizinischen Grundversorgung einbezogen werden. Zu denken ist dabei an Apothekerinnen, Pflegepersonal oder Personen weiterer therapeutischer Berufe» [3].
Das Volk hat nach meiner Einschätzung Ja ge
sagt in der Meinung, dadurch die gute medizi
nische Versorgung durch den Haus und Kin
derarzt und durch mehr gut ausgebildete Haus
ärzte zu stärken. Es hat meiner Meinung nach nicht ja gesagt zur Stärkung von Apothekern, Hebammen bzw. zum geplanten Systemwechsel.
Der Helfershelfer zu diesem Systemwechsel ist Verbandsspitze des Verbandes Hausärzte Schweiz. Das Vorgehen erinnert an die Ma
chenschaften in Europa: «Wir beschliessen etwas, stellen das dann in den Raum und war
ten einige Zeit ab, ob was passiert. Wenn es dann kein grosses Geschrei gibt und keine Auf
stände, weil die meisten gar nicht begreifen, was da beschlossen wurde, dann machen wir weiter – Schritt für Schritt, bis es kein Zurück mehr gibt [4]. Vor 2 Jahren ist dem Verband Hausärzte Schweiz die Einführung von Zwei
klassenmedizin mittels Managed Care nicht gelungen. Jetzt hat er es wieder versucht.
Ohne Diskussion und Debatte haben alle dem Hausarztverband und den Politikern vertraut und blindlings – mit Ausnahme der SVP – die JaParole ausgegeben. Auch innerhalb der Ärz
teschaft hat keine Diskussion stattgefunden – weil niemand so etwas erwartet hätte!
Die Folgegesetze stehen aber noch nicht und wir können noch Einfluss darauf nehmen.
Ich bin der Meinung, dass die komplette Um
gestaltung unseres Gesundheitswesens durch das KostenNutzenDenken noch verhindert und der Volkswille, dass jeder die Versorgung durch seinen Hausarzt bewahrt haben will, umgesetzt werden kann.
Ich bitte alle diejenigen, die derselben Mei
nung sind, dass die Grundversorgung durch Kinder und Hausärzte gestärkt werden muss, ihre Stimme hören zu lassen. Wenn wir ge
meinsam auftreten, können wir viel erreichen, d.h. verhindern, dass ein Systemwechsel hinter dem Rücken des Volkes stattfindet.
Dr. med. Angelo Cannova, Zürich 1 Warum braucht es aus der Sicht des Bundes neue
Versorgungsmodelle? 2.4.2012).
2 Medical Tribune, 47. Jahrgang, Nr. 20, 16.5.2014 3 Botschaft des Bundesrates zur Volksinitiative «Ja
zur Hausarztmedizin» vom 16.9.2011, S 7568.
4 Jean Claude Juncker, Premierminister von Luxemburg und Vorsitzender der EuroGruppe, Spiegel Nr. 52, 27.12.1999
War die Abstimmung eine Täuschung?
Das Abstimmungsresultat über Grundversor
gung ist eindeutig. Es zeigt die Wertschätzung der Bevölkerung gegenüber den Haus und Kin
derärzten und dass sie sich diese erhalten wol
len.
In der Tat wurde das Volk in die Irre geführt.
Die Vorlage führt, auf längere Zeit gesehen, zu einer Aufhebung der Haus und Kinderärzte und nicht zu deren Stärkung. In der Verfassung ist nun eine ausreichende medizinische Grund
versorgung und nicht mehr eine hochstehende medizinische Versorgung durch Fachärztinnen und Fachärzte der Hausarztmedizin festgeschrie
ben. Diejenigen, die vor 2 Jahren die Managed
CareVorlage abgelehnt haben, weil sie die freie Arztwahl wollten, wurden also betrogen. Die ökonomiefreundlichen Kreise haben dadurch erreicht, was sie wollten.
Den Hausarzt kann man nicht durch Apothe
ker, Hebammen, Spitexpersonal usw. ergänzen oder ersetzen! Die ärztliche Tätigkeit kann keine andere Berufsgruppe übernehmen. Anderer Mei
nung ist Dr. Stefan Spycher, Bundesamt für Gesundheit: «der Patient oder die Patientin braucht nicht bei jeder Konsultation zwingend den Arzt oder die Ärztin» [1]. Herr Prof Dr. P.
Tschudi (Mitinitiant der ursprünglichen Initia
tive: Ja zur Hausarztmedizin) verrät sich selber:
«Nebst Haus und Kinderärzten werden auch gut ausgebildeten Fachpersonen wie Physio
therapeuten, Hebammen und Apotheker drin
gend gebraucht. Mit dem neuen Verfassungs
artikel legt man die entsprechende Grundlage.
