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Appareil simple pour observer les phénomènes de diffraction et d'interférence

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240655

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240655

Submitted on 1 Jan 1902

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Appareil simple pour observer les phénomènes de diffraction et d’interférence

G. Foussereau

To cite this version:

G. Foussereau. Appareil simple pour observer les phénomènes de diffraction et d’interférence. J. Phys.

Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.642-643. �10.1051/jphystap:019020010064200�. �jpa-00240655�

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APPAREIL SIMPLE POUR OBSERVER LES PHÉNOMÈNES DE DIFFRACTION ET D’INTERFÉRENCE;

Par M. G. FOUSSEREAU.

L’appareil que zious allons décrire peut être construit avec les res-

sources des laboratoires les plus modestes, par les élèves eux-mèmes,

et permet de leur montrer, sans réglage compliqué, les principaux phénomènes de diffraction et les franges d’interférence d’~Toung.

On se procure deux tubes métalliques, chacun de 30 à 35 centi- mètres de diarnètre, rentrant l’un dans l’autre à frottement doux.

A l’extrémité du tube le plus large, on dispose, à l’aide d’un bou-

chon de liège rentrant à frottement, une plaque métallique transver-

sale dans laquelle on a pratiqué, soit iiii petit trou central, soit une

fente à bords amincis de OCl11,02 à {ym,OR de largeur. C’est la source

lumineuse qu’on peut éclairer, soit par le reflet d’un mur exposé au soleil, soit par un bec de gaz ou par toute autre lumière artificielle.

Dans le tube le plus étroit, on installe, à l’extrémité la plus éloignée

de la source, un oculaire de microscope, 1 de préférence, et, à 6 à

30 centimètres de cet oculaire, l’écran qui doit donner lieu aux phé-

nomènes de diffraction. Toutes ces pièces peuvent être montées sur

des bouchons de liège. On dispose en outre, en plusieurs autres points

des deux tubes, trois ou quatre boucllons percés qui servent de dia- phragmes pour empêcher les réflexions intervenues sur les parois

des tubes.

Avec un trou comme source et un second écran percé d’un très petit trou, on obtient une série d’anneaux dont, le centre est blanc ou

noir suivant la distance de l’écran à l’oculaire.

Avec un verre extra-mince saupoudré légèrement de lycopode ou

.

de limaille fine, on obtient les anneaux à centre toujours blanc que

produisent les petits écrans représentés par les grains de lycopode.

Avec une fente comme source et une seconde fente comme objet, on observe, en dehors de la silhouette de la fente, une série de franges.

On peut aussi observer, au nombre de quatre ou cinq, les franges

sombres produites, dans le champ lumineux, par le bord rectiligne

d’un écran.

Avec un écran rectangulaire étroit, il se forme, dans l’ombre géo- métrique, une frange blanche occupant le milieu, et deux ou trois

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010064200

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autres franges, suivant la distance de l’oculaire ; enfin, en dehors de l’ombre, une autre série de franges. Le phénomène est particulière-

ment beau avec une pointe d’aiguille très fine.

Avec deux fentes étroites de OCll ,02 parallèles, séparées par un intervalle de OCffi,08 à o(’m,~O, on peut observer, entre les franges de

diffractions particulières à chaque fente, les franges d’interférence

d’Young, beaucoup plus fines que les premières.

Ces dernières franges prennent une grande netteté, une largeur

sensible et des colorations vives, quand on constitue l’appareil avec

deux tubes de 1 mètre de longueur chacun, le système des deux

fentes se trouvant placé à 1’extrémités du tube le plus étroit, à 1 mètre

de l’oculaire.

Le réglage de l’appareil est des plus simples ; il s’accomplit pair le

glissement et la rotation du tube étroit dans le tube large.

J. STARK. - Das Gesetz des Ka-thodenfalls (La loi de la chute cathodique).

Physilc. Zeil~sc~t~~i f~, t. II, p. 88-91 ; 1901.

On appelle chute de potentiel cathodique la différence de poten-

tiel qui existe entre la cathode et un point de la gaine lumineuse négative; elle est dite normale quand la gaine ne recouvre pas la cathode tout entière; elle est anormale quand la cathode est entiè-

rement recouverte. Tous les expérimentateurs ont reconnu que la chute normale K,, est indépendante de l’intensité du courant et de la

pression du gaz; ils sont moins d’accord sur la chute anormale K.

Quelques-uns pensent qu’elle est une fonction linéaire de l’inten-

sité,

M. Stark indique une formule plus compliquée :

où :

Rn représente la chute de potentiel normale ;

p, la pression du gaz ; i, l’intensité du courant;

f, la surface de base de la gaine ;

k et r, des constantes; m et n, deux nombres très voisins de L’unité.

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