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Propriété des courbes ou des surfaces du second ordre homofocales

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Academic year: 2022

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G. K ŒNIGS

Propriété des courbes ou des surfaces du second ordre homofocales

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 19 (1880), p. 74-76

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1880_2_19__74_0>

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PROPRIÉTÉ DES COURBES OU DES SURFACES DU SECOND ORDRE HOMOFOCALES-,

PAK M. G. KOENIGS, Élève de l'École Normale supérieure.

Trois coniques A, B,C sont liées par la condition que les deux premières soient polaires réciproques par rap- port à la troisième-, N et A désignant un point du plan et sa polaire par rapport à la conique C, on a le théorème suivant :

Les tangentes issues du point N à la conique A, les coniques B et C marquent sur la droite A trois couples de points en involution.

En effet, soient x et y les points doubles de Finvolu- tion déterminée sur la droite A par les coniques B et C.

Ces points étant conjugués par rapport à ces deux coni- ques, on voit que : i° leurs polaires par rapport à la conique C sont les droites Ny et N x ; a° ces droites Nx et Nj- sont conjuguées par rapport à la conique A, puisque leurs pôles y et x par rapport à C sont conjugués par rapport à B, et que cette conique B est précisément la polaire réciproque de A par rapport à la conique C. Le faisceau formé par les tangentes issues du point N à la conique A et par les droites N.r, Ny est donc harmo- nique, ce qui montre que les traces de ces tangentes sur la droite A divisent harmoniquement le segment xy, et cela suffit pour démontrer le théorème.

Désignons, suivant l'usage, par | AC | le quadrilatère circonscrit commun aux deux coniques A et C.

On voit q u e N x e t N y sont les rayons doubles du

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faisceau involutif de tangentes issues du point N aux coniques inscrites dans le quadrilatère | AC | .

Du reste, le théorème précédent énonce que. si M et M' sont les points de rencontre de la conique B avec la droite A, NM et NM' sont deux tangentes issues du point N à une même conique inscrite dans le quadrilatère | AC | . Imaginons actuellement que le système des coniques inscrites dans le quadrilatère soit homofocal ; les droites Nx et Ny seront les bissectrices de l'angle formé par un couple quelconque de tangentes issues du point N.

Le théorème ci-dessus prend alors la forme suivante:

Soit un point N du plan$ sa polaire A par rapport à une conique C donnée coupe cette conique en des points Q et Q'*, elle coupe aussi en M et M' une conique B, polaire réciproque par rapport à C d'une conique quelconque homofocale àC: les angles MNQ, M'N'Q' sont égaux.

Ce théorème renferme le suivant, dû à M. Laguerre : Soit un point N du plan ; sa polaire A par rapport à une conique C donnée coupe cette conique en des points Q et Q'; elle coupe aussi en M et M'le cerc/eB, lieu des points d'où la conique C est vue sous un angle droit : les angles MNQ, M'NQ' sont égaux.

Ce théorème résulte du précédent, car le cercle B est, on le sait, la polaire réciproque par rapport à C d'une conique homofocale.

Mais ce qui paraît plus intéressant, c'est l'extension de ce théorème aux surfaces du second ordre.

Soient A, B, C trois surfaces du second ordre liées par la condition que les deux premières soient polaires réciproques par rapport à la troisième-, désignons par N

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et II un point et son plan polaire par rapport à la surface C. On a ce théorème :

Le cône circonscrit à A et de sommet N, les surfaces^

et C tracent sur le plan II trois coniques ayant le même triangle conjugué commun.

La démonstration est analogue à celle qui a été faite plus haut ; il est donc inutile de la recommencer. Mais ce qu'il importe de remarquer, c'est que, en désignant par x , ^ , z les sommets de ce triangle, les plans Nzy, Nx-s, Nyx sont les plans tangents au point N aux trois surfaces du second ordre qui passent par ce point en étant inscrites dans la développable commune aux deux surfaces A et C. On sait que ces trois plans sont rectan- gulaires dans le cas où les surfaces A et C sont homofo- cales. Les droites Nx, Nj', Nz sont alors rectangulaires, et tout cône ayant pour sommet le point N et pour base une conique ayant le triangle xyz comme triangle conjugué admet les trois droites ci-dessus pour axes.

De là ce théorème :

Étant donné un point N, son plan polaire par rapport à une surface C du second ordre coupe suivant une conique Q cette surface et suivant une conique M la réciproque^ par rapport à G d\i ne ho mof o cale à C : les cônes ayant leur sommet au point N et ayant Q et M pour bases ont les mêmes axes.

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