• Aucun résultat trouvé

Janvier 2014

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Janvier 2014"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

PanaMaths

[1 - 4]

Janvier 2014

Soit E un K − espace vectoriel et p et q deux projections de E telles que : p q = 0

L ( )E

1. Montrer que ϕ = + − p q q p est une projection.

2. Déterminer ker ϕ et Im ϕ .

Analyse

La première question ne pose pas de difficulté particulière : on revient à la définition d’une projection. Pour la deuxième question, on revient également aux définitions du noyau et de l’image et on exploite immédiatement le fait que p et q sont des projections. Pour autant, les résultats élégants que l’on obtient découlent fondamentalement de l’hypothèse p q=0L( )E .

Résolution

Question 1.

L’application ϕ est linéaire comme somme de trois applications linéaires (p, q et −q p).

Pour tout vecteur x de E, on a :

( )( ) ( ( ) )

( )( )

( )

( ) ( ) ( )( )

( )

( ( ) ) ( ( ) ) ( ( )( ) )

x x

p q q p x p x q x q p x

p x q x q p x

ϕ ϕ ϕ ϕ ϕ ϕ

ϕ ϕ ϕ

=

= + −

= − −

= − −

Il vient alors, en tenant compte de p p= p, q q=q et p q=0L( )E (que nous noterons plus simplement 0 dans la suite) :

( ( ) ) ( ) ( ) ( )

( ( ) ) ( ( ) ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( )( ) ( )( )

( ) ( )( ) ( )( ) ( )

p x p q q p p x

p p x q p x q p p x p p x q p x q p p x p x q p x q p x

p x

ϕ = + −

= + −

= + −

= + −

=

(2)

PanaMaths

[2 - 4]

Janvier 2014

( ( ) ) ( ) ( ) ( )

( ( ) ) ( ( ) ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( )( ) ( )( )

( ) ( ) ( )

E E

0 0

q x p q q p q x

p q x q q x q p q x p q x q q x q p q x

q x q q x

ϕ = + −

= + −

= + −

= + −

=

( )( )

( ) ( ) ( ( )( ) )

( )( )

( ) ( ( )( ) ) ( ) ( ( )( ) )

( )( ) ( )( ) ( )( )

( ) ( ) ( ) ( )( ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( )

( )( )

E E

0 0

q p x p q q p q p x

p q p x q q p x q p q p x p q p x q q p x q p q p x p q p x q p x q p q p x

q p x q q p x

ϕ = + −

= + −

= + −

⎡ ⎤

= + − ⎣ ⎦

= + −

= Finalement :

(

ϕ ϕ

)( )

x = p x

( ) ( ) (

+q x q p

)( )

x =ϕ

( )

x

L’application p+ −q q p est une projection de E.

Question 2.

Commençons par déterminer kerϕ.

On a : x∈kerϕ ⇔ϕ

( )

x =0E

(

p+ −q q p

)( )

x =0Ep x

( ) ( ) (

+q xq p

)( )

x =0E. On a alors : p x

( ) ( ) (

+q xq p

)( )

x =0Ep p x

( ( ) ( ) (

+q xq p

)( )

x

)

= p

( )

0E =0E. Mais :

( ) ( ) ( )( )

( )

( )( ) ( )( ) ( ) ( ) ( )

( )

E

E E

0 0 0

p p x q x q p x p p x p q x p q p x

p x

+ − =

⇔ + − =

⇔ =

En définitive : x∈kerϕ⇒ p x

( )

=0E.

Remarquons que cette première implication découle de l’hypothèse p q=0. De façon similaire :

( ) ( ) ( )( )

0E

( ( ) ( ) ( )( ) ) ( )

0E 0E

p x +q xq p x = ⇒q p x +q xq p x =q =

(3)

PanaMaths

[3 - 4]

Janvier 2014

Mais :

( ) ( ) ( )( )

( )

( )( ) ( )( ) ( )( ) ( )( ) ( ) ( )( )

( )

E E E E

0 0 0 0

q p x q x q p x q p x q q x q q p x

q p x q x q p x q x

+ − =

⇔ + − =

⇔ + − =

⇔ =

En définitive : x∈kerϕ⇒q x

( )

=0E.