Zudem werden nicht die Generalisten in der Verfassung verankert, sondern vielmehr deren Funktion»[2]. Auch spricht er von einem «rich
tungsweisenden Systementscheid». Noch deut
licher der Bund bzgl. Grundversorgung: «Des
halb sollte in Zukunft verstärkt auf eine integ
rierte Versorgung hingearbeitet werden, in der
Dichtestress als psychopathogener Faktor
Zum Artikel von Christine Romann «Public Mental Health: Die psychische Gesundheit als öffentliche Aufgabe» [1]
An sich ist es richtig, dass Frau Christine Ro
mann darauf aufmerksam macht, dass es eine öffentliche Aufgabe ist, die psychische Gesund
heit der Schweizer Bevölkerung zu erhalten. In der Tat hat diese allgemein abgenommen; die Statistik der Invalidenversicherung sowie Poli
zeirapporte beweisen es. Als Hintergründe er
wähnt die Autorin nur Stress vor allem in der Arbeitswelt und Soziales ohne nähere Spezifi
kation. Ob der Stress an Arbeitsplätzen in der letzten Zeit zugenommen hat, kann offen blei
ben. Geändert hat in der letzten Zeit jedoch ganz gewiss die Bevölkerungsdichte. In der Politik geht der Begriff «Dichtestress» herum.
Durch die Masseneinwanderung hat die Dichte der Besiedlung des kleinen Landes, das zudem grössere Teile umfasst, die gar nicht bewohnbar sind, merklich zugenommen, ganz abgesehen von den unterschiedlichen Sprachen und Re
ligionen samt zugehöriger Moral der Einwan
derer, der so genannten Überfremdung, welche den zwischenmenschlichen Kontakt erschwert.
Frau Romann verliert kein Wort über diese Zu
sammenhänge. Es wäre aber nötig, auch auf sie hinzuweisen. Selbst im Vergleich zum übrigen Europa ist das Ausmass der Einwanderung in die Schweiz ausserordentlich gross. An diesem Tatbestand vermögen auch Schlagwörter wie etwa «verdichtetes Bauen» zur Schonung na
türlich verbliebener Gebiete nichts zu ändern.
Dr. med. Jean-Jacques Hegg, Dübendorf 1 Romann C. Public Mental Health. Die
psychische Gesundheit als öffentliche Aufgabe.
Schweiz Ärztezeitung.2014;95(22/23):8623.
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CO U R R I E R
Courrier au BMS
956
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 25
Mitteilungen
Examen de spécialiste en vue de l’obtention de la formation approfondie en rhuma
tologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie
Lieu: Universitätsklinik für Kinderheilkunde, Inselspital, 3010 Bern
Date: mardi, 4.11.2014
Délai d’inscription: lundi, 31.7.2014
Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédi
atrie
Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en rhumatologie Lieu: Hôpital de l’Ile, Berne
Date: Mercredi, 21 janvier 2015 Délai d’inscription: le 31 octobre 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Rhu
matologie
Collège de Médecine de Premier Recours CMPR
Prix CMPR de recherche en médecine de premier recours 2015*
Spécialité: Médecine de premier recours Critères des travaux soumis: Travaux scientifiques achevés en Suisse ou par des auteurs suisses habitant à l’étranger, qui apportent une contri
bution importante aux soins de base offerts par le médecin de premier recours, notamment:
– à la qualité du traitement et de la prise en charge des patients de premier recours, – à la pratique médicale des médecins de pre
mier recours,
(thématique valable, pertinente et réalisable en pratique),
– à la recherche sur le cabinet du médecin de premier recours: fondements, conditions de travail, gestion et préservation des ressources.
Prix: 30 000 CHF
Le prix sera accordé à un seul lauréat pour son travail scientifique ou alors il sera réparti sur plusieurs auteurs (sans possibilité de recours devant les tribunaux).
Examens de spécialiste
Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en hématologie Lieu: USZ, Klinik für Hämatologie, 8091 Zürich Date: 27 octobre 2014 (lundi). Suivant le nombre de candidats une seconde session peut être orga
nisée le 28 octobre 2014 (mardi) Délai d’inscription: 31 août 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Héma
tologie
Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en Néphrologie Lieu: Berne
Date: 27. 11. 2014 (date de réserve 26.11.2014) Délai d’inscription: 31. 8. 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) →Néph
rologie
Examen de spécialiste pour l’obtention de la formation approfondie en endocrino
logiediabétologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie
Lieu: Hôpital des Enfants, Genève (HUG), 6, rue Willy Donzé, 1211 Genève
Date: Jeudi, le 6 novembre 2014
Heure: 10h00–12h00 examen oral (1 heure par candidat), 13h30–16h00 examen écrit
Délai d’inscription: le 15 septembre 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédia
trie
Participant(e)s: Auteurs en Suisse ou personnes suisses habitant à l’étranger ayant achevé un travail scientifique majeur sur la médecine de premier recours dans les trois dernières années.
