• Aucun résultat trouvé

, EJEI FH EE=EHAI

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager ", EJEI FH EE=EHAI"

Copied!
25
0
0

Texte intégral

(1)

Dénitions préliminaires

(2)

Dénitions préliminaires

Un préordre (noté %) est une relation réexive et transitive.

L'équivalence associée à un préordre % est dénie par =% -. Un ordre ou ordre partielle (noté º) est une relation réexive,

anti-symétrique et transitive. On note s ¹ t si t º s.

Un ordre strict (noté Â) est une relation iréexive et transitive.

1

(3)

Chaque ordre dénit un ordre strict > par x > y si x y et x 6= y.

Chaque ordre strict > dénit un ordre par x y si x > y ou x = y.

Chaque préordre % dénit un ordre º sur les classes d'équivalence de par [s] % [t] si s º t.

Chaque préordre % dénit un ordre strict Â=% \ ∼.

Un ordre strict est bien fondé ssi il n'existe aucune chaîne de la forme a0 Â a1 Â a2 Â . . ..

Un préordre/ordre est bien fondé ssi son ordre strict est bien fondé.

Un élément a ∈ A est minimal s'il n'existe pas un autre élément b ∈ A t.q. b a.

2

(4)

Dénitions Inductives et preuves par

induction

(5)

Dénitions inductives en informatique

Syntaxe concrete Syntaxe abstraite Règles de typage Règles d'évaluation . . .

4

(6)

Le principe

Une dénition inductive est caracterisée par : Une ou plusieures assertions

Un ensemble de règles d'inférence pour dériver ces assertions Exemple :

Assertion : "X est naturel" ou "X nat"

Règles d'inférence : R1 : 0 est naturel

R2 : Si n est naturel, alors succ(n) est naturel.

5

(7)

Notation

Les règles d'inférence sont notées

Hypothèse1 . . .Hypothèsen

(Nom de la règle) Conclusion

Conclusion est une assertion

Hypothèse1 . . .Hypothèsen sont des assertions En général n 0. Si n = 0 la règle est un axiome

6

(8)

Exemple (règle unaire) Les entiers naturels

(N at0) 0 est naturel

n est naturel

(N at+) succ(n) est naturel

7

(9)

Exemple (règle binaire) Les arbres binaires

(Abin-nil) vide est un arbre binaire

A1 est un arbre binaire A2 est un arbre binaire

(Abin-ind) node(A1, A2) est un arbre binaire

8

(10)

Exemple

Les mots sur un alphabet A

² mot

a A n mot a.n mot

9

(11)

Exemple (plusieurs axiomes, règles unaires et binaires) Les expressions de la logique propositionnelle sur l'alphabet A

p A p expr

A1 expr A2 expr A1 A2 expr

A1 expr A2 expr A1 A2 expr

A1 expr A2 expr A1 A2 expr

A expr

¬A expr

10

(12)

Exemple (plusieures assertions) Les forêts

vide arbre nil foret

A arbre f foret

cons(A, f) foret

f foret node(f) arbre

11

(13)

Les termes typables du λ-calcul

Γ ` x : A

Γ ` M : A B Γ ` N : A Γ ` (M N) : B

Γ, x : A ` M : B Γ ` λx : A.M : A B

12

(14)

Dérivation d'une assertion

Une assertion A est dérivable ssi A est un axiome

A

ou il y a une règle de la forme

A1 An A

telle que A1, . . . , An sont dérivables

13

(15)

Ensemble inductif

Un ensemble inductif est le plus petit ensemble engendré par un système de règles d'inférence.

Exemple : L'ensemble de tous les termes typables en λ-calcul.

Remarque : Un ensemble structurelle est un ensemble inductif.

14

(16)

Preuves par Induction

(17)

Preuves par induction Induction sur les entiers

Induction mathématique Induction complète

Équivalence

Induction bien fondée Induction structurelle

Induction sur un ensemble inductif

16

(18)

Induction sur les entiers I (induction mathématique)

Théorème : Soit P une propriété sur les entiers. Supposons (IM1) P(0),

(IM2) ∀n IN.P(n) P(n + 1), alors ∀n IN.P(n)

17

(19)

Exemples 1)

Xn i=1

i = n (n + 1)

2 2) n2 =

Xn i=1

(2i 1)

Mais comment prouver

1. Tout entier naturel est décomposable en produit de nombres premiers

2. f act(n) 2n

18

(20)

Induction sur les entiers II (induction complète)

Théorème : Soit P une propriété sur les entiers. Supposons (IC) ∀n IN. ((∀k < n.P(k)) P(n))

alors ∀n IN.P(n)

19

(21)

Équivalence des deux principes

Malgré l'apparente supériorité du deuxième principe, on prouve Théorème : Induction mathématique et complète sont

équivalentes.

20

(22)

Principe d'induction bien fondée

Une preuve par induction bien fondée est une méthode de

raisonnement qui vise à établir une propriété pour tous les éléments d'un ensemble muni d'un ordre strict bien fondé.

Un ensemble A, un ordre strict  sur A et une propriété P sur A. Principe d'induction :

Démontrer

1. pour tout élément minimal y ∈ A on a P(y) 2. Si ∀z ∈ A t.q. z≺ x on a P(z), alors P(x) permet de conclure

∀x ∈ A.P(x)

21

(23)

Exemple

Montrer que la fonction d'Ackerman termine sur les entiers naturels.

Ackerman(0,n) = n+1

Ackerman(m+1,0) = Ackerman(m,1)

Ackerman(m+1,n+1) = Ackerman(m,Ackerman(m+1,n))

22

(24)

Ce principe est-il toujours bien déni ?

Théorème :

Si  est bien fondé, alors le principe d'induction est correct.

Théorème :

Si le principe d'induction est correct, alors  est bien fondé.

23

(25)

Principe d'induction pour les ensembles inductifs

Corollaire : Le principe d'induction est correcte pour les ensembles structurelles.

Corollaire : Le principe d'induction est correcte pour les ensembles inductifs.

24

Références

Documents relatifs

Dénition : Un ordre strict est bien fondé ssi il n'existe aucune chaîne innie (i.e., de la forme a 0 &gt; a 1 &gt; a 2 &gt;.. Majorants/minorants et bornes supérieures/inférieures

raisonnement qui vise à établir une propriété pour tous les éléments d'un ensemble muni d'un ordre strict bien fondé. Un ensemble A , un ordre strict  sur A et une propriété P

Cela posé, on peut, comme on sait, former une fonction ellip- tique du second ordre /(^), telle que les valeurs du paramètre &lt;, définies par les égalités. ^=/(^), ^==/^4-^),

Soit un point N du plan$ sa polaire A par rapport à une conique C donnée coupe cette conique en des points Q et Q'*, elle coupe aussi en M et M' une conique B, polaire réciproque

d'où cette propriété des surfaces homofocales : Étant données deux surfaces homofocales, si d'un point quel- conque M de l'une d'elles on mène une tangente à Vautre en un

— Les plans tangents à une surface du se- cond ordre à centre^ parallèles aux plans des sections diamétrales dont un des axes est constant, touchent la surface suivant une de ses

La condition P ( K ) &gt; imposée dans l'énoncé du théorème III-2.3.est probablement trop forte : elle n'est pas forcément satisfaite lorsque la hauteur de T est dénombrable

Nous donnons ici un court résumé d'un article qui va paraître dans le Journal of Combinatorial Theory, Séries B, sous le titre &#34;A threshold property for intersections in a