M ATHÉMATIQUES ET SCIENCES HUMAINES
Erratum : « Un exercice de logique chez les indiens des prairies »
Mathématiques et sciences humaines, tome 16 (1966), p. 14
<http://www.numdam.org/item?id=MSH_1966__16__14_1>
© Centre d’analyse et de mathématiques sociales de l’EHESS, 1966, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la revue « Mathématiques et sciences humaines » (http://
msh.revues.org/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.
numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est consti- tutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit conte- nir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
14.
Les hommes sont ou des animaux rationnels
ou rationnels mais non animaux
ou non ration.nels mais animau«
ou non
rationnels,
non animaux.Nous formulons ainsi une
"proposition nécessa-Lie" exprimant
que tout indi- vidu humainappartient nécessairement
à l’une desquatre
classes forment le termeprédicat (1).
"Si nous introduisons une autreconception,
nous aurons lapossibilité
de construire uneproposition nécessaire comprenant
8 classes danson terme
prédicat,
et, ainsi desuite " ( 2 ) . D ’ une
mani.èregénéra,le,
y nous voici mi sen
préser,ce
des Booles’appro-
chait ainsi bien
près
de la notion detautologie.
Mais il ne s’est pa,s
att.ardé
â,l’étude
due cespropositions nécessaires.
C’est que, sous la
pression
del’enseignement traditionnel,
ilpoursuit
un butbien déterminé: tout raisonnement consistant à déduire une conclusion de
pré-
misses
données,
sapréoccupation
essentielle reste la solution deproblèmes
par- ticuliers. Comme lesprémisses
sontexprimées
par deséquations,
tout revient à .résoudre
dessystèmes d’équations.
Pouremployer
uneexpression
deBoole, chaque prémisse apporte une "information" qui
vientmodifier, préciser
les"propositions
nécessaires".
Leproblème
fondamental del’inférence logique
consistera à, rassem-bler de telles informations, ou à les
exprimer
sous d’autres formes. Et c’est iciqu’apparaît
le secondaspect
duprocédé
dedéveloppement:
ces informations sontexprimées
par la manière dont les coefficients viennentmodifier,
dans ledéveloppement
d’une fonctionlogique,
les constituants. Et c’est ici parconsé- quent
quesurgit
une gravedifficulté:
alors que les constituants sont formés desymboles logiques
dont le sens estclair,
lescoefficients,
par suite des conven- tionsposées,
ypeuvent prendre
apriori
toutes les valeurs des nombres fraction- naires. A s’en tenir aux seules "lois formelles" dessymboles,
on verra se cons-tituer des
expressions qui
n’ont aucunesignification logique
visible.(a suivre)
(1)
1 d. p. 219.(2) I b i d.
(3~ ~ ’ld,
p. 242UN EXERCICE DE LOGIQUE
CHEZ LES INDIENS DES PRAIRIES
n° 15, page 34)
Erratum: la
plupart
des lecteurs ont rectifiéd’eux-mêmes;
pour les autres disonsqu’il
fallaitlire,
à l’endroitmarqué
d’une étoile(*)
aumilieu de la page: fille de la fille de la soeur du