Délai de soumission: 1er décembre 2014
Remise du prix: Lors des colloques de formation continue du CMPR, les 25 et 26 juin 2015 à Lucerne et le 10 septembre 2015 à Lausanne.
Comité: Jury indépendant, nommé par le conseil de fondation du CMPR
Information : Détail des conditions de participa
tion: dossier à fournir sous forme électronique ou de CD (pas de disquettes) et sous forme papier – formulaire d’inscription (www.kollegium.
ch/rd/f.html),
– curriculum vitae de l’auteur principal, – manuscrit,
– brève lettre d’accompagnement «impor
tance de ce travail pour la médecine de pre
mier recours».
Nous ne prendrons pas en considération les travaux ayant déjà été soumis une fois et il n’y aura pas d’échange de courrier au sujet de l’at
tribution des prix.
Lieu de contact: Collège de médecine de premier recours CMPR, Secrétariat de la Recherche en médecine de premier recours, Landhausweg 26, 3007 Berne, foham[at]kollegium.ch; www.
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Schweizerische Gesellschaft für Neuroradiologie
Peter Huber Preis 2014
Die Schweizerische Gesellschaft für Neuro
radiologie schreibt zum Gedächtnis an Herrn Professor Dr. med. Peter Huber und zur Förde
rung des Fachgebietes der Neuroradiologie den Peter Huber Preis für eine experimentelle und/
oder klinische Arbeit aus dem Gesamtgebiet der Neuroradiologie (allgemeine diagnostische Neuroradiologie, funktionelle Neuroradio logie, interventionelle Neuroradiologie, pädiatrische Neuroradiologie, Neuroradiologie der Kopf
und Halsregion) aus.
Der Erstautor sollte in neuroradiologischer Weiterbildung stehen oder eine neuroradio
logische Weiterbildung abgeschlossen haben und nicht über 40 Jahre alt sein. Die einge
reichte Arbeit darf 50 Seiten nicht überschrei
ten und muss in englischer oder deutscher Sprache verfasst sein. Die Arbeit sollte noch nicht aus gezeichnet worden sein und darf nicht an anderer Stelle zur Prämierung einge
CO M M U N I C AT I O N S
Communications
CO M M U N I C AT I O N S
reicht sein. Pro Person kann nur eine Arbeit eingereicht werden.
Der gestiftete Preis ist mit 2000 Franken dotiert und wird anlässlich der Jahrestagung der Schweizerischen Gesellschaft für Neuroradiolo
gie SGNR im Rahmen der gemeinsamen Jahres
tagung der SGNR/SGI/SNG am 29.–31. Oktober 2014 in Interlaken verliehen.
Der Preisträger / die Preisträgerin wird spätes
tens 2 Wo chen vor der Jahrestagung über die Entscheidung des Preiskomitees benachrich
tigt und soll die Ergebnisse der Arbeit in einer 8minütigen Zusammenfassung vorstellen. Der Preis ist teilbar.
Die Arbeiten sind per EMail (mit Abbildun
gen) bis zum 31. August 2014 an die Geschäfts
stelle der Schweizerischen Gesellschaft für Neuroradiologie SGNR, c/o IMK Institut für Medizin und Kommunikation AG, z. Hd. San
dra Leibbrandt, einzureichen (sgnr[at]imk.ch).
Société Suisse de Chirurgie Thoracique
Prix de la SST 2014
pour le meilleur travail publié
La Société Suisse de Chirurgie Thoracique re
met un prix d’une valeur de 5000 francs dû au
meilleur travail publié dans le territoire de la chirurgie thoracique. L’œuvre à dû être élaboré en Suisse et été publié du 15 septembre 2013 jusqu’à la fin du 15 septembre 2014. La remise et la publication auront lieu le 26 novembre 2014 à l’occasion du Thoracic Day de la SST à Berne. Les travaux sont à envoyer par pdf à l’adresse email jusqu’au 15 septembre 2014 au plus tard:
hansbeat.ris@chuv.ch (Prof. Dr HansBeat Ris, Past Président de la SST, CHUV Centre hospita
lier universitaire vaudois, Service de chirurgie thoracique et vasculaire, 1011 Lausanne).
Sujets actuels de forum
Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch
Dr rer. publ. HSG Sven Bradke, Directeur de l’association alémanique APA (Ärzte mit Patientenapotheke)
Bien-être des patients et qualité des soins menacés
Bilan intermédiaire critique de la révision de la LPTh
Dr méd. Daniel Bracher, auteur de «Effizienzsteigerung im Gesundheitswesen»
Une querelle d’experts déconcertante
Pourquoi la politique d’information du Swiss Medical Board doit changer
Dr méd. Ignazio Cassis, conseiller national
Ordonnance obligatoire au cabinet médical
Sens et non-sens de la nouvelle réglementation
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971
T h è m e
T R I B U N E
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 25
Feminisierung, Teamarbeit und Teilzeit – Trends und ihre Folgen für die Praxis der Zukunft
Löst die Gemeinschaftspraxis die klassische Einzelpraxis ab?
