• Aucun résultat trouvé

1) Montrer que N(A) est un idéal de A

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1) Montrer que N(A) est un idéal de A"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Université Bordeaux 1 Algèbre 4 – Licence 3

Mathématiques Année 2013–2014

FEUILLE D’EXERCICES no2

Anneaux, idéaux, anneaux quotients

Important : dans tout ce qui suit, les anneaux considérés sont commutatifs uni- taires et lorsqu’on parle de morphismes d’anneaux ils sont implicitement unitaires.

Exercice 1 – Soit f un morphisme de l’anneau (R,+,×) dans lui-même.

1) Montrer que pour toutx de Qon a f(x) =x.

2)Montrer que pour tout x>0on af(x)>0et en déduire que f est croissante.

3) Déterminerf.

Exercice 2 – Soit A un anneau et N(A) l’ensemble de ses éléments nilpotents.

1) Montrer que N(A) est un idéal de A.

2) Soit I in idéal de A. On pose

√ I =n

x∈A; ∃n∈N\ {0}, xn ∈Io . Montrer que √

I est un idéal de A contenant I et N(A).

3) Soient I et J deux idéaux de A. Montrer : (i) √

A=A etp

{0}=N(A); (ii) I ⊆J ⇒√

I ⊆√ J; (iii) p√

I =√ I; (iv) √

I∩J =√ I∩√

J; (v) √

I+√ J ⊆√

I+J =p√

I+√ J.

Remarque : avant de traiter (iv) et (v) on pourra s’intéresser à la question 1) et au début de la question 5) de l’Exercice 3.

4) Soit un entier n >0. Déterminer √

nZ (dans l’anneau (Z,+,×)).

Exercice 3 – Soient A un anneau et I etJ deux idéaux de A.

1) On note I+J l’ensemble des i+j, (i, j)∈I×J. I+J ={i+j; (i, j)∈I×J}.

Montrer que I+J est le plus petit idéal de A contenant I∪J.

(2)

2) Montrer que

I∪J est un idéal de A⇔I ⊆J ou J ⊆I ⇔I∪J =I+J.

3) On note IJ l’ensemble des sommes finies de produits ij, (i, j) ∈ I×J (avec la convention usuelle qu’une somme vide est nulle).

IJ = nXn

k=1

ikjk; n ∈N, (ik, jk)∈I×J o

.

Montrer que IJ est le plus petit idéal de A contenant tous les ij, (i, j)∈I×J.

4) Soient I, J, K des idéaux deA. Montrer que (I+J)K =IK+J K.

5) Montrer que I∩J est un idéal et que IJ ⊆I ∩J.

6) Montrer que si I+J =A alors IJ =I∩J.

7) Supposons encore que I +J = A. Soient pI et pJ les surjections canoniques de A sur A/I et A/J. Soit f : A −→ A/I ×A/J l’application qui à x ∈ A associe (pI(x), pJ(x)). Montrer quef est un morphisme d’anneaux qui induit un isomorphisme

A IJ ' A

I × A J.

8)Ce résultat est une généralisation d’un théorème bien connu. Lequel ? Énoncer une généralisation au produit de n idéaux (n>2) et la prouver.

Exercice 4 – Soit A un anneau. Montrer que les trois assertions suivantes sont équivalentes :

(i) A est un corps ;

(ii) A6={0} et les seuls idéaux deA sont {0}et A;

(iii) A6={0}et tout morphisme d’anneaux de Adans un anneau non nul est injectif.

Exercice 5 – SoientA, B deux anneaux et f un morphisme d’anneaux surjectif de A dans B.

1) Soit I un idéal de A. Montrer que f(I) est un idéal de B.

2) Soit J un idéal de B. Montrer que f−1(J) est un idéal de A (cette propriété étant vraie même sif est non surjectif) et que l’on a un isomorphisme d’anneaux

A

f−1(J) ' B J.

3) Soient I un idéal de A et J un idéal de B. Comparer f−1(f(I)) et I + Kerf ainsi que f(f−1(J)) etJ.

4) Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que f−1(f(I)) = I.

5) Montrer qu’il existe une bijection entre l’ensemble des idéaux de A contenant Kerf et l’ensemble des idéaux de B.

6) Application : déterminer les idéaux deZ/nZ(n >2).

Références

Documents relatifs

[r]

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/. 1 Rémy

(question de cours) Rappeler la dénition de la multiplicité de z 0 comme racine de Ψ , donner sans démonstration une autre caractérisation de cette

[r]

5) Montrer qu’un entier n > 2 est somme de deux carrés si et seulement si les premiers congrus à −1 modulo 4 intervenant dans la décomposition en produit de facteurs premiers de

[r]

Exercice 2 – Soit A un anneau non nul dans lequel tout idéal propre (6= A)

2) Soit A un anneau. Montrer que toute suite croissante d’idéaux de A est stationnaire, i.e. On suppose qu’il existe un idéal maximal M de A tel que tout idéal contenu dans M soit