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Recherches magnétiques sur deux alliages du système Au—Mn

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235157

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235157

Submitted on 1 Jan 1955

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Recherches magnétiques sur deux alliages du système Au-Mn

A. Giansoldati

To cite this version:

A. Giansoldati. Recherches magnétiques sur deux alliages du système Au-Mn. J. Phys. Radium, 1955,

16 (4), pp.342-343. �10.1051/jphysrad:01955001604034201�. �jpa-00235157�

(2)

342

trations de Mn de la variation de la résistance dans le cas de l’or additionné de Mn, déterminée par un des auteurs (J. 0. L.) [4] pour des alliages dilués.

Les résultats préliminaires de nos recherches sur la structure cristalline de deux, alliages montrent que, dans l’intervalle de température au-dessous de 650° C, Au3Mn a un réseau rhombique avec une structure

ordonnée. En cas du AuMn nous trouvons (en accord

avec les résultats des auteurs allemands [2], [5]) que

le réseau est tétragonal centré dans l’espace, et a

une structure ordonnée. Il semble que la transfor- ma Lion relative à la déformation du réseau des deux

alliages ne peut pas être évitée au moyen d’un refroi- dissement très rapide de la température très élevée

jusqu’à la température ambiante. Contrairement aux

conditions qui existent, par exemple, dans le sys- tème AuCu [6], la déformation du réseau diminue

avec un plus grand degré d’ordre.

,

Fig. i.

-

Résistivité en fonction de la température pour Au3Mn et AuMn.

Ce travail a été fait dans l’Institut de Physique

de la Kungl. Tekniska Hôgskolan, Stockholm. Les auteurs remercient le Professeur Borelius de l’in- térêt stimulant qu’il a montré pour cette recherche.

Le travail d’un des auteurs (A. G.) a été subven- tionné par le Conseil Suédois des Sciences naturelles.

Manuscrit reçu le 5 février 1955.

[1] GIANSOLDATI A.

-

J. Physique Rad., I955, 16, 342.

[2] RAUB E., ZWICKER U. et BAUR H.

2014

Z. Metallkunde, I953, 44, 3I2.

[3] BORELIUS G., JOHANSSON C. H. et LINDE J. O.

2014

Ann.

Physik, I928, 84, 29I.

[4] LINDE J. O.

-

Ann. Physik, I932, 15, 2I9 et Arkiv Mat. fys. et astr., I948, 46 A, 10.

[5] BUMM H. et DEHLINGER U. 2014 Metallwirtsch., I934, 13, 23.

[6] JOHANSSON C. H. et LINDE J. O.

2014

Ann. Physik, I936, 25, I.

RECHERCHES MAGNÉTIQUES

SUR DEUX ALLIAGES DU SYSTÈME Au2014Mn Par A. GIANSOLDATI,

Stockholm, Suède.

Le diagramme d’état du système Au-Mn publié

récemment par Raub, Zwicker et Baur [1] montre

Fig. i.

-

Susceptibilité atomique inversée pour Aulkin

en fonction de la température.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001604034201

(3)

343 des transitions d’un caractère inconnu pour Au3Mn

à 9180 K et pour AuMn à 8480 K.

Pour l’alliage Au,Mn des recherches aux rayons X, [1] ont montré une transformation brusque du réseau

à la température indiquée.

A la suite des recherches magnétiques conduites

à notre Institut, [2] à [5], l’auteur a maintenant étudié la susceptibilité magnétique des phases AU3Mn

et AuMn du système d’alliage Au-Mn.

La figure 1 donne des résultats d’une recherche faite sur les propriétés magnétiques de AUgMn mon-

trant la susceptibilité atomique inversée en fonction

de la température. Vers 92oo K la transition est

Fig. 2.

-

Susceptibilité atomique pour Au.Mn

en fonction de la température.

X température croissante;

0

.

0 ) température décroissante.

0

signalée par un changement brusque dans la suscep-

tibilité, accompagnée d’un phénomène d’hystérésis compliquée.

Pour l’alliage AuMn la figure 2 donne la suscep- tibilité atomique pour deux valeurs du champ magné- tique, 1600 et 6 50o gauss, en fonction de la tempé-

rature. On n’a pas trouvé de changement vers 8480 K.

D’autre part la variation de la susceptibilité avec la température présente à environ 5ooo K un maximum

marqué et prend l’allure connue des matériaux anti-

ferromagnétiques.

L’auteur remercie le Professeur G. Borelius et le Docteur J. 0. Linde pour leur assistance et leur intérêt pour le travail. Le travail a été subventionné par le Conseil Suédois des Sciences naturelles.

Manuscrit reçu le 5 février 1955.

[1] RAUB E., ZWICKER U. et BAUR H.

-

Z. Metallkunde, I953, 44, 3I2.

[2] KRONQVIST E.

-

Arkiv mat. astr. fysik, I947, 34 B, 7.

[3] KRONQVIST E.

-

Arkiv Fysik, I952, 5, 453.

[4] KRONQVIST E. et GIANSOLDATI A.

-

Arkiv Fysik, I953, 7, 343.

[5] GIANSOLDATI A.

-

Arkiv Fysik, I953, 8, I5I.

AMÉNAGEMENT

D’UN SPECTROMÈTRE INFRAROUGE PERKIN-ELMER POUR UTILISATION DE CUVES LONGUES

DE FAIBLE OUVERTURE Par R. COULON,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

L’étude des spectres d’absorption infrarouges des

gaz comprimés jusqu’à plusieurs milliers d’atmo- sphères impose des conditions expérimentales diffi-

ciles : cuves volumineuses, entourées de thermostats

encombrants, faible ouverture utile des fenêtres.

La mise en service d’une cuve d’absorption de 5o cm

de longueur pour 20o atm, et l’étude d’une cuve

à 5 ooo atm, offrant des possibilités de régulation de

température, nous ont amené à réaliser le dispositif

schématisé sur la figure i : la source S est une lampe

à arc concentré au zirconium (1) de 300 W. Un arc

Fig. I.

Fig. 2.

-

Spectre du chloroforme dans le proche infrarouge. Cellule de i cm.

Courbe I : Prisme de quartz fondu, source au tungstène, spectromètre modèle 112, détecteur au PbS.

Courbe II : Prisme de LiF, source arc au Zr, spectromètre

modèle 1 2 C, détecteur au PbS.

(1) Lampe AC 300, fournie par le Laboratoire Central des Télécommunications.

Nous remercions le L. C. T. et particulièrement M. Ducray

qui a bien voulu mettre plusieurs de ces lampes à notre

disposition.

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