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Problèmes matriciels

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Problèmes matriciels

Exercice 1. I+a(XtYYtX)inversible ?

Soient X, Y ∈ Mn,1(R) indépendantes,a∈Ret M la matricen×ntelle quemij =xiyjxjyi. A quelle conditionI+aM est-elle inversible ?

Exercice 2. Matrice orthogonale pour une forme(p, q) SoitJ =I

n 0

0 −Ip

etM =A B

C D

telle que tM J M =J. Montrer queAet D sont inversibles.

Exercice 3. Calcul d’inverse SoitA=

a −b −c −d

b a d −c

c −d a b

d c −b a

∈ M4(R), aveca, b, c, d non tous nuls.

Démontrer queAest inversible et calculerA−1. Exercice 4. Matrices normales

SoitA∈ Mn(C) de valeurs propresλ1, . . . , λn. Montrer queAA=AA⇔tr(AA) =|λ1|2+. . .+|λn|2. Exercice 5. Dérivée d’une orthogonale

SoitS, matrice orthogonale d’ordre impair, de coefficients fonction detdérivables. Montrer que dS dt n’est pas inversible.

Exercice 6. Matrice orthogonale ?

Déterminera, b, c, réels non nuls pour que la matriceM =−23

−1/2 a/c a/b c/a −1/2 c/a b/a a/c −1/2

!

soit la matrice d’une isométrie.

Exercice 7. Noyaux deAet tA

SoitA∈ Mn(R) telle que pour toutX ∈ Mn,1(R) on a tr(tXAX)>0. Comparer les noyaux deAettA.

Exercice 8. Matrice orthogonale ?

1) Peut-on définir surR2une structure euclidienne telle que l’endomorphismef dont la matrice dans la base canonique estM = 1 1

−3 −2

soit une rotation ? 2) Généraliser à une matriceM ∈ M2(R) quelconque.

3) Généraliser à une matriceM ∈ Mn(R) quelconque.

Exercice 9. Valeurs propres d’une matrice complexe

Soit M ∈ Mn(C) et λ∈ sp(M). Montrer que <(λ) est compris entre la plus grande et la plus petite valeur propre de 12(M +M).

Exercice 10. Centrale MP 2001

1) Montrer que toute matrice symétrique réelle positive a ses coefficients diagonaux positifs. Montrer

(2)

Exercice 12. Centrale MP 2001

1) PourMGLn(R) montrer l’existence de deux matrices orthogonalesU etV telles quetU M V soit diagonale.

2) Même question pourM ∈ Mn(R).

3) DéterminerU et V pourM =

0 1 1

−1 0 1

−1 −1 0

! . Exercice 13. X MP2001

SoitA∈ Mn(R) telle queA2=−In. 1) Montrer quenest pair.

2) Montrer queAest semblable àA0 = 0 −I

n/2 In/2 0

.

3) On supposeA∈ O(n). Montrer queA est semblable à la matriceA0 précédente avec une matrice de passage orthogonale.

Exercice 14. X MP2001

SoientAetB deux matrices hermitiennes etC=A+B. On notea1>a2>. . .>anles valeurs propres de la première, b1 > b2 > . . . > bn celles de la deuxième, c1 > c2 > . . . > cn celles de la troisième.

Montrez que pour toution aci>ai+bn. Indication : se ramener au casbn= 0.

Exercice 15. Centrale MP 2002

Soientn∈N,Sn(R) l’espace des matricesn×nsymétriques à coefficients réels,Sn+(R) le sous-ensemble des matrices positives, Sn++(R) le sous-ensemble des matrices définies positives et ϕ ∈ L(Sn(R)). On suppose queϕ(Sn++(R)) =Sn++(R).

1) Montrer que : ∀MSn(R),∃A∈R+ tq∀λ > A,M+λInSn++(R).

2) Montrer queϕGL(Sn(R)) et queϕ(Sn+(R)) =Sn+(R).

3) On supposen= 2 etϕ(I2) =I2. Montrer que : ∀MS2(R),χϕ(M)=χM. Montrer que det(ϕ(M)) = det(M) (i.e. ϕconserve le déterminant).

Exercice 16. Mines MP 2002

Déterminer{M ∈ Mn(R) tqM(tM M)2=In}.

matrices.tex – page 2

(3)

solutions

Exercice 1.