Die medizinische Grundversorgung steht vor einem tiefgreifenden Strukturwandel, der bereits begonnen hat. Gemeinschaftspraxen boomen, angetrieben von demogra- fischen Entwicklungen, fortschreitender Digitalisierung und wachsender Komplexität im Gesundheitswesen.
Es sind lange Arbeitstage, die der «gute alte Haus
arzt» täglich zu bewältigen hat. Als – mehrheitlich männlicher – «Einzelkämpfer» mit eigener Praxis, kostspieligen medizinischen Geräten und zu be
treuenden Angestellten hat er eine hohe finanzielle Verantwortung zu tragen und muss sich neben sei
ner medizinischen Tätigkeit um die unternehmeri
schen sowie administrativen Belange seines KMU kümmern. In den nächsten zehn Jahren werden knapp 3700 dieser «guten alten Hausärzte» pensio
niert [1]. Schon jetzt sind 48 Prozent der Hausärzte über 55 Jahre alt [1].
Lieber angestellt und weniger Risiko tragen Gemäss dem Innerschweizer Praxisvermittler Ro
land Willi haben Inhaber von Einzelpraxen bereits heute ein akutes Problem bei der Nachfolgeregelung:
«Generell sind junge Ärztinnen, aber auch Ärzte, heute immer weniger bereit, das finanzielle Risiko als selbständig Erwerbende zu tragen. Gerade Frauen zeigen hier eine klare Präferenz zum Angestelltenver
hältnis.» War es früher die absolute Regel, als selb
ständiger Hausarzt zu praktizieren, erwägen heute immerhin schon 41 Prozent der angehenden Allge
meinmediziner, auf Angestelltenbasis mit fixem Salär und geregelten Arbeitszeiten tätig zu sein [2].
In den letzten Jahren ist der Frauenanteil in der Ärzteschaft stetig angestiegen. 2008 lag dieser bei 34,6 Prozent, in der Altersgruppe der 25 bis 29Jäh
rigen gar bei rund 60 Prozent [3]. Der demografische Wandel zeigt sich auch bei den Studienabschlüssen:
Seit 2005 schliessen konstant mehr Frauen als Män
ner ihr Medizinstudium erfolgreich ab (2009: 61 Pro
zent) [4].
Lea Maurer
Verantwortliche Marketing und Kommunikation Exhibit &
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Korrespondenz:
Lea Maurer Exhibit & More AG Bruggacherstrasse 26 Postfach 185 CH8117 Fällanden Tel. 044 806 33 33 (Zentrale) press[at]exhibit.ch
Besonders Frauen wollen nicht mit ihrem Job
«verheiratet sein»
Mit der Feminisierung des Berufsstands zusammen
hängend, lässt sich neben dem Trend zum Angestell
tenverhältnis ein zweiter Trend identifizieren: Der Wunsch nach Teilzeitarbeit. Gemäss FMHÄrzte
statistik arbeiten im ambulanten Bereich 31 Prozent der Männer Teilzeit, während es bei den Frauen mit 73 Prozent mehr als doppelt so viele sind [3].
Auch Roland Willi stellt fest, dass junge Ärztin
nen und Ärzte heute lieber Teilzeit arbeiten. Peter Sauter, Geschäftsführer von «eastcare», einem öko
nomischmedizinischen PraxisDienstleister, spricht von einem deutlichen Trend zur Teilzeitarbeit: «Der gesellschaftliche Trend zu neuen Familienmodellen macht auch vor Hausärzten nicht halt. Die nach
rückende Generation möchte nicht mehr «verheira
tet sein» mit ihrem Job. Die demografischen Ver
änderungen fragen nach neuen Strukturen, um die medizinische Grundversorgung sicherzustellen.»
Gemäss einer Umfrage des Verbands junger Hausärztinnen und ärzte Schweiz unter ihren Mit
gliedern liegt das Wunschpensum bei Frauen zwi
schen 60 und 70 Prozent, bei Männern um 80 Pro
zent [2]. Auch wenn die Zahlen nicht repräsentativ sind, vermitteln sie doch ein deutliches Bild der Be
dürfnisse und Wünsche der zukünftigen Generation des Berufsstandes.
Mehr Lebensqualität in der Gemeinschafts
praxis?
Sowohl Peter Sauter wie auch Roland Willi sehen in obengenannten Trends den Wunsch nach mehr Le
bensqualität junger Allgemeinmediziner. Gemein