Cette deuxième implication ne fait pas intervenir l’hypothèse p q=0. De x∈kerϕ⇒ p x

( )

=0E et x∈kerϕ⇒q x

( )

=0E on tire finalement :

( ) ( )

E E

ker 0 ker ker

0

x p x x p q

ϕ ⎧⎪q x =

∈ ⇒⎨⎪⎩ = ⇔ ∈ ∩

Par ailleurs, on a immédiatement :

( )

( )

E

( )( )

E

E

ker ker 0 0 ker

0

x p q p x p q q p x x

q x = ϕ

∈ ⇔⎧⎪⎨ ⇒ + − = ⇔ ∈

⎪⎩ =

Ainsi : x∈ker p∩kerq⇔ ∈x kerϕ.

( )

kerϕ=ker p+ −q q p =kerp∩kerq

Déterminons maintenant Imϕ. Soit y un élément de Imϕ.

Il existe donc un vecteur x tel que y=ϕ

( ) (

x = p+ −q q p

)( )

x = p x

( )

+q x

(

p x

( ) )

.

Ainsi, on en déduit immédiatement que y appartient à Imp+Imq. Ainsi : Imϕ ⊂Imp+Imq.

Soit maintenant y un élément de Imp+Imq.

Il existe donc deux vecteurs x et 'x tels que : y= p x

( ) ( )

+q x' .

On a alors :

( ) ( ( ) ( )

'

) ( ( ) ) ( ( )

'

) ( )( ) ( )( )

'

( )

p y = p p x +q x = p p x + p q x = p p x + p q x = p x . Et :

( ) ( ( ) ( )

'

) ( ( ) ) ( ( )

'

) ( )( ) ( )( ) (

'

)( ) ( )

'

q y =q p x +q x =q p x +q q x = q p x + q q x = q p x +q x Mais comme p y

( )

= p x

( )

, on a

(

q p

)( ) (

y = q p

)( )

x .

Donc : q y

( ) (

= q p

)( ) ( ) (

x +q x' = q p

)( ) ( )

y +q x' .

(4)

PanaMaths

[4 - 4]

Janvier 2014

( ) ( )

p y = p x et q y

( ) (

= q p

)( ) ( )

y +q x' donnent, en additionnant membre à membre :

( ) ( ) ( )( ) ( )

'

( )

y

p y q y q p y q x p x

=

+ = + +

Finalement : y= p y

( ) ( ) (

+q y q p

)( ) (

y = p+ −q q p

)( )

y =ϕ

( )

y .

D’où Imy∈ ϕ.

Ainsi : Imp+Imq⊂Imϕ. Finalement : Imϕ=Imp+Imq. On peut cependant être plus précis.

En effet, considérons y dans Imp∩Imq.

Il existe donc deux vecteurs x et 'x tels que : y= p x

( )

=q x

( )

' .

On en déduit :

• D’une part : p y

( )

= p p x

( ( ) )

=

(

p p

)( )

x = p x

( )

= y.

• D’autre part : p y

( ) (

= p q

)( )

x' =0E.

Finalement : y=0E.

Ainsi Imp∩Imq=

{ }

0E et la somme Imp+Imq est directe.

Imϕ=Imp+Imq=Imp⊕Imq

Références

Documents relatifs

[r]

, rentrent dans ceux que présente le développement de la sécante, et qui ont été étudiés par Eulcr dans son Calcul différentiel, 2 e partie,.

Comme la serveuse n’a pas beaucoup de temps, elle est obligé d’écrire en abréviations.. Reproduire puis compléter la facture pour la table

Since the spectrum of W(N) is not the only point, our measure is the pluriharmonic version of the classical generalized Riesz product.. Generalized pluriharmonic

Le cas général est à 5 variables, donc trop lourd pour être traité comme ci-dessus.. Ce 2 ème cas toutefois ne comporte que des facteurs premiers à la

Démontrer qu’après un certain nombre de tours les points d’une même couleur sont tous sur une même droite et que les trois droites qui portent les trois couleurs sont concourantes

trop facile, c’est l’ensemble des solutions d’un syst` eme lin´ eaire homog` ene... Nature de l’image d’une application

Le noyau d’une application lin´ eaire de E dans F est un sous-espace vectoriel de E. Et ¸ ca