M =XtYY tX. Soit Z ∈ Mn,1(R) tq (I+aM)Z = 0. Donc Z ∈vect(X, Y) : Z =λX+µY. On remplace : (1−atY X)λatY Y µ=atXXλ+ (1 +atY X)µ= 0.

CNS ⇔a2(tXXtY Y −(tXY)2) + 16= 0.

Exercice 2.

On a tAAtCC =In. SoitX tel queAX= 0. DonctXX=−t(CX)(CX), doncX= 0.

Exercice 3.

AtA= (a2+b2+c2+d2)I.

Exercice 4.

TrigonaliserAdans une base orthonormée.

Exercice 6.

a=b=±c.

Exercice 7.

Ils sont égaux (décomposerA en symétrique + antisymétrique).

Exercice 8.

1) sp(M) ={j, j2} ⇒on prend comme base orthonormalea=1

0

etb=1

3(2f(a) +a) = 3

−2 3

. 2) M est une matrice de rotation ssi sp(M)⊂U\ {±1}ouM =±I.

3) M est la matrice d’une application orthogonale ssi sp(M)⊂UetM estC-diagonalisable (alorsM est R-semblable à une matrice diagonale par blocs dont les blocs sont des matrices de rotation).

Exercice 10.

1) Inégalité de Cauchy-Schwarz.

2) Il existeP orthogonale de même taille queA telle queD=tP AP est diagonale positive.

AlorstP 0 0 I

UP 0

0 I

= D tP C

tCP B

est symétrique positive donc sidii = 0 alors la ligneidetP C est nulle. Ainsi tP 0

0 I

U0P 0

0 I

= D tP C

0 0

est, après renumérotation éventuelle des lignes et colonnes, de la formeU00=D0 C0

0 0

D0 est diagonale inversible etU0 est semblable àU00. Enfin U00 est diagonalisable : I D0−1C0

0 I

U00I −D0−1C0

0 I

=D0 0

0 0

. Exercice 11.

Transformer une base de trigonalisation deA par l’algorithme de Schmidt.

(4)

Exercice 12.

1) Si tU M V = D est diagonale alors tM M = V D2tV. Inversement, comme tM M est symétrique définie positive, il existeDdiagonale inversible etV orthogonale telles quetM M=V D2tV. On pose M =U DtV ce qui définit U puisque DtV est inversible et on a V D2tV =tM M =V DtU U DtV d’oùtU U =I.

2) M est limite de matrices Mk inversibles que l’on peut décomposer sous la forme Mk = UkDktVk avec Uk, Vk orthogonales et Dk diagonale. Comme O(n) est compact on peut supposer, quitte à extraire des sous-suites, que les suites (Uk) et (Vk) convergent vers des matrices U, V orthogonales d’oùtU M V = limk→∞tUkMkVk= limk→∞Dk =D diagonale.

3) En diagonalisant tM M on trouve V =

1 2

1 6

1 3 0 2

6 1 3

1 2

1 6

1 3

, D =

3 0 0

0

3 0

0 0 0

!

. Comme D n’est pas inversible il faut ruser pour trouverU. On donne des coefficients indéterminés àU et on écrit que

tU M V =D ce qui donneU =

a b+

2 c

−a3

6 −b1

2 c

a b c

!

aveca, b, c∈R. On choisit alors a, b, cde

sorte queU ∈ O(3) d’où, par exemple,c=1

3,a=−16,b=−12 et U =

1 6

1 2

1 3

2

6 0 1

3

1 6 1

2

1 3

.

Exercice 13.

1) det(A)2= (−1)n.

2) AestC-diagonalisable (annulateur simple) et ses valeurs propres sonti,−iavec la même multiplicité (Aest réelle). La matriceA0donnée a les mêmes propriétés doncAetA0sontC-semblables à la même matrice diagonale, et doncC-semblables l’une à l’autre. Comme laC-similitude entre matrices réelles est équivalente à laR-similitude (résultat bien connu),Aet A0 sontR-semblables.

3) Soite1 unitaire ete01=Ae1. Alors e01est unitaire et Ae01=−e1 d’où (e1|e01) = (Ae1|Ae01) =−(e1|e01) = 0

donc (e1, e01) est une famille orthonormale. Si F1 est le sev engendré par (e1, e01) alors F1 est stable parA donc on peut construire par récurrence une base orthonormale (e1, . . . , en/2, e01, . . . , e0n/2) telle queAei =e0i et Ae0i=−ei.

Exercice 14.

On remplace A parA+bnI et B parBbnI ce qui ne modifie pas C. Maintenant les valeurs propres de B sont positves donc pour tout x ∈ Cn on a (Ax | x) 6 (Cx | x). Soit (x1, . . . , xn) une base orthonormale propre pourAet (y1, . . . , yn) une base orthonormale propre pourC. Siz∈vect(x1, . . . , xi) alors (Az |z)>aikzk2 et siz ∈vect(yi, . . . , yn) alors (Az |z)6(Cz |z)6cikzk2. Or vect(x1, . . . , xi) et vect(yi, . . . , yn) ont une intersection non triviale (la somme des dimensions est égale à n+ 1) donc il existez6= 0 tel queaikzk26cikzk2d’où ai 6ci.

matrices.tex – page 4

(5)

Exercice 15.

1) PrendreAsupérieur ou égal à la plus petite des valeurs propres de−M.

2) Surjectivité deϕ: Imϕest un sev deSn(R) contenantSn++(R) donc contenant vect(Sn++(R)) =Sn(R) d’après la question précédente. On en déduit queϕest un isomorphisme grâce au théorème du rang.

SiMS+n(R) alorsM = limp→∞(M+In/p) doncMSn++(R).

Réciproquement, siMSn++(R) alors M = limp→∞(Mp) avec Mp définie positive, donc pour tout x ∈ Rn on a txM x = limp→∞(txMpx) > 0, c’est-à-dire MSn+(R). Ainsi : Sn++(R) = Sn+(R).

Commeϕ est continue (car linéaire en dimension finie) on en déduit ϕ(S+n(R))⊂S+n(R). De plus, ϕ(Sn++(R)) =Sn++(R) soit Sn++(R) = ϕ−1(S++n (R)). Comme ϕ−1 est une application linéaire con- tinue : ϕ−1(Sn+(R))⊂Sn+(R), d’où Sn+(R)⊂ϕ(S+n(R)).

3) SoitMS2(R) de valeurs propresa, baveca6b, et soienta06b0 les valeurs propres deϕ(M). Pour tout λ >−b on a M +λI2S2++(R) donc ϕ(M) +λI2S++2 (R) c’est-à-dire λ > b0. Ceci prouve queb0 6b et on montre l’égalité en considérant ϕ−1. De même, en considérant−M on montre que a0 =a. FinalementχM = (X−a)(Xb) =χϕ(M). De plus, det(M) =ab= det(ϕ(M)).

Remarque : soient A= 1 0

0 0

, B =0 0

0 1

, C = 0 1

1 0

, et A0 =ϕ(A), B0 =ϕ(B), C0 =ϕ(C).

On sait queA0 est orthodiagonalisable avec pour valeurs propres 0 et 1, donc il existeP ∈ O(2) telle que A0 = tP AP. A0+B0 = ϕ(I2) = I2 d’où B0 = I2A0 = tP BP. Posons C0 = tPu v

v w

P. 0 = tr(C) = tr(C0) =u+w et −1 = det(C) = det(C0) =uwv2 doncw=−uet u2+v2= 1. De plus,−1 = det(A+C) =−u−u2v2d’oùu= 0 etv=±1.

Si v = 1 alors C0 =tP CP et par linéarité, ϕ(M) =tP M P pour toute MS2(R). Si v =−1 on trouve de mêmeϕ(M) =tQM QavecQ=P1 0

0 −1

∈ O(2). Réciproquement, toute application de la formeM 7→tP M P avecP ∈ O(2) vérifie les hypothèses de la question. Les fonctions ϕlinéaires vérifiant la seule conditionϕ(S2++(R)) = S2++(R) sont les fonctions de la forme M 7→tP M P avec PGL2(R) (écrireϕ(I2) =tT T puis considérerM 7→tT−1ϕ(M)T−1).

Généralisation en dimension quelconque ? Exercice 16.

M = (tM M)−2est symétrique définie positive, donc diagonalisable en base orthonormale. En examinant la forme diagonale on trouve M =I.

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